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— en ce moment — La première intrigue du forum est lancée ! Pour l'occasion, vous aurez le choix entre trois topics communs. Une confrontation entre les rebelles fae et l'Ordre à Nythsari, une soirée mondaine qui promet sont lot de scandales à Adenor, ou un marché exotique à Zeherim. |
| doppelgänger of gone memories - khalil | |
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Messages : 821 Date d'inscription : 22/04/2020 pièces d'or : 601 Ombre : haru arai. Peuple : humaine. Soupirs : vingt-neuf ans, l'année des trente. Maîtrise : lyrium (niveau 2), armes blanches (niveau 3), armes à feu (niveau 1), corps à corps (niveau 3), défense (niveau 3). Affect : célibataire. Métier : maître bonimenteuse, voleuse, tueuse, couteau suisse des corbacs. Faction : neutre. Gang : les corbeaux, saphir assignée à adenor. Errance : principalement sur adenor (casino monte vicio, cínnerial), dans les régions de nythsari et à valréal pour les paris sportifs. Inventaire : éventrail, mitaines du voleur, kit du voleur, kit médical (x3). Crédits : @self. Aventures : ☾ arabella (15, avélie 73)
☾ alastar, thalia (19, avélie 73)
☾ khalil (23, avélie 73)
☾ ozai, zuko (27, avélie 73) |
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| 23 avélie 1073 @khalil ashkan
L’écriture inclinée sur la note lui donnait des indications précises qu’elle devait suivre à la lettre. Elle avait l’impression d’être dans une partie de charades à laquelle elle ne voulait prendre part, obligée néanmoins pour ne pas froisser des relations tendues sur un fil prêt à fondre sous des tensions muettes. La saphir d’Adenor se retrouvait sur les terres de Zéhérim, la mission dictée comme étant d’une importance nouvelle, qu’on avait eu de cesse de souligner et qu’on n’avait pas voulu donner aux comparses de la région. Elle n’avait pas eu besoin de demander pourquoi, comprenait qu’il était vain de questionner le Diamant quand il ne donnait davantage d’informations. Reina, elle avait laissé l’apparat des corbeaux sur son étagère, avait opté pour des habits plus civils, moins brute. Après tout, on lui avait promis qu’il n’y aurait nécessité de faire usage de violence, tempête qu’elle n’avait pas à amplifier, poings relâchés. Pourtant, on lisait sur la trogne une autorité infrangible, les traits fièrement dessinés dans la fougue et la fermeté. Une image, énième façade, masque bouclier pour dissimuler l’enfant qu’elle avait été, qu’elle avait fini par abandonner pour devenir la femme qu’elle était désormais. Mais il y avait ces craquelures, ces petites failles imperceptibles, qui de temps à autres, laissaient apparaître une instabilité qu’on ne savait interpréter, une incertitude, une faiblesse dont les origines leur étaient indéterminées. « Brigmore, Brigmore… » qu’elle répétait à voix basse, murmurant pour elle-même plus que pour les autres vagabondant dans la même avenue. Sa main se posa sur l’épaule d’un passant qu’elle arrêta d’une légère pression, lui demanda de lui indiquer la direction la plus rapide afin d’atteindre l’établissement. Il la toisa, comme interrogateur et méfiant, se demandant indubitablement quel genre d’affaires une jeune femme pouvait avoir la distillerie d’Astragan. Elle arqua un sourcil impatient avant qu’il ne réponde, le remercia d’un simple signe de la tête et d’une tape sur l’épaule.
« Dîtes-moi, vous connaissez… » Elle rattrapa le bout de papier sur lequel l’adresse y avait été inscrite, de même qu’un nom et un prénom au dos. « Khalil Ashkan ? » qu’elle interrogea, se concentrant sur le groupe d’hommes devant l’entrée de la bâtisse dont les portes étaient restées ouvertes. Reluquée comme un vulgaire bout de viande sans autres attributs que la chaire sur sa carcasse, elle déglutit. Fais pas de vagues, Reina, c’est la règle numéro une qu’on t’a donné pour ce contrat, qu'elle se mit à penser. Amour-propre ravalé, ce ne sont que des œillades insistantes, qu’elle se répétait, comme pour tenter de passer au-dessus, de faire comme i de rien n’était alors même qu’elle sentait le bout des phalanges picoter. Elle n’avait que deux choses à faire, claires, nettes, précises, répétées bien trop de fois pour que ce ne soit pas imprimé dans la caboche : faire en sorte que la distillerie arrête de ravitailler un établissement qui s’était mis à dos les corbeaux, mais qui, à côté, était un très bon client d’affaires de Brigmore. Cela tout en apaisant la relation entre le gérant et l’organisation illégale après quelques frictions ayant amené à la destruction de plusieurs centaines de bouteilles sur le trajet de leur livraison à différents endroits d’Ozira. Puis, dans un second temps – mais qui semblait tout aussi sérieux et conséquent aux yeux du souverain, sélectionner une nouvelle boisson pour le casino Monte Vicio après une tantième demande du gérant. Puis, faire de bonnes affaires sur les rares boissons qui siégeaient entre les murs de la distillerie, se renseigner davantage sur les activités silencieuses de l’endroit. Et c’était pour ça qu’elle était là en cette fin d’après-midi, son entrevue avec le dirigeant des lieux ayant été prévu plus tard dans la soirée.
Elle finit par rouler des yeux, remettant le papier dans la poche de sa veste, passa à côté du groupe avant qu’un d’eux ne lui attrape le poignet. Aussitôt les membres se tendirent, visage furieux lorgnant le gaillard trop confiant, le sourire narquois scotché au visage carré qu’elle n’avait qu’envie d’effacer. « Lâche-moi. » Il s’en léchait presque les babines, sûrement amusé là où rien ne la faisait rire, elle. « Je veux juste voir Khalil, et si c’est toi… » Elle soupira, mine faussement dépitée. « Eh bien, c’n’est absolument pas un plaisir. » Il rigola d’une intonation à en faire vibrer les entrailles, lui affirma que le plaisir, ça le connaissait et elle ne put s’empêcher de lui écrabouiller le pied de ses talons, sans retenue aucune, se rassurant en se disant qu'elle aurait en temps normal, fait bien pire. « Khalil Ashkan ? » qu’elle finit par hurler, comme pour essayer de capter l’attention du concerné, où qu’il soit.
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Messages : 93 Date d'inscription : 01/05/2020 pièces d'or : 447 Peuple : la différence comme quotidien, ce sont deux mondes qui se croisent au détour d'un cruor embrasé ( hybride ). Soupirs : ( vingt quatre années ) et la jeunesse qui se fane souvent sous les assauts d'aquilons sanglants. Maîtrise : eau (niveau 2), persuasion (niveau 1), armes blanches (niveau 2), armes à feu (niveau 0), corps à corps (niveau 1), défense (niveau 3) Affect : le coeur épave, paralytique naufragé échoué le long des rives décharnées de l'amour, il est épris de son sel, de son fiel qu'elle abandonna à ses lippes tranchés par ces baisers inavoués ( célibataire ) . Métier : ( distillateur pour brigmore ) les mains à peine plus que volatile en mal de liberté, il s'use le derme à ses douleurs tranquilles, accomplissant son labeur sans jamais rechigner. Gang : la sorgue pour unique mère, ces heures solitaires devenues unique foyer, khalil ne vit qu'aux faveurs de l'opalescente reine ( collectif de minuit ). Errance : évanescente escale destinée à se reposer les os ( astragan ) n'est que foyer temporaire pour celui qui ne connait que la route. Inventaire : obsidienne Crédits : alcuna licenza (ava), r-siken.tumblr(profil)
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the bullet enters the body and then returns to the gun Le quotidien, malgré la douceur de son linceul, évoquait en sa procession lancinante la fraîcheur des tombeaux. A trop s’y perdre, de détour retors à son roulis abrutissant, nombre étaient ceux à se rompre sous le joug de sa poigne. Le réveil sempiternel, incessante routine de ces gestes accomplit sans réelle liberté, sans réelle envie, aussitôt suivie d’un cortège d’obligations amenait toujours au plus proche d’échecs aux regrets. L’atour toujours affligé à l’échine afin de se fondre dans le moule destiné à la carne était porté tel un fanion, blason de leur clan maudit dont ne restait que les oripeaux écharpés. Hommes et femmes pressaient leurs os en tout coin des heures durant, le labeur usant jusqu’à sang et suie la moindre de leurs forces tandis que coulait hors de leurs lippes fendues l’eau-de-vie. La mort des âmes était sereine, apaisée tandis que de tout ichor on faisait boisson, l’alchimie précautionneuse brisant l’échine des uns au profit des autres. Acrobate assurant son office, le gamin trébuchait le long du fil ténu de ses espérances afin d’amuser la galerie. Quand bien même de la misère il portait les sanglots, Khalil n’avait jamais su en assumer la grâce. Jamais su pleinement en raffiner la rage pour que brille au plus profond de ses prunelles l’immonde de ces pulsions fracassant ses collègues au tranchant des années. Forcé d’écouter le ressac gronder dans la bouche de son formateur, cela faisait des mois que ses prunelles n’avaient plus contemplé les étendues cérulées et pourtant il n’avait jamais contemplé autant de noyés au