AccueilAccueil  RechercherRechercher  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
ouverture officielle

Bienvenue à tous nos petits chatons !
Nous sommes très heureuses de vous accueillir enfin
parmi nous et vous souhaitons un agréable jeu !
QUESTIONS PAR MP INTERDITES

Si vous avez des questions, posez-les ici
Merci de ne pas MP le staff et d'en faire profiter les autres !
Petit coup de pouce

N'hésitez pas à jeter un coup d'oeil à notre zone intégration
où vous trouverez quelques petites choses utiles !
Attirer des nouveaux

Un petit mot sur notre publicité
pour un max de nouveaux chatons intrigués !
— en ce moment —
La première intrigue du forum est lancée ! Pour l'occasion, vous aurez le choix entre trois topics communs. Une confrontation entre les rebelles fae et l'Ordre à Nythsari, une soirée mondaine qui promet sont lot de scandales à Adenor, ou un marché exotique à Zeherim.
Le Deal du moment : -39%
Pack Home Cinéma Magnat Monitor : Ampli DENON ...
Voir le deal
1190 €

 

 I'll tear your flesh apart while you break my bones (orza)

Aller en bas 

Elizaveta Dragomir

Elizaveta Dragomir

I'll tear your flesh apart while you break my bones (orza) QacaKmU3_o

Messages : 1061
Date d'inscription : 16/04/2020
pièces d'or : 1018
Peuple : ⌈ cour de la nuit ⌋ descendante des astres, la lune comme mère, la nuit comme seule compagnie.
Soupirs : ⌈ cent douze années ⌋ immaculé minois qu'un siècle n'affecte pas, effleurement d'un temps à l'arrêt qui ne lui donne que vingt-huit ans aux regards inconnus.
Maîtrise : illusions ✩ niveau 3
ténèbres ✩ niveau 3
armes blanches ✩ niveau 1
corps à corps ✩ niveau 0
défense ✩ niveau 1
Affect : ⌈ célibataire ⌋ étreintes charnelles comme seule compagnes, son palpitant éteint depuis bien longtemps, un deuil inachevé qui la hante.
Métier : ⌈ royaume des soupirs ⌋ empire familial, bordel ancestral que la matriarche a sorti de terre à force de persuasion et d'effort ; mille et une merveilles se dévoilent à la vue de ceux qui savent bien chercher, là où perversion est le maître-mot dans cet antre où tout est permis.
Faction : ⌈ fen’haven ⌋ gloire d'antan au creux des paumes, pouvoir que l'on leur a arraché et vengeance assourdissante d'une nature qui veut s'exposer aux yeux de tous. Coûte que coûte, ir aelyr fen'haven.
Errance : ⌈ talevir & cìnnerial ⌋ double face, l'une dans la chaleur étouffante de Nythsari où les affaires sombres du Royaume des soupirs reposent entre ses mains et l'autre à Adenor, royaume de toutes les illusions, où elle n'est que l'héritière Dragomir.
Inventaire : 1 potion de mana, un capuchon discret.
Crédits : queen calla aux doigts de fae (av & gif).

Aventures : | DISPONIBILITÉ RP | 0/4 libre


https://astrangegame.forumactif.com/t276-i-hope-they-all-burn-in-hell-ed https://followthestars.forumactif.com

