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29 résultats trouvés pour FH1


posté par Hjørdis Østberg dans anciens rp


Derys, tu serais presque d’accord avec lui. C’est que toi aussi il t’es déjà arrivée de remettre en cause les choix des magisters. Tout particulièrement des Halström. Et de leurs alliés les Lantsov. Si t’es convaincue que la cour de l’hiver était bien plus apte à diriger Mysrathan en temps de guerre, tu sais aussi que les conflits inter-cour n’ont fait qu’empirer les choses. Machinalement, tu poses ton regard sur Matthias. Puis sur Vladan. Tu serais presque d’accord avec Derys, mais tu ne l’es pas. Tu ne l’es plus. Encore moins lorsque l’idiot décide de s’en prendre à Naida. Tu te lèves presque avant même de t’en rendre compte. Encore une fois, tu n’es pas en total désaccord avec le bougre. Elle aurait dû être là, Naida. C’est qu’elle aurait su trouvé les mots, elle. Elle aurait su instaurer cet esprit de cohésion si nécessaire au mouvement. Quelque part, tu te dis que, stratégiquement, son absence est une erreur. Mais ça n’entache pas pour autant ta loyauté envers la Ashaar. Et même si Derys est un des tiens, t’es à deux doigts d’aller lui en coller une. Mais, tout comme tu t’es fait violence pour parler un peu plus tôt, tu te fais violence pour ne pas laisser ta main s’abattre sur l’idiot. Tu te contentes d’aller auprès d’Aurya et de poser une main réconfortante sur son épaule. C’est que la gamine fait ce qu’elle peut et tu n’as pas l’intention de la laisser totalement seule. Quand bien même, il y a sans doute dans l’assemblée des personnes plus apte à la réconforter que toi.

Tu les écoutes, tous ces autres qui prennent la parole. Des Lantsov dans la majorité. C’est qu’ils sont clairement assez douer pour manier l’art de la parole, ceux là. Et t’es en accord avec eux. Principalement Vladan. Quand bien même tu grinces légèrement les dents à l’évocation des Valois. Eux, tu voudrais les voir brûler avec la race humaine. Et s’il cela fait sens de se servir de ces traîtres, ça ne veut pas dire que ça te plaît. Mais il n’y a rien dans toute cette passivité qui te plaît vraiment. Tu voudrais frapper, fort. Mais vous n’êtes pas prêt. Que tu te répètes, encore et encore. Même Matthias, pour une fois, il dit des choses sensées. T’accueilles l’agressivité de Genya avec un regard froid, presque mauvais. Croit-elle, l’idiote, que c’est ce genre d’attitude qui réglera le problème ? Enfin, ton regard se pose sur celle de l’automne. Eux aussi, ils pourraient bien s’embraser que tu ne sourcillerais pas. Quand bien même ta rancœur à l’égard des Vanserra est bien moindre que celle que tu éprouves pour les magisters du printemps.

Et c’est quand celle de l’automne se tait que ton regard se pose de nouveau sur Derys. « J’espère au moins que tous ces beaux discours ne t’auront pas ennuyé à mourir, Derys. ». Le ton se veut amusé. Tu te ferais presque l’avocat du diable. Te ranges presque de son côté. Presque. Et tant pis si cela dérange certain. Ceux qui te connaissent savent tout de ta loyauté au mouvement. « Tout comme lui..., tu montres Thrystan d’un signe rapide de la tête, J’suis curieuse de savoir ce que tu veux faire. Après tout, toutes les idées, toutes les propositions sont bonne à prendre en considération. ». Et tu serais ravie s’il proposait des choses concrètes. S’il avait vraiment des idées. S’il n’était pas qu’un soldat insolent qu’il faudrait remettre à sa place. « Et si c’est de l’action, des combats, que tu veux, alors je ne peux que t’inviter à te rendre à Oceara, Derys. ». S’il veut vraiment se battre, s’il veut vraiment faire jouer ses poings plutôt que sa tête, alors qu’il se joigne aux rebelles. « S’en prendre à l’armée rouge sera toujours plus productif que s’en prendre à ceux qui sont présent aujourd’hui. Ou même à Naida. ».

Spoiler:
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Sam 27 Juin - 12:40

posté par Livia Fallaci dans anciens rp



La bonde avait fait le déplacement jusque Valréal uniquement pour cette réunion. C'était Oleg qui l'y avait poussé. Lui ne pouvait pas s'y rendre, mais il lui avait demandé de faire l'effort. Livia ne les avait rejoint que récemment, cela faisait à peine trois mois. Elle était nouvelle au sein du mouvement et Oleg voulait qu'elle se fasse connaitre, qu'elle s'intègre. Cette réunion était parfaite pour cela. Oui, parfaite. Alors pourquoi était-elle en retrait, à l'abris des arbres ? Elle ne se montrait pas, pas encore. Elle observait. Elle voulait d'abord passer par une phase de reconnaissance.
Elle fut alors témoin des souvenirs évoqués de Mysthratan qui serrèrent le coeur de la fae, lui rappelant ses parents qu'elle avait perdu à cette époque.. Ou encore les années de pauvreté qui avaient suivies. Puis elle observa des groupes se former, constata que certains se connaissaient visiblement, ne pouvant s'empêcher de constater, qu'elle, ne connaissait pas uns seul des visage qu'elle scrutait silencieusement. C'est lorsque le hahren rassembla tout ce beau monde qu'elle se décida à sortir de sa cachette. Il fallait bien qu'elle se mêle au petit groupe, qu'elle socialise.

Elle qui n'avait pas la langue dans sa poche, qui était fière de sa grande gueule, ne se sentait ici pas dans son élément. Chez les corbeaux, elle avait une voix, elle était écoutée, connus par bon nombre d'entre eux.. Elle avait sa place. Ici, elle n'était rien de plus qu'un oisillon qui devait faire ses preuves. Elle repartait à zéro au sein d'un nouveau groupe et, si elle ne l'admettrait pas, elle était relativement impressionnée.. Surtout lorsqu'elle avait entendu tous ces noms - Lantsov, Ashaar, Soo-Hyun, Halström -, ceux des familles les plus influentes du temps de Mysthratan. Elle n'avait pas de nom à clamer, rien que les rêves de retrouver son héritage et de reprendre la main sur le destin des fae.

Contrairement à d'autres, elle ne détestait pas les humains. Pas tous. Pas si catégoriquement. Elle avait toujours la voix de sa mère qui lui murmurait à l'oreille qu'à leur place, les fae se seraient sûrement révoltés aussi. La suite n'était pas au goût de la fae, bien évidemment. Elle rêvait d'un monde plus juste, plus équitable. Pas d'une race prenant l'ascendant sur l'autre. Et aujourd'hui, sa mère avait raison. Les fae, dans la position des humains, souhaitaient se soulever. C'était tout naturel de vouloir un avenir sans l'oppression, sans les Cercle et sans les Accords Pourpres. A l'évocation d'un tel futur, elle hocha la tête pour montrer son soutient à de telles idées.

Lorsque certains s'adressent à Derys, les iris bleus se fixent sur le fae. Il ne bronche pas, sa seule réaction, moqueuse, se faisant au chant entonné par un fae dont elle n'avait pas entendu le nom. Et puis, les accusations sont lancées, lâchées pour blesser, pour attiser une haine anciennes, des rancunes d'autrefois. Livia ne reste pas bloquée sur le passé, sa vie étant une éternelle fuite en avant pour tenter d'oublier. Et elle constate que bon nombre des fae présents souhaitent également se concentrer sur le présent. Après tout, même si elle n'avait pas le nom des Vanserra, elle faisait parti de cette cour traitresse qui avait pactisé avec les humains. Suite à l'intervention de @Genya Lantsov, Livia se lève. Elle est bien consciente que personne ne la connait mais peu importe. « Je suis d'accord. Il n'est plus temps d'accuser ou de juger.. Je fais partie de l'Automne, Cour considérée comme traitre, presque autant que les Valois.. » Elle laisse son regard couler sur @Vladan Lantsov, elle n'avait pas oublié sa remarque sur cette famille.. Puis elle observe le reste du groupe. « Et si j'étais une gamine au moment de la guerre, aujourd'hui je ne le suis plus et je peux agir autrement. C'est ça qui importe et c'est pour ça que je suis là. » A sa plus grande surprise, elle est sincère. Si, au départ, elle avait rejoint le mouvement pour Oleg, elle se rend compte alors que, de plus en plus, elle souhaite sincèrement cette révolution, retrouver l'héritage qu'ils ont perdu, qu'on leur a prit.


Résumé:
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Ven 26 Juin - 12:22

posté par Genya Lantsov dans anciens rp

@HYO JIN LEE ; @VLADAN LANTSOV ; @AURYA ASHAAR ; @THRYSTAN LANTSOV ; @GENYA LANTSOV ; @ELIZAVETA DRAGOMIR ; @EHRYS LANTSOV ; @"ROCCO VADUVA" @SAERA OKEANOS ; @ISEUL SOO-HYUN @"DAHLIA DRAGOMIR" ; @MATTHIAS HALSTRÖM ; @HJØRDIS ØSTBERG - 27/03/1073, début de soirée, une vaste forêt au Nord de Valréal (Zéhérim) #FH1


Elle n’apprécie guère le ton de fae de l’hiver la brune. Car s’il y a bien une chose qu’elle protégera quoi qu’il arrive, c’est bien sa famille. Alors le reproche à peine déguisé, elle à du mal à l’encaisser. Poings serrés, ombres qui viennent caresser ses avants bras, elle fulmine, rongeant son frein. Car qu’a-t-il fait lui ? De quelles actions peut-il se vanter pour avoir fait avancer leur cause ? « Et dites-moi Ô grand sage, qu’auriez-vous fait ? Hm ? » Son ton est mordant, sarcasme qu’elle ne prend pas la peine de dévoiler. « Si tu es si prompt à juger, penses-tu vraiment que tes décisions auraient menées à une fin différente ? Laisse moi rire… » Ils ont trop perdu, ont trop souffert pour quel le laisse impunément marcher sur le nom Lantsov, sur le nom Halström. Ils ont fait de leur mieux à l’époque… Y-a-t-il eu des erreurs ? Sans doute, mais ils avaient combattu, ils avaient résisté. Ils avaient tenté d’unir ces différentes cours pour écraser cette vague écarlate. En vain, certes, mais ils avaient essayé. Et maintenant ils ne restaient pas la tête dans le sable à tenter de passer outre la déculottée qu’ils avaient essuyé… eux.

Elle s’avance la brune, drapée dans ses ombres dansantes, elle le toise, la tête légèrement inclinée sur le côté, prédateur observant une proie potentielle. Elle écoute Aurya, sa voix qui laisse deviner les perles d’eau que Genya ne voit pas, entièrement tournée vers Derys Elle ne répond pas à ce qu'elle sous-entend. Elle écoute ses cousins. Et elle sait qu’ils ont raison. Le passé est mort, il ne sert à rien de le ressasser. Sourire cruel qui vient ourler ses lippes. « Ils ont raison… Et si tu te servais de ta caboche deux secondes tu le saurais. Parce qu’il est facile de refaire le monde avec des si, si on reste le cul planté dans la poussière à attendre que les autres se battent à ta place hein ? Je ne pensais pas les membres de la cour d’Hiver pour des lâches, ils sont connus pour leur courage, alors évite d’être l’exception à la règle, ça serait franchement con. »



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Ven 26 Juin - 10:24

posté par Matthias Halström dans anciens rp

@HYO JIN LEE ; @VLADAN LANTSOV ; @AURYA ASHAAR ; @THRYSTAN LANTSOV ; @GENYA LANTSOV ; @ELIZAVETA DRAGOMIR ; @EHRYS LANTSOV ; @ROCCO VADUVA @SAERA OKEANOS ; @ISEUL SOO-HYUN @"DAHLIA DRAGOMIR" ; @MATTHIAS HALSTRÖM - 27/03/1073, début de soirée, une vaste forêt au Nord de Valréal (Zéhérim) #FH1

Tu avais oublié ce que c’était d’être entouré d’autres faes : chacun avec leurs idées divergentes, tous avec leurs opinions qu’ils devaient réciter et défendre. Parfois tu préférais cette vie d’Apostat qui te semblait en ce moment bien moins compliqué que ce conflit que tu sentais monter à la surface. Ton dos toujours contre l’arbre, tu laisses ton regard froid tombé sur celui d’HJØRDIS. Tu ne montres aucune émotion dans tes traits, fixant tes iris de glace sur elle. Tu sens dans son regard une minuscule lueur d’accusation accompagnant ces propos : c’était un regard qu’elle te lançait si souvent que tu avais pris l’habitude de l’ignorer. Peu importe ce que tu pouvais dire, rien ne serait satisfaisant. Même si elle prônait la coopération, tu savais qu’avec toi elle serait toujours appréhensive : c’était le résultat de ton nom. Saurait-elle un jour te faire assez confiance pour lâcher certain de ces préjugés ? Only time will tell.

Une autre fae prit la parole avant que la voix de Derys retentisse parmi eux. Sa voix était tel une bombe, frappant chaque individu en plein dans la gueule. C’était des propos accusateurs qui sont sorti de sa bouche, s’attaquant à un passé que personne ne pouvait modifier. Il accusait les familles de Magisters publiquement, montrant du doigt ceux qu’il croyait responsable de tous ces malheurs. C’était une attaque sur le plan personnel, un assaut pour placer le blâme sur n’importe qui d’autre que sur soi-même. Tu sentais la tension monter parmi les membres de la faction au même rythme que les larmes de la jeune fae que tu réalises maintenant être une Ashaar. Tes yeux se braque sur la fae de l’hiver. Tu sentais une rage montée en toi, dissimuler sous une expression des plus glaciales. Momentanément, tu avais considéré lui foutre ton poing sur la gueule. Mais ici tu n’étais pas Matthias Halström : tu étais simplement Matt Torsten, fae de l’hiver. Tu ne pouvais pas montrer ta haine par peur de t’exposer : tu n’étais pas encore assez suicidaire pour ça. Tu devais te calmer et laisser aller, quelque chose qui était presque contre nature pour toi. Mais tu ne pouvais pas tout laisser passer comme si ne rien n’avait été dit. Les bras croisés tu parles d’un ton froid qui reflète ton expression. « Facile de blâmer les morts. C’est pas comme s’ils pouvaient se défendre de leurs tombes. » Tu te retiens d’ajouter “s’ils en ont” : il y avait déjà assez de tension dans l’air comme ça. Les paroles de Thrystan résonne dans ta tête, justifiant tes propos. tu sais très bien où étaient tes Magisters . Toi aussi tu savais très bien : tes cauchemars étaient composés exclusivement de leur mort passant en boucle dans ton esprit. « On a tous sauvé notre peau quand Mysrathan est tombé Derys. Fait pas comme si tu étais le seul à avoir tout perdu. » Te déplaçant vers lui, tu poses ta main sur son épaule. « Est-ce que tu veux passer le reste de ta vie en tenant autant de rancœur envers les tiens ? Où est-ce que tu veux changer le narratif et te battre pour ceux qui en sont incapables ? C’est pour ça que tu es ici non ? Vengeance, justice ? » Pendant un moment, tu croyais sonner comme ta mère, le ton de ta voix semblait presque résonner avec le sien. Serrant un peu ta main sur l’épaule de Derys pour évoquer ton point, mais aussi pour oublier cette connexion maternelle, tu déposes ton regard sur celui de Vladan. Il semblait avoir un plan, des idées concrètes pour la Faction. Tu étais prêt à attendre pour une fois : tu avais déjà attendu plus de cinquante ans, quelques mois n’allait pas te tuer. « Alors on attend, on planifie et on frappe fort. » And we leave nobody alive.




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Mer 24 Juin - 20:18

posté par Vladan Lantsov dans anciens rp


L'osmose du groupe se fait de plus en en plus sentir et les prises de paroles qui suivirent la sienne ne faisait que faire grandir cette flamme dans le coeur de Vladan. Non, il n'était plus seul et il ne le serait jamais plus. La voix d'Erhys traversa l'assemblée dans cette chanson si patriote et le sourire de Vladan s'étendit un peu plus dans un mélange étrange d'adhésion et de d'amusement. Cela lui faisait plaisir de voir ça tout comme cela aurait pu le faire rire sincèrement dans une autre situation. Mais il accompagna son cousin de sa voix vive et jeune dans une communion salutaire.

Son regard clair se posa ensuite sur la Harhen de l'Hiver qui prit la parole et cette flamme redoubla d'intensité dans ses reflets bleus lorsqu'Hjørdis prit la parole. Toute son admiration transparaissait dans ses traits, ses mots faisant écho à tout ce qu'il pensait intérieurement. Le temps de l'isolationisme était révolu pour leur peuple, tout comme les avis conservateur des cours d'antant. Des paroles qui ne trouvèrent malheureusement pas écho dans un autre fae de l'Hiver qui reprit la parole. Toujours le même. Derys.

Un soupire s'échappa des lèvres du fae de la nuit, de la lassitude face à tant de fermeture, n'avait-il dont rien écouté ? Mais cet agacement laissa place à sa propre réflexion, il était vraiment qu'ils ne proposaient rien de concret à cet instant et que cela devait en agacer plus d'un. Ce fut les sanglots étouffés d'une amie qui le tira de cette réflexion silencieuse. Aurya. Il avait appris à connaitre cet oisillon au fort potentiel. Pourtant, la voir pleurer lui procurait un sentiment de colère et d'indignation : elle méritait mieux. Il fallait vraiment qu'elle s'endurcissent face à cette adversité. Les paroles qui sortirent de sa bouche le détrompèrent quelque-peu car la lionne veillait derrière le rideau de perles salées. Peut-être un peu trop véhémente d'ailleurs et il allait prendre la parole quand Thrystan, son cousin réussit à la saisir pour poser ses propres pensées. Vladan se leva à son tour tout en hochant, la tête, il approuvait chaque parole de son cousin : « Le passé doit reste ce qu'il est : le passé. » et il ne put s'empêcher ce brin d'ironie qui le caractérisait tant : « Cela n'arrive pas souvent, donc retenez bien ce que je vais dire, mais Thrystan a raison. La bataille de coq de nos familles et cours n'ont plus lieux d'être et nos ennemis n'attendent que ça. La répétition d'une erreur absurde. » Il tourna alors son attention d'abord vers Derys puis vers le reste de l'assemblée. Son aplomb était visible mais peu assuré, n'ayant clairement pas l'habitude d'être lui, sur le devant de la scène : « Mais je comprend le scepticisme de nos camarades, nous devons penser à ce que nous allons faire. Préparer nos plans de bataille, présenter du concret. ». Différentes idées fusèrent dans l'esprit du Lantsov sont certaines qui lui paraissaient très dangereuse. Autant tout poser sur la table rapidement pour que le groupe puisse avoir des options. Mais surtout présenter montrer aux hésitants que des actions viendraient : « J'ai des entrées et des pistes ici-même, à la cour du printemps. Un pied chez les traitres à leur race, les Valois. Nous pourrons préparer quelque-chose pour leur faire regretter amèrement leur choix. » la ferveur de la vengeance teintée de culpabilité. Mais il n'avait pas le choix. Il reprit alors « Mais il faudra aussi aider nos frère et nos soeurs en Nythsari. Les événements d'Oceara en ont mis plus d'un en difficultés et l'instabilité de l'armée rouge et de la milice là-bas pourrait tourner à notre avantage. ». Et comme pour alimenter la question de Thrystan, il se tourna lui aussi, à nouveau vers Derys : « Tu as le choix des armes, soit tu perds ton temps à entretenir des querelles stériles, sois tu agis. Avec nous. »



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Mer 24 Juin - 16:09

posté par Thrystan Lantsov dans anciens rp

@HYO JIN LEE ; @VLADAN LANTSOV ; @AURYA ASHAAR ; @THRYSTAN LANTSOV ; @GENYA LANTSOV ; @ELIZAVETA DRAGOMIR ; @EHRYS LANTSOV ; @ROCCO VADUVA ; @REHAN ASHAAR - 27/03/1073, début de soirée, une vaste forêt au Nord de Valréal (Zéhérim) #FH1


La chanson est entamée par Ehrys et il sourit en coin face à ce spectacle auquel il ne participe pas néanmoins, se contentant toujours d’observer et de garder Derys dans son champ de vision discret. Les avis divergent mais se rassemblent en même temps et cela soulage légèrement Thrystan de se dire qu’ils ne balanceraient pas une bombe sans réfléchir au détour d’une allée. Lorsque le fameux fae de l’hiver finit par prendre la parole toutefois, il n’y a pas lieu d’être devin pour savoir que les choses risquaient de dégénérer, lui-même se sentant légèrement piqué par les mots qu’il sait voulus comme tels. Lantsov pourrait lui faire bien des choses pour oser se montrer odieux, mais il sait aussi toute la teneur de ce que l’Hiver a perdu à cause de la guerre, et l’Hiver demeure quoi qu’il arrive des alliés et il souhaite les garder ainsi, comme des alliés et non des ennemis. Parce qu’il ne sait que trop bien ce à quoi son carranam a dû renoncer. Assis à sa place avec l’élégance qui est sienne, Thrystan l’observe un très long moment sourire encore plus large qu’avant tandis qu’il jette des coups d’œil aux siens, surveillant une potentielle impulsivité de la part des uns ou des autres. Ce sont finalement les larmes et les mots d’Aurya qui attirent à nouveau son attention sur le duo. Il ne peut s’empêcher de songer combien la jeunesse de la fille de Naida se fait ressentir en ces paroles, en cette attitude larmoyante et il ne peut lui en vouloir. Jeunesse devait se faire et le caractère se forge avec le temps, avec les évènements. Cela n’empêchait pas les mots d’être mal joués, et les paroles vis-à-vis des actions de Naida probablement un tantinet démesuré, mais ce n’est là que son avis. Loin de lui l’idée de nier toutes les actions de Naida, pour sûr, les mots d’Aurya n’étaient sûrement que maladroits. « Chaque royaume a agi en son âme et conscience. » qu’il coupe avant qu’elle n’aille plus loin en rappelant le but de cette soirée. « Il est hors de question que nous ne justifions d’actes commis par les uns ou les autres en cette époque révolue. Tu es un fae de l’hiver non ? Alors  tu sais très bien où étaient tes Magisters et où étaient tous les autres, il n’y a pas lieu de discussion. ». L’hiver et la nuit étaient à la guerre, certitude qui demeure et que Derys doit connaître, il ne cherche qu’à attiser les flammes de la haine pour que les mésententes d’antan ressortent. « Pour ce qui est de Naida, la question est légitime, cependant je ne considère pas la chose comme d’une très grande importance. L’heure n’est pas à la comparaison de qui fait le plus ou le mieux. ». Son regard se tourne vers Aurya sans aucune animosité, mais les mots utilisés par elle n’étaient pas bons. « Je n’ai qu’une seule question à te poser Derys, que souhaiterais-tu faire ? Non pas qu’aurais-tu fait, mais que souhaites-tu faire, maintenant ? ».    



