Prudente mais à l'aise malgré la carne qui lui est peu familière. Ce monde de fournaise est son élément, chaque son et chaque perle de sueur qui donnent naissances à ce qu’un forgeron et son marteau peut offrir de meilleur. Une caisse à bout de bras, elle laisse ses prunelles glisser sur le décor au moment même où le visage de Matheus n’entre dans son champ de vision, un sourire accroché au visage, ne lui laissant guère d’autre choix que de lui emboiter le pas. Accroché à ses basques, il ne lui laisse pas l’opportunité d’observer les lieux comme elle le voudrait, malgré toute la discrétion dont elle peut faire preuve. Alors elle laisse ses deux comparses se charger de cette tâche tandis qu’Erzah finit par accorder un peu plus d’attention au chef du moment. — M’suis toujours demandée comment vous faisiez pour supporter toute cette chaleur. Ça ne dégrade pas vos créations à force de rester près du magma ? Elle feint l'ignorance, qu'elle soupoudre d'un peu de curiosité dans l'espoir peut-être qu'il donne un indice sur la manière dont ils protègent les armes et où elles pourraient bien se situer. En toute logique elles devraient se trouver à l'écart, soit sous clés dans une armurerie soit dans une pièce à part à l’abri des regards. Sans battre des cils, Erzah accentue davantage son sourire qu’elle veut bienveillant, charmant même. Et ça semble fonctionner, puisque Matheus – pas peu fier de tenir les rennes, vante les mérites de Vulcain & Fils et le pourquoi du comment leurs armes sont, selon lui, si prisées. Leur dévoilant au passage l’endroit qui leur sert à entreposer les armes nouvellement forgées. — Vous avez toute mon admiration M’sieur, j’sais pas si je pourrais tenir, qu’elle ajoute pour appuyer un peu plus son intérêt alors qu’elle cache une pointe de satisfaction, et se retient même de jeter un coup d’œil à @NAMIRA A'ATHRYN et @JUDITH MACHIAVELLI. Néanmoins ses iris se laisse attirer par les deux gardes qui ne les quittent pas d’une semelle, priant Drachna que l'intervention de Judith leur soit favorable.

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La chaleur, elle connait Namira. Elle a grandi le long de routes poussiéreuses ou le soleil tapait sans répit, venant brûler la peau et asphyxier les poumons, alors elle ne prends même pas une exhalaison tremblante et les traits du visage restent lisse, comme si elle était habituée au décor. Elle se tient à côté de @Judith Machiavelli, légèrement en retrait. Ses yeux sont fixés sur les gardes et s’accrochent à leur visages. La caisse a bout de bras, elle détourne le regard et place une expression de curiosité sur son visage.  Pas à pas elle s’écarte autant qu’il lui possible de le faire, ignorant leur air bourru. Elle tente d’attirer et de garder sur elle l’attention des gardes, renchérissant aux propos de Judith. « J’sais pas , mais c’est bien notre chance ! Au moins venir ici c’est plus intéressant que le travail habituel. » Son manège semble seulement irriter les deux bonhommes davantage, leur faisant émettre un son bourru et se rapprocher d’elle.

Par chance, en revanche, Ezrah se montrer plus talentueuse pour extirper des informations. Elle doit se retenir de se retourner immédiatement, Namira. Laissant ses yeux traîner le long de la pièce avant de jeter le plus rapide des coup d’oeils dans la direction indiquée. Mais la rune présente sur sa peau ne semble pas suffisante, peut-être trop faible, les détails lui échappe. « Regarde devant-toi personne te paie pour traîner  les yeux ! » La voix est sèche. L’attention des gardes définitivement placée sur elle.

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