détour de son existence. Malgré tout, l’Ashkan avait toujours su trouver grâce à l’envers de l’ineffable. Su trouver eurythmie dans le ballet de ces corps usés et répugnants parfois. D’un sourire, il s’attelait à la tâche ingrate, l’homme ivre de ses vices s’évanouissant au gré d’un soleil sur le point de s’immoler au-delà l’horizon. Les vêtements souillés de son labeur, suie et sueur perlant à son front, il descendait les marches de l’escalier menant à la cour extérieur deux à deux tel un enfant impatient trop épris de liberté. Saluant ses comparses, des distillateurs aguerris à la simple main-d’oeuvre bon marchée venue accomplir un travail de bagnard, il n’était pas un nom que l’Ashkan n’avait en tête alors. Une fois le temps venu, comme bien d’autres avant eux, il prendrait soin d’en oublier jusqu’à la douceur de leurs iris usée par la vie. En attendant, il s’agrippait à l’aisance de leurs quotidiens afin de prétendre exister. Prétendre être plus que les fragments égarés d’un homme à peine plus que contrefaçon. Le gamin était si lisse qu’il eut été épineux de le haïr. Trop souvent à contempler les espaces marécageux de son regard, ses interlocuteurs se prenaient à projeter ce qu’ils souhaitaient y trouver. Oubliant qu’à se perdre au détour de leur reflet ils finiraient par s’y noyer. La conversation était aisée, superficielle aux portes de la Distillerie. Tout un chacun parlait du quotidien, des bières échangées à la taverne du coin, la fatigue leur lacérant l’échine quand le corps ne suivait plus. Certains dessinaient des plans sur la comète, leurs soirées achevées toujours en la même stupeur au gré des effluves de spiritueux plus fort qu’eux. Une énième plainte sortait de la bouche d’un distillateur quand un flot d’injures lacéra le ballet soigneusement orchestré de leur quotidien. Se tournant vers la source de l’agitation nouvelle, ses yeux s’arrêtèrent sur la crinière de l’inconnue tandis que son nom lacérait l’éther faisant des conversations avoisinantes plus que silence en toutes bouches. Confus, il répondit incertain. “J’espère que je n’aurais pas droit au même sort. Qui le demande?” Observant l’inconnue, il passa une main dans sa crinière avant de réduire le fossé les séparant. Cet océan que les années semblaient avoir placé entre eux quand la jeune femme préféra conjuguer leur histoire commune au gré d’un passé révolu. Ses traits virant à l’orage, l’incompréhension muant la douceur de son visage en l’hideur d’un masque mortuaire, il ne comprenait pas cette familiarité antique venue rallumer en son être les flammes d’une douleur qu’il pensait évanouie. Statue marmoréenne fracassée par la vie l’animant, il n’arrivait pas à mettre le doigt sur ce qui détonnait dans son paysage. L’été de sa jeunesse avait été chassé par les frimas du temps venu chassé l’automne et ses regrets aux faveurs de l’hiver les ayant fait glace. Quelque chose sombre dans le buste de l’homme tendu que la contemplation se fait urgence, l’impossibilité de l’instant le ramenant à ses jeunes années. Au sel et à la marée ayant fait de ses yeux l’océan d’une innocence gâchée par l’orage. Le tonnerre grondant en son buste tandis que le roulis de ses émotions fracassait la mine composée de ses traits soigneusement adoucis. La gorge nouée, ses espoirs défaits refusant de s’éteindre quand il avait déjà fini immolé, il s’arrêtait hors de portée du fantôme venu le hanter. Hors de portée de ces mains trop tangibles, de ces bras s’étant refermés à jamais quand il en avait tant eu besoin autrefois. “Kimiko?” En un cri, elle qui le força autrefois à inhumer le spectre de sa jeunesse, le voyait gratter la terre de ce charnier pour en exhumer les fragments d’une personne qui n’était plus.
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| | | | doppelgänger of gone memories - khalil | |
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