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 LA FIÈVRE ; BEKO

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Zuko Attah

Zuko Attah

LA FIÈVRE ; BEKO 91bmOqLi_o

Messages : 532
Date d'inscription : 16/04/2020
pièces d'or : 839
Maîtrise :
lyrium ☾ ☾ ☾ ☾
armes blanches ☾ ☾
armes à feu ☾ ☾ ☾
corps à corps ☾ ☾
défense ☾ ☾ ☾ ☾
Affect : arabella, la grande catin de nythsari
Métier : chien de guerre, lieutenant de l'armée rouge
Faction : ordre des cendres
Gang : les rats gris, ancien gang du quartier des docks
Errance : izeghar, le dernier tombeau des rois
Inventaire : fusil blaster, fusil de recrue (+ cartouches illimitées)- shivs- kit d'injection (6), kit médical (2)
Crédits : bb calla (ava)- la chonga aka arabella aka mme attah (kit)- ozai, le bro, le sang d'la veine (propaganda)- old money, la haine (sign)

Aventures :
(indisponible)

zukai, kimi / octogone des sentiments
vivi / hardcore
zukairon / brotherhood
ceci / never seek to bear everything alone
ar / let the game begin
beko / la romance arrive
thrystan / soirée tacos

LA FIÈVRE ; BEKO 5U6Iuz54_o

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MessageSujet: LA FIÈVRE ; BEKO   LA FIÈVRE ; BEKO EmptyMar 28 Avr - 17:30

MAIS ELLE M'A MIT LA FIÈVRE PENDANT DES HEURES
ELLE M'A MIT LA FIÈVRE PENDANT, PENDANT DES HEURES

(la fièvre, suprême ntm)

NSFW

@arabella nazarova

NUIT, APRES NUIT, APRES NUIT, il rêvait de ruiner l’innocence qu’elle n’avait plus, d’enfoncer ses doigts dans les chairs pulpeuses comme des fruits trop mûrs, d’écarter les cuisses aux galbes laiteux et de mordre l’ivoire de ses seins parfaits, de la faire périr sous sa langue et de la broyer entre ses bras d’une étreinte mortelle où elle s’effondrerait dans une douce et lente agonie pour qu’enfin il puisse l’entendre geindre d’une voix rauque sous lui, le suppliant de cesser. Il voulait qu’elle soit sa chienne, sa putain et sa propre fin. Les femmes qui croupissaient dans les bordels d’izeghar ne le satisfaisaient qu’à l’instant où il se sentait jouir dans leurs bouches- peu lui importait les chevelures qu’il tordait entre ses poings tatoués, c’était celle d’un blond doré qu’il imaginait torturer et teinter d’un blanc nacré jusqu'aux pommettes altières de son visage.
Ce que lui inspirait la femme vipérine au masque blasphémateur de poupée ne parvenait pas à chasser de son esprit la gamine qui, autrefois, s’accrochait à ses vêtements avec de grands sourires enjôleurs, le taquinant de cette moue si espiègle qu’il ne pouvait s'empêcher de dévorer des yeux, son petit corps se blottissant contre le sien, le parfum délicat de ses cheveux lui chatouillant les narines- sa petite infirmière qui avait tant de fois soigner ses plaies alors qu’il revenait des bagarres de rues de son quartier, la peau zébrée par les shivs et la gueule contusionnée. Les cicatrices qui ornaient son corps, c’étaient les petites mains d’arabella qui les avait recousues. Patiemment, tendrement- sourcils froncés tandis qu’elle manipulait fil et aiguille, ne lui posant jamais de questions sur les histoires dans lesquelles se fourraient toujours les rats gris. Le deuil de cette enfant lui torturait l’esprit de la pire des manières, la rage lui creusant les tripes de l’avoir à jamais perdu, méprisant l’envie de lui dégueuler son amertume.

Des grondements sourds s’échappaient de ses lèvres tordues, l’uniforme de l’armée rouge épousant le moindre de ses mouvements alors qu’il arpentait les ruelles d’un pas furieux, blaster plaqué fermement contre son torse, la foule s’écartant sur son passage alors qu’elle reconnaissait le lieutenant d’izeghar et son capitaine sur ses talons- zuko jetait de temps à autre des coups d’œil embrasés derrière lui pour vérifier qu’arabella ne se volatilisait pas comme elle l’avait fait autrefois, ne dissimulant pas ses émotions à celle qui avait tant insisté pour qu'il l'escorte personnellement, chien de garde enragé se foutant de savoir que toute la criée fut au courant de la fureur qui animait tout son être à cet instant précis.

Le trafic d’esclaves était la réalité des personnes qui peuplaient ce trou à rats- zuko ne touchait jamais aux filles, dédaignant leurs services- il aurait crevé la gueule ouverte dans le caniveau avant de baiser avec une fae. Le seul intérêt qu’il éprouvait pour cet endroit se trouvait dans les étals qui débordaient sur les trottoirs défoncés- regorgeant de fruits juteux et d’épices flamboyantes aux saveurs exquises, de bijoux d’acier et d’or que les femmes s’empressaient de parer de leurs fins poignets ou de leurs gorges de miel dénudées, de tapis aux motifs orientaux tressés par les peuples nomades de la région de nythsari, de poteries gorgées par le soleil, la terre ocre et les couleurs du désert, et d’autres produits exotiques.
L’attention soudainement attirée par un des marchands hétéroclites qui peuplaient le souk, zuko se dirigea vers lui et empoigna d’une main ferme par la peau du cou un jeune mabari amaigri aux yeux larmoyants, son pelage carmin dégueulassé par la rue, pour le hisser à hauteur de son visage.


