Messages : 137 Date d'inscription : 16/05/2020 pièces d'or : 207 Ombre : eh. Peuple : human court. Soupirs : twenty-three years. — la jeunesse est un éther dans lequel sommeille les volutes de brumes éparses mais réelle. âme mature au sein d'un corps juvénile. Maîtrise : le lyrium — none.
les armes blanches — ✰
les armes à feu — ✰
corps à corps — ✰ ✰
défense — ✰ Métier : nurse. — la volonté altruiste d'un engagement, celui du'n serment de protéger, de prendre soin, de veiller sur autrui peu importe le carillon que sonne les parques. le devoir d'être, come un don hériditaire car tel est le savoir-faire du clan cheng. Crédits : wanderer, avatar. — uc.
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| However strong you become, never seek to bear everything alone. If you do, failure is certain.@zuko attah Entre nos mains, il y a de nombreuses possibilités – celle de changer la donne, d'inverser cette tendance face à l'issue sombre de la mort. Le savoir d'une connaissance infinie ne permet pas toujours de venir à bout de tout, du moins c'est ainsi que s'exprime ta philosophie d'être. Étrange pour certains, mais pour toi elle te paraît comme l'humilité manquante d'un univers qui s’enhardit d'un orgueil empoisonné de puissance et d'avarice. Le poids du savoir est une chose, en connaître ses limites en demeure une autre. Une clairvoyance que de nombreux médecins ont perdus de vue depuis longtemps, Ceci. Les paroles de ton père n'ont jamais été dénués de sens, bien au contraire tu y a toujours trouvé de la compréhension et de l’honnêteté perdue depuis longtemps. Les disparitions successives de ton frère puis de ta mère n'ont rien changé à sa vision professionnelle, à sa morale sur ce même sujet mais sa compassion face au monde humain a perdu de sa valeur à ses yeux, cela ne fait aucun doute. Les doigts de ta main droite se recroquevillent en un poing ferme lorsque tu parviens à la dernière ligne de la missive que t'a envoyé ton père. L'agacement te taraude quelque peu tandis qu'un soupir s'échappe de tes lippes attirant soudainement le regard de ton petit frère dont l'innocence ne s'est pas totalement enfui de ce monde de brut. Tan arque un sourcil avant que vos rires de vibrent d'un commun accord telle une musique harmonieuse dégageant le fumée d'une jovialité ancienne perdue. Tu sais que ton cadet ne s'exprime plus autant depuis le décès de votre figure maternelle mais lire entre ses lignes n'a jamais été un problème. De votre fratrie, a toujours été celle qui faisait le vecteur. Un rôle attribué par l'instinct innée de la douceur et de la tempérance sans le moindre doute où tout simplement parce que tu étais la seule présence féminine au milieu de deux garçons. Quoi qu'il en soit, tu réfutes l'idée de laisser ton petit frangin derrière toi alors que ton père te somme de venir le rejoindre le plus rapidement possible à Nythsari. Les meilleurs amis d'Asher aurait été en mesure de veiller sur lui mais Ozai est en Adenor quand à Zuko … il est la raison de ton déplacement dans la troisième région. Tu plisses le bout de ton nez, signe coutumier lorsque tu réfléchis plus en profondeur avant froisser le morceau de papier que t'a adressé ton paternel. Si ce dernier avait demandé ta présence à ton coté c'est que son patient était récalcitrant au possible. Et tu en avais déjà une petite idée là dessus.
