PSEUDO J’me présente, je m’appelle Dory ! (I wish) Antiquité du rp, dino IRL, j’aime les cookies et les sushis, pas en même temps, quand même. J’ai un humour de merde, mais je suis gentille, tout plein    personnage inventé  stalkage Bazzart, la base, tmtc, j’ai stalké dans l’ombre défis C’pas interdit le bizutage ? Y a des risques de perdre des morceaux de son perso ?   Well, je suis une ouf, J’accepte mot d'adieu   (jolem tellement jpp). J’ai plus d’animal de compagnie (un poisson combattant ça compte tho ?   ). Mes chaussettes sont beiges avec des ananas à lunettes, et je porte un onesie rose avec des Stitch dessus (confinement look), voilà, bande de curieux    crédits self & CEZ

Il est une rumeur entourant d'ombre le nom Aldryn. Militaires pour la plupart, hommes de déraison et de force, le doute n'est pas permis quant à leur implication dans le Nouvel Ordre. Gibiers de guerre, élevés en héros dans les récits de ceux ayant survécus pour faire perdurer la mémoire et la lignée, les Aldryn sont des guerriers nés.
En découle la légende de Yalena Aldryn, regrettée épouse de Whidall Aldryn. Femme entraînée dans les délires de guerre de sa lignée, arrachée aux siens par les griffes des faës de la Nuit. Il se murmure qu'elle en aurait subit la folie, torturée par les instincts vils et cruels de mâles sans pitié. Il se soupire que de ces abus, un enfant serait né, emportant avec lui la mère transgressée. Qu'en représailles de cette mort prématurée ayant ébranlé de haine le cœur déjà corrompu de Whidall, nombre faës de la Nuit sont tombés.
D'aucun diront que l'enfant a été tué, pour maintenir la pureté de la lignée. D'autres, téméraires ou simplement mauvais, diront qu'au sein de tous les enfants du couple, étrangement tous mâles, se trouve l'anomalie. Gardée secrète, en brume épaisse pour cacher la honte.





Ne fais pas de bruit. Il ne doit pas te voir.
C'est un jeu auquel l'enfant s'adonne. Suivant en silence les pas lourds de l'homme devant lui. Petit sourire candide d'innocence et de malice accroché aux lèvres. Attention. Plaqué au mur, il retient son souffle au regard du géant qui se tourne, presque certain qu'une ombre autre que la sienne est en train de marcher dans ses pas. Et les pas reprennent. Petit rire muet dans le silence, l'ombre espiègle se détache du mur et se remet en route, pieds nus sur le sol froid et dur. Partie de la maison dans laquelle il n'est jamais venu, et plus il s'avance, plus il a l'impression d'être attiré dans les ténèbres. Mordu par un froid presque douloureux à lui rosir les joues et faire ressortir plus méchamment encore les morsures de rousseurs qui s'y sont éclaboussées à sa naissance. La tâche parjure, celle qui explose lorsque monte la colère ou la tristesse, en miroir de ses émotions gravé à fleur de peau.
Tourne à l'angle du couloir. Personne. Incrédule dans son habit de nuit, il fixe le vide. Ne comprend pas. Cherche alors, en avancée discrète et fluette, une main longeant le mur. C'est un jeu. Une partie truquée où il espère gagner. Trouver. Sa petite sœur et là où l'oncle l'a emmené. Il y a bien eu un autre garçon après lui, mais ils ne s'entendent pas. Pas plus qu'il ne s'entend réellement avec ses aînés, frères comme cousins.
Mais une petite fille, c'est un inédit. Petite tête qui se dit alors qu'avec elle, il s'entendra. C'est pour ça qu'il joue les ombres curieuses. Tâte de tous ses petits doigts contre les murs froids. Son souffle se devine devant lui, à chaque expiration saccadée. Forcées un peu, pour faire de plus gros nuage de fumée argentée. Lève le nez pour contempler le noir au-dessus de sa tête, à l'aveugle dans un boyau désert, il désespère.
Renonce presque à gagner son jeu lorsque sa main bute contre ce qui ressemble à une poignée de porte. Gagné. Fierté folle dans la poitrine qu'il bombe sous l'impulsion de sa victoire. Nikita se redresse et referme sa main, enveloppe son trésor de ses petits doigts, abaisse un peu. Trop. Brutalement la porte s'ouvre et lui vacille en avant. Pique du nez dans les jambes de son oncle.
Que fais-tu là Nikita ?
Je joue. Mais il ne répond pas, se contorsionne et joue du cou tel un cygne maladroit pour apercevoir la pièce au-delà. Plongée dans le noir elle aussi, c'est étrange. Elle est où ? Il s'inquiète et se tortille un peu plus, dressé sur la pointe des pieds. Aperçoit quelque chose, un éclat, une forme dans le noir. Posée à terre au centre du vide. C'est son bras que l'on agrippe, de ces doigts cruels et gelés. Poussé en arrière, il hoquette sous la force de la volonté l'obligeant à s'éloigner. Porte fermée. Comme close sur un secret à ne pas ébruiter. Un méfait à garder jalousement.
Tu n'avais pas à être ici.
Oui. Et il le réalise à présent. Dans les morsures mauvaises du timbre qui le surplombe. Môme trop curieux, il n'a pas gagné son jeu mais recevra la récompense de tous les tricheurs. Une correction pour son impudence. De celles qui blessent le corps et l'âme. Font pleurer en silence car pleurer est un péché chez les Aldryn.
Désespoir. Une part de lui comprend, qu'il ne reverra plus sa petite sœur. Disparue. Dévorée par la noirceur de ces cœurs d'adultes qui saccagent tout. Il a du sang sur les mains, son oncle. Sur ses doigts puissants qui lui enserrent le bras. En tâches plus sombres sur la peau pâle.