I'll tear your flesh apart while you break my bones (orza) Empty


These violent delights have violent ends
And in their triump die, like fire and powder
Which, as they kiss, consume
L'air iodé, typique d'Oceara, vient effleurer le visage de la belle tandis que ses pupilles restent braquer sur l'océan à perte de vue. La matinée est bien avancée en ce jour de Malceste et le port est animé, des discussions éclosant sur les différents points de vente. Les étales installées les unes à la suite des autres se prolongent sur les quais à perte de vue, jusqu'aux docks que l'on peut apercevoir au loin, véritable centre d'impulsion en ces temps mouvementés. Le récent assassinat d'une fae de l’Été, alors emprisonnée, a véritablement ébranlé leur peuple, Elizaveta la première et la vengeance brûle les cœurs de ceux encore loyaux à leurs origines. Injustice comme une vague destructrice, moteur de tensions nouvelles qui lèvent les troupes et rassemblent les esprits révoltés. Le cœur serré, la haine aux lèvres, Liza garde un visage calme et inébranlable ; les pouvoirs au bord de l'implosion, le contrôle ne doit pas lui échapper et éveiller l'intérêt des passants. Son attention dévie alors vers les conversations animées entre pêcheurs et acheteurs, trouvant un échappatoire à son esprit trop agité. Elle est seulement en repérage, ne doit pas faire de vagues et retourner à Talevir une fois les informations récoltées. Ses pas se veulent légers, innocents et l'intérêt est feint lorsqu'elle se penche parfois pour observer les marchandises. Ses sens sont en alerte, essayant de se diriger dans la direction des docks tout en restant discrète. L'objectif est simple : accéder aux docks pour évaluer l'ampleur de l'action fae, sans toutefois montrer un intérêt trop vif pour une humaine de basse constitution.

L'astre solaire haut dans le ciel limpide réchauffe sa peau et la pare d'un hâle inhabituel, une couleur rosée teintant le haut de ses joues et lui donnant un air plus vivant. La tenue est légère et recouvre ses vallaslins, dissimulées de la vue inquisitrice des trop nombreux humains. Son nez se fronce à la vision de ces indésirables qui ont pris d'assaut la capitale de Nythsari, encore majestueuse à l'époque de la Cour de l’Été. Cependant, c'est leur apparence qu'elle a revêtu tant bien que mal pour se fondre dans la masse humaine et ne pas diverger au milieu du bas peuple. Ses bras nus dépassent de sa robe tandis que sa chevelure cache les plus visibles des marques ancrées sur sa peau de porcelaine ; la nuque, seul endroit où il serait possible de les apercevoir, est recouverte de ses longues boucles qui retombent autour de son visage et jusqu'au creux de son dos. Un turban a été délicatement placé sur le haut de sa tête, couvrant le haut de ses oreilles par un tissu modeste qui ne déteint pas dans la foule d'Oceara. Les possibilités de se faire démasquer sont grandes, surtout en plein jour mais la Dragomir compte sur ce fait pour que les doutes s’amenuisent. Pourquoi une fae s'aventurerait dans Oceara au milieu de la journée ? Son insouciance est paradoxale ; elle frissonne à l'idée d'être découverte mais l'adrénaline court dans ses veines à la même idée. Que les Aevhen la protègent, elle espère ne pas avoir à découvrir ce que l'on lui réserverait si on découvrait ses intentions. A chaque vision d'un soldat de l'Armée Rouge, son palpitant fait inévitablement un soubresaut et un étau se referme sur son abdomen, l'anxiété étouffant la louve à l'idée que, par un infortuné hasard, on reconnaisse son minois fae. Sa peur la dégoûte, la peur que ceux de son peuple doivent affronter chaque jour ; la peur d'être asservi comme esclave personnel d'un humain aveuglé par des richesses factices aux besoins inexorables de puissance sur des êtres - de nature - plus puissants, la peur d'être arrêté et exécuté de la façon la plus cruelle qu'il soit. Le sentiment d'impuissance bourdonne en elle, alors qu'elle a la certitude d'avoir le pouvoir de leur faire ressentir cette même peur qui hante les siens.

Son hémoglobine tape contre ses tympans et, associé à l'effet aveuglant du soleil, l'assourdit au milieu de cet endroit où elle aurait souhaité ne jamais poser les pieds ; le corps vacille sur ses appuis, alors toujours en mouvements, et percute second corps. Un bras puissant s'appose sur son épiderme et la retient, alors qu'elle flanche un peu plus après l'impact corporel ; un toucher inattendu dont elle se sépare avec rapidité, dégoûtée par un quelconque contact avec la vermine humaine, aussi pacifiste soit-elle. Les iris sont plongés au sol dans une honte qui se déverse dans tout son être ; la faiblesse de ces sentiments qui tourbillonnent en son sein dans un désir de -juste - exploser. L'effort est dur pour se contenir et tant bien que mal, Liza reprend ses esprits. — Sorry, I wasn't looking. qu'elle murmure à peine à son sauveur, l'observant d'une expression aussi neutre que possible.


