Il faisait beau cette nuit là. Pas un nuage à l’horizon, juste une nuée d’étoiles au-dessus d’Asmeria. Une nuit où il aurait fait bon de se balader mais ce soir, sur la si célèbre rue des Tisonniers, ce n’étaient pas les étoiles qui intéressaient les passants. Fidèles protecteurs de votre maison, les gardes royaux se pressaient tout autour de vous alors que vous vous approchiez de la cible. Sourire affable sur les lèvres, tu t’approches du propriétaire de Maodhan & Fils, la plus célèbre forge de votre ville et peut-être même du pays. “La couronne vous remercie une nouvelle fois de votre hospitalité, Mr Maodhan. Il nous tarde de pouvoir admirer ces création qui font la renommée de notre pays.” Mission diplomatique quémander par ton royal père, c’était sous ce parfait alibis que vous vous trouviez ici aujourd’hui. Véritables feu de forêt au milieu des autres, vous autres Vanserra serviront de pare feu pour les festivités à venir. Galamment, alors que journalistes et passants se pressent derrière le cordon de sécurité, le directeur vous invite toutes les trois à commencer la visite.

résumé:

Les étoiles brillaient à travers les cieux, danse endiablée d’astres aux lumières célestes. Habillée d’une tenue royale aux couleurs de l'automne, mais loin d’être aussi somptueuse qu’à son habitude, Hylia avançait aux côtés de @Meriah Vanserra jusqu’à la forge Maodhan & fils. Derrière elles, entourées elle aussi des gardes royaux, se trouvait @Leonora Vanserra. Si Hylia n’était pas plus que ça enthousiasmée par la présence de cette dernière, elle lui lançait parfois de légers sourires, comme pour détendre l’atmosphère. Une fois arrivées devant la forge, le visage se peint d’un nouveau faciès. Plus princier, plus imperméable. Les yeux toisent le directeur de la forge de haut en bas, avant de se poser sur les journalistes présents derrière le cordon de séparation. Un sourire figé mais doux, peint sur le visage, Hylia pénètre dans la forge sous l’invitation du directeur, mettant ainsi une distance entre eux, et les autres. Ceux restés dehors, ceux tapis dans l’ombre attendant le bon moment pour agir. « Si mes souvenirs sont bons, c’est ici que feu mon père  Le palpitant manque un battement, mais le visage reste imperméable, figé dans le marbre du temps. A fait forger sa première lame, j’ai hâte de pouvoir contempler de mes yeux, le travail de ceux qui ont si bien servis notre maison depuis tant d’années. » dit-elle poliment au directeur.

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enveloppe solaire sur la demande générale. des ordres donnés alors que la famille royale s’avance. l’idée même d’un échec ne pouvant être admise par les trois enfants. enfants. ils n’étaient que des enfants jouant à un jeu de l’ancienne génération. ce désir de rectifier les erreurs du passé. elle n’avait que trop fréquenté les forges maodhan alors que son patriarche l’emmenait petite pour lui apprendre les différences entre les lames. poupée éduquée pour survivre parmi les loups. survivre parmi les flammes. présence qui dénote et pourtant symbole de la présence même de l’héritier du trône. princesse du peuple. réputation utilisée pour devenir un écran de fumée pour la mission. échiquier en mouvement alors que les cavaliers progressant sur le plateau d’un jeu empli de danger. enfant solaire sourit alors que la personnalité publique a pris place dès la sortie du palais. « nous vous remercions de nous accueillir après les heures d’ouverture. votre réputation vous précède alors que la population conte vos exploits et la beauté de vos oeuvres à travers adénor. » patriarche lui offrant sa première lame provenant de la forge. souvenir chaleureux menant à des turbulences qui ne finiront qu’avec la gloire des vanserra. des gestes envers les gardes pour les suivre à l'intérieur.

@hylia vanserra @meriah vanserra

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Tout dans la scène est familier. Les pavés sombres sous ses pieds, l’odeur de souffre toujours présente dans cette partie de la ville comme un augure de destruction. A l’ombre d’une échoppe fermée pour la nuit, à l’abris des regards, elle attend. « Et en son coeur, le ciel brûlera » Ses lèvres contre les pages du Cantique de la Lumière, une page semblable à toutes les autres, murmure secret qui pourrait les damner tous. Le message était clair, quelques mots laconiques pour leur donner rendez-vous. Ce soir. Ses cheveux relevés sous une casquette d’homme, elle passe inaperçu dans la rue animée. Un peu plus loin elle remarque l’attroupement provoqué par l’arrivée des Vanserra chez Maodhan & Fils. La discrétion n’aura jamais été le fort des anciens magisters de l’automne, cette pensée la fait doucement sourire. Une fois le trio entré dans la Forge à grand renfort de courbettes et de salutations, elle sort enfin de l’ombre pour se diriger vers sa destination et rejoindre ses deux complices de ce soir au point de rendez-vous. L’une des ruelles adjacentes à Vulcain & Fils, où attendent déjà @NAMIRA A'ATHRYN et @ERZAH NAZAROS. « Les Vanserra sont en places, rien à signaler, je crois même que Maodhan a fait une révérence. On peut y aller. » Après un rapide signe de tête envers les deux jeunes femmes, elle lâche un « Puisse Hélion nous guider de sa lumière » à moitié sincère. Ce qu’elles s’apprêtent à faire n’a rien à voir avec le Dieu Soleil.

Spoiler:

Vestige d’une carnation qui n’est plus sienne, masque apposé sur les souvenirs de traits qui font dorénavant partis du passé. Erzah n’est plus que l’ombre d’elle-même sous cette chevelure blonde qu’elle attache en une queue de cheval et ces années en plus. L’amertume du nectar fourni par le Collectif encore en bouche lui arrache une grimace furtive tandis que ses pas la rapprochent de @NAMIRA A'ATHRYN, et le duo devient rapidement trio. — La marchandise à livrer est juste là, qu’elle indique d’un geste du chef les quelques caisses tant attendues par Vulcain & Fils, aujourd’hui est le jour où ils reçoivent du matériel et des minerais, qu’elle réaffirme après avoir gardé un œil assez souvent sur ses concurrents forgerons. Cheveu qu'elle s'est octroyée en laissant ses oreilles trainer pour jouer les imitations, car en ce lieu où il est facile de connaitre tout le monde, il est bien trop risqué pour elle qu’on la croise sous sa véritable identité. Et pour ça, il ne faut pas trainer. Un échange de regard suffit entre les trois complices pour estimer qu’il est temps de faire leur part du boulot, rouage qui enchaine maintenant ses premiers mouvements dans un engrenage qui les dépasse sans doute. Chacune prend place dans le véhicule, le fruit de leurs efforts à porter de main. La devanture de la forge se révèle sous l’épaisse fumée de poussière qui s’échappe des différents établissements. Erzah s’extirpe de la charrette, le visage aimable. — Bonsoir m’sieur, on a une livraison pour vous, qu’elle annonce d'un coup de menton à l’égard de ses collègues et des caisses qui attendent sagement dans leur coin.

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Elle attend sagement, Namira, les bras croisés. Sa main serre un peu moins fort son biceps droit sur lequel est appliqué la rune Vision, encore fraîche, appliquée sur sa chair exprès pour cette mission. Elle est rejointe par Ezrah, puis finalement par Judith.  Leur groupe est parfaitement constitué, un engrenage censé être bien huilé. Le plan a été minutieusement discuté jusqu’à ce que chacun des détails soient gravés dans sa mémoire au point de vouloir la faire hurler. Le visage est impassible. Les yeux aux aguets. Elle se sait inconnue, sait que sa tenue la rend invisible, insignifiante pour la plupart de ceux qui sont ici. Après tout qui serait à même de reconnaître la Marieuse cachée dans la tenue d’un livreur, le visage nu et un air blasé sur le visage ? Et pourtant elle doit se rappeler à chaque instant de ne pas laisser la nervosité la submerger. Elle hoche la tête face aux paroles de ses comparses. Elle a toujours été douée pour suivre les plans, Namira. Il lui suffit juste maintenant, de ne pas tout faire foirer. Elle prend sa place dans le véhicule sans un bruit, sans un mot, une rapide prière dans l’esprit et une détermination sans égale. Elle regarde @ «Ezrah Nazaros » discuter avec le responsable. Se penche en avant et prend la parole à son tour. « Vous voulez qu’on vous mette ça ou ? ».