Pourquoi ?
C'est comme ça mon chéri.




Douceur sur les planches, le pied glisse. Se positionne dans une tension délicate, de ces beautés n'appartenant qu'à ceux ayant forgé leurs corps dans les arcanes d'une souplesse outrancière. Entraîne dans son avancée dans la poussière, les hanches qui se tournent vers le sol, le buste redressé aux reins qui se creusent. Cambré à l'excès.
Toute la tension se devine dans les esquisses des muscles sous les vêtements. Les calculs instincts alors qu'il a le regard fermement posé devant lui. Imagine le geste, le décompose pour prévoir là où il se réceptionnera. La musique est muette, il n'en a pas besoin. Il la connaît. La ressent. Dans le silence martelant son oreille droite, la mémoire auditive est inscrite en lui, au gré d'une écoute, l'élève prodige se souvient déjà. Il n'y a que les notes fantômes et celles jouées par son cœur qui s'accélère. Fait se soulever plus fortement la poitrine, tremblée un peu la silhouette figée dans les attentes du moment pour s'élancer. Ces moments de flottements où les bruits semblent morts, il en a peur. Les redoutent pour les malheurs qu'ils apportent dans leur sillage. S'efforce alors de ne pas se laisser distraire par les monstres hurlants des immobilismes autour de lui, ce regard qu'il sent peser sur sa nuque fragile. Prédateur.
Douleur dans la cuisse, aux muscles fatigués refusant pourtant d’abdiquer quand tout hurle de le faire. Epuisé par les excès, entêté qu’il est, l’élève prodige. S’élance enfin, l’arabesque parfaite au sauf qui s’enchaîne, et s’achève sur la pointe du mauvais pied. Imprévu surprise, la cheville se tord sous le poids soudain qu’elle se doit de porter. Et la grâce crève dans la réception lourde, le corps rattrapé par la gravité. Jure et étouffe l’élan douloureux traversant sa jambe dans un soupir mauvais. Faiblesse fatale.
Ce n’est rien Nikita. Agenouillée à ses côté, Janae prend délicatement la cheville malmenée entre ses doigts. Attentions douces d’une mère. Masse l’articulation, pensive dans le regard qu’elle pose sur la jambe gracile à deviner sous les douceurs du collant. Remonte les cils et les doigts, effleurent, caressent. La cuisse. Les limites du vêtement outrage qu’elle transgresse de ses phalanges reines. Parce qu’il lui appartient, Nikita. Son prodige, sa merveille.
Rituel mauvais qui se répète, inlassablement. Il inspire, mais l’air ne rentre pas dans ses poumons. Suffoque à l’ignoble de l’exploration qui s’éternise, se glisse sous le collant. Non.
Ca va aller, ce n’est rien. Murmures doux soufflés à même l’oreille, les délicatesses d’une pommette qu’elle effleure du bout des lèvres. Accroche l’homme adolescent sous l’emprise langoureuse de ses doigts. Plus fort.
Laisse-toi faire.
Le mot de trop, l’ordre fait se fendiller quelque chose sous la peau. L’énième supplice allant trop loin, un hoquet de douleur se brise contre la bouche qu’il entrouvre sur les fureurs de sa rage. Inconscient. C’est un océan aux vagues assassines qui se déchaîne sous sa peau, un tumulte affolant dans le fond de la tête là où le sang se brise frénétiquement contre ses tempes. En oublie la main entre ses cuisses et l’opprobre qu’elle jette sur lui. Les ténèbres l’engloutissent, et se dégueulent hors de son corps. Fracassent le silence, ébranlent la salle de leur force. Les lumières se soufflent, avalées par l’implosion. Barrage forcé de l’humanité qui s’est cassé, libérant le faë. L’ombre se détache du corps, mue d’une volonté propre, ses doigts charbon s’agrippent aux cheveux défaits de la professeur, tirent en arrière. Repoussent. Le prédateur devenu proie, contraint de lâcher prise, s’éloigner, libérer l’enfant de son emprise.
Chaos incontrôlé en seconde semblant durer une éternité, et le néant invoqué s’arrête. Disparaît comme il est arrivé, aux lumières vacillantes qui reviennent et lui qui halète, souffle fou dans une poitrine libérée d’un poids lourd. Recule en s’abîmant les paumes sur les planches, profondément choqué. Il vient de se trahir, rouge aux joues et peur en fond de pupilles. L'esprit figé dans les remous d'une panique apathique. Il est perdu.
Et elle, elle le couve de son regard de louve apeurée. Mielleuse tout à coup quand le mythe devient évidence.
Ce sera notre petit secret Niki. Mon silence contre ta sécurité.
Un autre.