Dernière édition par Zuko Attah le Mar 5 Mai - 17:38, édité 2 fois
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Arabella Nazarova

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Messages : 1716
Date d'inscription : 14/04/2020
pièces d'or : 828
Peuple : human empire.
Soupirs : / THIRTY-THREE / l’ivoire est strié d’un triptyque monstrueux, estampillé d’un numéro atomique d’arsenic, toxine suppurant dans les veines d’une chérubine vérolée par le tempo effervescent du temps.
Maîtrise : LYRIUM / niveau 4
ARMES BLANCHES / niveau 4
ARMES À FEU / niveau 4
CORPS À CORPS / niveau 4
DÉFENSE / niveau 4
Affect : / BLACK WIDOW / son amour est sacrificiel, nacré d’un morbide qu’elle fait éclore à la chaleur de ses pulpeuses infusées du venin des succubes. elle les aime magnifiques, ces stèles de sa vénération. les aime flamboyants, ces adam et eve.
Métier : / CAPITAINE / connasse vipérine plutôt. le simulacre est grossier, chienne de chasse couronnée n’ayant pas même pris la peine d’essuyer ses canines de l’impureté qui arrose ses intentions. le grade n’est qu’un énième alibi pour poétiser sa violence.
Faction : / ORDRE DES CENDRES / leur or a les couleurs cendreuses d’une pénitence saccharine. si l’ordre est l’encéphale de l’hydre, l’armée la main excoriée, arabella elle est la gangrène qui dévore le ventricule cardiaque.
Gang : / MAIN ÉCARLATE /membre rapiécé au ligneul infect de la corruption. caporégime confidentiel à ce microcosme, peinturlurant les artères de nythsari d’un somptueux pourpre en son honneur.
Errance : / IZEGHAR / où la terre est perforée en son plexus solaire, libérant les miasmes souterrains jusqu’alors cloîtrés dans les poumons de ce colosse léthargique.
Inventaire : fouet / dague sifflante / grenades (2) / kit d'injection de lyrium (8 doses restantes) / fusil de recrue / kit médical (1) / balles (∞)
Crédits : valruna (av)

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MessageSujet: Re: LA FIÈVRE ; BEKO   LA FIÈVRE ; BEKO EmptyJeu 30 Avr - 10:37


— la fièvre
BELLA & ZUKO She loves everybody, Can't you tell by the signs? She loves everybody, She gets off all the time. It's a dark philosophy And it haunts her constantly. It's a false alarm to me.


Bordel charivarique qui lui érafle la cornée, un amoncellement de teintes qui se frelatent en une mixtion de vices nauséabonds qui suintent de chaque âme gondolant leurs canines dans l’artère de rue. Les silhouettes semblent difformes, sous la lentille horrifique qu’est devenue son cristallin. Vision estropiée de la salope vicieuse, cherchant à peindre le long du pavé des fleuves de pénitence pour s’en abreuver avec une jouissance pas même tempérée. L’enchevêtrement de flâneurs putride pour même se trouver à cet endroit coule des oeillades fiévreuse au dipôle paré d’un écarlate vif. Extase viscérale qui lui lèche la carcasse lorsque les cristallins s’agrippent à l’héraldique de Capitaine qui perfore la maillure de son uniforme, suppôt d’opprobre divine qui semble venir leur juguler la nuque subitement. Imaginent leur propre hémoglobine mouiller le revers de la manche, ornementer l’alliage cendré de la lame qui scintille de son haleine érubescente contre la hanche. Pas même dissimulée, Arabella est gerbante d’un m’as-tu-vu juvénile, peinturlure son aura d’une couche butyreuse d’intimidation pécore, collectionnant les épouvantes comme des myriades de joyaux précieux. Le naja est surexcitée, suppure d’un enthousiasme trop extravagant pour une vulgaire mission d’inspection. Large sourire qui lui fend la gueule, l’arcature nivéenne de ses dents contrastant bien trop avec les émanations faméliques jonchant la ruelle.

Contrastant bien trop avec la moue chiarde de son lieutenant, râpant la semelle de ses bottes contre le pavé pour mieux lui exhiber l’aversion que sa demander d’escorte à la Criée lui insuffle. Comme un clébard encore lacunaire, retroussant ses babines face à la paume tendue de son maître, il lui fait l’offense de contester son hégémonie insulaire. Mais chaque exhalaison accablée dégueulée des pulpeuses de l’homme ne fait qu’étirer un peu plus son propre rictus, faisant éclore en ses boyaux des bourgeons emphatiques de satisfaction. La situation l’amuse profondément. Et bien vite, la perspective d’alimenter outrageusement cette contrariété, de nourrir son brasier de la langue pétrolée de son affection devenue vénéneuse, semble bien plus récréative que de se nourrir des pénitences tierce. Son oeil épouse sa silhouette qui se stoppe subitement pour s’accroupir, suinte d’une lubricité pourtant honnie lorsqu’elle s’échoue contre le fessier de Zuko.

Et ce sont de vieilles résurgences de passions depuis bien longtemps immolées par sa propre flamme qui remontent sa trachée pour se percher au rebord de sa bouche. « Joli petit cul, Attah. » les mots sont à demi-gueulés, à demi-mâchés par un fantôme de ce sifflement phallocentrique alors qu’elle crame les dernières distances jusqu’ici maintenues entre eux. Bien vite, l’inspection se reporte vers l’animal ayant accaparé son attention, prunelle étudiant avec attention les écumes de morosité ondoyant au fond des yeux du canidé. Froncement de sourcil, Arabella s’accroupit derrière Zuko, encercle sa poitrine de ses bras sans se préoccuper du vis-à-vis. L’étreinte a des aspects de provocation, des contours gaussés entre le passé et la réalité crasse du présent. Ironique, est ce qu’elle est réellement. Connasse incitatrice qui enfonce les doigts volontairement dans les plaies qu’elle avait elle même dessinées contre les viscères. « Un nouveau mabari mon coeur ? Il a pas fière mine, vous feriez un duo parfait. » Un rire lui fane les lèvres, alors que ses doigts viennent dorloter le pelage crade de l’animal, et les lèvres qui se modulent en une moue d’adoration exacerbée. « Adorable. Tu sais quoi ? La foule est pleine de faes, on devrait le laisser faire ses preuves. Il a l’air affamé, le pauvre bébé. » Le rictus toujours envoûté d’une ivresse de gaieté indigeste, sa main vient décrocher la laisse de fortune qui lui dévorer les chairs, ignorant royalement les protestations à moitié articulées du propriétaire.
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Zuko Attah

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MessageSujet: Re: LA FIÈVRE ; BEKO   LA FIÈVRE ; BEKO EmptyMar 5 Mai - 20:08

ATTAH.

Des origines bafouées- garçon forgé sur un champ de bataille, le parfait alliage du nom qu’il avait lui-même choisi alors qu'il n'était qu'un gosse aux lames émoussées et au sourire mauvais- identité endossée telle une armure de muscles rouges comme les nerfs du bête et d’os blancs comme le cœur d'un dieu et qu’il avait enfilé dans l’ivresse de la guerre pour lui remplir l’âme d'un ultime cri de vie. Cela n’avait jamais été son véritable nom, il était, et resterait à jamais un rat gris, un des nombreux gamins de la rue, sans père ni mère pour museler sa voracité alors qu'il grandissait pour devenir ce qu'il était aujourd'hui. Il était son propre créateur- les mains qui avaient modelées son âme à partir de morceaux de bêtes mortes récupérées dans les caniveaux puants d'oceara comme on assemblait des shivs avec ce dont personne ne voulait.