Dernière édition par Elizaveta Dragomir le Dim 26 Avr - 21:50, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas

Invité

Anonymous



I'll tear your flesh apart while you break my bones (orza) Empty


These violent delights have violent ends
And in their triump die, like fire and powder
Which, as they kiss, consume
Ce monde est cruel.
Quatre mots qui découlent d’entre les lèvres de son conseiller lorsque, téméraire, le capitaine s’hasarde à professer quelques pernicieux états d’âme. Ce à quoi il n’objecte guère, préférant lever les yeux au ciel et laisser filer un (énième) soupir de dédain. Grisha n’avait pas besoin de le lui rappeler. Après tout, comment pouvait-il oublier ? Comment pouvait-il en être autrement ? Il avait beau être né fils de Marcus Havilliard, avoir éclos parmi les bienheureux privilégiés du régime, il n’en restait pas moins qu’un prisonnier parmi tant d’autres. Captif d’un monde nouveau, esclave d’un microcosme prêt à s’embraser si les Accords Pourpres et l’Armée Rouge ne maintenaient pas un semblant d’accalmie. Triste condition à laquelle venait s’ajouter un sinistre fardeau qu’il était seul à porter ; celui d’être pleinement conscient de l’accablante réalité dans laquelle son espèce évoluait. Le faste ostentatoire du palais impérial et le confort qu’offrait les cités nouvelles comme Altavilla avaient affublés ses congénères d’une double peine ; celle là même qu’est l’illusion de la liberté. Ce monde est cruel, certes... mais bien heureux sont les ignorants.

À demi-allongée sur la méridienne face à la fenêtre qui surplombait les docks, les rayons de soleil dansaient sur sa peau diaphane, berçaient ses rêveries et faisaient chavirer le blanc immaculé des bâtisses nichés au pied des nuages. D’un voile nacré, ils enveloppaient d’une doucereuse lumière les murs, pénétraient les fenêtres et se reflétaient sur le sol brillant. Petit à petit, ses paupières avaient commencé à se clore. Jusqu’à ce que finalement l’épuisement et l’agitation de ces dernières semaines le gagne et, qu’il se laisse aller aux bras de morphée.
(...)

Ce fut le martèlement d’un poing contre la porte de son bureau qui l’extirpa de son sommeil. D’un bond, il quitta la méridienne et s’empressa d’entrouvrir la porte, encore à moitié assoupie.
— We need you at the docks.
— All right. So there we go.
(...)

La moiteur de l'air collait à la peau, et le soleil, brûlant dans un ciel impitoyablement bleu, se réverbait dans les rues où les bâtisses miroitaient comme des mirages. Le port, qu’ils étaient obligés de traverser pour rejoindre les docks, était bondé, mais le passage incessant des pêcheurs et des clients apportait un brassage d'air bienvenu. Tout du moins quand ces derniers prenaient la peine de regarder droit devant eux. Par réflexe plus que par civisme, il avait intercepté le bras de l’inconnue qui, après s’être dégagé avec rapidité, se confondait à présent en excuses.
— Yet, it was not difficult to see me qu’il lâche en la toisant de haut en bas avec une morgue certaine. Can I ask what you’re so concerned about? You look very much… thinking for such a small person.