Une seule inspiration. Un cri étouffé, pathétique dans ses mollesses surréalistes. Le regard qui se perd dans un vague alors que l'âme s'étiole. Et le sang. En vermeil brûlant qui se dégueule. Partout. Recouvre la chair pâle, noie les draps, relie les corps dans les derniers efforts de la mort.
Si facile. Il lui a suffi de tendre la main dans un sursaut de conscience dégoûtée, la survie ancrée aux reins. Attraper. Et enfoncer. La lame dans la gorge. Sentir la peau se déchirer, les muscles s'effriter. Buter contre la trachée, transpercer le dragon sale et vriller contre la dureté de l'os. Dégoût. Le nez s'est plissé sur l'instant. Plaisir. Comme jamais il n'a pu en éprouver. Incendiant la carcasse pourtant morte. La frénésie de la fin de ces années de supplices, l’abîme dans lequel elle l'a fait plonger. Enfin il peut respirer, libéré de ses chaînes, le souffle fou qui halète.
Elle expire sa dernière goutte de vie, lui inspire, goulûment les premiers souffles de sa rage.
Elle s'est effondrée sur lui, poupée de rien. L'amante détruite par les folies rustres de son partenaire dans les moiteurs d'une étreinte fauve, sa poitrine lourde et muette affaissée contre le torse. Douce illusion. L'extase est toute autre. En charnel à euthanasier avant qu'il n'atteigne sa finalité, c'est son innocence qu'il a voulu protéger. Les derniers restes encore ancrés en lui, fragiles tant ils ont été mis à mal par les venelles fourbes d'un esprit dérangé.
Abusé. Violé. Au fil distendu de quatre longues années de silence. Ces promesses qu'elle lui avait faite pourtant, de l'élever jusqu'au sommet. A lui faire toucher des étoiles qui l’attirent depuis sa plus tendre enfance. Rêves de grandeurs et de reconnaissance de celui qui n'a jamais rien eu pour lui si ce n'est la pourriture de son héritage. Ne rien dire et la laisser faire, salir le corps adolescent de ses phalanges impérieuses. Sinon elle le détruira.
Péniblement, les doigts retirent la lame de son carcan de chair. Nouveau remous carmin en vagues sur son torse glabre. Frissons. Attrait et répulsion. Mains qui tremblent et corps qui glisse, se traîne de sous la carcasse lourde, puis se relève. Immobile dans la chambre, il contemple d'un œil éteint sa professeur sans vie. Tout rue dans sa poitrine, le cœur en pleine implosion : l’allégresse, le soulagement. La peur. L'envie d'encore. Faë fustigé qui s'éveille, hurle aux injustices commises par l'Homme. Sa dualité fourbe plus présente que jamais.
Il se rhabille avec les silences d'une ombre. Fébrile sur ses jambes, nauséeux. Le cœur en bord de lèvres qui restent pincées dans l’espoir de retenir les tripes qui se retournent et menacent de se dégueuler sur le plancher lustré. C’est terminé se répète-t-il, quand son soulagement semble pourtant peser extrêmement lourd dans sa poitrine. Poids aussi mort que la pauvre femme dénudée qu’il regarde une dernière fois de ses pupilles froides, sans regrets. Elle le méritait.
Il sera le premier à la pleurer, elle qui lui a tout donné, jusqu’au dégoût de soi. Il sera le premier à la renier et à cracher sur les restes de sa mémoire. Fier apostat, l’acteur d’un homicide relevant de la défense pure qui restera sans finalité. Affaire classée. Personne ne saura ce qu’il s’est réellement passé. Seulement lui, et les silences ayant été témoins de ce jeu de séduction forcé.
Eux aussi diront, que c’était mérité.