Seins écrasés contre son dos semblables aux morsures d’une araignée tissant la toile de sa folie- zuko les sentait, pointant provocateurs à travers les fins tissus de la chemise de son uniforme, lui niquant l'âme, l'envie de bander et d'envoyer valser la marchandise qui se trouvait sur l’étal pour l'allonger dessus et l’écraser de son immense carcasse refrénée- il tordit presque tendrement les doigts d’arabella entre les siens alors qu’elle tenait encore la laisse du mabari, pivotant son grand corps contre celui de la jeune femme, se noyant dans ses pupilles bleu acier comme un naufragé- il aurait suffit d’un coup de crocs sur ses lippes charnues pour détruire la distance entre eux.
Putain qu’il avait envie de la baiser.

Glissant l’arme dans son dos, zuko nicha le canidé au creux de son bras et dévalisa le marchand d’un bout de viande racorni qui trônait fièrement sur l’étal immonde- laissant le mabari renifler le butin avant de l’attaquer joyeusement de ses petits crocs alors que son ancien propriétaire commençait à gargouiller en signe de protestation pour finalement se heurter au regard sinistre du lieutenant.

-à ta place j'fermerais ma grande gueule avant que j'décide de t'donner à bouffer, ay ?

Ange au visage sale, ses doigts fins enroulés autour de la corde tressée alors qu'elle l'assenait de ses répliques moqueuses, zuko reprit des mains d'arabella la laisse comme il aurait voulu le faire avec celle qui lui déchiqueter les chairs- muscles contractés, grimace goguenarde alors que sa raison toujours vacillante tenait en joue l'animal qui grattait de ses griffes son crâne.

-heureusement pour eux et pour toi, l’un de nous deux n’a plus faim maintenant.

Etudiant le mabari d'un œil critique, il s’avança dans l'artère crade de la criée pour se retrouver devant le gouffre béant tel la gueule ouverte d’un monstre à l'haleine fétide d'une ruelle étroite qui offrait une vue partielle sur un estrade où s’agglutinait du bétail composé de fae dénudés- leurs corps offerts en sacrifice sur l’autel de l’avidité des hommes qui avaient remplacé les dieux dans cette ville où les plus fort régnaient, dominant les faibles pour en aspirer la moindre once de vie- bienvenue à izeghar, là où tout le monde baisait tout le monde.


Dernière édition par Zuko Attah le Jeu 21 Mai - 22:00, édité 4 fois
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Arabella Nazarova

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MessageSujet: Re: LA FIÈVRE ; BEKO   LA FIÈVRE ; BEKO EmptyJeu 7 Mai - 14:15


— la fièvre
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Connard sublime, drappé de l’apparat somptueux de la tendresse chérubine. Elle a encore le goût de sa bouche, de son haleine, dans chaque parcelle de son être. Captive de cette passion macchab qu’elle avait jugulée de ses propres griffes. Le cadavre encore chaud est là, sous les craquelures rebouchées par les années, sous les supposées hiérarchies qui édictaient que maintenant, ils n’étaient plus. Rien qu’un simulacre sordide, une foutue mascarade de bienséance qui tord les visages bien trop accoutumés à se voir à travers l’autre. Et probablement qu’en les assassinant, eux et ce pseudo amour cancéreux, elle y avait perdu des morceaux d’elle même. Elle les voit, ces échardes teintées à son nom, qui scintillent au fond du regard de Zuko. Les sent lui rentrer dans les chairs à chaque fois que sa peau colle la sienne. L’étreinte honnie, qu’elle déguste avec une avarice dégueulasse. Se délecte d’imaginer les tourments qu’elle lui encastre un peu plus dans la boîte crânienne. Soupçons d’affection pour venir éventrer cette haine atrabilaire qui lui sillonne la bile. Parce qu’il semble toujours au bord de l’implosion, prêt à lui gerber sur les chaussures toute la rancoeur âpre qui a les même reflets que ses yeux propres. Il n’en fait rien, pas même lorsqu’il pivote pour lui faire face, que le mélange de leurs souffles érafle les pulpeuses et qu’elle y déniche une nouveauté. Du souffre. Et elle ne sait pas, plus, de quelle gorge est-ce qu’il est exsudé. Certainement des deux. Il se désolidarise de ce microcosme létal où elle aurait aimé le noyer, sirène cataclysmique cherchant à se tailler un sourire avec la nécrose des autres. Elle se redresse aussi, garde l’oeil lové avec une putain de placidité cadavérique sur lui et le clébard lui grignotant l’affection. Moue boudeuse qu’elle dirige à l’attention du canidé, comme si se placarder la jalousie sur la gueule serait suffisant pour que le chien décide d’abandonner à son tour Zuko. Parce que c’est son fantasme le plus libidineux, que tout le monde emprunte la même porte de sortie qu’elle. Qu’il crève seul, avec uniquement des réminiscences tortionnaires de tout ceux qu’il n’avait pas été assez coruscant pour garder.