Dernière édition par Orion Havilliard le Dim 26 Avr - 23:07, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas

Elizaveta Dragomir

Elizaveta Dragomir

I'll tear your flesh apart while you break my bones (orza) QacaKmU3_o

Messages : 1061
Date d'inscription : 16/04/2020
pièces d'or : 1018
Peuple : ⌈ cour de la nuit ⌋ descendante des astres, la lune comme mère, la nuit comme seule compagnie.
Soupirs : ⌈ cent douze années ⌋ immaculé minois qu'un siècle n'affecte pas, effleurement d'un temps à l'arrêt qui ne lui donne que vingt-huit ans aux regards inconnus.
Maîtrise : illusions ✩ niveau 3
ténèbres ✩ niveau 3
armes blanches ✩ niveau 1
corps à corps ✩ niveau 0
défense ✩ niveau 1
Affect : ⌈ célibataire ⌋ étreintes charnelles comme seule compagnes, son palpitant éteint depuis bien longtemps, un deuil inachevé qui la hante.
Métier : ⌈ royaume des soupirs ⌋ empire familial, bordel ancestral que la matriarche a sorti de terre à force de persuasion et d'effort ; mille et une merveilles se dévoilent à la vue de ceux qui savent bien chercher, là où perversion est le maître-mot dans cet antre où tout est permis.
Faction : ⌈ fen’haven ⌋ gloire d'antan au creux des paumes, pouvoir que l'on leur a arraché et vengeance assourdissante d'une nature qui veut s'exposer aux yeux de tous. Coûte que coûte, ir aelyr fen'haven.
Errance : ⌈ talevir & cìnnerial ⌋ double face, l'une dans la chaleur étouffante de Nythsari où les affaires sombres du Royaume des soupirs reposent entre ses mains et l'autre à Adenor, royaume de toutes les illusions, où elle n'est que l'héritière Dragomir.
Inventaire : 1 potion de mana, un capuchon discret.
Crédits : queen calla aux doigts de fae (av & gif).

Aventures : | DISPONIBILITÉ RP | 0/4 libre


https://astrangegame.forumactif.com/t276-i-hope-they-all-burn-in-hell-ed https://followthestars.forumactif.com

I'll tear your flesh apart while you break my bones (orza) Empty


These violent delights have violent ends
And in their triump die, like fire and powder
Which, as they kiss, consume
La mélancolie des rues de Oceara l'atteint un peu plus à chaque fois ; les humains s'amassent, toujours plus, toujours sans que ça ne leur appartienne. Ces rues, ces allées, ces maisons, cette ville toute entière n'est pas de leur création, seule leur destruction y est présente. Les ruines d'une cour déchue qui n'est plus que cendres, que honte et corruption. Les humains l'ont asservi pour mieux la déformer de leurs mains putrides et illégitimes, ils l'ont rongé jusqu'à ce que la capitale ne soit même plus reconnaissable par ses habitants. Peut-être cela lui rappelle trop son Talevir familier, aux artères crasseuses et à l'odeur insupportable à laquelle, pourtant, Liza s'est habituée depuis des décennies. La louve n'est plus étrangère à la misère et à la désolation, qui font parties de son quotidien. Le Royaume des soupirs n'étant qu'une prison dorée qui lui cache, partiellement, ce qui se trouve de l'autre côté de la porte. D'où viennent ces dizaines de faes maltraités, à la recherche d'une vie moins pire plutôt que meilleure. Ce ne sont pas les artifices qu'ils utilisent qui effacera ce pan de leur vie, pas aux yeux de Liza qui crient vengeance pour ce peuple oppressé duquel elle fait partie sans en avoir les conséquences. Dahlia s'en est assurée ; les ozilles ne manqueront pas pour les Dragomir, quitte à pactiser avec l'ennemi pour mieux le tuer une fois son dos tourné. Son éducation entière en est un exemple, remplie de faux semblants et de faux sourires respectueux. What a wolf got to do Elizaveta. Les apparences sont trompeuses, et elle en a appris toutes les déclinaisons. Son sourire est plaisant quand ses yeux sont remplis de flammes. Ses gestes sont délicats quand les mains voudraient s'enrouler autour des cous. Ses paroles sont pleines de politesses quand le venin n'est qu'à quelques mots d'être implanté.