Vibre encore des acclamations fracas d'un public en émoi. Gloire sur le devant de la scène, en première ligne au côté de l'étoile féminine, elle et lui. Au sourire pudeur ourlant les lèvres, celui qui reste encore alors que les échos de l'oraison continuent de vivre dans le fond de sa poitrine. En sourdine dans ses oreilles abîmées. Rentrer alors.
Presser le pas, grâce dans les foulées, les yeux levés vers les astres couvrant la voûte sombre au-dessus de sa tête. Plénitude douce aux heures sombres de la nuit, il existe dans leurs entrailles. Vivant vraiment, existe à peine sous les éclats du jour. Les ombres cachent trop d'horribles choses, la nuit les effacent. Que tout se confonde sous la lumière des astres. Naïf à se sentir protégé. Empressé qu'il est, de rejoindre les barricades de sa demeure. De le retrouver, lui. Nikita incapable de dire ce qu'il est réellement pour lui, son faë sortit des ténèbres. Juste conscient des battements de son cœur accélérant leur danse comme lorsqu'il monte sur scène, la frénésie des ballets empoignant son être dès qu'ils se tiennent tous les deux sous les mêmes auspices. A être proches mais rester dangereusement loin. Janae a laissé des cassures dans le corps et l'esprit. Une blessure qui ne cicatrise pas, ne semble jamais devoir le faire.
Allégresse funeste enlevant la prudence, pris dans les filets d'une humeur douce, d'une naïveté enfantine comme à chaque fois que vient son heure de gloire, dans les ténèbres il ne remarque pas son ombre disparue. Délaissant ses pieds, frôle le mur le plus proche et s'éloigne dans la direction opposée.
Traîtresse.
Elle qui dépasse deux silhouettes presque aussi sombres, drapées de noir. En échos aux pas du danseur, menace silence qui ne lui parvient pas. Ne réalise que trop tard l'étendue de son erreur lorsque des griffes sorties du néant lui agrippent le corps. Epaule et gorge pour le maintenir, l'arrêter dans son avancée. Hurle du rien, l'instinct prend aux tripes et force à ruer. Lutter, dans les sursauts navrants d'un affolement fauve. Résiste, fort. A surprendre de ses élans mauvais, faire pleuvoir des crachats de violence sur le corps qui s'abîme.
Dénoncé. Trahi. Les mots heurtent son crâne lorsque les forces s'amenuisent, la lutte inégale de deux contre un, il abandonne. Aux genoux dans les poussières du sol, un dernier coup contre la tempe pour mater la résistance et le voir piteusement s'effondrer.
Si proche de rentrer, il pouvait voir la bâtisse au bout de la ruelle. Le sanctuaire, la lumière brillant derrière la fenêtre du dernier étage. Il était là, son homme de l'hiver, à l'attendre. Nikita ne rentrera pas. N'est plus que traces de lutte et de pas dans la poussière, traînées forcées trahissant le trajet imposé par ses assaillants.
Le jeune premier à éloigner pour pouvoir briller. Cupidité humaine allant jusqu'à vendre sous le coup d'un doute, d'une supposition. Hybride qu'il est, pour expliquer la réussite. Et le jeter, en pâture à la Main Ecarlate.




