— all your secrets —
☆ The Fool☆ Il est maître de
deux puissants mabaris , fins spécimens purs de la race qu'il a éduqués lui-même depuis l'état de chiots. Les deux molosses le suivent presque partout, obéissant sans failles à la moindre directive. Nommés
Caius et Marcus, lorsqu'on lui en demande la raison il dira toujours que c'est dans un soucis d'honorer la gloire de l'empereur Havilliard et son ancêtre. En vérité il méprise particulièrement son monarque et sa marmaille, s'autorisant la
subversion jouissive d'être celui qui aboie les ordres à ces cabots royaux pas si métaphoriques. Il passe beaucoup de temps avec ses bêtes, préférant souvent leur compagnie à celle du reste de l'humanité. Toujours attentif à leur bien être, il prend grand soin de ses chiens, leur offrant le meilleur à disposition. Ils sont peut-être
les seuls à recevoir son affection et sentir ses états d'âme, rares moments d'intimité lorsque leur maître baisse sa garde pour se détendre ou se laisser absorber à la contemplation de ses pensées. Plus que de loyaux amis, ils font aussi l'objet de rumeurs, la réputation de la race les précédant bien évidemment. Sans doute cette idée est-elle renforcée par les colliers de cuir noir qu'ils portent,
cloutés de cristaux de lyrium en rappel de leur allégeance, symbole de la domination humaine. Aussi on murmure qu'ils dînent régulièrement de chair de fae, babines qui se gorge du sang des ennemis de l'armée rouge. Et s'ils sont bien des molosses dressés pour l'attaque et viser les points vitaux, on pourrait presque s'y méprendre lorsqu'ils accueillent leur leader d'une
roulade sur le dos .
☆ The World ☆ Si les von Lohengrim n'ont jamais manqués de rien grâce aux lourds sacrifices fait durant la guerre, ils se sont attachés à rester modestes et discret. Installés en Adenor depuis la fin des conflits, ils ont toujours vécus dans un environnement mixte, entourés de leurs alliés autant que de leurs ennemis. Croyants ferme au
mérite d'un dur labeur et en la loyauté, ils ont toujours soutenu la cause humaine et l'ordre des cendres depuis sa création avec le meilleur de leur descendance. Instruits dès leur plus jeune âge à l'art de la guerre, il n'y a pas eu un von Lohengrim sans éloquence et esprit stratège. Et bien que l'histoire humaine en Ozira soit encore jeune et marquée du sang des leurs, la fierté et les vestiges de leur peuple ont été transmis oralement de pères en fils comme une responsabilité familiale implacable. Les anciens aimaient raconter que leur patronyme signifiait leur provenance,
de Lohengrim, terres depuis longtemps abandonnées et continent qu'ils ne reverraient pas. Jamais ambitieux ou égocentriques, les von Lohengrim ont toujours occupés des postes modestes au sein du ministère ou de l'armée rouge, préférant privilégier le bien commun plutôt que la poursuite de leur bonheur et renommée individuelle. A ce titre, leur devise familiale usitée est
« Peace in sacrifice », traduisant les valeurs radicales de leur sens du devoir. Un devoir qui doit être exécuté peu importe le coût, même si les chances de survie ou l'éthique doivent être abandonnées pour réussir à obtenir victoire même chaotique. Beaucoup ont
payés de leurs vies le respect de cette devise en protégeant leur nation, entraînant dans leur sillage morbide les coupables autant que les innocents. Tant est si bien qu'il ne reste aujourd'hui qu'un seul humain pour porter encore le fardeau d'un tel nom; Amos von Lohengrim.
☆ The Magician ☆ Il souffre de
stresse post-traumatique conséquent depuis les événements survenus au cercle magique d'Adenor il y a près de quinze ans. Si la magie ne l'effraie pas rationnellement car l'homme est loin d'être ignorant en la matière, elle provoque pourtant chez lui des
comportements imprévisibles et des peurs incontrôlables. Sursauts violents, anxiété, irritabilité et agressivité; la moindre manifestation magique est susceptible de provoquer une explosion émotionnelle négative. Esprit instable porté par l'auto-destruction, la solitude qu'il s'impose et les excès de fierté qui le font taire ses problèmes n'arrangent en rien son caractère ni la situation. Il dort aussi très peu, souvent éveillé et alerte malgré-lui ou parasité par des
cauchemars récurrents, échos de déjà vu. Pourtant détaché, le palpitant avide du contrôle de ses sentiments, faiblesse qu'il contient et camoufle en noyant le tout dans les excès et le zèle. Troubles mnémoniques, oubli des faits et des formes pour n'en laisser que les couleurs sanguines; et rien d'autre que cette culpabilité écrasante pour arrière goût.
Impossible pour lui de prendre le tamisage, préférant de loin les transports humains pour voyager en Ozira.
☆ The Devil ☆ Il est la cure et le poison, le bouillon carmin qui lui murmure ses lamentations d'outre-tombe. Il avait vingt ans lorsque l'aiguille a percé sa peau pour la première fois, l'épreuve décisive d'injection de Lyrium réussie qui a fait de lui un membre officiel de l'armée.
La corruption qui s'est répandue dans ses veines, ce nouveau cruor tout aussi rouge qui avait sauvé ses ancêtres. L'immunité offerte dans une éprouvette, la solution arrachée des entrailles du royaume des faes du printemps. Il a toujours trouvé cette ironie poétique, que la réponse vienne elle-même sous la forme d'un cadeau des bourreaux qui les avaient asservis. Comme si la terre avait décidé d'enfanter la panacée ultime,
le miracle à tous les maux de l'humanité sous la forme de simple cristaux. L'obsession de ce fluide aggravée depuis les événements au cercle d'Adenor, son addiction ayant prit une ampleur régulière au fil des années, jusqu'à atteindre le point de non retour. Et s'il a essayé de s'en défaire plus d'une fois, il lui est bien
impossible de se sevrer de ce sentiment de puissance et la gratification que la consommation de lyrium lui procure. Une carafe en cristal ouvragé mise sous clé qui contient toujours le plein de potion pour soulager le manque, dégusté comme le plus fin des élixir. Habitué à suivre les ordres, c'est pourtant une autre forme de contrôle implacable qui s'est insinué en lui, de ceux qui n'ont de maître que l'obscurité d'insomnies fiévreuses. Et malgré la toile de cette folie qui lentement tisse son cocon, l'homme se fait vulgaire insecte inerte dans l'attente de la dévoreuse. Il sait que sa consommation cause autant de problèmes qu'elle n'en résout, mais il ne peut se résigner à abandonner sa seule barrière contre la magie et ses effets. Pire encore,
il le révère comme une matière sainte, collectionnant des objets en tous genres fabriqués dans ce minéral. Ainsi il n'est pas rare de le voir porter des bijoux ornés de lyrium taillé sur ses vêtements d'apparat, clair message envoyé aux quelques faes sur son passage. Ses possessions favorites sont un échiquier en marbre blanc et en lyrium d'un rouge exceptionnel, ainsi qu'une statuette sculptée représentant Hélion.
☆ The Sun ☆ Fervent
croyant hélioniste, il accorde régulièrement du temps à la prière et à la réflexion théologique. Discret mais
assidu dans sa pratique, il est particulièrement rare de le croiser aux heures de culte collectif, préférant celles indues de ses insomnies. Adepte des petits
temples les plus désertés, de la solitude physique et spirituelle. Ce n'est presque qu'en nocturne qu'il ose se montrer, la lumière blafarde de Drachna pour seule compagnie. C'est cependant
Hélion l'unique qu'il prie, trop honteux pourtant pour savoir se montrer au grand jour lorsque le dieu solaire poursuit son cycle dans le ciel. Il se sait incomplet, impur, l'équilibre de son être rompu. La lumière ne peut briller sur sa carne ainsi; cette ombre de lui-même.
Il se persuade de n'être qu'une corruption grandissante; sinon comment expliquer cette instabilité, cette touche de ténèbres au fond de son coeur ? Il peut presque les entendre par dessus les cantiques de la lumière qu'il récite par coeur;
les murmures séduisants de la déesse impie, celle qui semble détenir les réponses à sa haine intérieure. Il a peur qu'un jour il ne puisse plus repousser ses démons, que ses passions le consument et que ses cendres soient soufflées jusqu'à la Cité Noire. Il ne reverrait pas alors celle qui l'attend dans le royaume d'Hélion, sa moitié qui possède le meilleur fragment de
ce talisman qu'il porte constamment autour du cou sous ses vêtements avec celui de l'armée. Du pendentif à l'effigie du duo divin il ne reste plus que
la lune ciselée de Drachna sur une chaînette en argent, son versant masculin bienveillant offert; disparu pour toujours. Alors s'il n'a jamais mis les pieds dans la cathédrale exaltée malgré les invitations répétées de la Divine qu'il a toujours poliment déclinées, c'est
parce qu'il s'estime indigne de se joindre au pèlerinage des fidèles. Et qu'importe si les rumeurs le voudraient non croyant, hérétique du pire ordre. À chaque fois qu'il se sent chavirer les prières se font plus fortes à la lueur des bougies; « Hélion sauve-moi de moi-même. »
☆ The Hanged Man ☆ Soldat décoré plusieurs fois, ce sont les cicatrices qu'il porte qui demeurent pourtant les plus évocatrices de sa résilience. Un certain
malaise à les dévoiler à la vue d'autrui, en particulier celles obtenues à cause des incidents magiques de 1058. Marques de
brûlures sur le flanc gauche remontant vers l'omoplate, ce que le lyrium n'a pu protéger du gros des attaques. Chair insensible, disgrâce d'un homme qui s'il n'a jamais été vaniteux, haï pourtant son reflet dans le miroir. Légère dysmorphophobie insensée, corps qui le gêne de plus en plus de ses défauts imaginaires avec les années malgré la fierté farouche de son port. Depuis toujours avide d'action,
trop dur avec lui-même, il s'est borné à continuer de s'entraîner comme dans ses jeunes années malgré son rôle devenu plus stratégique. Il a toujours excellé dans le tir et la précision; armes à feu, tir à l'arc ou à l'arbalète sont ses talents et sa prédilection. Maladresse aggravée avec le temps, réflexes parasités par ses blessures mentales et physiques ne font cependant pas de lui le meilleur des combattants lors de conflits rapprochés. Et s'il aime parfois repenser à ses années de camaraderie, les tournois de pugilistes de l'armée où seuls les poings suffisaient à provoquer l'adrénaline, sa mouvance n'est plus ce qu'elle était malgré sa force brute. Mais c'est surtout
sur son mental qu'il tente le plus de garder discipline, son esprit et sa concentration depuis toujours intrinsèquement liées avec l'efficacité du lyrium dans ses veines à le protéger de la magie. Substance depuis si longtemps injectée en intramusculaire sous sa clavicule gauche juste au dessus de son coeur, cicatrices de longues années de devoir qui ont menées à l'addiction. Méditation,
vide forcé à la faveur de nuits d'insomnie; plénitude dévorée de plus en plus par les cauchemars.
☆ The Tower ☆ Élément du chaos, énergie incontrôlable qui a tant de fois marqué son existence de tragédies. Il brûlait ce jour-là en Adenor lorsque le cercle est tombé, marqué par la nature destructrice des faes de l'automne en proie aux abominations. Il a allumé ce même bûcher meurtrier de tout ce qu'il a connu, les siens réduits à néant en quelques instants. Il est la métaphore qu'on lui a toujours inculquée, le phénix capable de se relever de ses cendres même après le pire; après les flammes.
Le feu le fascine autant qu'il l'effraie sous sa forme magique, omniprésent en Ozira, symbole d'une guerre qui ne s'est jamais vraiment achevée. Peut-être le pouvoir dont la manifestation fait le plus réagir ses traumatismes, dents qui se serrent, flot de souvenirs trop longtemps réprimés. Un masochisme développé pour se faire violence, regard qui fixe bien trop souvent et trop longtemps le foyer à la recherche d'une réponse qu'il sait ne pas exister.
Il brille toujours dans ses yeux dans les moments de solitude extrême, cause de tout et pourtant la seule énergie métaphysique qui l'anime encore. Combustion de la colère face à l'impuissance, la frustration de sa position parfois insuffisante pour achever l'ordre requis, l'harmonie voulue de ses visions politiques.
Tout brûler semblerait parfois la meilleure solution ; des quatres primaires l'élément le plus apte à formater radicalement les choses. Il fait partie de lui, cet enfer cicatrisé sur sa peau, incendie intérieur qui le pousse à continuer de chercher la chaleur quitte à s'embraser. Dans le ventre des flammes les mots intimes abandonnés, objets et lettres du passé sacrifiés régulièrement à cette lumière divine plus violente encore que celle du soleil. Bougie qui brûle la paume
et réveille cette pyromanie masochiste, cheminée allumée même en plein été pour lui rappeler la touffeur de l'enfer duquel il a réchappé. Coincé dans une boucle, au plus bas des faits qu'il vit et revit encore. Phénix incarné, culpabilité du survivant qui se force à remonter dans le temps. Il a laissé trop de choses au brasier,
facilité avec laquelle le feu efface tout, soulage étrangement autant qu'il blesse. Séducteur et trompeur, avatar de destruction qui lui fait parfois regretter de s'en être sorti ce jour-là.
☆ The Stars ☆ Les beaux mots et les belles choses l'ont toujours fasciné. Une admiration et
un grand respect pour les arts et l'érudition qu'il doit à son grand père qui l'a forcé à s'intéresser au fond autant qu'à la forme; et pas seulement à la guerre. La courte histoire humaine qu'il connaît par cœur, les chants populaires des temps plus sombres qu'il a apprit à accorder sur une guitare acoustique, un plaisir qu'il s'offre sans autre spectateurs que ses mabaris et sa solitude.
Il est fier de ses origines et des achèvements de son peuple; avant et après sa libération. La créativité du monde autour de lui nourrit pourtant sa mélancolie, âme figée, incapable de produire encore une étincelle de vie. Une humble
passion épistolaire qu'il traîne depuis des années, des pages et des pages noircies, fourrées dans des enveloppes ou aux flammes. Pendant longtemps le seul moyen de garder contact avec les siens, étaler ses pensées à ceux qui comprennent et écoutent. Sa femme était sa première destinataire,
une manie qu'il continue même après sa mort, incapable de la laisser partir. Coincé dans un deuil prolongé depuis dix ans, tranches d'existence et réflexions dont il a nourri le fantôme de son amour de ses mots manuscrits. Haine et poésie au bout du stylo, part la plus intime et vulnérable de son être qu'il camoufle d'une violence revancharde.
Les faes et leur culture qui l'intéresse pourtant, collection honteuse amassée de quelques reliques et écrits les concernants. Un ennemi qu'il doit connaître sur le bout des doigts, des opportunités à saisir; la sagesse impossible de ceux qui cherchent peut-être la teinte de gris salvatrice dans un monde brutalement noir et blanc.
☆ The Wheel ☆ Du ventre de l'infamie ils sont nés, geignards et non désirés.
L'horreur des deux mondes encastrés de force à la gestation malheureuse, puretés arrachées parce qu'ils le pouvaient. Il ne peut effacer de son esprit les histoires racontées par les anciens, la mémoire collective de ces actes perpétrés sur sa race. Mais aucun ne trouve plus forte répugnance à ses yeux que l'existence des hybrides. Femmes humaines souillées de force ou traîtrises consentantes;
la race pervertie par l'engeance impure. Ni de leur race ou de celle de leurs anciens bourreaux, existences perdues entre deux de ces chimères impossible. Bien trop nombreux, leur magie nullement impactée par les effets du lyrium; l'instabilité la pire chose qui pouvait naître de pareille union. Trop d'occulte pour graviter autour d'eux, leur héritage fae qui semble vouloir percer de leurs arts interdits.
Une magie de plus qu'il faut restreindre, annihiler, un problème qui n'a pas encore trouvé de solution à ses yeux; lui qui n'est pas simplement pour l'extermination. Irrémédiablement
cette part humaine le dérange, même infime. Leurs pauvres gènes qui eux aussi semblent mener la guerre contre l'ennemi, cherchent un moyen de prendre le dessus. Une faille qu'il n'ignore cependant pas, incapable de se reposer sur la haine miroir des faes pour leurs enfants bâtards; redoutant le jour où la magie les réunira tous contre l'humanité. Alors il ordonne de renforcer leur tri, les rassembler et les étudier, préfère prendre semi responsabilité parentale de ces moitiés insultantes.
Mieux vaut ne pas les sous-estimer et ouvrir l'oeil sur ces oppressés, ces parias; ce sont les faes qui lui ont appris cela.
☆ The Hermit ☆ Une information fiable est la clé d'une meilleure défense et d'attaques ciblées sans prendre de trop grands risques. Persuadé qu'une main armée ne doit pas se contenter uniquement de frapper sans réfléchir,
il surveille étroitement les informations qui filtrent au travers du ministère de la défense et est en lien constant avec celui-ci lorsqu'il doit prendre des décisions. Mais c'est aussi
à titre personnel qu'il s'entoure de faits et prévisions, dépensant une partie de ses propres fonds pour sa protection rapprochée. Il sait qu'il doit jouer à ce jeu dans les règles de celui-ci; c'est à dire comprendre
les risques qui lui incombent d'être en position de force. Ainsi il paie un fae de l'automne pour sa sécurité, cet homme qu'il a autrefois soupçonné d'être responsable de l'incendie de sa maison familiale et dont il garde personnellement le phylactère. Il l'a embauché comme
garde du corps après avoir décidé de son innocence, préférant le garder dans son cercle proche plutôt que le laisser disparaître dans la nature. Opportunité saisie, pas d'hésitations à
combattre le feu par le feu malgré le dégoût à l'idée que l'intéressé n'utilise sa magie dans l'exercice de ses fonctions. Qu'un fae ou qu'un humain occupe ce poste lui importe peu, il a suffisamment confiance en son homme de main pour s'en contenter. Cette décision ne plaît bien sûr pas à beaucoup de monde, faisant souvent jaser certains pro-humains extrémistes au conclave.
Pas la première fois ceci-dit qu'il cause le scandale, le dernier remontant à la mort d'Edris Macklin, le précédent pacificateur. Alors accusé à tort de l'assassinat de celui-ci, il avait été innocenté à grand regret de ses détracteurs qui n'avaient pas apprécié qu'il soit finalement nommé au détriment des commandants d'alors. Autant de raisons de s'accorder
le luxe d'une protection rapprochée; pas assez idiot pour vouloir s'illustrer lui aussi d'une mort violente et non résolue. Un échiquier géant où s'activent les jeux du pouvoir et de la survie, à balles réelles des coups portés par l'adversaire; pas toujours celui qu'on croit.
☆☆☆☆☆
★ 27/05/1030 Naissance à Cínnerial en Adenor. Sa mère, Cydonia, meurt en couche.
☆ 07/01/1033 Son père, Oswald, décède dans l'exercice de ses fonctions de soldat lors des émeutes de l'Exaltation à Veneria. Il laisse son fils à la seule garde de son grand-père maternel Reinwald von Lohengrim, vétéran de la guerre.
★ 13/12/41 Son grand-père met un point d'honneur à lui transmettre les traditions, récits et valeurs de l'humanité. Il en profite pour instruire son petit-fils à d'autres arts jugés pourtant moins utiles pour un futur soldat, passant beaucoup de temps avec lui, soucieux de son développement personnel.
☆ 30/05/1047 Amos entre dans l'ordre des cendres à tout juste 17 ans après une revue rigoureuse de son historique familial et de ses aptitudes. Il servira son année d'essai au bureau de régulation de la population en tant qu'assistant aux archives administratives.
★ 14/06/1048 Devient membre officiel de l'ordre des cendres et commence l'entraînement pour intégrer l'armée rouge. Se marie quelques jours plus tard avec son amour d'enfance sous la bénédiction d'Hélion.
☆ 22/03/1049 Naissance de ses deux enfants, Armin et Astrid, des jumeaux dizygotes. La même année son grand père, dernière relique des von Lohengrim, meurt de son grand âge.
★ 04/07/1050 Devient soldat pour l'armée rouge après avoir survécu à sa première injection de lyrium. Il est déployé dans un premier temps à Zeherim, faisant ses premières armes au service du cercle local.
☆ 30/08/1053 Il est muté à Lunaris en Adenor pour servir le capitaine de la ville en tant que lieutenant et se rapprocher ainsi de sa femme et ses enfants qu'il ne verra finalement presque pas.
★ 17/10/1058 Il est nommé capitaine de Lunaris, succédant ainsi à son formateur prenant sa retraite.
☆ 24/11/1058 Des incidents magiques graves éclatent au cercle dont il était temporairement responsable en l'absence de son commandant. Des élèves transformés en abominations suite à l'usage de la magie du sang, les dortoirs rapidement en proies aux flammes et les victimes qui s'accumulent. La situation dégénère très vite, l'extrême urgence et le danger le forçant à prendre des mesures radicales pour sauver le cercle. Notamment la décision d'augmenter drastiquement sa consommation de lyrium en la surdosant ainsi que celle de ses troupes jusqu'au quatrième stade avancé.
★ 24/10/1060 Deux ans après les faits et alors qu'il a encore du mal à se remettre de l'incident traumatique, il est contacté par le pacificateur Macklin en personne. Le leader de l'armée rouge, impressionné par le sang froid et l'autorité dont il a su faire preuve pour sauver le cercle d'Adenor, a décidé de lui offrir la possibilité d'une place inédite à ses côtés.
☆ 17/01/1063 Sa femme et ses jumeaux alors âgés de 14 ans sont déclarés morts suite au terrible incendie de leur maison familiale à Veneria. Des corps supposément calcinés on ne retrouvera rien, les flammes rapidement identifiées comme arson potentiellement magique. Bien entendu absent, alors à Djerholm; il ne recevra l'annonce de la tragédie par lettre que plusieurs jours après l'horreur.
★ 10/09/1067 Le veuvage lui est difficile à vivre, le poids de ses fardeaux traumatiques et sa consommation accrue de lyrium noircissant un peu plus sa personnalité. Paradoxalement l'exemplarité de son parcours militaire, son expertise et sa loyauté sont grandement appréciés. Rumeurs traînent et finissent par s'officialiser : le leader de l'armée rouge a trouvé son poulain successeur, ce qui n'est pas du goût de tout le monde.
☆ 22/11/1069 Le pacificateur Edris Macklin alors âgé de 60 ans est retrouvé mort dans son bureau, poignardé en plein coeur à l'aide de l'une de ses propres dagues renforcée en lyrium. Les soupçons se portent aussitôt sur Amos, étant le plus proche du vieil homme. La polémique fait rage mais il finit par être innocenté devant l'absence de preuves et en raison d'éléments contradictoires sur la scène de crime. L'affaire ne sera jamais résolue.
★ 05/03/1070 Après plusieurs mois de débats et d'instabilité relative au sein de l'armée, le voeu de succession de Macklin est finalement respecté; Amos von Lohengrim est officiellement nommé pacificateur. Sitôt ses fonctions prises, il prendra la liberté de purger une partie de ses détracteurs au sein de l'ordre qui avaient été particulièrement virulents à son sujet. On raconte que beaucoup se sont vu rétrogradés au bureau de régulation de la population en guise de punition.
☆ 27/03/1073 Après trois années à piloter l'armée et renforcer une partie de l'ordre depuis Zeherim, le pacificateur a décidé d'emmener une portion de ses troupes en Nythsari pour tenter d'endiguer les troubles actuels qui secouent les docks d'Oceara. Siégeant actuellement au Palais des Sables, il espère bien renforcer le contrôle de l'humanité sur ce royaume instable tout en gardant un oeil sur le reste du peuple fae.