new life, old friend ? #nastam

new life, old friend

La mission d'escorte fut une véritable succès encore une fois et Issam était véritablement en train de se demander s'il était fait pour être une mercenaire. Non pas qu'il ne se sentait pas bien dans le rôle qu'il avait actuellement, mais il y avait un petit quelque chose qu'il n'aimait pas. Ce n'était en rien sa capitaine ou encore sa fiancée, enfin si, il y avait de cela, car il n'était pas pleinement libre de ses actions. L'une avait mit une corde au cou d'Issam, l'autre autour du doigt et autour du cou aussi. En d'autres termes, il l'avait bien profonde, mais c'était bien mieux que de nourrir des poissons, ou encore croupir en prison pour avoir été un pirate dans son ancienne vie. Il aurait bien pu se faire pendre ou abattre d'une façon plus ou moins cruelle, de toute façon, même s'il ne se sentait pas aussi libre qu'il le voudrait, il était vivant et avait quand même une chance de tous les diables et ayant pu rejoindre ce groupe de mercenaires, protecteurs anti pirates. Ils payaient bien en plus et la capitaine, comme tous les autres membres de l’équipage avaient quelque chose d'asses spécial qui rendait la navigation moins chiante.

Aujourd'hui, ils avaient accostés pour refaire le plein de vivre et attendre une nouvelle mission qui ne saurait tarder. Ils n'étaient pas souvent à quais et les marchandises à protéger étaient légions, tous comme le nombre de pirates sur l'océan. « Pike, voilà quelques ozilles d'avances! Tu vois, maintenant je commence à rembourser mes dettes, alors passe moi cette bouteille de rhum. Je suis un honnête fae maintenant. » Oh, pas le moins du monde. Il donnait à peine un dixième de ce qu'il lui devait, mais c'était sûrement la première fois que le tavernier voyait Issam sortir quelques pièces de ses poches, alors il fut surpris, comme tous ceux connaissant un minimum le fae. Alors la bouteille ne tarda pas à arriver et Issam s'en frappa les mains, se les frottants même tout en se servant un premier verre avant de le lever dans les airs avec tous les habitués. « A une ardoise presque effacée! » Pauvre Pike, il n'était pas prêt de revoir son argent, mais au moins, il ne pouvait pas dire qu'Issam n'était pas mauvais pour attirer les gens à consommer encore plus. Oui, toute la soirée, il fut accosté, par diverses personnes, inconnus comme vieilles connaissances, ça parlait de boulot, d'amusement, de tant de choses pendant qu'il ne touchait pratiquement pas à sa bouteille, se faisant offrir d'autres consommations.

Alors qu'il n'était pas encore prêt à partir et plutôt à conclure une fin de soirée plutôt encourageante, il grimaça à la vue d'une personne qu'il ne pouvait que reconnaître. « Tu m'excuse? J'ai un autre rendez-vous, j'avais oublié désolé, tu m'en veux pas? » Un enfoiré? Totalement, surtout qu'il se dirige vers une personne bien précise, qui croise son regard, elle était forcément la pour lui non? « Tu es plus collante qu'une mouche sur le cul d'un cheval tu le sais ça? » Il ne la laisse pas trop se rapprocher, elle pourrait se jeter sur lui. « Nasty... Nasty... Nasty... C'est pour le travail ou c'est juste que tu veux passer la fin de soirée avec moi? » Une main dans la poche, l'autre tenant sa bouteille de rhum au trois quart plein, il ne se ferait pas avoir. Elle était la pour le faire payer, payer toutes les dettes qu'il doit et franchement, il ne veut même pas connaître le montant exacte. Alors le mieux, c'est de faire attention à lui et pas se faire attraper par la chasseuse de prime ou créancière, il n'en savait pas trop. « J'espère que tu n'as pas trop pleurée quand tu as appris que j'étais mort... » Mine boudeuse, trois ans plus tôt, il avait faillit y passer et c'était de l'histoire ancienne, tout comme la prime pour le faire payer. Enfin? Il l'espérait. Même s'il était de nouveau vivant, il s'évertuait de commencer à rembourses aujourd'hui. Et finirait quand ce serait les petits enfants qui reprendraient les tavernes aux parents. Certains auront sûrement oubliés d'ici la.

15/02/1072

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The most peaceable way for you, if you do take a thief, is, to let him show himself what he is and steal out of your company. — William Shakespeare || @Issam Al-Din

Une prime puis une opportunité. Une occasion, surtout, de s'échapper d'Astragan, pour s'aérer, voir du paysage pendant quelques jours. Nast'yan s'était accoutumée à une certaine mobilité, non sans lui déplaire, au cours de son existence. De villes en villes, elle avait finalement trouvé place dans les racines d'un mal qui la rongeait, mais c'était bien là une autre histoire. Echappée à la destinée tracée tantôt par l'Hélionisme, tantôt par ses géniteurs, à présent, la Métisse s'accomplissait en faisant payer à autrui le prix de leurs erreurs.