Volonté d'avilir, de railler. Dans ce qui semblait être une des meilleures inventions pour salir et faire manger plus encore les poussières traînant dans les coins. Sous l'impulsion de certains clients, dérangés de la vision offerte à leurs pupilles fragiles et exigeantes. Sexe fort en gêne devant les évidences et les déviances, l'attrait indéniable provoqué par les souillures de ce qui se veut homme comme eux. Alors, en besoin de satisfaire, nécessité d'éliminer la gêne sans pour autant la faire totalement disparaître, les subterfuges se sont installés.
Ces fards et ces rouges sur la pulpe de lèvres tentatrices, envelopper le corps sylphide dans des drapés féminins, Nikita se veut disparu. La honte cachée de tous sous les visages de ces autres qu'il prétend être. Parce que lorsqu'il est comme ça, personne ne le remarque de cette manière qui le dérange, le terrorise. A ses doigts effleurant ses lèvres couleurs de sang, pensif dans le geste alors que les yeux ourlés de noir se perdent dans ceux de son reflet. Boucles blondes d’un chimérique qu’il emprunte aux artifices utilisés par les travailleuses pour se fondre dans les mirages qu’il veut offrir. Gratuitement. Se vendre sans se perdre lui-même, encore sauf des convoitises sales faisant hurler les murs. Seulement leurs regards, leurs mains sales cherchant parfois à l’attraper et lui qui se dérobe d’un mouvement gracile de hanches. L'esquisse d'un sourire au charme insolent sur les lippes, où innocence et langoureux étincellent à l'unisson. En réponse aux babines humides d’envie lorsqu’il foule l’estrade qui lui est offerte en scène de rien.
Ce n'était qu'un jeu, une volonté de le briser, de faire peser lourdement sur ses fragiles épaules la honte d'une mascarade visant à les faire rire. Ces hommes forts. Les rires n'ont été que des murmures, des soupirs frustrés de gêne lorsqu'il fut temps de réaliser que le blasphème n'en devenait que plus désirable.
A préférer, parfois jusqu'à oublier, cette autre image qu'il renvoie. Pour se protéger, dans un mécanisme de défense hasardeux, il a préféré se renier. Inapte à changer de peau, c'est d'apparence qu'il se fait autre, espoir futile et fragile de ne pas voir les heures sombres de sa vie se reproduire. Ces abus crasse qui collent au corps, à la peau d'opale que tant d'autres aimeraient toucher. Que lui crèverait d'arracher. L’enfant abusé se protège du monde mauvais dans lequel il erre.
Il efface, doucement, d’un tissu sur sa bouche, le rouge se dégueule. En traîné sombre sur sa peau pale. Délaisse son costume de l’instant pour se retrouver à moitié. Et se sentir crever, un peu. Cœur lourd et peiné. Mal à l’aise dans sa propre enveloppe, certainement à préférer l’armure injure.
Ils le diront fou, misérable dans sa décadence, facile à humilier, bon à briser. A la poitrine famélique pleine de vide à remplir des saletés humaines, baptiser l’inexistant d’une suprématie bonne à pleurer. Ils se penseront forts, à le faire tomber toujours plus bas mais lui sait, que les vrais forces ne viennent pas du corps mais de l’âme. La sienne a été tant de fois mutilée, fracassée, qu’elle ne risque plus rien.
Si seulement.
Femme ou homme. Se travestir pour exister. Se protéger.
Les faire tomber.
En premier.
Et lui en dernier, cette fois.  