Lorsqu’il se découd les lèvres, elle distille ses mots dans son crâne, déguste avec appétence les saveurs qu’ils ont. L’écho de cette tonalité qui semble lui éclater contre les papilles. Muselée pendant un instant, elle souhaiterait le châtier avec son mutisme plutôt que par la facilité que sont ses mots comme armes. Alors, elle le suit. Emboîte sagement le pas lorsqu’ils s’extirpent finalement des boyaux pour atterrir au coeur. Ne relève même plus le regard pour s’extasier des merveilles de souillure qui suintent de l’endroit comme elle le fait pourtant avec tant d’engouement d’habitude. L’homme est bien plus attrayant, chamarre le champ de vision de ses reflets érubescents. Puis, l’idée éclot dans l’encéphale étriqué. Aussi vite, elle s’éloigne de Zuko pour trouver le joyau nécessaire et lorsqu’elle le trouve, incarné par cette pute abandonnée en pâture aux vipérins entassés à la Criée, le rictus enjoué devient sincère. « Suis-moi, et ferme ta gueule surtout.  » Pas de cérémonie, elle lui gerbe ses sommations sans se préoccuper de la compréhension de la femme alors qu’elle lui agrippe le poignet. Revenue à hauteur de l’apollon, sa main libre restante encercle aussi la sienne en une étreinte excessive et elle les extirpe aussi vite de la place pour les guider dans une artère ombrageuse ou nulle âme ne semble jamais s’échouer. Une fois à l’abri des oeillades, ses mains libèrent les captifs et elle coule un rictus délétère vers Zuko. « J’ai un cadeau, pour te remercier de m’avoir accompagnée. Et célébrer ton nouveau compagnon. » La langue siffle, vipère faisant reluire la toxine au bout de ses canines juste avant de mordre. Pivotant sur ses talons en un mouvement délicatement enjoué pour faire face à la putain, ses doigts viennent enlacer la nuque opaline et sa bouche se soude langoureusement à celle de l’autre. Fusion halitueuse de rouge et de salive qui s’achève au bout d’un morceau d’éternité, et finalement elle coulisse l’oeil vers Zuko. « À ton tour. Embrasse la. » Les serres agrippent les épaules de la femme, pour se glisser dans son dos et l’amener elle face au damné qu’elle tente de cadavérer impunément de par ses facéties ésotériques.  « Imagine que tu l’as aimée. Que tu l’aimes peut-être même encore. » Que c’est moi. Le psaume est étouffé sous la couche vernie de paraître qu’elle lui badigeonne à la gueule, mais elle sait qu’il comprendra. Espère qu’il se fustigera à sa ruse pour qu’elle se délecte de l’oriflamme de l’apocalypse.
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Zuko Attah

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MessageSujet: Re: LA FIÈVRE ; BEKO   LA FIÈVRE ; BEKO EmptyDim 10 Mai - 2:19

LA BETE AVAIT ENTERRE son cœur avec les ossements de tomas- les tripes seulement ravivées par le serment qui le liait encore à ses frères et par la gamine aux sourires solaires devenue la putain agonisante de ses songes alors que lui n'était plus que la carcasse traînante d'un clébard de l'armée rouge comme percuté par les phares clignotant paisiblement d'une voiture pour se vider les entrailles sous ses roues- toujours à deux doigts de massacrer ses faibles congénères, trop imprégné par la violence et la misère depuis son simulacre d'enfance.

Des yeux morts suivirent avec une lenteur exacerbée les courbes de la fae qui tremblait devant lui simplement vêtue d'une fine robe diaphane semblant reposer sur son corps comme un voile brumeux, entourant la silhouette d'un souffle vaporeux qui épousait délicatement sa poitrine, se fondant dans le creux plus sombre de ses cuisses pulpeuses- sa longue chevelure sombre d'où dépassait deux oreilles pointues lui collant aux tempes par la crasse et la sueur, et se mêlant à l'or de celle d'arabella alors que celle-ci l’enlaçait d'une parodie d'étreinte passionnée, la langue de la jeune femme dévorant avec une volupté tyrannique la créature apeurée- une bouche à laquelle il n'avait jamais goûté- avant de la jeter en pâture au chien de guerre alors que le souvenir le percutait de plein fouet.

Adolescent goguenard, moins imprévisible que l'adulte qu'il était devenu, alors encore entouré de ses repères familiers- le quartier des docks, les toshio, tomas et le reste des rats gris, la rue et la survie, ce qu'il appelait alors la guerre, les prémices de toute une vie- nageant dans l’océan d'écume avec arabella, la chemise d'homme qu'il lui avait prêté flottant tout autour de son petit corps gracile, le vêtement volatile taquinant avec malice le torse nu du garçon. Les bras tranchant d'un superbe ivoirin sur sa peau noire alors qu'elle les enroulait autour du dos de zuko encore vierge des tatouages des textes sacrés, et qui la souleva au creux de ses bras, ses lèvres goûtant le sel sur son menton, ses yeux la fixant intensément alors que son cœur menaçait de jaillir hors de sa cage thoracique- il se le serait lui-même arraché pour le lui offrir. Le charme s'était rompu alors que la petite kimiko les rejoignait en les éclaboussant de gouttelettes opalines, riant aux éclats tandis qu'il la soulevait dans les airs au-dessus des flots, échangeant un regard tendre avec arabella dont le visage rougissait encore.
Le lendemain, elle n'était déjà plus là.

Les petites mains de l'esclave se tendirent éperdues vers le soldat, les lèvres frappées de tressaillements incontrôlés, ses grands yeux mordorés débordant de larmes, créature pitoyable destinée à écarter les cuisses pour se faire violer à quatre pattes comme une chienne par des porcs transpirant de sueur et de sperme sur son corps frêle.
Poignets emprisonnés dans sa poigne brutale alors qu'il stoppait le geste de la fae, la poussant avec fermeté pour l'éloigner d'eux, grognements rauques filtrant entre ses crocs- mabari déposé au sol entre ses jambes dans un ultime souci de protection- silencieux canidé craintivement dissimulé par son maître.

-dégage.

Son poing s'enroula brusquement autour de la gorge d'arabella pour la plaquer violemment contre le mur alors qu'elle écarquillait ses grands yeux bleus sur lui, marquant ses chairs d'hématomes possessifs, sa maîtrise volant en éclats- la jalousie lui rongeant les tripes, la haine balayant les derniers remparts qu'il avait douloureusement érigé autour de lui et qui n'étaient qu'une mascarade vulgairement feinte.

-j'aimerais que tu crèves sale chienne. tu comprends maintenant, ay ?
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Arabella Nazarova

Arabella Nazarova

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Peuple : human empire.
Soupirs : / THIRTY-THREE / l’ivoire est strié d’un triptyque monstrueux, estampillé d’un numéro atomique d’arsenic, toxine suppurant dans les veines d’une chérubine vérolée par le tempo effervescent du temps.
Maîtrise : LYRIUM / niveau 4
ARMES BLANCHES / niveau 4
ARMES À FEU / niveau 4
CORPS À CORPS / niveau 4
DÉFENSE / niveau 4
Affect : / BLACK WIDOW / son amour est sacrificiel, nacré d’un morbide qu’elle fait éclore à la chaleur de ses pulpeuses infusées du venin des succubes. elle les aime magnifiques, ces stèles de sa vénération. les aime flamboyants, ces adam et eve.
Métier : / CAPITAINE / connasse vipérine plutôt. le simulacre est grossier, chienne de chasse couronnée n’ayant pas même pris la peine d’essuyer ses canines de l’impureté qui arrose ses intentions. le grade n’est qu’un énième alibi pour poétiser sa violence.
Faction : / ORDRE DES CENDRES / leur or a les couleurs cendreuses d’une pénitence saccharine. si l’ordre est l’encéphale de l’hydre, l’armée la main excoriée, arabella elle est la gangrène qui dévore le ventricule cardiaque.
Gang : / MAIN ÉCARLATE /membre rapiécé au ligneul infect de la corruption. caporégime confidentiel à ce microcosme, peinturlurant les artères de nythsari d’un somptueux pourpre en son honneur.
Errance : / IZEGHAR / où la terre est perforée en son plexus solaire, libérant les miasmes souterrains jusqu’alors cloîtrés dans les poumons de ce colosse léthargique.
Inventaire : fouet / dague sifflante / grenades (2) / kit d'injection de lyrium (8 doses restantes) / fusil de recrue / kit médical (1) / balles (∞)
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MessageSujet: Re: LA FIÈVRE ; BEKO   LA FIÈVRE ; BEKO EmptyVen 15 Mai - 17:45