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Mer 24 Juin - 13:45

posté par Invité dans anciens rp

{@=19}AURYA ASHAAR{/@} ; {@=61}VLADAN LANTSOV{/@} ; {@=14}HYO JIN LEE{/@} ; {@=31}THRYSTAN LANTSOV{/@} ; {@=30}GENYA LANTSOV{/@} ; {@=21}ELIZAVETA DRAGOMIR{/@} ; {@=22}EHRYS LANTSOV{/@} ; {@=15}ROCCO VADUVA{/@} {@=121}SAERA OKEANOS{/@} ; {@=9}ISEUL SOO-HYUN{/@} ; {@=161}MATTHIAS HALSTRÖM{/@} ; {@=172}HJØRDIS ØSTBERG{/@} - 27/03/1073, début de soirée, une vaste forêt au Nord de Valréal (Zéhérim) {#}FH1{/#}

La main qu'Aurya garde tendue est pleine d'espoir, surtout lorsqu'Hjørdis, Matthias et Genya tentent à leur tour de résonner Derys. Mais les doigts commencent à trembler au fur et à mesure des accusations du vieil homme, passant de la main tendue au poing fermé. Sans même qu'elle ne s'en rende compte, Aurya s'est mise à pleurer. Quelques perles de sel qui coulent le long de ses joues rendues presque translucides par la lueur du feu de bois. De quelques mots, Derys vient de faire renaître tous les cauchemars de la petite dernière, les images de ses cousins, cousines, oncles et tantes enfermés dans des cages de lyrium ou gisant dans une mare de sang revenant, très distinctement, à l'arrière de ses yeux marrons. Elle n'oublie pas, Aurya. La gamine reste silencieuse de longues secondes, portant finalement une pause tremblante à ses joues pour y essuyer des larmes qui continuent pourtant de couler. Aurya aurait autrefois baissé les yeux, se serait rassise ou enfuie entre les arbres. Mais la fae née de la mort d'Eimar refuse d'encore se laisser marcher sur les pieds. Peu importe qu'elle le fasse en sanglotant, Aurya compte bien tenter de défendre les siens. « Qu'étions-nous censés faire ? Rester et mourir, comme tout le reste des nôtres ? » La question est rhétorique, murmurée presque entre deux larmes. « — Quand à où se trouve ma mère ce soir, elle est occupée à faire ce qu'elle fait de mieux depuis que les humains nous ont tout pris: nous rassembler, retrouver d'autres faes dont la colère est encore silencieuse. Nous ne serions pas là aujourd'hui sans elle. Les choses ne bougent peut-être pas assez à votre goût, mais ma mère a accompli dix fois plus que ce que vous ne ferez jamais. » La dernière phrase est crachée avec plus de hargne qu'Aurya ne s'en pensait jusque là capable, le visage toujours humide des perles qui semblent se tarir doucement. « Ce soir était censé nous rapprocher. J'espère que cela sera toujours le cas, avec ou sans vous. »



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Mer 24 Juin - 12:16

posté par Genya Lantsov dans anciens rp


La brune esquisse un sourire à Vladan, devant ses tentatives d’humour, vibrant de cette même colère qui semble tous les animer à des degrés différents. Car s’ils sont tous ici présents ce soir, ce n’est pas juste pour profiter de ce début de soirée, la plupart ne se connait même pas.
Sourcils qui se froncent devant l’arrivée tardive d’Iseul. Elle ne devrait pas être surprise, elle ne cesse de leur glisser entre les doigts Iseul, mais soupire lorsqu’elle voit Jin s’approcher d’elle, passer son bras autour de sa nuque. Si elle n’est pas seule, elle ne peut pas déraper n’est-ce pas ? Consolation illusoire et elle le sait, Iseul est une tempête à peine contenue, toujours imprévisible. Et pourtant elle reste là Genya, assise aux côtés de l’enfant de l’été après avoir pris la parole. La protégée de sa famille a beau ne jamais réfléchir avant de parler, ce qu’elle dit n’en est pas moins vrai. Sourire qui revient sur ses lèvres alors qu’elle écoute attentivement son cousin. Il était éloquent Thrystan, personne ne pouvait lui enlever cela, usant de métaphores et d’effets théâtraux à l’excès certes, mais il en était presque captivant devant les flammes. Et elle sait qu’il a raison, ils sont encore trop peu nombreux, trop peu organisés pour frapper au grand jour. Pas encore. Ils devront encore ronger leur frein quelques temps avant de teinter les rues de carmin.

Elle laisse sa main glisser de l’épaule d’Aurya quand cette dernière se relève pour prendre la parole, pour faire face à Derys et son mutisme. Elle a du courage. Elle a beau sembler réservée, tremblante, elle a du courage. Oisillon qui prend son envol dans l’ombre de sa mère. Elle peut déjà deviner qu’elle ira loin, si elle s’en donne les moyens. Mais elle est vite sortie de ses pensées par la voix d’Ehrys qui s’élève. Pas pour parler de ce qu’il rêve ou souhaite, de sa colère qui ne demande qu’à être exprimée, non. Il chante. Par les Aevhen son cousin chante. Alors sa voix se joint à lui. Elle sait qu’elle n’a pas le talent de Rhyia, sa voix restant sûre alors que les mots se forment d’eux même. Chant connu par cœur qui se déverse de ses lippes. Elle ne quitte pas la jeune Ashaar des yeux alors qu’elle voit qu’elle se rapproche de Derys.  Alors elle suit son mouvement, se rapprochant d’elle et d’Ehrys qui interpelle le fae resté en retrait. Elle ne sait pas bien pourquoi elle se rapproche de son jeune cousin, elle veut éviter que cela dérape, peut importe celui qui en viendrait à provoquer l’autre le premier. Mai qu’elle pose sur le bras de son cousin, avertissement silencieux. Son regard parcoure les enfants de l’hiver, Derys, Matthias et Hjørdis. Des traits si reconnaissables qui les relie à leur Cour. Et elle sait qu’il aurait eu sa place ici Edvard. Il serait sans doute resté aussi silencieux que les autres, mais il aurait dû être présent. Elle déglutit la brune, ravalant cette boule naissante avant qu’elle ne l’étouffe. Pas ici, pas maintenant. Elle les écoute l’un comme l’autre. Certes, ils n’ont rien fait pour gagner la confiance de Derys, mais le tord est partagé. « La confiance marche dans les deux sens, on ne peut pas dire que notre ami ici présent ait fait également grand-chose pour gagner la notre alors que nous dévoilons depuis tout à l’heure assez d’informations pouvant nous conduire aux mines. » Elle le scrute Derys, billes sombre qui ne le quitte pas. Elle sait qu’elle dit vrai la blonde, mais c’est plus fort qu’elle. Si chacun reste sur ses gardes , par peur, ils n’avanceront jamais. « Mais oui, nous sommes tous ici pour la même chose. Nous allons tous devoir faire des efforts, des sacrifices si nous voulons pouvoir avancer. Car c’est bien là la question n’est-ce pas ? » Ajoute-t-elle en regardant la blonde qui vient de se rasseoir sans se présenter. « Eviter de repartir ce soir sans avoir avancer, rester au même point de désorganisation, de méfiance, chacun se terrant de son côté la tête basse, espérant ne pas avoir de contrôle ou ne pas tomber sur ces salopards de la Main Écarlate. » Mâchoire qu’elle serre alors qu'elle le dévisage. Sa colère n’est pas dirigée contre eux, pas directement, même si l’attitude de Derys commence à lui taper sur les nerfs. « Mais encore faut-il pour cela que chacun joue le jeu. »


Résumé:
31 réponses | 1540 vues
Jeu 11 Juin - 23:50

posté par Hjørdis Østberg dans anciens rp


Assise auprès du feu, non loin de tes camardes Hahren, t’es restée silencieuse, Hjørdis. Le regard froid observant les membres présent. Et si tu as reconnu quelques visages, tu n’en as rien fait paraître. Tu les écouté. Tous. Ton cœur s’est serré à chaque mention de Mysrathan. Prière silencieuse à Vyrr alors que les souvenirs s’imposent à toi. L’image du Palais des Glaces qui s’imposent. Celle de ces paysages enneigés qui te manquent mais que tu n’peux t’empêcher de fuir. L’visage de ceux que tu as perdu. Eux, ils sont le fuel de ta colère. Cette même colère que tu retrouves chez tes camarades. Cette colère, cette volonté de retrouver Mysrathan et sa grandeur, c’est ce qui vous unis. Ce qui vous a amené ici. T’écoutes. Approuves silencieusement les propos de certains. T’observes le fae qui reste à l’écart. Mais tu gardes le silence. Ô Mysrathan ! Ô Terre chérie !  Comme un réflexe, ton regard se pose sur celui qui vient d’entamer le chant. Tu l’as souvent fredonné. Et c’est pour le rejoindre que tu brises enfin le silence. La voix plutôt faible, quand bien même le rythme est bon. Mais les mots sont connu par cœur et font briller l’éclat de la fierté au fond de tes prunelles. Pourtant, aussitôt le chant terminé que tu te réfugies de nouveau dans le silence.

Fille de l’hiver, te retrouver dans un groupe aussi hétéroclite n’est pas dans tes habitudes. Élevée avec les valeurs isolationnistes de ta cour, t’as dû apprendre à t’ouvrir au monde. A t’ouvrir aux autres. Cheminement pourtant difficile dans ce monde gouverné par l’homme. Dans un monde où tu ne trouve pas ta place. Chassée pour ce que tu es et ce que tu prônes. Obligée de toujours être sur tes gardes. De toujours te méfier. Alors tu comprends Derys et ses réticences. Quand bien même tu ne les partages pas. Loyauté et confiance accordée au mouvement. A Naida, surtout. Tu poses ton regard sur Aurya. Baisse les yeux quand elle vient à rappeler les pertes subies. Si certain ont perdu plus que d’autre, vous partagez tous une douleur transformée en colère. Une colère que seule la chute des chiens pourra faire taire. Et t’es pleine d’optimisme, Hjørdis. Plus encore en entendant la colère des autres. Vous le ferez tomber. Ils paieront. Mais pas ce soir. Et probablement pas demain. Tu sais que vous n’êtes pas près. Qu’il y a des étapes à franchir d’abord.

La cohésion de groupe en est une. Si une leçon des erreurs du passée doit être retenue, c’est qu’on ne gagne pas une guerre en étant divisé. T’apprécies les efforts de ceux qui tente de calmer le jeu. De ceux qui tentent de convaincre Derys. Certains plus maladroitement que d’autres. Tu finis par te lever, Hjørdis. Tu te tiens droite devant eux, les mains croisées dans le dos. Vieille habitude de l’armée. « Je doute qu’il oublie vraiment que nos cours n’existent plus. Pas quand les survivants de l’hiver sont rares. ». Tu poses un regard froid sur Matthias. Presque accusateur, quand bien même tu es reconnaissante de le voir prendre la défense de Derys. Tu poses ton regard sur l’intéressé. Le scrute un instant, avant de reprendre la parole, en t’adressant à tous. « La confiance, ça se gagne. Alors je vous demande, qu’avons nous fait pour gagner celle de Derys? ». Mouvement à l’organisation bancale. Des membres qui ne se connaissent trop peu pour que la confiance soit évidente. T’y crois, à tout ce que vous pourrez accomplir, tous ensemble. Mais tu sais aussi que vos victoires sont trop peu nombreuses pour que les doutes soient absents. « Mais ce n’est pas en s’obstinant dans les vieilles idéologies qu’on avancera. ». La remarque est dirigée vers Derys. « S’il est une leçon que toutes les cours devraient retenir, c’est qu’on ne gagne pas une guerre en était divisés. ». Tu fais une pause. Comme pour leur laisser le temps de bien imprégner tes propos. « Il viendra le temps où l’hiver pourra s’en retourner s’isoler dans ses contrés. ». Et sans doute que tu seras la première à aller t’y réfugier. « Mais pour l’heure, il nous faut mettre de côtés nos différents et se concentrer sur notre objectif commun. Parce que, comme on l’a rappellé avant moi, nous voulons tous la même chose, ici. ». T’as pas l’éloquence d’un fae de l’été, Hjørdis. D’ordinaire plutôt rustre, t’fais un effort qui ne sera sans doute pas remarqué. Soldat, guerrière, t’es plutôt habituée à faire parler l’arc et l’épée, toi. Au point d’en oublier de te présenter. Mais ça ne semble pas vraiment te tracasser alors que t’assoies de nouveau.

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Mer 10 Juin - 15:06

posté par Matthias Halström dans anciens rp


C’était dans les bois entourant Valréal que tu marchais en direction d’une réunion d’où tu ne connaissais probablement personne. Tu avais passé toutes tes années dans cette faction loin des autres, enjambant mission après mission pour éviter de rester immobile trop longtemps. Fae de l’hiver, tu étais une rare commodité dans ces temps incertains, cherchant l’anonymat plus que la socialisation. Tu n’avais jamais été fort dans l'intégration sociale, toujours incertain de cette vulnérabilité implicite. C’est cette nature d’Apostat qui te collait à la peau, t’empêchait de t’ouvrir par inquiétude de te placer à la merci d’autrui. Vieilles habitudes néfastes, tu avais l’intention de les rectifiées ce soir-là en intégrant cet étrange groupement de faes disparate. Que pouvait-il arriver d’aussi horrible ? Vous étiez tous enrôler dans la même faction, tous similaires dans la diversité. C’est en plein milieu d’une allocution que tu mets finalement les pieds au rassemblement: hahren d’été, celui-ci proclamait l’importance de la communication et de la confiance, incitant agent et dalhen vers l’ouverture. C’était déjà trop intense pour toi: oui, tu voulais bien en apprendre davantage sur les autres, papoter coucicouça avec d’autres faes, mais tu ne te sentais certainement pas prêt à te dévoiler aussi aisément. La simple mention de ton nom de famille te donnait de l’anxiété, te poussant à rester à l’écart entre les arbres au lieu de t’incorporer dans les petits groupes qui c’était déjà formés. Même si tu étais fière de porter le nom des Halström, tu étais incertain de la réaction des autres à ton regard: famille presque rendue au point de l’extinction, il y avait toujours certain qui n’appréciait pas les actions prises par ta famille durant les dernières années de la guerre. Tu ne pouvais pas les blâmer, pas vraiment.

Le dos contre un arbre, tu observes la scène devant toi sans intervenir: tu regardes plusieurs faes se lever pour se confesser, exposant leurs désirs et leurs rêves sans aucune réserve ou embarras. Il y en avait de toutes les couleurs, certain plus passif, d’autres plus direct. Ils étaient tous dédiés à la cause, tous résolus à faire ce qui était nécessaire pour la survie des faes, malgré les douleurs qui les habitent. Tous avaient perdu quelqu’un aux mains des humains et tous voulaient rectifier le coup. Tu ne voulais pas t’attarder sur ta propre souffrance, refusant de descendre dans ce trou au potentiel envahissant. Et puis doucement, un fae parmi ce grand groupe commença à fredonner des couplets que tu n’avais jamais entendus auparavant, attirant l’attention de tous dans sa direction. Il changea l’atmosphère, tournant un moment remplis de paroles révolutionnaires et de déchirement vers un moment célébrant votre peuple. Chanson probablement populaire, tu entendais d’autres faes se joindre à lui, rendant l'expérience plus mélodieuse par l'unisson de ces voix diverses. Ce n’est qu’après le dernier couplet chanté qu’un rire ironique s’échappe des lèvres d’un fae assit à l’écart, à peine un mètre de toi. Tu tournes ton regard en cette direction, reconnaissant Derys. Fae partageant la même cour que toi, tu comprenais sa réticence à s’associer dans ce rassemblement qui pouvait sembler à première vue étrange. Votre cour ne vous avait jamais appris cette ouverture d’esprit, prônant ces valeurs isolationnistes depuis toujours.Tu comprenais ces réticences, il n’y avait aucune excuse à être discourtois. Regardant la jeune fae qui tentait de calmer la situation avant que les choses se compliquent, tu prends la parole avant que Derys réplique quelque chose de con: «  Excusez-le. Il oublie parfois que nos cours n’existe plus. Vieille idéologie et tout. » Tu étais peut-être l’hérité d’une cour en ruine, mais tu refusais qu’elle soit représentée de la sorte. Pas même un membre de l’hiver.