Aux faces multiples et changeantes. Irradie de ses pâleurs la peau de celui né sous ses auspices. On le dira étoile au milieu d'un ciel sombre. Un éclat brut à polir sous les souillures du monde, les regards scintillants et les acclamations d'un peuple trop facile à berner. En petit réconfort au fond du cœur, l'adoration du monde pour se sentir exister. Lui ou ses autres qu'il prétend être, peu importe. On l'autorise à changer, se faire elle ou lui, pour le plaisir de duper. Satisfaire avant tout. Le danseur envoûte de sa grâce. L'acrobate promet de toucher le ciel lorsque dans les voiles lui permettant d'atteindre la voûte d'un chapiteau d'errance s'enroulent autour de son corps gracile.
Etoile à nouveau, entachée, abîmée. Utilisée.
En gloire éphémère que le Narcisse fatigué grappille. Miettes de rien qu'on lui balance, il prend. Rumine en silence ses idéaux monstrueux de destruction.
Rêve d'une nouvelle gloire qu'il n'oublie pas.
Jamais.

— tu es des nôtres —

Certains passages m'ont littéralement fait froid dans le dos !   comment peut-on écrire d'une si belle façon, sublimer des évènements aussi cruels ?!   cette histoire fait réellement mal au cœur, mais j'ai pris un grand plaisir à la lire, ta plume est vraiment magnifique.  
Je viendrai certainement te proposer un petit lien avec Rhyia. Même si elle n'aime pas trop les hybrides, ils se seront très certainement rencontré lorsqu'il était encore danseur à l'Opéra de Cínnerial  
C'est donc avec plaisir que je te valide, bienvenue chez toi

— défis d'intégration —

Si tu te demandes s'il est trop tard pour faire demi-tour, la réponse est oui   Tu les as voulus, les voici ! Tu as un mois pour les réaliser. Une fois que tu en as terminé un (ou plusieurs), rendez-vous dans la boutique pour venir réclamer tes points. On t'offre 30 points par défi réalisé, alors lâche-toi  

défi n°1 trouver un lien positif
défi n°2 souhaiter la bienvenue à deux membres en faisant des rimes
défi n°3 faire chantonner ton personnage dans un rp

Bonne chance !

— ton flood d'intégration —

Parce qu'on veut favoriser ton intégration indépendamment de ta cour ou de ta faction, on a créé trois groupes d'intégration où vous serez tous mélangés et où vous pourrez créer des liens parfois même inattendus.

Ton flood d'intégration est wings & ruin et ton membre du staff de référence est @Rhyia Lantsov ! Elle sera là pour te guider et pour répondre à toutes tes questions, n'hésite pas à la MP. Allez, va vite te présenter et remplir un petit questionnaire spécial qu'on a fait pour toi.

— Les premiers pas —

C'est bon, tu as franchi la ligne d'arrivée. On est fières de toi et on a hâte de voir ce que tu nous réserves ! Mais pas trop vite : avant de te lancer dans l'aventure, il va falloir passer par quelques petites ruelles sombres. D'abord, le recensement.



Si tu t'es bien recensé comme il faut, alors tu es bon pour la suite. Au cas où tu te sentirais un peu perdu, n'hésite pas à relire le guide du nouveau. Crée ta fiche de liens pour y lister ce que tu recherches et les informations basiques de ton personnage, ainsi que ton journal de bord, très important si tu veux participer à la roue de la fortune et à l'évolution générale du forum. Tu peux aussi poster un sujet pour qu'on puisse t'appeler ou bien entamer une correspondance.

Présente-toi dans le flood pour faire des rencontres, passer du bon temps ou défendre ta faction, et déroule le tapis rouge dans ton flood d'intégration ; ou bien façonne ton propre scénario ! Pense aussi à faire un tour dans ton QG SECRET si tu fais partie d'un gang ou d'une faction.

Voilà, tu n'as plus besoin de nous — mais au cas où, tu peux aussi nous contacter directement sous Nemesia, sous Calla ou sous Rhyia.