— la fièvre
BELLA & ZUKO She loves everybody, Can't you tell by the signs? She loves everybody, She gets off all the time. It's a dark philosophy And it haunts her constantly. It's a false alarm to me.



Elle l’avait aimé, Zuko. Avec toute la candeur non frelatée qui bouillonnait encore entre les lambeaux de son coeur. Avec toute l’innocence et la putain de naïveté qui lui gommait encore l’âme, devenue depuis un épitaphe aux passions étiolées qu’elle avait jugulées de sa propre paume. Connasse meurtrière, qui les avait tous deux sanctifiés sur l’autel de sa propre ascension, usant un bout de chairs galvanisées à Zuko du bout de ses canines veuves pour se façonner la première marche. Le premier fragment du trône cadavérique aura été le palpitant rougeoyant d’un vif chamarré de la trahison de l’amant rejeté. Les sentiments avaient étés périssables, délicieusement virulents pour en arracher des exhalaisons dégueulassées d’une affection tangible au myocarde. Mais comme toute gangrène, les étreintes étaient devenues létales, nécrosant son écaille de sévérité durement construite et menaçant de lui accoler un suppôt d’humanité à laquelle elle avait déjà renoncé. Et lorsque le virus avait été trop proche d’infuser son âme, trop proche de nimber le ventricule de ses doucereux sentiments, elle s’était amputée du membre avarié. Et s’était suturée du venin de l’indifférence, de l’oubli, emprisonnant leur union des barreaux mordorés des limbes de son esprit où jamais elle ne s’aventurait. Là où les macchabés de son amour funeste s’entassaient. La matrone, le frater, Zuko. Un triptyque estampillé de ses vieilles embrassades abhorrées, volontairement niées avec une ferveur presque religieuse.

Pourtant il est là, écrasant de par sa fièvre atrabilaire. Au creux du regard, il a toute la rancoeur de son sacrifice qui nacre l’ébène. Toute la rage qui exsude de sa bouche, suinte de la pulpe de ses doigts qui vient agripper sa gorge malandrine pour la rendre comète éclatant contre le mur. Le bruit de la collision est étouffé par les soubresauts qui font onduler sa poitrine, rythmique cardiaque devenue charivarique alors qu’elle le sent cogner inlassablement contre ses côtes. Les ballerines de respirations s’amoncellent au rebord de la bouche, ne parvient plus à louvoyer jusque dans les poumons qui commencent à être éraflés. La douleur est extatique, la gueule elle est mauvaise. Pupilles devenues exuvie de l’ancienne adoration encore molle qu’elle y coloriait lorsque les nébuleuses étaient diluées à la silhouette de Zuko. Sa main vient instinctivement attraper le poignet égorgeur, presse les doigts sur les bons boutons, sur tous les boutons, pour parvenir à adoucir suffisamment l’étreinte passionnée qui lui déchire des lambeaux de vie à mesure que les secondes valsent dans le sablier. « Tu sais pourquoi je t’ai choisi comme lieutenant? Parce que j’ai eu de la peine pour toi à force d’entendre tous les autres se foutre de ta gueule d’éclopé. De les entendre dire que mon Zuko ne deviendrait jamais personne, qu’il était condamné avant l’heure. Ça m’a fait rendue très triste tu sais. » Les mots sont sifflés entre l’étau des dents prêtes à exploser l’une contre l’autre, chaque sonorité est ponctuée d’un soupir térébrant qu’elle arrache à coup de férocité qu’elle fait louvoyer entre chacune des palabres fébriles.

Même avec la caresse hiémale de la potence qui lui lèche la nuque, elle ne s’effeuille pas de sa superbe, se pare même d’une grandiloquence pompeuse pour lui gerber ses sanctions avec une couche supplémentaire d’infamie.  « Tu serais quoi sans moi? Tu serais qui sans moi surtout? Un petit soldat de merde, destiné à ne rester qu’un petit soldat de merde. Tout ce que je t’ai donné, j’peux le reprendre en un claquement de doigts alors tu ferais mieux de tourner la page comme moi je l’ai fait. Quinze ans tu trouves pas ça excessivement long pour se remettre d’une petite rupture? » Chaque nouvelle syllabe se gondole au bout de sa langue, s’infuse d’un arsenic qu’elle tente de lui faire avaler à généreuses goulées pour assister à la reddition du clébard infamant qui blasphème l’ivoire de sa peau des galaxies violacées de sa foudre. Finalement, jusqu’ici cloîtrée dans une immobilité parfaite, Arabella agrippe son fusil d’un geste vif, et embrasse la tempe de l’autre de son canon. La pression est volontairement prétentieuse, cherche à marquer la chair d’une auréole de serment mortuaire. « Maintenant, j’te donne 5 secondes pour me lâcher et t’excuser ou alors je t’éclate la cervelle en moins de temps qu’il te faudra pour oser manquer de respect à ton Capitaine une nouvelle fois. Compris ? » Il sait qu’elle ne plaisante pas, pas cette fois, et elle lui remets juste comme ça la décision de leur destin. Générosité probablement frelatée, lui qui n’avait jusqu’ici pas eu le choix les concernant.  
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Zuko Attah

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lyrium ☾ ☾ ☾ ☾
armes blanches ☾ ☾
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Affect : arabella, la grande catin de nythsari
Métier : chien de guerre, lieutenant de l'armée rouge
Faction : ordre des cendres
Gang : les rats gris, ancien gang du quartier des docks
Errance : izeghar, le dernier tombeau des rois
Inventaire : fusil blaster, fusil de recrue (+ cartouches illimitées)- shivs- kit d'injection (6), kit médical (2)
Crédits : bb calla (ava)- la chonga aka arabella aka mme attah (kit)- ozai, le bro, le sang d'la veine (propaganda)- old money, la haine (sign)

