ON VEUT DU HARDCORE, ON VEUT DU HARDCORE
JUSQU'A LA MORT
(hardcore, ideal j)
NSFW@viljar kaldwinLA CARCASSE ETALEE SOUS LE SOLEIL du désert de nythsari, visage d’ébène fracassé par ses lueurs matinales qui se reflétaient en une lumière aveuglante sur les dunes de sables dorés, éblouissant des traits durs dissimulés sous un haouli- crachant son ombre sur des yeux sombres réduits à deux pupilles brûlantes- le ventre tapi sur le sable chaud, zuko veillait, la gueule mauvaise, sur les mouvements de l'apostat qu'ils traquaient depuis plusieurs semaines à travers la région aride, mabaris talonnant les soldats de l'armée rouge, profitant de l'ombre des véhicules lors de courtes pauses- dont un en tête de cortège particulièrement apprécié des soldats qu'ils avaient baptisé
the peacemaker de sourires railleurs sous les soupirs exaspérés de leur commandant.
L'odeur du sable lui collait à la peau, l'uniforme en coton gorgé de soleil épousant la musculature de son dos creusée par des sillons de crasse et de sueur mêlés, les lèvres gercées par le sel du désert qu'il humecta de ses lèvres tordues alors que sa gorge douloureusement asséchée se rappelait à lui- zuko rampa, de fines ciselures dorées se dessinant sous son corps tandis qu'il reculait légèrement pour passer ses jumelles au commandant qui se tenait près de lui- viljar kaldwin avait désigné lui-même le lieutenant en charge de la ville d'izeghar pour le seconder, et ce après qu'un jeune fae se soit échappé du cercle en une fuite orchestrée par l'archiviste de la tour pour le gamin de l'été qu'ils pourchassaient à présent sans relâche à travers la région- c'était zuko qui avait mené l'interrogatoire de ses poings tatoués pour lui faire cracher la vérité à coups de crosse et de promesses, informations soutirées avant que leur proie ne leur échappe définitivement, brisant la chienne fae qui s'était opposé à lui en une tentative pitoyable de rébellion, les fines protection de son esprit cédant pour la folie avant que son corps lui aussi ne meurt sous le regard indifférent de son tortionnaire.
Epuisé par ses nombreux tamisages pour fuir les chiens de l'armée, trop jeune pour en exécuter encore d'autres, le fae avait trouvé refuge dans un ancien avant-poste abandonné par l'ordre en raison de sa position peu stratégique à présent que la grande guerre était terminée.
Détournant son regard du bâtiment, zuko fit un signe aux soldats qui patientaient en contre-bas, leurs doigts enfoncés dans le pelage de leurs mabaris, babines retroussés sur les crocs, assoiffés de combat, enhardis par l'embuscade planifiée avec soin par leur officier.
Les chiens de guerre s'engouffrèrent, assaut donné par leur commandant en une progression silencieuse le long des murs de bitume fissurés, craquelés par les hautes températures des terres de nythsari, hommes rompus au désert qui étaient fixés sur un seul et même objectif : capturer, ou neutraliser définitivement leur objectif.
Défonçant la porte, armés jusqu'aux crocs, les aboiements des chiens faisant écho à ceux des soldats en une manœuvre destinée à déstabiliser l'adversaire, zuko se retrouva face à la créature immonde qui lorgnait ses pupilles sans paupières sur les êtres de chair et de sang qui venaient de pénétrer dans son antre.
Vermine répugnante, le droknal- sa carapace d'un ocre chaud teinté d'un bleu ciel limpide, cliquetait de ses mandibules dans le vide, tenant entre ses pattes griffues le corps du fae qui se débattait encore faiblement, se raccrochant désespérément à la vie, tissant déjà une membrane gluante et épaisse autour de sa victime avant de pouvoir dévorer le gamin encore tiède- il était aussi gros que les chiens qui grognaient la gueule écumante entre les jambes de leurs maîtres.
Crissant ses pattes en des bruits atroces pour se recroqueviller sur lui-même, sa prise se resserrant sur sa proie, le droknal, assailli par les aboiements des mabaris, ouvrit sa gueule putride en un cri strident avant de prendre la fuite par une porte dissimulée au fond de la pièce.
- l'uber de l'ar: