Messages : 151 Date d'inscription : 21/06/2020 pièces d'or : 329 Ombre : Seth Nielsen. Peuple : Hybride. Soupirs : 60 ans. Maîtrise : FEU ☽
HORREUR ☽
LYRIUM ∅
MAGIE DES RUNES ☽☽☽☽☽
ARMES BLANCHES ☽☽☽☽
ARMES A FEU ∅
CORPS A CORPS ☽☽
DÉFENSE ☽☽☽☽
Métier : Chancelière de Nythsari | Conseillère dans l'Occulte pour l'Empereur. Faction : Divine Noire | Ad Astra. Errance : Oceara, Nythsari. Inventaire : Stèle (1) | Bague écorcheuse (1) | Kit médical (1) Crédits : ellaenys ♥ (avatar), non uccidere (img), .huntingpearls (gifs), astra (sign) Aventures : stories.
golden sins
wicked eyes wicked hearts
hereditatem
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| hereditatem and why, am I still surprised, about all who pray their sins away, aren't they too a part of this grand ballet.
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Au sein de la Demeure des Sables, ses enfants ont laissé leurs fantômes. Traces du passé, de leurs rires et de leurs cris. À présent adultes, les responsabilités les ont rattrapées. Chacun sous l’étiquette qu’elle leur a imposée. Celle qu’elle leur a choisie, car la matriarche Blackwood ne laisse rien au hasard. Vile manipulatrice, les rouages de son grand dessein sont finement calculés. Pas de place pour le doute ou l’hésitation. La progéniture fait partie de ces éléments non négociables, schéma d'un avenir glorieux.
Une aînée, des jumelles, un fils. Ainsi sa famille se compose. Hors de ses frères et soeurs. De ses neveux et nièces. Son centre à elle possède cinq individus, autrefois six, Roi au règne trop court, elle l’a écourté pour le bien de tous. Sa manière à elle a toujours été radicale. Extrême.
L'aînée. Porte sur ses épaules, la lourde tâche de l’héritage. Relève de la Divine Noire possible, nouvelle Chancelière, et plus si la mère Blackwood parvient à cocher toutes les cases de sa longue liste d'ambitions. Bien qu’elle essaye de prendre le contre-pied de son éducation, elle n’arrive pas à exprimer ses sentiments à cette enfant. Elle n'est que le reflet de sa jeunesse.
Jumelles. Elles sont l’entre-deux. Celles qui ne subissent ni sa tyrannie, ni le fardeau lié aux responsabilités d’être première de ligne. Elles jouissent de leur liberté. Une compréhension hors des mots s’est tissée. Elles sont cette bouffée d’air frais dans sa vie de mère, bien que toujours incapable d'illustrer son amour via le chemin de la norme.
Garçon. Cadet. Haine dans les veines. Pauvre enfant. Favori de cet époux qu’elle a tant détesté. Il a tout absorbé de lui. À leurs regards qui se croisent, elle le voit lui, rejeton façonné aux idéaux paternel. Hybride, l’idée folle de devenir soldat de l’Armée Rouge. Hérésie. Bien que son neveu en fasse partie, mais ce choix appartient à sa soeur, folie à son image, elle s’y refuse. Milice conçue pour avoir un centre militaire, c’est là-bas, qu’elle l’exclut bien loin d’elle. En surveillance sous ces paires de yeux qu'elle paye grassement.
Comme un jour de grand repas, les enfants reviennent au Palais. Parfois. Par envie ou sous convocation. Les manières de faire conventionnelles, tranchant avec ses vices en sous-marin, ce double jeu qu’elle doit sans cesse jouer. Garder à l’écart les soupçons de leur vraie nature. Sang mêlé. Enfants des runes.
Petit salon. Salle en hauteur, là où personne ne peut les voir, ni les atteindre. Un nid, un cocon. Par la luminosité particulière d’Oceara, le lieu baigne dans des teintes particulièrement chaudes. Teinture naturelle aux reflets d’ors, rehaussent les argenteries, les boiseries, le rouge des tissus des sièges et des tapis. Immense fenêtre offre une vue miniature sur l’autre côté du port. Créant une fausse atmosphère de calme et de plénitude. Voileries ouvertes. Retenues par des cordages de chaque côté. L’air marin embaume la pièce. Eau de sel. Odeur tronquée par leur emplacement. S’ils avaient été de face, les effluves de sueurs, de sangs viendraient probablement jusqu’à leur nez. Un faux paradis coupé du monde. Une des pièces la plus haute du palais. La famille est à l’abri de l’extérieur. Peut-être moins d’eux-même.
Assise sur le petit fauteuil, la Chancelière observe le paysage calme, main indéniablement accompagnée de son verre de vin. Vêtue d’une longue robe noire drapée de soie, épaules couvertes d’un chandail fin aux broderies d’or. Corps décoré de lourdes parures de richesse. Madeira et Perseus sont annoncés, elle les attend. Sans hâte apparente.
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