Aventures :
(indisponible)

zukai, kimi / octogone des sentiments
vivi / hardcore
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ceci / never seek to bear everything alone
ar / let the game begin
beko / la romance arrive
thrystan / soirée tacos

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MessageSujet: Re: LA FIÈVRE ; BEKO   LA FIÈVRE ; BEKO EmptyVen 22 Mai - 0:10

UN SOURIRE SUICIDAIRE LUI FENDIT la gueule alors que le métal froid du flingue lui épousait la tempe en un doux baiser glacial délivré gracieusement du bout des doigts par arabella- son poing lâcha lentement sa gorge, alors qu'elle le torturait en pianotant habilement sur ses chairs tatouées, pour venir accrocher le canon de l'arme et le placer au milieu de son front.
Les mots franchissaient rarement ses lèvres autrement que pour injurier ou aboyer en une symphonie grognante de lettres articulées péniblement- aussi hésitants que lorsqu'il était gamin à venir gribouiller maladroitement les symboles obscurs sur un bout de papier qui n'avaient alors aucun sens pour lui mais qui en avaient pour arabella- alors il avait appris, garçon qui se disciplinait entre deux règlements de compte à coups de shivs dans les quartiers des docks, ne jurant que par sa petite blonde sous le regard méfiant d'ozai qui lui répétait inlassablement avec rudesse qu'elle était trop bien pour leur monde, pour lui, implacable dans ses paroles malgré tout l'amour qu'il portait à son frère et ce, pour le protéger d'elle.

Encore maintenant ce n'étaient pas des phrases mais son corps tout entier qui parlait pour lui. Dans le dessin de ses muscles douloureusement contractés et dans la ligne de ses sourires qui tordaient de travers son visage comme un ultime avertissement proféré avec hargne : attention, danger : chien méchant.
Après quelques années passées au sein de l'armée, c'était son grade de lieutenant qui lui avait été jeté comme un os à mâchouiller pour le remercier de sa loyauté- une décoration crânement dorée pour avoir écumer les bas fonds des villes et les nettoyer à grands coups de flingues- à se défoncer au lyrium pour une cause en laquelle il croyait encore- en adoucir d'une caresse grimaçante la bête incivilisée avant de la piquer- comme s'il n'avait jamais été humain.
Les officiers de l'armée rouge le méprisaient de par son passé trouble et sa réputation brutale, les civils le fuyant comme la peste dès qu'ils apercevaient son ombre claudicante se profiler dans les ruelles crades d'izeghar- seuls l'acceptaient les chiens enragés qu'étaient les simples soldats dopés au lyrium et qui se roulaient dans la même merde et la même crasse carmine que lui. Sa gueule d'éclopée, son sens moral dont lui seul connaissait les règles obscures et l'accent habituellement chantant des docks bafoué par sa vulgarité habituelle, lui collaient une étiquette de bestialité cinglée. Il ne demandait rien, et ne pouvait prétendre à mieux.

Le brouhaha du souk lui parvenait de loin comme dans un rêve, un brouillard qui épaississait peu à peu ses veines cramées par la came pourpre- le mabari s'agitant entre ses pattes pour lui mordiller gentiment le bas de pantalon de son uniforme et le ramener à la réalité.
Le chant s'était tu.
depuis combien d'temps il n'avait pas eu sa putain d'dose ?

L'astre solaire tatoué sur sa main anormalement chaude s'échoua en tremblant légèrement entre les canines hargneuses d'arabella, qui lui vociférait tout son mépris en lui arrachant l'âme, pour la faire taire- et dont les pointes s’enfoncèrent entre le creux de son pouce et de son index alors qu'il écrasait gentiment ses joues l'une contre l'autre entre ses doigts en une parodie de grimace cruelle- saccageant le sérieux et le ridicule, la gueule mortellement lugubre- ses émotions vacillantes causées par la fièvre et le manque qui achevèrent de flinguer sa raison.

-quinze ans, ay ? c'est une vie entière que tu me dois.

Le canon froid du fusil toujours fermement appuyé sur son front et maintenu par sa paume crasseuse, zuko se pencha un peu plus vers arabella, nullement intimidé- les yeux fatigués et les traits tirés, il n'avait pas peur de mourir, pur produit bâtard de la rue qui n'était pas censé survivre aussi longtemps de toute façon- il avait aimé et il aimait encore comme un bon clébard fidèle.

-tu me fous la gerbe arabella.
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Arabella Nazarova

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MessageSujet: Re: LA FIÈVRE ; BEKO   LA FIÈVRE ; BEKO EmptySam 23 Mai - 0:23


— la fièvre
BELLA & ZUKO She loves everybody, Can't you tell by the signs? She loves everybody, She gets off all the time. It's a dark philosophy And it haunts her constantly. It's a false alarm to me.


L’astre semble bien plus fiévreux à mesure que les mots sont dégueulés sans parcimonie aucune, à mesure qu’elle lacère les derniers morceaux chétifs de l’utopie qu’ils avaient étés, avant. La symbiose pourtant si suprême qui avait pourléché leurs palpitants était distendue, difforme, menaçait de crever salement sous l’haleine moite d’Izeghar qui rendait les carnes suppurantes, semblant faire transpirer tout le vice qui jalonnait leurs artères pour le faire scintiller à l’air libre. Fièvre meurtrière, alors qu’elle incisait l’autre de ses phrasés dénudés de toute parcimonie, affûtés à la rancoeur acide qu’il venait de lui faire ondoyer dans les veinules avec l’amertume de ses mots, l’offense de ses insultes qui résonnaient encore en écho insalubre dans le dédale de sa boîte crânienne. Elle voulait l’accabler, meurtre symbolique de ces chérubins dopés à une insouciance pouacre, et à mesure que les traits de Zuko se modulaient en un tableau, camaïeu somptueux de rage et de fureur qui commençait à teinter l’ébène de ses écailles, c’est sa propre liesse qui enflait et enflait. Menaçait d’éclater pour disperser son adrénaline saccharine dans tout le système. La connasse se réjouissant du carnage qu’elle parvenait à discerner dans les abysses de ses pupilles pourtant voilées au nacre insidieux de la rage. Mais elle le connaissait, probablement bien mieux que lui-même ne parviendrait jamais à l’articulier, ni même à le concevoir. Chaque recoin de son être, chaque aspérité de son âme, elle l’avait embrassée, parfois sculptée à même ses paumes, devenue architecte de l’éminent cataclysme qu’était Zuko Attah. Et tout comme elle l’avait modulé à même ses désirs, elle pouvait le réduire à néant. Effriter la glaise devenue molle sous les assauts orduriers, glisser ses griffes dans les craquelures de l’émail pour faire sauter les sutures et le rendre bien assez poreux sous ses doigts. Alors elle racle, appuie sur les interstices, fait éclater les consolidations desquelles il avait badigeonné son corps. Colmaté les fêlures portant son prénom le long de son coeur, devenu supposément citadelle imprenable.