Ainsi, lorsque des soldats lui parlent, Liza doit leur adresser un sourire complaisant, peut-être quelques paroles puis un dernier regard lorsqu'ils s'en vont. Pourtant, quand la peau brûlante de la paume de l'humain est rentrée en contact avec la sienne ; elle n'a pas pu le supporter. Peut-être était-ce son air supérieur qu'il arborait mais dès les premières paroles, la jeune fae a frissonné de dégoût. Elle s'est pourtant excusée, pour faire bonne figure mais ça ne lui a pas suffit. — I said I was sorry. qu'elle marmonne, le toisant de son regard glacial. Les billes bleutées s'enfoncent sur le faciès de l'arrogant, l'humain est habillé de la divise de la milice. Milice qu'elle devrait craindre et qu'elle se prend à défier, de son regard hautain, qui pourrait lui arracher sa liberté. Les centimètres qui les séparent ne l'empêchent pas de ne pas lâcher le regard de celui qui a cru pouvoir poser sa poigne, ne serait-ce qu'une seconde, sur son corps. L'humain ne l'intimide pas lorsqu'il devrait, stupide courage qui la pousse à tenir tête à celui qui la surpasse, autant physiquement que dans les rangs de la société. — Actually, no. You can't. And... Excuse me ? A "small person" ? qu'elle rétorque, ébranlée par l'attitude de celui qui devrait ramper à ses pieds. Sa misogynie la laisse sans voix lorsqu'elle devrait être habituée avec les mœurs étranges des humains. — Who do you think you are ? qu'elle lui demande d'un ton excédé, son rôle d'humaine lambda, qui ne devait pas faire de vagues, oublié depuis l'instant où ils ont été en contact. Son hémoglobine bouillonne dans les veines turquoises qui longent son corps et l'impression de s'embraser la submerge. L'ire traîtresse la chamboule tandis que sa répulsion envers cet homme se transforme en un désir de vengeance. Elle a envie de se défouler sur lui pour tous les péchés de son peuple. Injuste, peut-être ; inconscient, très certainement. Surtout lorsque autant d'humains passent près de leurs corps incendiaires.


Dernière édition par Elizaveta Dragomir le Dim 26 Avr - 21:51, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas

Invité

Anonymous



I'll tear your flesh apart while you break my bones (orza) Empty


These violent delights have violent ends
And in their triump die, like fire and powder
Which, as they kiss, consume
I said I was sorry. L’audace qui anime les lèvres de l’inconsciente le surprend à étirer ses lippes d’un sourire carnassier. La situation n’est pourtant pas cocasse, loin même d’être en mesure de le réjouir mais, il ne peut lui confisquer le mérite d’être divertissante. À elle plus encore. Ce n’est pas tous les jours qu’une si frêle créature s’hasarde à défier son autorité. D’autant plus qu’à l’observer rétorquer, ses prunelles cristallines s'embrasent d’une teinte dont il n’est capable de saisir que quelques nuances. L’azurin d’une impétuosité surannée, l’opalin immaculé d’une révolte sourde.
Who do you think you are ? Les lippes s’étirent de plus belle, le regard, à son tour, révèle une appétence insoupçonnée. Seules les pupilles s’agitent et scrutent avec insistance chaque parcelle de l’irréfléchie à sa portée. Un pas suffit à réduire la distance qu’elle lui impose, quelques centimètres à aiguiser son vorace appétit. Passant un doigt sous son menton, il relève avec délicatesse le visage de la brune. As you know, you are very beautiful. Perhaps a little too beautiful. À mesure que les mots, envenimés, s’échappent d’entre les lèvres et se perdent dans un sifflement perfide, les doigts, eux, cavalent jusqu’à enceindre le menton de l’effrontée.
I grew up surrounded by beauties like you. I can assure you that it is not in a fish market that we meet them qu’il susurre en approchant son visage du sien. La poigne de sa main se fait infernale, s'accentue à chaque syllabe articulée. Il n’était pas d’humeur à perdre son temps, loin d’en posséder suffisamment à ce qu’il ne soit gaspillé auprès d’une étrangère, aussi enivrante fût-elle. Mais à se perdre dans le céruléen de ses yeux, l’étrangère devenait intrigante. À dire vrai, il n’était même plus capable de l’envisager autrement que comme une ombre au tableau. Alors l’intrigante devenait suspecte, tout au moins. La fierté, plus tôt bafouée, avait-elle annihiler sa capacité à raisonner au profit d’un puéril entêtement ? Ne s’agissait-il que d’une (énième) obsession dû à son addiction ? Ou était-ce son insubordination qui avait don d’exalter son autorité ? Aucune certitude. Si ce n’est celle que la belle dénotait parmi les égarés et que là où le port se paraît de crasse et d’une médiocrité certaine, elle n’avait qu’une fascination funeste à revêtir. If you must know, this kind of beauties know their places. And the time when a woman has to shut up. Unlike you, obviously. Il marque une pause, relâche son menton rougi. I'll give you one more chance to answer me truthfully. Unless you wish to meet the Emperor’s son personally? qu’il siffle en s’amusant à caresser du bout des doigts la piteuse étole qui enrubanne sa chevelure.
Revenir en haut Aller en bas

Elizaveta Dragomir

Elizaveta Dragomir

I'll tear your flesh apart while you break my bones (orza) QacaKmU3_o

Messages : 1061
Date d'inscription : 16/04/2020
pièces d'or : 1018
Peuple : ⌈ cour de la nuit ⌋ descendante des astres, la lune comme mère, la nuit comme seule compagnie.
Soupirs : ⌈ cent douze années ⌋ immaculé minois qu'un siècle n'affecte pas, effleurement d'un temps à l'arrêt qui ne lui donne que vingt-huit ans aux regards inconnus.
Maîtrise : illusions ✩ niveau 3
ténèbres ✩ niveau 3
armes blanches ✩ niveau 1
corps à corps ✩ niveau 0
défense ✩ niveau 1
Affect : ⌈ célibataire ⌋ étreintes charnelles comme seule compagnes, son palpitant éteint depuis bien longtemps, un deuil inachevé qui la hante.
Métier : ⌈ royaume des soupirs ⌋ empire familial, bordel ancestral que la matriarche a sorti de terre à force de persuasion et d'effort ; mille et une merveilles se dévoilent à la vue de ceux qui savent bien chercher, là où perversion est le maître-mot dans cet antre où tout est permis.
Faction : ⌈ fen’haven ⌋ gloire d'antan au creux des paumes, pouvoir que l'on leur a arraché et vengeance assourdissante d'une nature qui veut s'exposer aux yeux de tous. Coûte que coûte, ir aelyr fen'haven.
Errance : ⌈ talevir & cìnnerial ⌋ double face, l'une dans la chaleur étouffante de Nythsari où les affaires sombres du Royaume des soupirs reposent entre ses mains et l'autre à Adenor, royaume de toutes les illusions, où elle n'est que l'héritière Dragomir.
Inventaire : 1 potion de mana, un capuchon discret.
Crédits : queen calla aux doigts de fae (av & gif).

Aventures : | DISPONIBILITÉ RP | 0/4 libre


https://astrangegame.forumactif.com/t276-i-hope-they-all-burn-in-hell-ed https://followthestars.forumactif.com