Des primes. C'était un joli mot pour qualifier l'argent qu'elle se faisait sur le dos de quelques malheureux. Ne disait-on pas qu'il fallait savoir choisir ses ennemis tout autant que ses amis ? C'était une évidence selon la Lazarys qui concluait le deal sur le sort d'un malheureux livré à son commanditaire. Il était amoché, parce que précédemment réfractaire.. Mais l'important n'était pas l'état du paquet, mais de son contenu. Ainsi, elle récupéra le tribu associé à son travail accompli et se détourna sans l'ombre d'un remord.

La satisfaction liée à la rétribution de sa prime suffisait à alléger son humeur alors qu'une autre rumeur était venue siffler désagréablement à son oreille. A défaut de trouver son bâtard de demi-frère, elle allait se contenter d'un fantôme qui avait voulu jouer au plus malin avec elle.
Si aujourd'hui, contrairement à hier, elle n'avait pris aucune prime sur le cas du Mercenaire, c'était parce qu'elle avait décidé d'en faire une affaire personnelle.

Se faire manipuler était très certainement une des choses qu'exécrait le plus Nast'yan. Excessivement méfiante par nature, distante et peu encline à une humanité qui avait déjà tendance à l'abandonner dans ses mauvais jours, elle n'avait pas digéré. Elle n'avait pas digéré le petit mensonge d'Issam. Alors, lorsqu'elle avait appris qu'il était vivant, elle avait presque été prise d'une envie de meurtre.

Non. Pas presque.
L’envie avait été là.
Elle l'aurait bien minutieusement épluché avec un économe pour voir s'il chantait toujours ses mensonges aussi efficacement sous la souffrance.

Mais un voyage plus tard, ainsi qu'une petite prime dûment remplie, la rage de l'Hybride était plus ou moins retombée et finalement, elle se rendait au point où on lui avait annoncé que le Mercenaire serait.
Une taverne. Rien d'étonnant franchement.
Surement était-il en train de boire.
A se faire une ardoise de la taille de Lunaris.
Le mécréant.

Pénétrant dans les lieux avec une tranquillité circonstancielle, Nast'yan rôda son plan. Elle avait envie de jouer à un petit jeu qui la distrairait, à défaut d'amuser Issam. Quoique.. On ne savait jamais. En ce monde, les esprits tordus se planquaient plutôt bien. Il suffisait de voir la Métisse : Son visage aux traits doux, son regard clair. Elle avait tout pour qu'on lui donne l'Hélion sans confession. Sauf qu'Hélion, elle aurait eu tendance à vouloir le faire flamber, histoire de constater s'il s'embrasait aussi bien que le soleil.

Main relâchant l'attache d'un chignon fait, elle glissait ses doigts dans sa chevelure brune pour la laisser retomber sur ses épaules dans un désordre suffisant.
Les talons frappant le sol de la taverne, elle vit Issam s'approcher et manqua le dépasser avant de finalement s'arrêter et l'observer d'une longue œillade critique.

« Mh ? On se connait ? » Sourire logé à la commissure de ses lèvres, une moue s'y succédait alors que son visage signait à la négative. « Allons donc, je suis si célèbre que ça ? »

Les prunelles océanes détaillaient le Mercenaire longuement alors qu'elle semblait établir un constat critique de ce qui se présentait à elle. « Je les aime un peu plus grand et surement un peu plus fort. Tu me vois donc dans l'obligation de décliner l'invitation. »
Assurance déployée et nullement feinte, il y avait des choses pour lesquelles Nast'yan n'avait pas besoin de jouer un rôle. Et celui de tenir à distance quiconque en faisait partie.
Elle n'était pas femme à se laisser approcher. Peu importait la manière. L'adage prônant le " qu'importe le flacon pourvu qu'on ait l'ivresse. " n'avait pas court avec la Métisse. Son charme, elle en usait et abusait lorsque l’humeur était au rendez-vous. Et dans le fond, là, tout de suite, elle n’était pas d’humeur.

A la mention de la mort feinte d'Issam, Nast'yan aurait pu s'énerver et lui coller un coup de talon dans une partie qui lui donnerait envie de chanter, mais elle conserva toute sa constance et haussa plutôt un sourcil.

« Et toi ? Penses-tu que quelqu'un t'ait seulement pleuré pendant que tu faisais le mort ? » Qu'elle lui demanda finalement avec un sourire rouge, à l'aube de sa cruauté naturelle. Ombrageuse par nature, les mauvais travers de la Lazarys n'étaient jamais loin, preuve en était.
Car même si elle jouait un rôle, elle demeurait sauvage, peut-être même teigneuse et inévitablement nocive, quel que soit la manière.
Son ivresse, à elle, c'était celle-là. Celle qui réveillait les travers, inspirait les ténèbres.

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@Issam Al-Din& @Nast'yan Lazarys

Une soirée comme une autre lorsqu'il mettait pied à terre. Souvent, il préférait quitter le reste de l'équipage pour aller faire un tour dans la ville avant de retrouver les autres. Il n'avait rien contre eux hein, c'était plutôt certain d'entre eux qui avaient quelque chose contre lui. Il fallait dire qu'il était un ancien pirate et qu'il en avait affronté quelques uns au court des dernières années, surtout Meera, se blessant l'un l'autre à plusieurs reprises sans pour autant se tuer, appréciant la présence de l'autre autant lors des affrontements que lorsqu'ils avaient la chance de se retrouver dans une taverne telle que celle-ci une fois les missions terminées. Il avait entendu parlé de cette chasseuse de prime, en fait, il l'avait même rencontré, sans qu'elle s'en rende compte au détour d'une taverne avant que sa propre tête ne sois mise à prix ou tout du moins, qu'on voulait qui crache l'ozille. Elle avait sa petite réputation, il ne pouvait le nier, comme lui en avait sûrement une : à chier sûrement ! Bref, il était content d'avoir apprit en revenant à la vie, quelques mois après l'annonce de sa mort.

Faut dire que l'équipage avait rapidement accosté pour annoncé qu'Issam avait été balancé par dessus bord en mer … et le temps de se faire récupérer et de remettre pied à terre, ça avait prit du temps. On lui avait interdit de descendre du bateau les trois premières escales, le temps de faire amande honorable et montrer qu'il était digne de confiance. La preuve, il était encore vivant et encore sur le navire. Il s'approche de la chasseuse de prime et lui parle comme s'ils se connaissaient depuis des lustres et elle feint le fait de ne pas le connaître. « Qui ne connaît pas la chasseuse de prime naine dans ce monde ? » Il y avait pas mal de chasseur de prime, hommes, femmes, mais franchement, il n'en connaissait pas tant que ça. Bon, elle n'était pas si petite que ça, sûrement dix centimètres de moins que lui, mais il avait déjà de quoi la regarder de haut. Elle semble le dénigrer du regard et par les paroles et ses mots le font rire. « Qui te dit que les demis portions m’intéressent ? » Elle devait être au courant de ses charmes et surtout de la proportions à Issam de s'amuser avec tout le monde, mais quand même. Il y avait des limites à l'audace même pour lui, surtout avec une petite humaine.

Il haussa les épaules à son attaque. « Ma famille a été décimée, mon capitaine a tenté de me tuer. Je pense que ce sont surtout mes gentils donateurs qui ont du pleurer ma mort anticipée. » Large sourire, il pouvait lui rendre l'appareil. Elle n'avait donc pas eu la prime sur tout ça, du temps de perdu pour elle, de l'argent aussi. « Bon allez, maintenant que j'ai changé pour ma nouvelle vie, je t'offre un verre ? Pour me faire pardonner de ton lamentable échec. » Sourire, il fait sauter quelques ozilles dans sa main libre. « A moins que tu veuille toujours tenter de m'attraper ? Ca pourrait être drôle. » Il jouait avec le feu.

15/02/1072

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Tout n'était généralement qu'une histoire de soirée comme tant d'autre. On ne s'attendait pas toujours à ce que la destinée pointe le bout de son nez avec son sourire de garce. C'était immanquablement impromptu. Et non, la destinée ne se drapait pas d'une Nast'yan au mieux de son humeur.. Quoique le sourire de la garce aurait pu coïncider. Pour le coup, la chasseuse de prime avait su saisir les opportunités afin de boucler cette petite histoire qui commençait à remonter à quelques années.

Joueuse, pour ne pas être si basiquement colérique, la Métisse jaugeait la réaction d'Issam et ne semblait pas plus s'en étonner que cela. Au contraire, elle l'observait avec un brin de déception. Lèvres dessinant une moue dépitée alors que son regard se faisait entendu. Vraiment ? La critiquer sur sa taille ? C'était un peu .. Petit, justement.
Claquant sa langue contre son palais, la Lazarys restait un moment silencieuse en cherchant aux pieds du Fae. « Dit donc.. A défaut de rendre son due à qui de droit, tu as tendance à te délester trop facilement de ton originalité. »

Pensive un moment, elle calait son index contre ses lèvres avant de finalement le lever, puis claquer des doigts. « Oh, j'en ai une autre. » Et comptait-elle lui donner des cours d'originalité ? Peut-être. « Ce n’est pas parce que t'es un pseudo pirate qu'il faut que tes vannes soient bateaux ! » Qu'elle balançait avec un petit sourire plein de malice et de satisfaction. « Tu vois, ça c'est de la vanne ! »

Arrachée à sa pensée, Nast'yan reportait son regard clair sur Issam alors qu'elle penchait le visage sur le côté.
Au bout de quelques secondes, une réflexion la frappa alors qu'elle avisa la provenance du Fae, là où il avait laissé la pauvre âme à son sort pour la rejoindre, elle. Un rire s'échappa d'entre ses lèvres tandis qu'elle secouait le visage négativement.

« Pas les demi-portions mais par contre, celles qui peuvent te botter le cul, je ne dirais pas. » Qu'elle parachevait en laissant son rire mourir au profit d'une expression aussi prometteuse que son envie de lui balancer un verre en pleine tête. Aux intimes, elle balançait ses talons, mais à lui, n'importe quoi passant sous la main de la Lazarys ferait l'affaire.
Pour autant, elle se contenait encore.
Encore un peu alors qu'elle gardait un calme et une constance parfaite, presque légère.

Au récit détaché des malheurs du Mercenaire, Nast'yan restait à mille lieux d'un quelconque affecte. A vrai dire, s'émouvoir n'était pas une de ses spécialités.. Hormis, peut-être, lorsqu'il était question de s'énerver et tout casser. Dans l'ensemble, son tempérament demeurait particulièrement lunaire : naturellement distant, froid, détaché de tout, à mille lieux des considérations d'ordinaires humaines. Et pour Issam, elle était prête à ne .. Faire aucune exception.

« Ne t’inquiète pas, va. Ils se sont vites consolés en apprenant que tu n'étais pas si mort que ça. Leurs mouchoirs n'ont servi qu'à essuyer leur contentement retrouvé. » Elle se pencha sensiblement vers le Fae avec un petit air mutin, qui lui donnait des allures de garce finie. « A ton avis, de nous deux, qui est le plus content maintenant ? » Demanda-t-elle avec une satisfaction loin d'être dissimulée. Parce que pour information donnée, elle avait été récompensée. Pour le reste ? Mystère.

« Ta nouvelle vie ? Tu vas me servir le refrain du repentir parce que t'as vu ta vie défiler devant toi ? Laisse-moi deviner.. » Et qu'elle mimait le défilement d'une main devant ses yeux. « Arnaque, arnaque.. Rhum, arnaque, coup de pieds au derrière, rhum, arnaque, gros poissons ? » Sa main retombait alors qu'elle levait les yeux au ciel.
Un nouveau rire passait finalement ses lèvres, non sans une petite pointe de moquerie. « Mon lamentable echec.. T'es mignon. » Trop d'ironie dans quelques mots. Vraiment.

« Tu paies le verre, ou je t’immole pour le plaisir de te voir crier. » Qu'elle statuait avec un air angélique qui jurait avec ses paroles avant de finalement hausser un sourcil, perplexe. « Tu es devant moi.. » Et cet air entendu qui voulait tout dire. Pour la course poursuite, c'était un peu ridicule.

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@Issam Al-Din& @Nast'yan Lazarys

Il aimait le jeux du chat et de la souris, il aimait se faire poursuivre même s'il devait une montagne d'ozille à bien du monde. La petite demoiselle en face de lui, elle avait prit un contrat sur Issam pour qu'il rende tout l'argent qu'il avait sur ses nombreuses ardoises. Autant dire qu'il y en avait un paquet et malheureusement pour elle, il n'avait pas le moins du monde cette somme, autant sur lui qu’ailleurs. Il s'arrangeait ici et la pour tenter de rembourser sa dette, mais ce n'était que petit à petit à coup de services, de soirées mouvementées et d'ozilles, parce que certains voulaient vraiment voir l'argent circuler. M'enfin, la gamine en face de lui avait sûrement déjanté lorsque la nouvelle de sa mort avait été porté par son ancien équipage et aujourd'hui, il était de nouveau la. Jouant sur la différence de taille, la gamine ne se laisse pas faire, il fallait s'y attendre, après tout, n'est pas chasseuse de prime qui veut, mais franchement, sa répartie est complètement naze et il pouffe de rire. « Non mais c'est trop naze ! C'est pire que moi ! Nan mais sérieux ! Sacrée mioche, j'avais pas vu venir un truc aussi nul ! » Ah les humains, ils se sentaient tous puissants et même dans l'humour ! Lui Issam, s'attaquait toujours sur la taille des gens, pensant que la taille compte dans un rapport de force.

Il haussa les épaules sur le sujet des femmes qui pouvaient lui botter les fesses. « Ca reste encore à prouver ça. Jusqu'à aujourd'hui, tu ne m'as encore pas fait rembourser, pas même un ozille alors je doute de tes compétences pour la chose. » Il la cherche, oui, totalement. Il est comme ça, il n'aime pas se sentir chasser, il préférait être le prédateur, alors autant se sentir suffisant et confiance en ses compétences. De toute façon, il pouvait toujours fuir comme il savait si bien le faire. Il grimace à ses propos sur le fait que finalement, on en voulait encore à l'argent qu'il ne possédait pas. Elle semblait toute heureuse, toute fière et ça le mettait presque dans tous ses états à l'Issam. « Arf … moi qui pensait que mon petit séjour à flotter dans l'océan m'avait offert une nouvelle chance de me défaire de mes ardoises. Je vais devoir te donner une fessée et t'attacher à un arbre pour ne pas que tu me pourchasse ? » Oui, parce que tout ça, ça sent pas si bon pour lui qui hausse les épaules.

« Demande au patron, je viens de commencer à rembourser ce que je dois et j'ai même payer ma bouteille cash. Qu'est-ce que tu veux que je te dise. Je suis un Fae nouveau du bon côté de la loi maintenant. » Il pouvait être fier... d'être devenu un meilleur arnaqueur maintenant. Il propose un verre, histoire de pas se faire trop remarquer non plus et elle est toujours aussi agréable. « Ce n'est pas parce que je suis devant toi que tu peux m'attraper aussi facilement. Sinon ils n'auraient pas engagés une personne compétente pour tenter de m'attraper tu sais. » Il insiste sur le mot compétente et il pose les ozilles sur le comptoirs et demande deux verres. « Garde ton feu loin de moi, on peu régler ça pacifiquement tu sais. Mais si tu as si chaud que ça, je connais un coin tranquille pour tous les deux tu sais. » La proposition est à peine camouflée, digne d'un enfant de l'été qui aime jouir des plaisirs de la vie. « Alors gamine, comment va tu ? »

15/02/1072

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Les jeux de chasse ne pouvaient durer éternellement. C'était une certitude. Deux possibilités s'offraient aux protagonistes : La réussite de la quête ou l'abandon par ras-le-bol. Pour le cas de Nast'yan, la situation gagnait en singularité, parce qu'il n'était pas vraiment question d'une obsession, ni même d'un besoin lancinant. Issam n'était pas son frère, il ne lui avait pas causé le tort qu'avait pu le faire son sang. A ses yeux, il n'était qu'un arnaqueur de plus qui avait cousu son histoire de fil blanc afin de s'en sortir sommairement. Finalement, à le voir agir, la Chasseuse de Prime constata bien rapidement qu'il n'avait rien changé à ses habitudes médiocres. Ce qui, dans le fond, n'avait rien de surprenant, ni même de décevant.

Face à la moquerie du Mercenaire, la présumée Gamine l'observait longuement avec une distance qui ne souffrait d'aucune supériorité. Elle n'avait besoin d'aucun complexe pour se porter hors des considérations des faes. Le regard des autres et leurs mots n'avaient que rarement de l'impact sur le mental de la Métisse. Elle s'était forgée dans une brutalité qui surpassait quelques vacheries. Pour les mouchoirs et la consolation tout en miel, Issam pouvait repasser, se prit-elle à penser. Des types comme lui, elle en croisait un certain nombre, et ils avaient tous les mêmes réflexes, les mêmes tendances. Ils n'avaient d'exceptionnellement développée que leur arrogance mal placée, ni plus, ni moins.

Un sourcil se haussait alors qu'elle observait le Fae hilare et secouait le visage négativement. « T'es bon public. » Qu'elle lâchât laconiquement tandis que son regard céruléen le scrutait pendant quelques secondes.

Concernant les femmes de la vie d'Issam, un sourire venait arquer la commissure des lèvres de la Lazarys alors qu'elle lui répondait tout aussi tranquillement. « Qui a dit que je parlais de moi ? »
Ses relations, au Mercenaire, peut-être bien que Nast'yan avait une vue certaine dessus. Peut-être même que c'était l'une d'entre elles qui l'avait vendu. Le sous-entendu était là. C'était à lui de le prendre au vol, bien qu'elle en doutât fortement. Mais cela n'avait qu'une importance minime dans le fond.

Alors même que le sujet s'arrêtait sur les commanditaires de la première prime, la Chasseuse ne cachait pas sa satisfaction.. Et a raison, au vu de l'expression du Mercenaire. Ses paroles firent naitre un soupir qu'elle étouffa dans sa gorge alors que ses bras se croisaient dans une mise à distance instinctive. Le corps parlait avant les mots, c'était une évidence, pour tous et chacun.

« Toi qui a l'air si sur de toi, et si peu confiant en mes compétences, pourquoi est-ce que tu prendrais la peine d'assurer tes arrières ? » Un nouveau sourire rouge venait ourler ses lèvres alors qu'elle enchainait, doucereuse mais non moins acide. « T'es mignon de croire que tu vas pouvoir poser tes mains sur mon derrière, ou même pouvoir m'attacher. » L'espoir faisait vivre, qu'elle se dit, de surcroit.

Un regard coula en direction dudit patron qui s'afférait derrière le comptoir. Quelques œillades mécontentes en direction d'Issam suffirent à éclairer Nast'yan sur leur relation et le degré de contentement du chef des lieux. « Si tu le dis.. On se rassure comme on peut, n'est-ce pas ? » Répondit-elle alors qu'elle poussait distraitement d'une main Issam en direction du bar afin d'y prendre place. Autant dire que cela ne donnait que peu d'impact à ses paroles concernait leur supposée course poursuite. D'ailleurs, elle ne l'écouta que d'une oreille.

« Tu as raison. Je suis médiocre. Et petite. Et une gamine.. Et quoi d'autres ? » Elle commençait sa liste avec désinvolture, semblant survoler ces considérations alors que son regard se reportait sur Issam au moment de sa commande.

A l'approche du Patron, Nast'yan se redressait pour venir glisser ses doigts contre le dos de sa main afin de capter son attention. Regard océan qui agrippait celui du patron usé, elle lui adressait un sourire charmant. « Merci pour la commande.. Mais vous ne trouvez pas notre cher Issam présomptueux de penser qu'il peut profiter de votre hospitalité malgré ses dettes ? » Le timbre chantant, d'une séductrice venimeuse, suffisait à capter l'attention du Patron qui fronçait finalement les sourcils au fil des secondes.

Par le contact, le vice induit par les ténèbres s'infiltrait dans la chair du maitre des lieux qui vrillait finalement complètement en attrapant une bouteille pour venir frapper Issam. De corps et d'âme, il avait envie de lui faire payer l'addition. Le vice distillé par Nast'yan n'était autre que la colère qu'elle avait exacerbé par son contact et ses quelques paroles.
Utilisation simpliste des ténèbres qui coulaient dans ses veines, pour autant, sa démarche avait été discrète. Nul n’était en mesure de comprendre qu’elle était l’instigatrice du pétage de câble du Patron.
Prenant place sur un tabouret, elle attrapait une bouteille pour se servir un verre.

« Ah. Visiblement, le patron n'a pas digéré. » Est-ce qu'elle comptait lui venir en aide ? Absolument pas. Elle laissait le patron déverser sa rage sur Issam. Il se jetait sur le fae comme si sa vie en dépendait, pour laisser s'exprimer sa rancune échappée.

Les propositions du Mercenaire avaient pourtant été entendue, et lui avait soutiré une moue dépitée. « Ça me traite de gamine et après, ça propose de me sauter dans un coin tranquille. J'hésite entre le vieux pervers et le manque de classe.. Peut-être les deux. » Le verre porté à ses lèvres, elle venait en boire une gorgée tranquillement.
Visiblement, elle, elle allait bien.

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@Issam Al-Din& @Nast'yan Lazarys

Avoir été un pirate durant pratiquement toute sa vie lui avait apprit une chose : Toujours vivre le moment présent, toujours planter le poignard dans le dos en premier et surtout, ne pas trop avoir peur dans la vie, car en étant en plus de ça un Fae, le monde entier était contre lui. Mais il le vivait bien, il le vivait comme un enfant de l'été, butinant, profitant de la vie, faisant attention à ses arrières, mais sans plus. Il en avait vu d'autres, des méchants, des gentils, des personnes qui en voulaient à sa vie. Il s'en était toujours sortis indemne ou presque. Même lorsqu'on l'avait balancé par dessus bord en pleine mer. Il était encore la, toujours vivant, fiancé à une femme forte et qui n'hésiterait pas à le castrer s'il faisait la moindre connerie. Oui, il vivait avec cette peur au ventre, mais elle était foutrement plus vivable que lorsqu'il vivait sur un navire de pirates. Alors avoir une demie portion humaine en face de lui, qui certes avait sa petite réputation de chasseuse de prime ne lui faisait pas si froid dans le dos. Si elle tentait quoi que ce soit, il aurait de quoi se défendre, de quoi fuir de cette taverne miteuse. Ce n'était pas la première fois et ce ne serait probablement pas la dernière non plus. De toute façon, elle avait besoin de lui vivant pour rembourser ses dettes. Même s'il en était incapable à l'heure actuelle.

Dans tous les cas la jeune femme avait du répondant, c'était au moins ça de prit ! Il aimait ça et il ne pouvait pas s'empêcher de rire. « Assurer ses arrières... pourquoi faire ? Tu n'es pas venue ici pour me tuer, mon corps ne vaut pas les ozilles que je dois. Et puis quelques petits tours bien dosés et c'est assez simple de fuir mes poursuivants. » La magie coulait dans ses veines, il pouvait s'amuser de bien des façons, mais ne le faisait que très rarement. « Et puis, on ne sait jamais comment la vie va nous mener en bateau. Je suis sur que tu apprécierais d'être attachée pour une fois. » Quoi de mieux hein ? Celle qui attache tout le temps ses proies, se retrouve elle même attachée, pour autre chose certes, mais bon, qui était il pour juger les goûts de la chasseuse de prime ? Le patron était pas vraiment du côté d'Issam bien qu'il avait payé cette fois ci, s'en était presque honteux, mais il ne le prit pas pour lui, préférant poursuivre. Main sur le menton lorsqu'elle énumère ses propres qualités, le mercenaire cherche d'autres adjectifs. « Bornée ? » Lâche t'il ? Elle ne semblait jamais lâcher prise la petite. La preuve, elle était la pour lui ce soir non ?

Dans tous les cas, elle semblait accepter le verre, mais le patron lui, semblait... s'énerver. Oui, plutôt pas mal même ! Alors qu'elle prend place au comptoir, on se jette sur Issam, le patron a la rage au ventre et veut en découdre avec l'ancien pirate. « Calmez vous patron ! » Il esquive les coups, après tout, c'est qu'un tavernier hein, il est pas entraîné à sauver sa peau comme lui, alors c'est simple, il esquive, un pas en arrière, un sur le côté, ne répond pas à la violence. Il écoute la demoiselle qui profite de son verre et fait un croche pied à l'homme tout en s'approchant d'elle, attrapant le verre qu'elle avait à ses lèvres quelques instants plus tôt pour vider le fond. « Je n'ai jamais dis que je n'étais pas intéressé par les gamines dans ton genre. La vie est courte et est pleine de mésaventures. Comme ce pauvre patron qui semble ne plus être lui même. Une idée de ce qu'il lui arrive Nast'yan ? » Pouvait elle utiliser la magie pour le contraindre à faire ce genre de choses ? Les Fae de l'été comme de la nuit en étaient capables, mais déjà, on venait le rechercher Une clé de bras, une face bloqué sur le comptoir et quelques mots emplies de magie se distillent dans l'air et le patron se calme. Il venait d'user de la persuasion pour le calmer, pour qu'il reprenne ses esprits et lui offre un verre en compensation.

Issam le laisse aller tout en regardant les gens qui avaient regardés la scène. Il sort une bourse d'ozille qu'il dépose sur le comptoir pour le patron. « C'est bon, voilà, il est remboursé ! » Il se tourne vers la jeune femme. « Je vais rajouter que tu es aussi pleine de surprise et sournoise. » Sourire, la bourse disparaît dans la poche du patron en même temps que son verre apparaît. Tout redevenait calme maintenant. Etait elle une hybride la petite ?

15/02/1072

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The most peaceable way for you, if you do take a thief, is, to let him show himself what he is and steal out of your company. — William Shakespeare || @Issam Al-Din

Deux profils différents, pour un besoin de survie unique. C'était un peu le nerf de la guerre, que de vouloir exister dans un monde où la haine devenait un vaisseau puissant. Omniprésence de la différence des races, du mépris de l'autre.. Dans cet entre-deux, Nast'yan ne s'y retrouvait que trop peu. Sang habité par une double origine, elle avait appris à cibler son mépris sur l'objet de son déshonneur, et non pas sur la globalité.
Pour autant, il aurait été simple pour elle, de placer toute sa rage sur les Faes. Au nom d'une histoire qui ne lui appartenait pas, au nom d'un passif qui était sien. Mais non, malgré tout ce qu'on pouvait dire de la chasseuse de prime, elle n'avait pas l'esprit sectaire.

Donc au moins, une certitude s'imposait entre Issam et elle : Elle ne le méprisait pas pour sa nature, mais plutôt pour ses agissements. Et encore, le mépris était un mot bien trop fort pour qualifier ce qu'elle ressentait à l'égard du Fae. Elle ne voyait en lui qu'un Pirate aux instincts prédominants, n'œuvrant pour sa propre cause, au détriment des autres.
Si elle-même, elle avait été réduite par le passé à de tels agissements, il n'en demeurait pas moins qu'elle estimait avoir eu une bonne raison. Celle de la misère à fleur de peau.

Pendant une fraction de seconde, elle se demanda quelle était l'excuse du Mercenaire. Quelle avait été son excuse pour se laisser aller dans le tourbillon des arnaques et de la suffisance. Parce qu'immanquablement, elle le trouvait suffisant, à la traiter de gamine, à ne craindre qu'en demi-mesure autrui. S'arrachant à une idée nombriliste, la Métisse transposait l'attitude de l'ancien Pirate à autrui. Elle ne faisait pas exception. Elle s'en doutait bien.

Laissant toutes ces interrogations de côté, la Chasseuse de prime optait pour une répartie et un aplomb qui ne l'avait jamais quitté. C'était sa manière d'être.. Dans l'acidité et l'assurance sarcastique.

« Ne sous-estime jamais le plaisir qu'on peut prendre à voir une personne morte, même si sa carcasse ne vaut rien. » Un petit sourire assaisonnait ses propos loin d'être angéliques, contrairement à ses traits. C'était là tout le contraste, et elle en usait. Pour ne pas dire, en abusait.
Quant à l'usage de la magie, elle se faisait pensive pendant un instant. Pour toute réponse, la Métisse optait pour un haussement d'épaules. Ça lui semblait bien suffisant.

La métaphore marine passée, Nast’yan haussa un sourcil face à la proposition du Fae. L'attacher, vraiment ? Ses lèvres se pincèrent un instant alors qu'elle se décida à répondre sur un ton serein.
« Oui bah non. Juste non. Tu ne me donnes pas envie de tester. » Visiblement, le délire des attaches n’était pas son truc. Et son non avait tout d'un non négatif.

Face à la liste de ses qualificatifs, la suite tombait. Bornée.. Oui, elle l'était surement. Non, en fait, elle l'était vraiment. L’Hybride le reconnaissait d'un petit sourire en coin.
« Bornée, ça me va. » Pour elle, ça n'avait rien d'un défaut. De sa conception, on avait besoin d'un tempérament solide pour survivre. « Je m'attendais à une vacherie. Tu te ramolli. »

La commande passée, le Patron déraillait sous l'effleurement et les mots prononcés. Nast'yan jouait la carte de l'innocence à merveille alors qu'elle se servait un verre pour en boire une gorgée. Le spectacle d'un Issam aux prises de la colère du gérant l'amusa grandement. Que ce dernier ne puisse lui faire face n'était qu'un bémol mineur face à la satisfaction qu'elle retirait de la scène. Pour la Lazarys, ce petit divertissement tombait à point nommé.

Lorsque finalement le Mercenaire lui vola son verre pour en terminer le contenu, la Métisse ne cacha pas son expression offusquée. Regard courroucé et lèvres pincées, elle récupéra le verre à la volée malgré les paroles d'Issam pour le poser sur le comptoir dans un claquement.

« Ni dans cette vie, ni dans une autre. Tu ne me tripoteras ja-mais. » Qu'elle lui balançait avec cette assurance désinvolte. « Et puis, tu aurais pu te prendre un verre. Qu'est-ce que tu me prends le mien ? T'étais sensé me le payer, pas me le siphonner. » L'index désignait finalement le verre vidé de son contenu alors qu'elle coulait une œillade brève vers le Patron qui se faisait calmer.

Magie contre-carrée et calme revenu, Nast'yan pouvait le sentir. Le vice s'échappait, ne laissant que des résidus volatiles. Pour autant, elle n'y réagissait pas. Au contraire, elle continuait sur la lignée de sa désinvolture assurée. « Il y a de quoi péter un câble, à force de se faire arnaquer. Tu ne dois pas être le premier de sa journée à avoir voulu la lui mettre à l'envers. »
Logique imprenable, elle haussait brièvement les épaules et attrapait le verre d'Issam à la volée lorsque le Patron lui servait.

Habileté qui menait l'alcool à ses lèvres, elle en buvait une gorgée tranquillement, comme pour rétablir un équilibre dans la balance de ce vol injustement orchestré par le Mercenaire un peu plus tôt.

« Bravo. Tu peux une médaille pour bonne action ? » Qu'elle le félicitait en sirotant son verre. La récompense était définitivement passée d'une main à une autre.
Le regard céruléen se relevait pour se fixer sur l’ancien pirate alors qu'il ajoutait des qualificatifs qui attiraient enfin un peu son attention. « Ah oui ? Et pourquoi rajouter de tels qualificatifs ? » Qu'elle demandait, plus ou moins distraitement.
Pour autant, son regard gagnait en attention. Peu d’êtres encore vivants, étaient au fait de sa nature bâtarde. Personne qu'elle n'avait laissé survivre, s’ils n’appartenaient pas au cercle de ses intimes. Ce terrain se révélait alors particulièrement glissant. Pour Lui plus que pour Elle.

» My best friend is I, I'm so selfish - Issam
» when you need to escape, a friend will kidnap you
» life is but a joke (JI)
» What is life. (30/06, ralentissement)
» Life and Death (one-shot)