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Dim 7 Juin - 4:11

posté par Invité dans anciens rp

{@=14}HYO JIN LEE{/@} ; {@=61}VLADAN LANTSOV{/@} ; {@=19}AURYA ASHAAR{/@} ; {@=31}THRYSTAN LANTSOV{/@} ; {@=30}GENYA LANTSOV{/@} ; {@=21}ELIZAVETA DRAGOMIR{/@} ; {@=22}EHRYS LANTSOV{/@} ; {@=15}ROCCO VADUVA{/@} {@=121}SAERA OKEANOS{/@} ; {@=9}ISEUL SOO-HYUN{/@} {@=39}DAHLIA DRAGOMIR{/@} ; {@=161}MATTHIAS HALSTRÖM{/@} - 27/03/1073, début de soirée, une vaste forêt au Nord de Valréal (Zéhérim) {#}FH1{/#}

Aurya se rassied, cache ses mains tremblantes sous les plis de sa tunique. Ses yeux se posent d'agent en agent, de dalen en dalen, d'hahren en hahren. Elle le voit, Derys. A l'écart, méfiant. Et l'oisillon voudrait pouvoir lui conter milles et unes promesses pour dénouer ses doutes, voudrait avoir le talent de Naida pour inspirer aussi bien confiance que rébellion. Instinctivement, sa paume vient se poser sur la main de {@=30}Genya Lantsov{/@}, qu'elle découvre seulement mais dont elle admire déjà la résignation. Elle a besoin de se rassurer, alors le geste est aussi naturel qu'inatendu. La gamine hoche la tête frénétiquement, un sourire triste s'étant frayé un chemin jusqu'à ses lèvres. Elle se reconnait dans tous les discours, que ce soit dans la haine murmurée de Genya, la colère sourde de Vladan et Iseul et les rêves de Thrystan se reconnait jusque dans la candeur de Jin. Elle finit par se relever, Aurya, les mains toujours tremblantes mais habitée d'une colère renouvelée par les discours des uns et des autres. "Vous avez raison. Tous." Et elle se retient de poser les yeux sur Jin pour ne pas qu'il puisse y lire la haine qu'y y rampe. "Ma famille et moi avons tout perdu à cause de qui nous sommes, de ce que nous sommes à leurs yeux. Mais nous ne sommes pas les seuls, loin de là." Une pause et un coup d'oeil vers le hahren, silencieux. Et si sa voix tremble légèrement, Aurya y force une certaine force, faisant inconsciemment légèrement usage de ses pouvoirs de charisme. "Je sais que le but de ce soir n'est pas d'échafauder un plan de guerre -" (elle pourrait presque en rire, Aurya, de cette guerre qui la fait rêver au moins autant qu'elle ne la terrifie) "- Mais comment ne pas être en colère quand on voit ce qu'ils ont prit à tellement d'entre nous. La vie à laquelle beaucoup d'entre nous ont été condamnés. Le temps de faire sauter leurs mines et de reprendre nos villes viendra, mais je suis pour l'instant d'accord avec Thrystan."

Aurya se rassied et cherche l'approbation des agents l'entourant. La surprise se lit, visiblement, sur ses traits lorsqu'Ehrys entame un chant. L'enfant des ruelles le rejoint dès le début du deuxième couplet, entonnant l'air qu'elle connait par coeur avec un mélange d'enthousiasme et de gravité. La cadette Ashaar n'a jamais été une chanteuse particulièrement douée et les notes s'enchainent mal les unes après les autres, n'empêche que la gamine y met toute la hargne de son coeur. Alors qu'ils arrivent vers la fin de la chanson et que l'un d'entre eux dégaine un instrument de musique, Aurya se lève à nouveau et se dirige vers Derys, timide jusque dans la main qu'elle lui tend. Elle n'est pas vraiment elle-même ce soir, Aurya - ivre d'une sensation qu'elle avait jusque là oubliée depuis trop longtemps, l'espoir. La paume est tendue vers Derys, invitation claire à les rejoindre. "Nous voulons tous la même chose. Nous ne sommes pas ennemis, pas ici." Qu'elle lui souffle doucement, simulacre de supplique entre ses lèvres sucrées. La remarque d'Ehrys fait se faner légèrement le sourire qu'Aurya avait jusque là réussi à maintenir sur ses lèvres, mais n'en reste pas moins que lorsqu'elle se retourne vers le Lantsov, ses yeux sont aussi joueurs que doux. "Ehrys... Je suis sûre qu'il ne pensait pas à mal." Elle sourit à l'Ancien Magister, tente tant bien que mal d'apaiser la tension qui pourrait naitre - la main toujours tendue vers le fae de l'hiver. "Pas vrai, Derys?"


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Jeu 4 Juin - 20:49

posté par Ehrys Lantsov dans anciens rp

@HYO JIN LEE ; @VLADAN LANTSOV ; @AURYA ASHAAR ; @THRYSTAN LANTSOV ; @GENYA LANTSOV ; @ELIZAVETA DRAGOMIR ; @THRYSTAN LANTSOV ; @ROCCO VADUVA ; @REHAN ASHAAR - 27/03/1073, début de soirée, une vaste forêt au Nord de Valréal (Zéhérim) #FH1

Ehrys les regarde tous, le feu qui rougeoit projette leurs ombres sur les arbres aux alentours. Il n'en revient pas qu'en dix ans d'existence, Fen'Haven soit aussi peu organisée. Ils sont d'accord, tous veulent renverser un régime à peine établi. Évidemment, il faut de la confiance pour que leurs actions réussissent. La communication et la foi sont primordiales afin qu'ils s'entraident. Mais Ehrys le sent, pas besoin d'être fae de l'aube pour cela, ils trépignent de montrer que Mysrathan est en vie. Que ses ruines sont encore fumantes et que si la mémoire des humains semble avoir effacé leur règne, les faes, eux se souviennent encore des temps chéris.

Les paroles de Thrystan et d'Iseul ont laissé un drôle de goût dans la bouche. Ehrys veut l'unité et l'action, pourtant, ce soir, il sent que ce n'est pas une nuit pour planifier leur revanche. Aujourd'hui, il faut se connaitre, ranimer une confiance envers les autres que les années ont fait disparaitre. Alors Ehrys entonne timidement une chanson, qu'il l'espère connue de tous. Avec Rhyia, ils chantent parfois et Ehrys a toujours aimé comment la chanson les fait se sentir une seule et même personne. Il veut célébrer leur race avec un chant qui s'est passé de faes en faes après la fin de leur vie insouciante. Un chant qui a traversé les nouvelles frontières tracées par les humains, qui les réunissait le soir dans les dortoirs des Cercles, à l'abri des oreilles humaines, dans les rues de Talevir, sur les plages d'Ocerara, dans les ghettos de Zeherim. Sa voix est faible au départ, il n'a pas l'habitude de chanter pour des gens.
 
« — Ô Mysrathan ! Ô Terre chérie !
Nous nous souvenons encore, nous qui demeurons
Nous qui errons ici dans cette lointaine contrée
De votre lumière ! »


Alors qu'il termine le premier couplet de la chanson, tous les visages sont tournés vers lui. Ehrys s'oblige à terminer le chant. Il n'a pas la grâce ni le talent de sa jumelle, mais sa voix est juste. Et pour le moment c'est la seule chose qui importe. Il a entendu que quelques personnes s'étaient jointes à lui et ces harmonies l'ont aidé à terminé le couplet. Alors, il prend plus d'air dans ses poumons et continue.

« — Oui le monde était juste et les montagnes hautes
Durant ces Jours Anciens qui précédaient la chute
Ô Mysrathan ! Ô Terre chérie ! »


Quelqu'un pince un instrument de musique, Ehrys ne contient pas sa joie. Désormais il chante en souriant. Son sourire s'entend sur les notes qu'il fredonne alors même qu'il relate la chute de Mysrathan.

« — O Mysrathan ! L'Hiver s'avance maintenant,
Les feuilles tombent dans la Rivière et s'en vont,
Viennent les jours d'un triste deuil. »


Ehrys arrête doucement le chant, plus de voix l'ont rejoint lorsqu'il a entonné la dernière strophe de la ballade. Gêné par les regards insistants, Ehrys se sent obligé de dire quelque chose. « — Nous sommes les derniers représentants de Mysrathan. Soyons fiers ! » Alors qu'Ehrys a terminé de parler et de chanter, il voit le sourire goguenard de Derys, le vieil apostat qui le regarde d'un air dédaigneux. Toujours seul et renfrogné il semble rire ouvertement de la tentative de cohésion qu'ils essayent tant bien que mal d'instaurer. « — Tous. Même les vieux dans ton genre Derys. » Il s'approche de lui menaçant, prêt à en découdre, on ne se moque pas d'un Lantsov impunément.


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Jeu 4 Juin - 17:09

posté par Thrystan Lantsov dans anciens rp

@HYO JIN LEE ; @VLADAN LANTSOV ; @AURYA ASHAAR ; @THRYSTAN LANTSOV ; @GENYA LANTSOV ; @SVETLANA LANTSOV ; @ELIZAVETA DRAGOMIR ; @EHRYS LANTSOV ; @ROCCO VADUVA ; @REHAN ASHAAR - 27/03/1073, début de soirée, une vaste forêt au Nord de Valréal (Zéhérim) #FH1

Il pourrait lui dire, à Aurya qu’il connait déjà son nom et reconnaît là certains traits de Naida, mais face à la jovialité dont elle fait preuve il n’a subitement pas l’envie de la couper dans son élan, se contentant de lui offrir l’un de ses sourires les plus charmants. « Je constate donc qu’Ehrys a déjà fait les présentations d’une manière ou d’une autre. ». Touche d’humour qu’il laisse s’envoler de ses lippes tandis que son regard continue de traîner sur les différents membres présents, regard qui s’arrête sur l’attitude entre Aurya et son frère cadet un instant. Il les savait amis, mais peut-être aurait-il raté quelque chose depuis ? Un sourire en coin vient persister à ses lèvres quand l’un de leurs plus sages se met à parler. Qu’il était drôle de l’entendre parler de confiance d’ailleurs, quand le ténébreux savait pertinemment que le groupuscule semblait plus faire confiance à ceux catégorisés de hors-la-loi, qu’à ceux qui pensaient demeurer en société. Une chance pour Thrystan sans doute que la méfiance ne l’atteigne guère et ne la fasse bien au contraire sourire. L’effet était d’autant plus drôles sur les humains, c’était le meilleur moyen de les voir s’emmêler les pieds et manquer trébucher. Une seule petite erreur où le fae de la nuit n’hésitait jamais à se glisser. Non pas qu’il souhaite que tous les membres réunis ici ne lui fassent pas confiance et se méfient, lui-même faisait parti de ceux qui ne prenait jamais rien pour acquis hormis venant de sa propre famille. Il ne pouvait toutefois nier que les aînés avaient raison, pour espérer faire front un jour, il leur faudrait bien apprendre à travailler ensemble, et pour ce faire la confiance était somme toute inévitable.

Chacun leur tour, ils se présentent, l’émotion perceptible dans la voix d’Aurya ayant du mal à prendre au sein du fae de la nuit malgré qu’il la sente sincère. La jeunesse a cette part de cœur dans chaque chose qu’il a oublié depuis de trop nombreuses années, sûrement est-ce pour cette raison que l’émotion ne l’atteint guère. Pendant que chacun parle, lui demeure silencieux, occupé à toiser les visages qui s’offrent à lui, s’autorisant un petit signe de tête discret à Genya juste avant qu’elle ne prenne à son tour la parole. Tous sont rassemblés en un cercle disparate, tous sauf deux. Cela n’a pas manqué à l’œil furtif du Lantsov qui pourtant ne dit mot. Toujours cette fâcheuse manie d’observer avant d’agir tel un serpent qui se prépare aux attaques potentielles. Intimidation muette. Il sait que sa cousine a perçu la même chose. Sûrement les mots de cette dernière résonnent un peu plus en lui car il a vécu de près ce qu’elle cite. L’image brève d’une tête roulant au sol n’étant jamais très loin pour le lui rappeler. Vient le tour de Vladan qu’il voit se tourner vers le fae de l’hiver, Thrystan en profitant pour noter l’attitude de l’autre, puis au tour de celui qu’il pense être Jin, et enfin Iseul. Sa chère Iseul au sein de laquelle il sent toujours cette impétuosité quasi animale. Ca le fait sourire discrètement car malgré son tempérament elle n’a pas tort dans ce qu’elle dit, sauf peut-être sur le fait que tous les guerriers de cette ancienne guerre ne sont pas morts, chez les humains peut-être mais certains fae demeurent. C’était bien là toute la différence, et probablement ce que le fae de la nuit avait attendu si longtemps. « L’avantage qui a fait qu’ils ont pu prendre les armes si vite se trouve non loin d’ici. ». Ainsi prenait-il la parole à son tour, serpent parmi les serpents, désignant d’un sous-entendu les premières extractions de lyrium à plusieurs mètres d’eux. « Ca, et leur promiscuité à mourir plus vite. ». Nouveau sourire malicieux alors qu’il pose temporairement ses prunelles sombres sur Derys. « Mais nous savons quelles ont été nos erreurs par le passé, et nous avons une chance de les rattraper. Soixante-quinze ans que la guerre officielle est terminée mais elle n’a jamais vraiment cessée de notre côté. La question que nous devons nous poser est donc la suivante : qu’allons-nous faire pour que nos souhaits redeviennent réalité ? ». Il parle d’une voix toujours posée, car les hahls savaient qu’on pouvait toujours tenter de l’énerver, il ne serait que douceur acerbe. « Nous avons suffisamment observé, toutefois sans avoir la prétention de vouloir passer pour aussi sages que nos hahrens ici présent, bon nombre d’entre vous savent qu’il n’en est rien, je recommande des agissements discrets. Que la menace qui plane sur leurs têtes ne soient guère visible. Qu’elle leur paraisse aussi floue que ni leur souveraineté, ni leur armée, ne comprenne ce qu’il se passe avant que le jeu ne soit réellement lancé. Noyez le poisson et introduisez des serpents dans leurs nids, ils finiront par se mordre eux-mêmes la queue en nous offrant un boulevard. ». Nouveau regard est envoyé ce fameux fae reclus. « L’une de nos erreurs d’antan est d’avoir trop tardé, mais aussi de les avoir sous-estimés. Rentrons dans leur jeu en étant meilleurs qu’eux. Qu’ils tentent d’envoyer leurs serpents, ils ne les reverront probablement plus. » qu’il termine en détournant les yeux, observant l’assemblée, se rendant compte qu’il avait probablement peut-être encore abusé de paroles et de théâtralité, mais n’était-ce pas ce qu’il était ? Un fae de théâtre.      



résumé:
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Sam 30 Mai - 11:19

posté par Iseul Soo-Hyun dans anciens rp

@AURYA ASHAAR ; @VLADAN LANTSOV ; @AURYA ASHAAR ; @THRYSTAN LANTSOV ; @GENYA LANTSOV ; @SVETLANA LANTSOV ; @ELIZAVETA DRAGOMIR ; @EHRYS LANTSOV ; @REHAN ASHAAR - 27/03/1073, début de soirée, une vaste forêt au Nord de Valréal (Zéhérim) #FH1

Il prend la parole peu après son arrivée, avant qu’elle ne puisse se déplacer ou reconnaître tous les visages, les invite à se rassembler pour ne former plus qu’un groupe. Iseul converge avec les autres, saute d’une personne à l’autre, sursaute quand le bras de Jin s’enroule autour de son cou. Elle tourne la tête vers lui, fronce les sourcils en maquillant ses traits d’un air presque boudeur. Elle coince à son tour sa tête sous son bras, serre son crâne contre le sien.
— Et à quoi je pense, d’après toi ?
Même elle, elle ne sait pas.
Parce qu’Iseul, un peu trop souvent, elle ne pense pas, et elle a les mots et les gestes qui partent trop vite.
Elle s’assied dans l’herbe près de lui, enroule ses bras autour de ses genoux collés contre sa poitrine, saute d’un visage à l’autre tandis que les autres s’installent. Et puis il y a Aurya qui se lève, Aurya qui lui échappe comme si elle ne la connaissait pas, comme si elles ne se connaissaient plus. Aurya qu’on a envie de prendre dans ses bras en jurant qu’on la protégera, qu’on la vengera même, quand elle a la voix qui se brise. Tout le monde enchaîne, tout le monde y va de son souvenir douloureux, de ses envies et de ses rêves, et plus le temps passe plus Iseul pince les lèvres. Elle se balance d’avant en arrière, s’arrête quand Genya prend la parole pour lui prêter une oreille, suit les regards qu’elle coule vers un autre corps, plus en retrait, qui ne dit rien. Il a l’hostilité palpable et elle le toise en plissant des yeux, ne s’en détache que lorsque Vladan évoque les mines.
Puis c’est la voix juste à côté d’elle qui enchaîne et elle pose sa joue sur son poing fermé en dépliant les jambes pour mieux les recroiser, tête penchée vers Jin pour l’écouter. Quand il a fini, elle ravale un soupir, refait courir son regard sur l’assemblée et gonfle le buste, pose ses mains à plat sur ses jambes croisées, bat la mesure avec les doigts.
— Je suis d’accord avec tout ça, je pense qu’on est tous d’accord et c’est pour ça qu’on est là. Je veux la même chose que vous, je veux qu’ils payent et qu’on reprenne ce qui nous revient de droit. Je ne veux plus avoir à fuir tout le temps ni à cacher mon propre nom, comme trop d’autres ici j’ai passé trop d’années à courir et je ne veux plus vivre dans l’ombre.
Elle soupire, secoue la tête en pianotant plus vite sur ses cuisses.
— Alors, c’est bien les souvenirs et les rêves mais ce n’est pas en parlant qu’on va changer quoi que ce soit. Les mots c’est trop facile, et quand on n’a jamais appris à la donner à quiconque, ça ne suffit plus à acheter la confiance. On a été passif trop longtemps alors qu’on a encore les images de la guerre en tête, parce que nombre d’entre nous l'ont vécue alors que tous leurs guerriers sont morts. Et je sais qu’il faut attendre, qu’il faut du temps, que ce n’est que le début, mais eux ils n’ont pas attendu, quand ils ont pris les armes.

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Mer 27 Mai - 20:54

posté par Hyo Jin Lee dans anciens rp

@AURYA ASHAAR ; @VLADAN LANTSOV ; @AURYA ASHAAR ; @THRYSTAN LANTSOV ; @GENYA LANTSOV ; @SVETLANA LANTSOV ; @ELIZAVETA DRAGOMIR ; @EHRYS LANTSOV ; @REHAN ASHAAR - 27/03/1073, début de soirée, une vaste forêt au Nord de Valréal (Zéhérim) #FH1

Son oreille se tend - attrape quelques noms au vol, en oublie très certainement tout autant d'autres - ce n'est pas de la gêne mais une simple impression d'incongruité, comme s'il peinait à se retrouver ainsi entouré de tant de faes. C'en était presque surréaliste, de faire corps avec pareil assemblée, comme si tout ceci était à la fois une grotesque étrangeté et en même la plus cruelle des réalité. Il aurait dû n'en sentir qu'aise et légitimité Jin, à tout ce déploiement de familiarité.

Sans doute n'était-il pas le seul à le penser, car à l'écart du groupe se tenait un fae isolé. Enfant de l'hiver  qui silencieusement les observait, entité à part qui semblait presque vouloir fuir la chaleur de leur astre. Il y avait quelque chose d'intimidant d'ainsi se tenir à côté de tant de gens. De parfait étrangers auquel on était fatalement relié, sentiment patriotique qui, sans doute, peinait à pleinement germer. Jin sentait sa méfiance mais préférait la respecter, certain que tous ceux qui l'enjoignaient à les rejoindre suffisait à ouvrir une porte qu'il était le seul à pourvoir emprunter. L'harceler serait inutile, plus étouffant que rassurant. Il préféra s'avancer jusqu'à Iseul pour enrouler son bras autour de son cou, lui coupant accessoirement l'herbe sous le pied avant qu'elle ne puisse dire quelque chose qu'elle pourrait regretter.

N'y pense même pas.

Non pas qu'il ait une idée précise de ce qui pouvait courir sous la tête de son amie - mais il la connaissait assez pour savoir que la chose était soit idiote, soit totalement prohibé donc il n'y avait aucun mal à le lui rappeler. Après tout, confronter Iseul était bien moins douloureux que de regarder Aurya. Leur conversation s'attardait dans son esprit, sans savoir ce qu'il pouvait en dire pour sauver les meubles, radeaux à la dérive sur lequel il n'avait aucune emprise. Son discours, tout comme l'émotion qui en ressortit ne fut pas une surprise, il la connaissait assez pour savoir quel mal la rongeait et vers quel extrême il la poussait. Jin ne partageait par leur haine - c'était quelque chose que l'humanité n'était pas parvenue à lui arracher. Il y avait de la révolte, il y avait de la colère, cette soif de reconnaissance et de liberté, ce désir de voir leurs lois absurdes s'écrouler pour ne pas se sentir ouvertement renier. Mais la haine? Il s'y refusait. L'écho de leur déclaration résonnait en lui sur le fil de sa nostalgie. Sa maison lui manquait, leur culture, la libre utilisation de la magie et toutes ces choses propre à leur cour qu'il avait un jour chérit.

Leurs règles sont ridicules, tout comme leur volonté de nous écraser, de nous réduire au silence par un système bancal qui au fond, ne fait que prouver qu'ils sont terrifier.

Terrifier à l'idée qu'il puisse se libérer des chaines qu'ils avaient souhaiter leur rattacher. Terrifier d'être à nouveau en position d'infériorité, farce de leur propre histoire et d'une grandeur qu'il s'était un jour imaginé. Aveugle à la propre absurdité de l'auto-destruction qu'ils s'infligeaient pour un règne qui ainsi ne durerait jamais. 

Je veux revoir les cours que nous avons su construire, retrouver nos terres et simplement pouvoir vivre et ne plus me contenter de survivre.

Son souhait n'allait pas plus loin. Il voulait exister Jin. Simplement exister sans avoir à se cacher. 

Voir ces mines disparaître et les lois absurdes qui vont avec, c'est tout ce que je souhaite.



In fact:
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Sam 23 Mai - 3:53
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