Mais aucun Alcazar n’était éternel, pas lorsqu’elle avait vomi sa moralité depuis bien des éclipses dans les caniveaux de son passé. Elle n’avait plus rien à perdre, et lui non plus. Ça se lisait dans les nitescences crades de son regard, dans la poigne de fou éperdu qu’il apposait sévèrement contre son visage, coloriant sa bouche d’un rictus lui aussi infusé à toute la vilainie sénile qui semblait lui remonter des boyaux jusqu’au bout des canines. La scène était probablement pittoresque pour tout allogène titubant jusqu’à l’artère où les deux comètes étaient sur le bord de l’implosion, pour elle ça avait tout l’air d’être une suite atrocement logique, la dystopie ultime où l’apocalypse commence à zébrer l’éther et noie les narines de ses effluves de souffre. Une vie entière, que le clébard beugle, alors qu’il continue de s’égorger à même sa putain de fierté en maintenant le canon vissé contre le crâne. Et juste là, lorsqu’il la taillade d’une pénultième offense, qu’elle se surprends à douter duquel des deux est le plus aliéné des deux. Eux, c’est la réponse. Les trois lettres s’impriment en dentelle illusoire sur ses paupières qu’elle laisse s’enlacer un instant bref, puis qu’elle fait glisser sa paume entre les jambes de Zuko, applique une caresse libidineuse vigoureuse contre le tissu, parvient même à sentir dessous la contraction désirée qui lui creuse un sourire méphitique.  « La gerbe… C’est curieux tu m’donnes pas cette impression là, pourtant. » Elle murmure comme une putain chétive, cajolerie obscène qui continue de châtier l’autre, laissant son entrejambe trahir cette mascarade de dégoût qu’il tente de lui faire ingurgiter.  « Dis-moi, est-ce que tu penses à moi quand tu te touches mon amour? Quand t’es avec d’autres? » Le canon du flingue dévie, l’arme est abandonnée alors qu’elle tient entre ses doigts une putain de bombe atomique qu’elle continue de flatter légèrement. Le susurre est dégueulasse, vicié à cette chose qu’ils ne mentionnaient pas, bariolée des couleurs du désir qu’il réprimait toujours superstitieusement, mais qui était pourtant imprimé en lettres rouge sur son front. Le visage se fait ostentatoire alors qu’il se rapproche, qu’il fait crever les soupirs contre les autres pulpeuses qu’elle espère écorcher de la toxicité de cette proximité à laquelle il tentait bien trop souvent de s’affranchir.  « Regarde moi dans les yeux, et jure moi que tu crèves pas d’envie de me baiser. » Elle connait déjà la réponse, mais c’est le fantasme crasseux de la courbure de ses lèvres à lui s’arrondissant autour des mots qui lui crépite dans les entrailles. Elle veut le voir ployer le genoux, arrondir l’échine et lui donner la satisfaction viscérale de l’avoir finalement dressé. 
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MessageSujet: Re: LA FIÈVRE ; BEKO   LA FIÈVRE ; BEKO EmptyLun 25 Mai - 22:58

LES YEUX D'ARABELLA BRILLAIENT comme des étoiles, des saphirs d'une pureté incendiaire, dagues narquoise qui se plantèrent dans le regard sombre et fiévreux du soldat qui enserra les joues rougies de ses doigts rugueux- la petite main de sa putain continuait de le caresser à travers le fin tissu de son pantalon avec une lenteur mauvaise, s'amusant de pouvoir dresser le lieutenant devenu dur sous les caresses fébriles de ses doigts habiles- maudissant sa faiblesse pour la salope de chienne, sa paume crasseuse encercla le visage poupin, l'alchimie sale de leurs êtres dilatant ses pupilles brûlantes, leurs souffles se mêlant en respirations sifflantes pour finir par heurter les lèvres gémissantes entrouvertes par l'excitation qui lui enserrait le cœur d'une étreinte brutale. Les doigts de zuko glissèrent dans la bouche d'arabella pour les planter dans la chair humide de sa joue, se frayant un chemin entre la langue chaude et les dents coupantes, filets de salive qui s’échouèrent entre ses doigts tatoués tandis qu'il les retiraient avant de se faire mordre par la chienne mauvaise, tâchant de sa mouille ses cheveux longs autour desquels son poing nerveux s'enroula, son souffle se fracassant en grondements rauques sur les lèvres pulpeuses de la jeune femme- il voulait la salir, la rendre aussi crade que lui, clébard de l'armée qu'on avait écorché pour en dévoiler les nerfs à vif.
Obsession folle envenimée par son esprit malade, rendu impulsif sous le joug des émotions qui lui dévoraient les entrailles en un ricanement atroce- le manque le torturait sans savoir par quel poison s'injecter pour se soulager, les pensées lui échappant, distordues de la réalité, les mots qu'ils n'arrivaient plus à formuler- il n'était plus qu'un tas de muscles enivré par l'odeur de sa chienne en chaleur. Grognant un râle, sa tête se nichant dans le cou d'arabella, l'écrasant de son immense carcasse contre le mur, poigne fiévreuse dévalant jusqu'à l'avant-bras d'une bancheur laiteuse qu'il enserra avec avidité, écartant tendrement les doigts qu'il glissa lui-même dans son pantalon- pulsations frénétiques entre les doigts d'arabella qui résonnaient avec fracas dans leurs corps unis, par le désir de vouloir lui faire sentir à quel point il avait envie de la niquer, de se laisser glisser à même le sol de la ruelle crade pour qu'elle le chevauche et d'agripper son cul en vas-et-viens possessifs, imposés sous le rythme de sa langue et de ses mains.

-putain... tu sais très bien tout c'que j'aimerais pourtant t'faire, ay ?

Les grondements sourds laissèrent place à une grimace bestiale alors qu'il lui retirait fermement les doigts de son entrejambe encore tendue, avant de s'écarter d'elle une dernière fois- récupérant le timide cabot entre ses bras protecteurs, s'imposant un contrôle sur les tremblements spasmodiques de ses poings encrés qui mourraient de la posséder.
Ses tripes le bousillèrent de l’intérieur par le mensonge qui allait jaillir de ses crocs, rendu malade par ce qu'elle leur avait imposé- putain biblique au service de l'armée rouge qui avait tué leur enfance en une ultime offrande plus sûrement que la rue ne l'aurait pu, et pour laquelle il n'éprouvait aujourd'hui qu'un désir atroce de domination.
Elle n'aurait jamais plus que ses poings s'abattant sur son corps frêle, son envie de la prendre pour qu'elle agonise sous ses coups, sous les marques qu'il lui imposerait dans un dernier geste d'amour.

-mais c'est tout c'que t'es, ay. juste une pute de plus à baiser.
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Arabella Nazarova

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MessageSujet: Re: LA FIÈVRE ; BEKO   LA FIÈVRE ; BEKO EmptySam 30 Mai - 15:01


— la fièvre
BELLA & ZUKO She loves everybody, Can't you tell by the signs? She loves everybody, She gets off all the time. It's a dark philosophy And it haunts her constantly. It's a false alarm to me.


Étreinte dégueulasse des corps anémiés aux passions frelatées. Le dipôle est tailladé d’une laideur ignoble, gueules fendues par la hargne épaisse, canines reluisantes d’une rancoeur atrabilaire qui laisse se nécroser les coeurs veufs sous l’entrelacs de côte. Et même si les corps se veulent ankylosés à l’émail d’une adrénaline subterfuge, l’affrontement résonne lui dans le mutisme qui tonitrue dans les respirations. Ce sont dans les silences que sont infusés les reproches, entres les palabres moites d’arsenic que les lames sont enfoncées dans les chairs et tracent leurs arabesques carminées contre les myocarde éraflés. Elle en oublie presque qui il est, qui ils sont, sous la lueur crade de la ruelle qui vient taillader les faciès de ces contours hideux, distendus par le fiel sirupeux qui suinte de leurs pores. Sa respiration lui couvre la bouche, muselée à la saveur gerbante d’un désir acre et bien trop fauve pour qu’elle se laisse intoxiquer par ses vapeurs. La caresse est illusoire, continue de peinturlurer le tableau imposteur d’une supposée affection qui serait venue se coudre entre les viscères, teinter le cosme de ces scintillements de retrouvailles tant attendues qui ne sont finalement qu’une supercherie somptueuse. C’est plutôt la première déchirure qui vient marbrer les amants, la première nécrose qui commence à pourrir le cadavre des souvenirs chérubins. Une putain d’injure, qu’elle lui insinue dans les veines à mesure qu’elle le sent être trahi par son propre corps, enfler des desiderata qui portent tous son nom à elle. Sourire qui lui fend la gueule, lorsqu’il tâche son visage de ses doigts injurieux, lorsqu’il vient effleurer sa langue, y apposer les saveurs crasses que son épiderme suppure. La mâchoire se fait félonne, étau véhément qui cherche à inciser les griffes pour tenter de l’extirper, trop désireuse de réduire à néant les quelques soupçons de proximité entre eux. Il est corrosif, Zuko. Il est sous sa peau, sous sa langue, dans ses artères, lovés dans ses boyaux où il semble peinturlurer les membranes d’une kyrielle de douleurs artifices. Quand la paume lui agrippe la main pour intensifier l’union, c’est toute la puissance de son dégoût qui lui lèche la paume, tous les oriflammes souffreteux des limbes qui lui crament l’ivoire charnel alors qu’elle se laisse pourtant guider. Dans cette valse mortuaire où les abimes leur lèchent les pieds, c’est lui qui est l’instigateur, maitre d’orchestre scélérat qui se scarifie à l’acier de leur harmonie dissonante. Elle reste silencieuse, pourtant. Murée dans l’observation presque salvatrice du connard qui s’égorge tout seul, gerbe ses insultes avec tout l’amour rance qu’il lui porte encore. Chaque crevure a des échos de « je t’aime », et lorsqu’il s’écarte finalement avec son ultime déclaration, c’est la bulle d’un rire qui lui éclate dans la gorge. Un peu guttural, un peu mâché par le tambour tintamarresque de son ventricule haletant, en dessous.


« Regarde-toi Zuko, regarde comme t’es pathétique. »  La voix perce l’atonie atmosphérique d’un écho nasillard, trop euphorique, qui s’écharde à l’aigreur de Zuko en face. Et c’est là le portrait le plus véritable qui est dressé d’eux, dynamique insipide, mélange hétérogène de deux atomes trop antinomiques pour parvenir à s’effleurer sans imploser. Lui qui se saoule à même sa bile courroucée, elle qui s’aveugle à travers les fragments faussaires de sa réalité chimérique. Et la chienne refuse de tendre la croupe, même s’il y a toujours la morsure de l’autre qui lui scie les membres, même si elle lui glisse entre les doigts le détonateur pour précipiter sa mort. « Il t’en a fallu si peu pour sortir de tes gonds ? J’en suis presque déçue, je pensais que ce serait plus stimulant. Crois-moi, je serais là pour continuer à te pousser à bout, à me réjouir de ta misère et quand enfin tu tomberas, j’irai baiser sur ta putain de tombe. T'as raison, j'suis vraiment une pute. La pire des putes, même. »  Encore une fois, le contraste entre les mots et l’expression est sinistre. La langue berce des présages morbides, des promesses meutrières, mais le faciès est modulé à une allégresse badine. Ce sont toutes les stries de sa folie qui grapillent les veinules, font arrondir les pulpeuses et remuer la carcasse. Finalement, comme pour sublimer le dénouement de cette mascarade vivifiante, les doigts viennent épousseter l’allure, réarranger la crinière fauve, lisser les plis orduriers de la trame des fringues. Cette fois, c’est l’indifférence létale qui la couronne, comme s’ils n’avaient pas étés au rebord du cataclysme une fraction d’instants plus tôt. « Enfin, bien que ce petit échange ait été des plus distrayants j’ai des choses à faire, je dois m’absenter quelques jours. Prenez soin de la ville lieutenant Attah. »  La phrase est ponctuée d’un clin d’oeil désinvolte, et elle tourne les talons sans se préoccuper d’une quelconque riposte, lui offrant la courbure de son échine comme illustration finale de leur algarade.
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