Une journée s'écoule avant que tu ne déposes un pied sur le territoire des déchus dont l'histoire n'est qu'un tremblement dans les mémoires de certains de tes patients. Après avoir retrouver ton paternel pour lui confier Tan et prendre connaissance de ses attentes à ton égard, l'étonnement n'est pas une mesure loin de là. Fait lui entendre raison, Ceci. Au delà du grand chirurgien qu'il était, l'héritier Cheng était avant tout un père de famille accablé par la perte de deux membres de sa famille et il considérait les amis de ton défunt lien fraternel comme ses propres enfants. Tu t'es contenté hocher lentement la tête car ton silence pesait le poids de la voix qui allait tonner d'ici quelques minutes. Tu quittes le petit logement modeste de l'arrondissement nord afin de te rendre au quartier militaire aux de nombreux soldats avaient élu domicile contrairement à la taverne et au bordel qui n'était guerre une vision de la détente à tes yeux. Mais bon, le monde masculin de la guerre à bien ses aisances de définitions en matière de plaisirs existentiels après tout. L'ambiance qui règne sur ce terrain n'a rien d'agréable si ce n'est la brutalité mélancolique des bribes antérieurs te rappelant son aîné lorsque tu lui rendais visite. Les mains dans les poches de ton manteau de saison, tu marches d'un pied ferme en direction des quartiers de l'ancien comparse de ton frère. Ton père n'avait pas été dans le détail de l'état de santé de l'humain pas plus que tu n'avais besoin de comprendre comment les péripéties qui l'ont menés à être blessé encore une fois. Assis au milieu de ses camarades de bataille, l'Attah ricane à gorge déployé pour une victoire grondante au jeu de cartes. Tu l'observes en silence avant de lever les yeux au ciel et de secouer la tête d'un geste péjoratif. Un sifflement de charme te tire de ta réflexion lorsque tu constates qu'un homme avoisinant la vingtaine dépassé te drague ouvertement. Mesquin et grossier personnage. Tu remarques alors que Zuko te scrute d'une manière que tu interprètes à la fois comme un étonnement à ton égard et une colère naissante envers son collègue.
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Messages : 532 Date d'inscription : 16/04/2020 pièces d'or : 839 Maîtrise :
lyrium ☾ ☾ ☾ ☾
armes blanches ☾ ☾
armes à feu ☾ ☾ ☾
corps à corps ☾ ☾
défense ☾ ☾ ☾ ☾ Affect : arabella, la grande catin de nythsari Métier : chien de guerre, lieutenant de l'armée rouge Faction : ordre des cendres Gang : les rats gris, ancien gang du quartier des docks Errance : izeghar, le dernier tombeau des rois Inventaire : fusil blaster, fusil de recrue (+ cartouches illimitées)- shivs- kit d'injection (6), kit médical (2) Crédits : bb calla (ava)- la chonga aka arabella aka mme attah (kit)- ozai, le bro, le sang d'la veine (propaganda)- old money, la haine (sign) Aventures : |
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| ENGRENÉ DÈS LE PLUS JEUNE AGE dans les rues où les rats se bouffent entre eux pour des bouts de territoire- et ce depuis qu'il avait tué son premier homme dans les bas-fonds crades d'oceara, gamin des rues au souffle court, les poings enroulés autour de ses shivs et le visage salopé de sang aux traits trop durs pour ceux d'un simple enfant, carcasse malingre surplombant celle de l'homme mort pour un mauvais regard et une réputation à tenir au sein des docks- cadavre qui composerait le premier corps de la montagne de carcasses enchevêtrées de fae et d'humains, et au sommet de laquelle s'était hissé le lieutenant d'izeghar à coup de crocs et de flingues- des yeux voilés de frères d'armes et d'ennemis amoncelés en une masse indistincte et sanglante qui l'accusaient de leur regard jusque dans ses songes les plus sombres. Les corps de ces hommes jonchés le passage de son existence morbide- achevant de le plonger dans les méandres de son esprit rongé par la culpabilité et la drogue carminée des chiens de guerre, s’enivrant sans cesse de cette soif de destruction qui le maintenait en un équilibre furieux et incertain, guidé par son seul désir féroce de voir survivre l'humanité.
Glissées entre ses doigts tatoués, les cartes dévoilèrent leur jeu sur un rictus triomphant du lieutenant qui exhiba un sourire carnassier dont le croissant couronné d'or accrocha les lueurs paisibles que soufflaient péniblement les lampions suspendus au-dessus de leurs têtes- il s'était écoulé plusieurs jours depuis que zuko était revenu dans le quartier des docks, celui où enfant il avait marqué de sa réputation les petits gangs de gosses mauvais qui y pullulaient, rats orphelins de la capitale de nythsari qui les avait recueillis pour les nourrir avec amour de son sein flétri et malade- adulte, oceara était toujours autant inscrite dans ses tripes, sa ville natale où régnait la propagande de guerre de l'armée rouge et dont ses molosses rappelaient avec passion les grandes figures de leur ordre qu'avaient formé l'alliance de zarik asghar et de caius havilliard, ainsi que la signature des accords pourpres qui offraient désormais une protection à l'humanité, pour en cracher à la presse leurs exploits passés et présents, celle-ci s'étant empressée de couvrir l'événement des docks- dans un grognement résigné zuko s'y était plié comme ses frères d'armes, après une oeillade appuyée de son commandant, adressant un sourire grimaçant aux journalistes extasiés par sa sale gueule et son allure qui dénotait dans son uniforme pourpre impeccable, les manches repliées laissant entrevoir des avant-bras dénudés et cerclés de fer- parasites refrénés dans leur ardeur de questionner le lieutenant sur ses blessures par les grondements sourds du mabari lové entre ses jambes. Ligne svelte et l'allure hargneuse, son pelage mordoré captant dans la journée les rayons du soleil en flammes douces, ses muscles fins et puissants se dessinant sous sa fourrure brillante et ses canines acérées, bahia n'avait plus rien du chiot amaigri et larmoyant qu'il avait arraché à la criée quelques semaines plus tôt. Les oreilles dressées du canidé captaient les moindres sons alentours, palliant à la déficience de son maître- ses yeux brillant d'intelligence, attentive aux gestes que dessinait zuko dans les airs de ses doigts brûlés par le désert- une communication silencieuse qu'ils avaient maîtrisé avec une rapidité surprenante pendant les semaines passées à l'hôpital de la capitale suite à la mission qui s'était déroulée sur les quartiers des docks et où il avait perdu l'usage total d'un de ses tympans- bahia sur ses draps blanc, tête nichée sur les cuisses de zuko, son regard curieux rivé sur lui alors qu'il s'acharnait à reproduire les mouvements complexes de mains d'un bouquin à la couverture craquelée. Une rééducation pénible, accélérée par les effets du lyrium qu'il s'était administré en surdoses répétées malgré les recommandations des médecins, la came pourpre ne pouvant toutefois empêcher la surdité unilatérale à laquelle il était maintenant soumis- le soldat parvenait toujours à communiquer avec la parole mais les sonorités prenaient une résonance étrange, massacrées par une articulation pénible semblable à des grondements de bête, achevant de le plonger dans un mutisme où la gestuelle dominait, carnassière et brutale.
Etirant un bâillement qui laissa briller des crocs effilés comme des dagues entre ses babines, bahia se redressa entre les jambes de zuko, son corps incliné vers un point dont le lieutenant suivit le mouvement avec curiosité, alerté par les muscles tendus du canidé- ses prunelles s’assombrirent aussitôt pour dévisager la petite sœur d'asher- créature minuscule se tenant fièrement au milieu des carcasses immenses des soldats de la maison mère qui la toisaient avec avidité- sa petite moue crispée et réprobatrice aux sourcils froncés avec sévérité devant un des hommes qui lui tournait autour comme un putain de clébard. Son poing s'enroula autour de la nuque de la jeune femme, l'attirant hors du cercle après un dernier regard pour le soldat qui s'était écarté devant le lieutenant d'izeghar, un air faussement désolé plaqué sur la gueule pour éviter tout ennui- bras croisés sur son torse, zuko se pencha vers sa protégée en grimaçant gentiment, s’efforçant d'articuler du mieux qu'il pouvait entre ses lèvres tordues devant le visage poupin qui le dévisageait déjà d'un œil professionnel sous toutes les coutures.
-j'te manquais tant qu'ça ? |
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