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 house of memories (aurya)

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Kaito Osunwa

Kaito Osunwa

house of memories (aurya) XIYXyZJ

Messages : 45
Date d'inscription : 26/05/2020
pièces d'or : 373
Ombre : medeaska
Peuple : fae ☆ fils de l'été, l'existence ravagée par des vagues furieuses.
Soupirs : 120 années ☆ carne éternelle dénuée de rides, l'immortalité effleurée du bout des doigts.
Maîtrise : .
eau ★ ★ ★ ☆ ☆
persuasion ★ ★ ★ ☆ ☆
armes blanches ★ ☆ ☆ ☆ ☆
armes à feu ☆ ☆ ☆ ☆ ☆
corps à corps ★ ☆ ☆ ☆ ☆
défense ★ ★ ☆ ☆ ☆

Affect : marié ☆ alliance factice glissée à son annulaire pour mieux cacher les déviances qui enchaînent son cœur.
Errance : azracca ☆ uc.
Crédits : doom days & valruna.

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MessageSujet: house of memories (aurya)   house of memories (aurya) EmptyVen 5 Juin - 0:00

house of memories

Everything starts with belief. With faith.



Talevir. Ville autrefois resplendissante redevenue poussière. L'ombre de la Mort semble toujours planer sur la cité aux odeurs de rouille et de carmin. T'as jamais l'esprit tranquille lorsque tes pas te mènent jusqu'ici. Murailles qui semblent aujourd'hui encore porter la funeste histoire de ton peuple dans ses briques. Vestiges du massacre qui s'est déroulé au cœur de son dédale de ruelles. Talevir comme porte d'entrée sur votre royaume. Ses habitants exterminés par milliers sous la menace de la vague rouge. Souvenirs furieux des survivants, forcés à se soumettre à l'envahisseurs. Mais vous n'avez pas oublié. Colère qui gronde dans vos veines, alors que la situation en Nythsari se fait de plus en plus instable. Prémices d'une révolte qui ne saurait tarder — ou du moins, tu l'espères.

Petit prince vagabondant à travers la ville des lamentation. L'homme d'ordinaire sûr de lui qui se fait plus discret. L'impression dérangeante que tous les regards sont tournés dans ta direction — chose qui, habituellement, ne te dérange pas. Mais t'as le vague sentiment d'une présence mystique dans l'air. Comme si les esprits des défunts venaient te rendre une petite visite. Et si tu te complais à l'idée d'attirer l'attention des âmes qui arpentent Ozira, tu préfères éviter celle des ectoplasmes. L'homme lâche qui s'esquive lorsqu'il faut se rendre à Talevir. Qui délègue avec plaisir la tâche à une âme volontaire — c'est-à-dire Adeyinka.
L'Osunwa que l'on mandate d'une simple missive. Une heure, un lieu. Et tu te mets en route. Sans tamiser. Jamais, lorsque tu te déplaces aux quatre coins de Nythsari. Ton phylactère aux mains de l'Armée Rouge, tu les préfères savoir incapables de tracer tes mouvements — précaution nécessaire lorsque l'on flirte avec l'illégalité. Un minimum de jugeote se cache sous tes airs de fanfaron.

Lorsque tu arrives au lieu de rendez-vous, tu patientes quelques instants. L’œil qui guette — toujours cette fichue impression qu'on t'épie. Lorsqu'une silhouette familière se rapproche de toi. Années qui défilent. L'adolescente d'autre fois devenue une jeune femme. Mais les traits de son visage n'ont pas le moins du monde changé. « Saamiqa », que tu salues comme on salue une vieille amie. Vous n'aurez pourtant passé que quelques semaines en compagnie l'un de l'autre — un soupir, dans une vie de fae. Gamin loin de se douter qu'il se trouve en présence de la princesse de leur empire déchu. Croyant avoir affaire à une simple apostate, connue sous un alias. « Par Nesri, tu es devenue une jeune femme ravissante ! » Sourire qui s'installe sur tes lippes alors que des taquineries s'en échappent — la présence de ton interlocutrice te ferait presque oublier l'atmosphère pesante qui vous entoure. « Je suis persuadé que tu dois avoir une file de prétendants attendant de te demander ta main. » Ou de prétendantes. Mots qui ne quittent cependant pas le fond de ta gorge. Bien conscient de la vision que ton peuple sur ce type de relations, ayant toi-même souffert de ses conséquences. Deux âmes qui se sont autrefois rencontrées en Adenor se retrouvent autrefois en Nythsari. Et si t'es curieux de connaître les raisons qui ont poussé Saamiqa à te convier en ces lieux funestes — s'il y en a une — tu préfères jouer la carte de la simplicité. Les vingt années qui séparent vos deux rencontres ne t'ont pas changé. Elle t'ont juste appris à mieux cacher qui tu es.
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MessageSujet: Re: house of memories (aurya)   house of memories (aurya) EmptyDim 7 Juin - 19:48


You can't sell daydreams to someone who has walked through nightmares@KAITO OSUNWA
Aurya connait la ville par coeur, de son dédale de ruelles aux centaines d’espoirs qui s’y sont échoués. Le souvenir de la chute de l’été est encore bien en vie à Sombrerue. Là, dans ces sous-terrains qui ne dorment jamais, les stigmates de la guerre sont visibles à même les gens: ne reste dans les tunnels que ceux qui n’ont plus rien à perdre. La ville a cette odeur caractéristique de larmes et de sang, comme si les fantômes du passé s’accrochaient encore et encore aux pavés. C’est dans la ville des lamentations que les Ashaar se sont installés, au milieu des rats qu’ils se sont construits une maison de fortune. La crasse de Sombrerue ne change pas vraiment de la crasse d’Adenor ou de Zeherim, tout est juste plus visible ici - comme exacerbé par le soleil de plomb et les années. Et si Aurya rêve d’ailleurs et de plus, elle est ici chez elle. Se tenir sur les terres de ses ancêtres a cela d’exaltant que ça a déjà un (tout) petit goût de victoire: là, sous leurs yeux, la rébellion se dresse autour de Naida.

Avoir grandi sur les routes aurait dû apprendre à Aurya à ne pas accorder trop vite sa confiance, son amour ou son amitié. Une leçon que l’oisillon n’aura jamais vraiment apprise, elle qui se retrouve aujourd’hui avec des petits bouts de coeur éparpillés aux quatre coins du continent. Elle s’attache vite, trop vite, Aurya. C’est avec un de ces souvenirs qu’elle a aujourd’hui rendez-vous, un fantôme de plus dans sa collection de héros. Elle l’aime beaucoup, Kaito. Aurya a l’admiration facile et tenace et plus de quinze ans n’ont pas suffit à ternir la bravoure qu’elle a collé à l’Osunwa. Il l’a sauvée, elle et surtout Eimar - d’un sort qu’elle a depuis appris funeste. C’est pour ça qu’elle veut le voir aujourd’hui, pour ça et pour les opinions qu’elle se souvient avoir devinées chez l’ancien compagnon d’infortune. Elle veut aider, Aurya. Alors elle a parcouru cauchemars comme rêves pour trouver des souvenirs à raviver, d’anciennes flammes à rallumer. Mais Aurya reste incertaine de ses intuitions, trop nouvelle peut-être à toute la colère qui brûle en elle que pour encore vraiment faire confiance à ses tripes. Alors, elle a préféré prendre le pas sur le destin et donner rendez-vous à Kaito, laissant entendre dans une de ses lettres qu’un rendez-vous lors de son prochain passage par Talevir lui ferait le plus grand des plaisirs.

La comédie qu’elle colle sur ses traits lorsque Kaito se dessine devant elle est de plus en plus difficile à jouer: Saamiqa était autrefois une seconde peau, un bouclier plus qu’un mensonge. Mais Aurya est à l’étroit sous son alias, ne rêve que d’hurler son nom au monde. La colère gronde, orage qui se prépare derrière le noir de ses yeux. « Kaito — » Toujours aussi douce, comme si rien n’avait changé. Aurya balaye le sol des yeux lorsqu’il s’agit de répondre à la flatterie, à jamais mal à l’aise avec des compliments qu’elle s’imagine ne pas mériter. « — Et toi tu n’as pas changé. » Qu’elle marmonne dans un sourire en demi lune tout en relevant les yeux. Le temps passe différemment pour eux. Quinze ans, vingt, trente ans - ce n’est pas grand chose quand on a des siècles devant soi. « Pas vraiment non — » Ce n’est pas vraiment un secret, il n’y a pas grand chose pour les gens comme elle, même à Talevir. « — Personne ne veut d’une apostate cachée à Sombrerue, aussi ravissante soit-elle. » Sa voix légèrement baissée lorsqu’il s’agit d’aborder l’épée de Damoclès qui pend au dessus de sa famille. L’endroit qu’elle a choisi pour le rendez-vous est à l’écart de l’agitation de la ville, relativement isolé - du moins autant qu’il ne puisse l’être dans le coin  - mais toutes les précautions sont bonnes à prendre. Un peu d’aigreur, aussi, au fond des mots. Tout serait différent si on ne lui avait pas volé la chance d’être celle qu’elle aurait dû être.  

Elle n’est pas vraiment douée à ce petit jeu, Aurya. Elle ne sait pas trop dans quel ordre jouer ses cartes ni comment arriver à obtenir les informations qu’elle veut sans trop en dire. Alors elle se contente de sourire, heureuse malgré le temps et les mensonges de revoir Kaito après tant d’années. « Je suis heureuse de te voir — » Et elle l’est. « — Ça fait si longtemps, mais j’ai l’impression que c’était hier. » Et ça l’est, d’une certaine façon. Elle rigole légèrement sur les derniers mots, repousse une mèche de cheveux égarée devant ses yeux. « Comment se passent les affaires à Azracca? »  
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Kaito Osunwa

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MessageSujet: Re: house of memories (aurya)   house of memories (aurya) EmptyMar 23 Juin - 13:13

house of memories

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Un rire jaune s'échappe de tes lèvres face à la répartie de la jeune fae. Apostats forcés de se retrancher là où les hommes n'osent s'aventurer. Tes semblables réduits au statut de moins que rien, embourbés dans la crasse d'Ozira malgré eux. Et ça te prend aux tripes, Kaito. Gamin qui a trop longtemps flirté avec le soleil jusqu'à ce que ne vienne la chute. Rêve éveillé qui t'a vu naître avant un retour trop brutal à la réalité. Parfois, il t'arrive de te demander si tout ce que vous avez vécu est bien réel ou s'il ne s'agit que du fruit de ton imagination — mais comment aurais-tu pu fantasmer de telles horreurs ? Race immortelle qui tombe brusquement de son piédestal, laissant la place vacante à l'envahisseur. Personne ne veut d'une apostate, Saamiqa l'a bien compris. Pas en ce moment, pas lorsque l'on sait quels risques on prend en s'approchant de ces hors la loi. Même leurs semblables les dénoncent parfois. Les jettent en pâture à l'Armée Rouge dans l'espoir de sauver leur propre peau. Stupide naïveté qui finira par causer leur perte — tu restes persuadé que les Hommes ne feront aucun cadeau à ceux dont le seul crime fut de naître avec des oreilles pointues.

L'amertume rapidement remplacée par un sourire franc sur tes lèvres. T'es toi aussi enchanté de revoir celle avec qui tu as fait route il y a de cela des années. Et les liens que vous aviez tissé à l'époque semblent avoir survécu à l'épreuve du temps. Presque comme si vous ne vous étiez jamais quittés. « Et pourtant ça fait quoi ? Vingt ans maintenant ? » Années qui filent et qui défilent. T'as pas vu le temps passer, Kaito. L'enfant prodige qui s'en retourne au bercail. Reprendre le flambeau de l'héritage qui aurait du être celui d'Ewatomi, puis d'Eshu — les âmes des aînés retournées auprès de vos Aevhen. Longues années passées auprès des parents pour réapprendre les ficelles du métier, pour être prêt à prendre leur suite. Lorsque t'as rencontré Saamiqa, t'étais libre. Gamin certes malheureux, mais jouissant d'une nouvelle liberté. Mais aujourd'hui, t'as l'impression de n'être plus que l'ombre de toi-même. Comme si tu t'étais volontairement livré à ton geôlier pour qu'il te passe les menottes.

Tu t'adosses contre le mur derrière toi avant de poursuivre : « Les affaires vont bien. » Réponse accompagnée d'un haussement d'épaule. « Ou du moins, autant que possible en considérant la clientèle qui vient nous voir. » Navires qui accostent Azracca alors que leurs occupants viennent s'abreuver chez vous. Des clients bien différents que ceux que vous serviez sous Mysrathan. Sacrifice que vous considérez nécessaire si vous souhaitez un jour retrouver la place qui vous est due. Osunwa forcés de patienter jusqu'à ce qu'enfin, le vent tourne en votre faveur. « Et de votre côté ? Cela fait un moment que vous êtes de retour sur notre belle Cour. » Lorsque tu l'as connue, Saamiqa arpentait les routes sineuses d'Ozira. Famille nomade qui semblait ne vouloir s'installer nulle part — apostats destinés à une vie d'exil. « Je suis heureux de voir que vous avez trouvé votre bonheur à Talevir. » Si l'on peut réellement être heureux dans un endroit aussi lugubre que celui-ci — ce dont tu doutes terriblement. Au moins, les Q'Azi semblent avoir réussi à trouver refuge. Et c'est sans doute là ta seule consolation.

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MessageSujet: Re: house of memories (aurya)   house of memories (aurya) EmptyMer 1 Juil - 17:30


You can't sell daydreams to someone who has walked through nightmares@KAITO OSUNWA


Le temps n’a pas vraiment de prise sur l’affection d’Aurya. Les années défilent sans jamais étioler les petits bouts de coeur qu’elle distribue à ceux ayant marqué sa route. Kaito fait partie de ces nombreux éternels à qui Aurya pourrait s’accrocher dix ans, cent ans — mille ans. Le fae s’adosse contre un mur et l’oisillon ne peut s’empêcher de remarquer que l’éclat de ses yeux n’est plus tout à fait le même. Tout comme ses yeux doivent avoir changé, marqué à l’indélébile de la mort d’Eimar. Les hommes — plus que la vie — n’épargnent personne et Aurya attribue à ces démons qu’elle devine plus d’extrapolations que de vérités. Ils ne se connaissent plus vraiment, si tant est qu’ils se soient un jour vraiment connus. La vie d’apostat a cela de tragique qu’on est jamais vraiment tout à fait honnêtes — et cela de libérateur que ça n’a vite plus vraiment d’importance. Que sont quelques mensonges face à une tête coupée ? Les questions s’échouent au bout de la langue d’Aurya sans jamais prendre vie, une plus que le reste qu’elle aimerait lui poser : qui t’a abîmé, Kaito ?

Déjà oui. J’ai l’impression que c’était hier et il y a un siècle à la fois. Aurya soupire, hausse légèrement les épaules comme pour mettre tout ça derrière eux.

Aurya sourit. Être de retour sur les terres de l’Eté est en effet un premier soulagement. Tout, de l’air au sol qu’ils foulent, lui hurlent qu’elle est ici chez elle. Si tant est que ça veuille encore dire quelque chose.

C’est un peu optimiste d’associer Talevir et bonheur, qu’elle souffle, taquine. Aurya compense par un nouveau sourire. Mais on y a creusé notre trou, c’est déjà ça.

L’accent est triste, bien que résigné. L’oisillon finit par se décider à saisir la minuscule porte entrouverte par les quelques paroles échangées pour orienter la conversation. Parce que si retrouver Kaito lui fait sincèrement plaisir, la rencontre a également un but qu’elle n’est pas prête à perdre de vue.

Est-ce que ça te manque, parfois ? Avant. Mysrathan. Un premier test après s’être assurée que personne n’est trop proche que pour les entendre. Personellement, Oceara me manque. Ma famille vivait tout près de l’océan et du palais. Si je ferme les yeux, je peux encore sentir l'odeur salée de la mer.

Ce n’est pas grand chose mais c’est un premier pas vers quelque chose de plus. Aurya ne peut qu’espérer ne pas faire tout à fait fausse route en parlant ainsi à Kaito : peut-être l’accent rebelle de ses souvenirs est-il teinté de l’aigreur de la roue ? Peut-être le relatif confort de sa vie à Azracca a t’il fait son oeuvre pour détricoter la colère et l’injustice ? Elle sait, Aurya, qu’il suffit parfois de peu pour détourner les coeurs.
 
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Kaito Osunwa

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MessageSujet: Re: house of memories (aurya)   house of memories (aurya) EmptySam 4 Juil - 13:31

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Une fois de plus, la répartie de la jeune fae de l'été t'arrache un léger rire — sincère néanmoins pour cette fois. Il est effectivement présomptueux de ta part de vouloir associer Talevir et bonheur. La sublime cité d'antan redevenue poussière. Ruelles pleines de crasse où s'entassent les miséreux. Seuls ceux qui ne possèdent nulle meilleure alternative se retrouvent sur ces pavés. Les autres ont depuis bien longtemps déserté ces ruines, préférant sans doute fuir les horreurs qui s'y sont déroulées près d'un siècle plus tôt. Massacre inoubliable qui semble aujourd'hui encore hanter les lieux de sa présence. Avec une pointe d'optimisme, tu te dis qu'au moins, Saamiqa et les siens ont retrouvé un endroit où se loger. Loin des routes sinueuse qu'ils étaient autrefois forcés d'emprunter.

À la mention de Mysrathan, t'as le réflexe de jeter un rapide coup d’œil par-dessus ton épaule pour être sûr que personne ne vous écoute. Car l'ancienne gloire fae est devenue un sujet tabou. Censure d'une armée qui veille au grain, comme pour s'assurer que les animaux dressés par la force restent dociles. Mysrathan, c'est l'époque qui t'a vu naître et grandir. Celle où ta famille était au sommet de sa gloire, celle où vous pouviez vous permettre d'organiser de somptueuses réceptions réunissant tout le gratin du continent. Mais la révolte humaine est venue balayer tout ce que vous possédiez. Osunwa tombés dans l'oubli, s'acoquinant de la vermine en espérant pouvoir un jour rebondir.
L'oreille attentive laisse le vis-à-vis continuer, étaler sa nostalgie de l'Oceara d'autrefois. Elle ne t'a jamais révélé d'où elle venait ou qui elle était, Saamiqa. Et tu n'as jamais cherché à en savoir plus — bien conscient que les apostats préféraient garder les détails de leur vie d'antan pour eux. « Évidemment que ça me manque. » Les mots lâchés à demi-mot alors que tu baisses d'une intonation. Toujours méfiant des quelques passants qui arpentent la ruelle dans laquelle vous vous trouvez. « On a perdu tout ce qu'on avait, on a été forcés de rebondir comme on le pouvait pour pouvoir survivre. Avoir de quoi manger sur notre table. » Et pourtant le Nouvel Ordre a épargné Azracca, après s'être déchaîné sur Talevir puis Oceara. L'assassinat de vos Magisters vous a forcé à rendre les armes avant même qu'ils ne débarquent sur vos terres.

Long soupir qui meurt à tes lèvres avant que tu ne reprennes tes réflexions : « On avait l'impression naïve d'être intouchables à l'époque. Je suppose qu'on aurait dû se méfier de cette vermine plus tôt. » Colère qui s'éveille doucement en ton sein, qui ne demande qu'à se déchaîner. Tu te souviens de la somptueuse Cour de l'Été et de ses bacchanales. D'une époque où vous ne manquiez de rien. Une époque depuis longtemps révolue. « Et que nous reste-t-il, maintenant ? » Misère de ton peuple qui se retrouve à la merci de la vermine humaine. Le mépris qui te ronge peu à peu de l'intérieur. « Mysrathan semble n'être plus qu'un rêve dont on s'est brutalement éveillé. » Et tout signe de rebellion semble d'être éteint chez tes semblables. Non pas que tu leur en veilles. La menace du lyrium plane au-dessus de vos épaules — si certains décident un jour de lever les armes faces à l'envahisseur, auraient-ils la moindre chance de l'emporter ? Tu secoues légèrement la tête avec ta tirade, comme pour t'excuser de ton discours à ton interlocutrice. « Parle-moi d'Oceara, » que tu lui demandes doucement. « Je n'ai pas eu la chance de m'y rendre sous notre ère. » T'avais jamais quitté Azracca lorsque la guerre a commencé. De la Cour de l'Été, tu ne connais que les quelques histoires que l'on a bien voulu te raconter.
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