Spoiler:

Excitation et angoisse lui étreignent le médiastin et amenuisent le souffle s'extirpant péniblement de sa bouche. L'air est chargé d'exhalaisons âcres, mais rien ne doit transparaître sur son faciès marmoréen. Pas lorsque la carne est enharnachée de la tenue caractéristique de l'armée rouge. Le simulacre est parachevé par un couvre-chef visant à dissimuler aux yeux indiscrets la marque de sa genèse : ses oreilles. De sa démarche assurée au rictus hargneux qui lui couture les lèvres, rien n'est laissé au hasard ce soir. À mesure que le duo s'approche de la forge Dunbroch par l'arrière, afin d'éviter que les gardes ne lorgnent leur déambulation d'un oeil alerte, l'adrénaline redouble d'intensité. Dans la pénombre quasi opaque, les contours des deux silhouettes se fondent presque dans les ténèbres parvenant encore à pourlécher les recoins d'Ashmeria. « Il y a des fenêtres sur les côtés latéraux de la forge. Elles restent ouvertes pour éviter que la chaleur ne soit trop insupportable à l'intérieur. Je m'occupe du côté droit et toi du côté gauche. » Élocution murmurée avec précaution, de peur que ces quelques directives ne tombent dans des tympans clandestins, leur réussite repose sur leur maîtrise du plan, mais également sur leur prudence. « Au moment où le lampadaire s'éteindra, on lâchera notre fumigène à l'intérieur. » Après un hochement de tête, faisant office de "bonne chance", Zoya s'éloigne afin de rejoindre son côté. Le temps de prendre place sous la fenêtre, quelques minutes s'écoulent. Puisant alors dans sa mana, une rotation du poignet lui suffit pour engloutir de ses ténèbres la luminescence du lampadaire jouxtant la forge. Derechef, le fumigène est désamorcé et lancé à l'intérieur du lieu à vandaliser, forçant en quelques secondes les gardes à s'extirper du lieu.

Spoiler:

Le plan est simple, réglé comme une horloge. Et rien ne doit mal se passer. Tous tes sens sont en ébullition. Avec l’anxiété de tout faire rater vient également l’adrénaline. L’objectif est simple. L’exécution du plan se trouve être cependant plus compliqué. Vos chances de réussites sont bonnes mais elles pourraient s’amincir à mesure que le temps passe. Ton acolyte et toi marchez d’un pas décidé, vers l’arrière de la forge. Panache, assurance et décision. Un cocktail réussi pour un plan efficace. Ta complice te murmure quelques mots à peine perceptibles mais tu comprends leur sens très rapidement. ‘- Parfait.’ Murmure presque inaudible. Vous vous dirigez l’un et l’autre près d’une fenêtre, à l’opposé l’une de l’autre. Efficace. L’idée est de faire sortir les gardes, pour le moment. Instructions précieuses et intéressantes. Une tactique fiable. Peut-être. Tout se passe très vite après cela. Le lampadaire s’éteint et tes instructions se bousculent dans ta tête. La lumière s’éteint et tu entres en action. Fumigène en main, les secondes passent très rapidement. Trop rapidement. Et bientôt tu lances l’objet, au même moment que ta complice. Les gardes s’échappent de l’endroit enfumé très rapidement. Et tu souffles, comme si un poids s’échappait de ton âme. Tu avances vers ton objectif, l'entrée de la forge.

Spoiler:

Flatteries sucrées coulant de vos lèvres tel du miel, vous êtes bonnes à ce jeu, l’avez toujours été. C’était dans votre sang, dans votre éducation, dans votre être tout entier, que de savoir manier avec grâce, les mots qui vous ouvriront les portes de la victoire. C’était pour ça que vous étiez là, d’ailleurs. Là où d’autres de vos camarades entreront bientôt dans leur forge sous le couvert d’explosions, c’était grâce vos bien jolis sourires, que vous, vous alliez ouvrir la voie. Vous êtes à l’intérieur, à présent, le propriétaire vous couvrant de politesses et n’attendant que le moment de pouvoir vous vanter ses œuvres. “Ce sera avec un très grand plaisir que de pouvoir contempler vos créations, Monsieur Maodhan.” Tu souris, tes dents formant un dessin élégant sur son visage. “Cependant, avant que j’oublie, sa Majesté à souhaité vous faire parvenir ceci.” De ton sac, tu sors trois des plus beaux alcool de votre pays. Les plus beaux, les plus chers et probablement les plus forts. Délicieux alcools plein de cette potion soporifique que tu as achetée juste pour l'occasion. “De sa cave personnelle.” continues-tu de ce ton si charmant. “Père souhaitait vous remercier du service que vous rendez au pays tout entier par votre travail, en vous offrant, vous et vos gens, un verre de ses meilleurs alcool.” Ton sourire s’agrandit, tu essaies de te montrer la plus convaincante possible tout en restant discrète. “Pourquoi ne pas trinquer tous ensemble ? Que vos gardes viennent et portons un toast à sa Majesté et à la prospérité de notre pays.” Tu te tournes vers les gardes, leur faisant un grand sourire. "Qu'en pensez vous, messieurs ?"

résumé:

simple travail de convaincre la majorité. partie des enfants chéris d’adénor. futur d’une nation. espoir d’une restauration de l’honneur. princesse consort offrant cette couverture approchable à la famille royale. pion parfait pour chaque les camps. céleste chez les hélionistes. poupée au calme légendaire rendant son jugement sur leur semblables. un regard vers le mercenaire comme pour tenter de le convaincre de les joindre. il n’est que résilience face à ce travail. mériter ses ozilles. frustration sans nom de devoir sûrement en laisser un. les phalanges tendant les flutes d’alcool. « trinquons donc à sa majesté et la prospérité de notre beau pays. puisse hélion bénir notre échange. » princesse qui s’attarde sur le mot prospérité. ses phalanges graciant son bas ventre comme pour leur donner l’impression qu’un futur était en route. un héritier. une raison pour ne pas boire au sein de cette flute. chaque détail avait été défini pour s’attarder sur tout les scénarios possibles. un dernier regard envers ses belles-soeurs pour voir la plus jeune s’emparer d’une gorgée. fichu mercenaire. pouvait-on encore trouver finalement des mercenaires compétents à adénor ? princesse ayant sous-estimé la résolution de cet homme. même un argument à la gloire du roi n’a point aidé. elles n’étaient que distraction dans cette antre à la gloire de la métallurgie. ce qu’ils ne savaient point c’était que les loups étaient rentré dans la bergerie.

résumé:

« On en sait fichtre rien, et on n’en a rien à foutre. On fait not’ boulot et on pose pas d’questions. Vous devriez faire pareil, pire que des bonnes femmes. » Faux accent de Zeherim qu’elle maitrise à la perfection, relents d’agressivité bien à propos. L’accueil est beaucoup plus chaleureux à l’intérieur, mais ce n’est pas le propriétaire qui les accueille, mais son employé, Matheus. Ils n’ont que peu d’infos sur l’homme, et s’il elle se méfie de sa bonhomie, elle n’en laisse rien paraître. Elle tente de ne pas grimacer à la manière dont il reluque la fausse apparence de @ERZAH NAZAROS, même si il n'y a aucun doute dans son esprit que la jeune femme saura très bien se défendre si la situation dérape.

Une caisse, ne contenant pas que de la matière brute, à bout de bras elle, elle contourne les gardes non sans un dernier regard suffisant, et suit leur guide nouvellement attitré jusqu’à l’entrepôt, repérant les lieux plus en détail, s’attardant notamment sur la grande forge alimentée par le magma du Pyruvio. Si elle est plus à l’aise avec la magie de l’horreur, la présence des flammes est toujours rassurante, surtout si les choses tournent mal. Elle espère ainsi également repérer l’endroit où sont gardées les armes nouvellement forgées, sans succès. Un coffre compliquerait leurs affaires, mais elle y est préparée.

Sentant le regard insistant des deux gardes dans son dos, elle s’adresse à voix basse à Matheus. « Sont pas un peu collants vos deux mabaris ? Veulent vot’ photo ou quoi ? », elle lève les yeux au ciel, agacement feint. Elle espère que cela sera suffisant pour semer le doute dans l’esprit de l’homme.

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