I'll tear your flesh apart while you break my bones (orza) Empty


These violent delights have violent ends
And in their triump die, like fire and powder
Which, as they kiss, consume
Le faciès exécré s'étire sous ses iris flamboyants ; le bleu glacial s'enflammant de l'ire belliqueuse. Sa terrible insouciance la met plus en danger que jamais elle ne la sauvera. L'idée de se faire discrète échouée dès l'instant où l'uniforme pourpre a effleuré sa peau nue ; dès l'instant où ses pensées ont submergé son esprit tourmenté. Liza n'aurait pas du se rendre au cœur de Nythsari, pleine de haine et l'envie de vengeance palpitant en son sein. Une seconde et la face est tombée. Le dernier espoir réside dans la docilité dont elle sait faire si bien preuve. Sa nuque doit ployer sous le regard de l'ennemi où le sourire carnassier de l'humain sera la dernière vision qu'elle aura. Le désir de rébellion est fort et tord l'âme de la louve, souhaitant s'échapper du contrôle hasardeux de cette dernière. Les mots s'échappent d'eux-mêmes - pourtant, elle ne les regrette pas. Pas encore. Même lorsque un unique doigt calleux s'écrase contre l'épiderme sacré et fragile de son visage. Sur ses joues, une couleur écarlate s'étale, état de la colère qui rage dans son corps immobile. Le geste est d'une infime délicatesse malgré l’allure du soldat - une délicatesse qui pourrait briser son âme d'un geste, d'une parole. As you know, you are very beautiful. Perhaps a little too beautiful. Et les doigts se resserrent contre le menton relevé dans une insolence qui lui colle à la peau ; la poigne est d'acier et écorche son menton, des frissons de dégoût remontant son échine. Le toucher lui est insupportable et pourtant, pas un membre ne bouge sous le regard sombre qu'elle affronte toujours malgré la domination évidente. Immobile, figée, peut-être curieuse à l'idée de ce qu'il pourrait lui faire. La tuer, peut-être. Ou la laisser partir, moins certainement. L'espoir au creux de l'abdomen, aucun son ne s'échappe d'entre ses lippes fermement pressées l'une contre l'autre. Le venin veut s'échapper comme ses griffes veulent s'agripper à la chair impure.

Les mots s'écrasent contre son visage mais l'insoumise ne cède pas, dans un pur désir de dominance. Tant qu'elle esquisse un sourire narquois lorsque le lieu de leur rencontre effleure la chair tendre de son profil. Certes, elle n'aurait pas dû être élevée dans l'idée de ne jamais mettre un pas à l'endroit-même où elle se trouve. Les terres de la nuit bien lointaines de celles de l'été. La Dragomir ose même relever son menton pris en otage de ces mains bien plus fortes que celles de Dahlia et que pourtant, elle endure sans un mot. Ce ne sera pas sous la poigne d'une brute au discours doucereux qu'elle ploiera. Ses pupilles toujours enfouies dans les ténèbres de son regard, elle le défie. Elle le défie comme un agneau défierait un loup. Ici, pourtant, l'agneau n'est qu'une louve déguisée pour mieux séduire les instincts du loup qu'elle cherche du regard tandis que les crocs sont déjà prêts à s'enfoncer dans la carne immaculée. If you must know, this kind of beauties know their places. And the time when a woman has to shut up. Unlike you, obviously. Sa remarque l'embrase de nouveau. Pourtant, la créature est relâchée. Liza porte une main à son menton et l'effleure de ses doigts tremblants - de rage ou de peur, qui pouvait le déterminer ? Elle détourne le regard pour le poser derrière lui, sur les passants qui ne font guère attention à l'étrange paire. I'll give you one more chance to answer me truthfully. Unless you wish to meet the Emperor’s son personally? Et les mains se rapprochent de sa chevelure, et son palpitant fait un soubresaut d'appréhension. — What do you want to know ? comme réponse. Les lippes s'entrouvent de nouveau et elle souffle. — I have no such wish, soldier. And we don't want to bother him, do we ? Even if I doubt a man like you knows him at all. Son ton est dédaigneux, peut-être trop. Mais l'envie de rétorquer est irrésistible et elle se laisse de nouveau porter par une forte envie de le tourmenter - autant qu'elle le peut et sans jamais ne lui laisser avoir un seul doute quant à ses dires. — Perhaps we can talk about the kind of beauties you know, if you want. I'm interested to know how they react when you treat them as badly as you do with me. If they shut up like you want me to do. que sa voix douce répond, sans une once d'animosité. La main vient trouver le doigt inquisiteur qu'elle chasse doucement. Les carnes s'effleurent tandis que jamais les regards ne se séparent.
Revenir en haut Aller en bas

Contenu sponsorisé




I'll tear your flesh apart while you break my bones (orza) Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
I'll tear your flesh apart while you break my bones (orza)
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» dig up the bones - (bella)

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
A STRANGE GAME ::  :: Echoes of the past :: anciens rp-
Sauter vers: