— darkest thoughts —

Que représente Zeherim pour toi ? curieuse bête gigantesque où l’industrialisation ronronne et agite les mécanismes parfaitement huilés de ses rouages aux mélodieux cliquettements métalliques, zeherim est le bijou de l’empire, le poing armé de la mise à mort de la magie qu’elle piétine à grands coups de pompes avec son bitume et ses usines- quelques années passées sur les territoire nordiques de la nation lui auront toutefois appris deux choses : que rien ne peut remplacer l’immémoriale beauté de sa région natale encore vierge de modernisme et qu’il souffre d’un mal des transports particulièrement merdique qui lui donne envie de dégueuler ses tripes à la moindre embardée.

Quels sentiments les fae et leurs pouvoirs t'inspirent-ils ? viens ici que j’te défonce ta p’tite gueule d’oreilles pointues, ay ?- l’insulte est proférée avec l'accent prononcé des docks et recrachée par des lèvres tordues en un sourire moqueur, des poings tatoués suivent, s’écrasant contre des visages bien trop lisses à son goût- les combats de rue et les railleries opposant humains et fae lors des guerres de territoire des rats gris n’étaient alors que les prémices d’un conflit mortel, un jeu qui les remplissait d’une joie sauvage- aujourd'hui, les coups d'flingues ont remplacé les coups d'poings- profondément anti-fae, il les traquera sans relâche, rêvant d’anéantir ceux responsables de la mort de tomas et de tant des leurs.

Est-ce qu'il t'arrive d'avoir peur que les fae reprennent le dessus sur les humains ? grondante, la rébellion souffle son air vicié sur le désert de nythsari  jusqu’au plus profond des mines grouillantes d’izeghar- un murmure oppressant à l’apparence de serpents persifleurs dont le soldat s’empresse de trancher les têtes d’un coup de glaive- un hydre aux multiples hideuses facettes- tordant son cou de ses grandes mains, l’écartelant sous sa brutale emprise, pour tuer tout espoir c’est l'homme qui engendrera la peur dans les cœurs et les esprits- l’existence paisible des fae est révolue, celle où embourbés dans leurs richesses ils dominaient l’humanité, réconfortés par leur suffisance et leur arrogance, jamais plus ils ne pourront reprendre le dessus sur le peuple de bêtes rugissantes qui lui s’est hissé d’en bas pour briser dans un ultime cri de vie ses chaines.  

As-tu rejoint une faction ? Si oui, à quel point es-tu impliqué dans la défense de votre cause ? kimiko, son petit poing toujours enroulé autour d’une poupée de chiffon qu’il avait soigneusement tressé pour elle, oisillon perdu fermement agrippé à ses vêtements, rivant une moue boudeuse et de grands yeux si tristes et si graves à la fois sur le garçon alors qu’elle lui posait d’innombrables questions sur leur monde- ozai, son frère d’une autre mère, front contre front, leurs rires semblables à des aboiements furieux qui s’éclataient en rayons de lumière tout autour d’eux, inséparables chiens fous que tomas et les autres gamins de leur bande, amusés, avaient toujours eu du mal à canaliser tant leur aura semblait féroce- avant de prêter serment à l’ordre des cendres c’était à eux que zuko avait juré allégeance- leur enfance tuée par la rue et un mollard craché au creux de leurs paumes crasseuses en une promesse de vengeance pour l’humanité toute entière avaient définitivement scellé leur sort, devenant alors les chiens de guerre de l’armée rouge dévoués corps et âme à la cause de leur frère d’arme disparu.

— HUMAN COURT —

Lyrium la gueule dans la brume, piqué par la rage, le cerbère est pris dans l’engrenage terrible qui se déroule : une addiction sans possibilité de rédemption au prix du sacrifice de son héritage- une saleté de pitbull stérile où l’écume dégouline de ses babines, les chairs et les pensées rongées par les surdoses de poison, les mains jointes et tremblantes dans des prières qui s’adressent à un tout autre dieu qu’hélion- dans ses veines pour soigner ses fièvres, l’aiguille transperce sa peau comme la plus savoureuse des morsures d’une putain, sa cage thoracique devenant l’orgue céleste qui répercute son chant en vibrations séraphiques pour résonner au plus profond de ses os salopés par la came carminée- ses canines se fissurent à s’en niquer la mâchoire, ses yeux se révulsent dans un râle, et par ses crocs c'est l’envie de tout déchiqueter de furieuses rafales de balles recrachées par la gueule d'un canon de fusil d'assaut. niveau iv.