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 ( adiemus ) w/seth

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Miraz Ravenal

Miraz Ravenal

( adiemus ) w/seth 91bmOqLi_o

Messages : 738
Date d'inscription : 22/04/2020
pièces d'or : 1277
Peuple : fils de la hargne arrogante humaine, digne héritier des luttes de toujours, haine dans les veines.
Soupirs : jeunes trente deux années, regrets égarés, espoirs fanés, une lointaine nuit de noveria.
Maîtrise : lyrium [■■■■□]
armes blanches [■■□□□]
armes à feu [■■■■□]
corps à corps [■■■□□]
défense [■■■□□]
+ runes [□□□□□]
Affect : mariage scellé avec toute la foi du monde; elhara et un fragment de son coeur dans la tombe. l'épouse et les vérités qu'il esquive; l'autrefois perdu.
Métier : le grade de capitaine à astragnan tout juste hérité- la responsabilité de son frère mort qui lui retombe sur les épaules.
Faction : l'âme vouée à l'ordre des cendres depuis toujours: là est l'appartenance d'un ravenal. fils militaire engagé dans l'armée rouge depuis seize ans maintenant.
Errance : astragnan le rappelle à ses responsabilités. l'être délabré voudrait fuir sans retour.
Inventaire : fusil de recrue ▪ fusil redentor ▪ balles (normales & lyrium) ▪ (1) kit médical ▪ (7) doses au kit d'injection de lyrium.
Crédits : @alcuna licenza (avatar), tumblr (gifs), uc.

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MessageSujet: ( adiemus ) w/seth   ( adiemus ) w/seth EmptySam 13 Juin - 16:43

— die by the blade —


⊹ ⊹ ⊹

Carcasse échouée au vide tonitruant contre ses tympans ; les sens distillés en des rivières vermeil grondant sur ses tempes. Le pouls, furieux survivant de jours – semaines envolées et vouées au néant. La chasse à l'aveugle, prédateur d'une revanche qui perdait sens à chaque aube qui esquissait ses premières couleurs. Les derniers murmures de la nuit étaient refuge bienvenu, l'inconscience des paupières fermées et des esprits égarés. Quelque-part, Elhara, happée par l'évasion des rêves illusoires ; quelques heures de liberté, à s'arracher au gravitas suffoquant de l'Ozira cruelle. L'étreinte bienvenue aux suppliciés – le pansement à la peine qu'il n'méritait même plus, à force de tant d'erreurs. Des faux pas estafilade à l'ego, répétitions à l'infini de scènes qui n's'étaient jamais faites ; ce qui aurait dû être fait, ce à quoi il avait désespérément échoué. Cérémoniel d'la culpabilité, fidèle compagne en spectre enserré sur les épaules : le fardeau qui faisait ployer l'échine et forçait le silence. Miraz, fervent défenseur de c'qui n'était pas dit – méandres d'ses propres pensées, les à-pics des douleurs plus profondes que les chairs, plus mordantes que les lames ennemies. Rien, en fin d'compte, bourreau plus impitoyable que l'adversaire. La solitude léchait les murs, maîtresse d'toute une vie qui avait imbibé l'air ; seul réconfort au soldat égaré. Au moins, y'avait personne pour juger, personne pour l'faire chier. Ni les prunelles trop familières de l'épouse, chargées de reproches jamais formulés et de fantômes oppressants. Ni celles du frère qui avait tant essayé – Arnor, l'énième sacrifié à l'autel d'son existence à lui. Lippes sèches, gorge brûlante, la muette agonie de la carne se noya sous la longue gorgée d'alcool âpre qu'il avala, secours vénéneux de la bouteille héritée de son propre aîné. Le nectar si soigneusement conservé pour les grandes occasions, comme il avait eu l'habitude de l'dire. Sous le jugement clair de rayons de lune filtrant à travers les vitres, il n'y avait que ses fautes qui subsistaient. La célébration du naufrage : disparition annoncée du nom Ravenal, acmé des leurs – ne restaient que poussières, l'oxygène irrespirable qu'un étau leur enlevait des poumons. Miraz, héritier branlant d'un héritage branlant.

Et des relents de honte en vagues nauséeuses, la bile bordant les labres ; seule réponse à tout ça, l'acide dévastateur de goulées de liqueur indulgente. L'énième symptôme d'la déchéance. C'n'est qu'enfin qu'il reprit un souffle, s'affalant au fond de sa chaise, ses iris noires happées par la tâche sombre qui s'étalait insidieusement sur le tissu immaculé de la chemise. Le blanc d’apparats, veiné d'un pourpre disgracieux. L'appel des Mânes, abandon murmuré au creux de l'oreille – la mort et son linceul si tentateur. À croire qu'c'n'était que l'orgueil qui le faisait tenir ; quelque-chose d'une rancœur empoisonnée contre la vie toute entière. Il aurait pu s'laisser crever sur l'asphalte sombre d'un autre horizon ; ces terres qui avaient recueilli l'ichor du frère. Ployer l'échine face aux mêmes démons tapis dans l'ombre, s'faire détruire par les mêmes mains assassines ; les faes, ennemis depuis trop longtemps. La seule chose qui faisait sens encore – rage en feu dans les tripes, l'air insufflé au poitrail. Celle qui lui avait fait ravaler la hargne, n'pas tourner de l’œil en s'appliquant des soins d'première nécessité. Points de suture, points de fortune ; resterait une vilaine cicatrice, l'énième empreinte du temps trop long à passer, d'l'existence saturée. Gestes mécaniques au bout de doigts tremblotants, frisson d'l'appétit insatiable jusqu'au bout des membres ; au creux du bras dans les veines, la seringue trouva son point d'ancrage. L'injection salvatrice en cocktail détonnant : l'affranchissement de l'être sous une nuée d'impressions saturant la conscience. Quelque-chose d'une jouissance au désarroi ; la trêve à tout ce qui était. Astragnan et ses exigences, ses illusions faites couleurs. Bride à l'esprit et à la vision, le lyrium n'fit vibrer que l'instant – secondes égrenées en une respiration retenue au creux de la gorge, un grognement mordant la lèvre. Des secondes, minutes, infinité d'absolution, à oublier les larmes, le calvaire dans la tête, celui à l'abdomen là où une lame avait déchiré les chairs. La lésion qui suintait d'un sang traître ; enfin poussé au bord du gouffre, il sauta à pieds joints – à la fin des tourments, à embrasser la mort de l'être.
Maître du ciel, le soleil avait fini de s'lever quand il retrouva ses esprits : l'aquarelle rosée d'une aurore au cruor pour contrebalancer les ébauches de ténèbres sur le visage crayeux. Quand enfin la solitude prit fin, ce fut sur l'entrée brusque d'une âme familière ; l'allure du pas, sifflement d'une voix à l'oreille. La présence usuelle du lieutenant, quelque-chose de désinvolte dans le premier regard qu'ils s'échangèrent. Et le non-dit d'un ordre latent dans les pupilles ; n'pose aucune question – ils n'avaient pas b'soin de ça, maintenant. Ça n'servait à rien. Lèvres gercées, usées dans trop d'efforts, trop d'patience. Dans les entrailles, il y avait le lion en cage qui avait déjà perdu patience depuis longtemps. Astragnan, synonyme de la chute, la retraite derrière des remparts d'argent. S'il avait eu c'qu'il voulait, il n'serait pas là. Et peut-être que s'il avait dû crever pour que ça ait l'moindre sens, même ça, c'en aurait valu la peine. Un regret en ombre, coulant furtivement, et entre ses dents, la voix qui vint fendre le duel de regards. « T'es en retard. » sous-jacent presque, le jugement âpre du capitaine qui reprenait ses fonctions ; sentence posée sur le lieutenant, le goût du cynisme sur la langue. Seth ne pourrait jamais échouer à ses fonctions autant qu'il ne l'avait fait, lui.

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Seth Nielsen

Seth Nielsen

( adiemus ) w/seth 91bmOqLi_o

Messages : 920
Date d'inscription : 14/05/2020
pièces d'or : 1005
Ombre : Felicia Blackwood.
Peuple : Humain.
Soupirs : 40 ans.
Maîtrise : LYRIUM ●●●●●
ARMES BLANCHES ●●ooo
ARMES À FEU ●●●oo
CORPS À CORPS ●●●oo
DÉFENSE ●●●●o
Affect : Célibataire, dans un amour longue durée avec sa carrière.
Métier : Lieutenant d'Astragan.
Faction : Ordre des Cendres | Armée Rouge.
Errance : Après quatorze ans de carrière à Nythsari, il est affecté à Astragan depuis cinq ans.
Inventaire : Fusil de recrue (∞ balles normales et lyrium) | Kit d'injection (7 doses) | Dague sifflante | Potion soporifique (1) | Kit médical (1)
Crédits : .huntingpearls (crackship), ellaenys (avatar, gifs), soldiers eyes. (icons), vocivus, miserun, astra (sign), tamino (text)

Aventures :

She took my heart I think she took my soul, with the moon I run, far from the carnage of the fiery sun.

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une nuit si calme
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let the game begin
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MessageSujet: Re: ( adiemus ) w/seth   ( adiemus ) w/seth EmptyMer 17 Juin - 19:06



adiemus
@Miraz Ravenal
Dans la fuite des responsabilités. Son record s’est éventré à la dix-neuvième année. Course poursuite inlassable. L’âge qui grimpe. Les premières réflexions tombent. Il se doit d’assumer son expérience et de guider les nouvelles recrues. Acte de bon sens qu’il peut exercer sur le couvert de volonté et non sous celui d'un titre. Titre cruel collant avec son lot d’emmerdes.

Nuit. Allongé sur le matelas trop dur. Le regard s’efface dans la contemplation céleste. Tâches de lumière trop faibles mais qui s’impriment dans la rétine. L’assourdissement de son bourdonnement tambourine dans son crâne. Combien de temps tiendra-t-il la danse à assurer les arrières de son Capitaine ? Il n’en sait rien. Épuisé par ce sommeil qu’il ne trouve plus, par les cauchemars et le Rouge qui vibrent dans ses veines. Par sa haine et par sa rage, ces moteurs qui le tiennent en vie, mais probablement peu en santé. Corps inanimé, il reste ainsi jusqu’à ce que les premiers rayons de l’aube sonnent l’appel d’un poste à reprendre. S’enfermer un jour de plus dans ce train-train quotidien qui n’est pas fait pour lui.

L’esprit ailleurs, la concentration se fait amante capricieuse. Nast’yan, revenue sur l’avant de la scène. Dans un caractère sulfureux qu’il n’arrive plus à contenir. Loin de la vilaine Nythsari, sa Protégée agit avec sauvagerie dans les rues d’Astragan, là où lui se doit d’imposer l’ordre. Elhara, l’épouse brisée par la distance forcée avec son mari. Loin d’être doué dans le social et la compréhension de l’autre, il a perçu sa douleur sans bord. Quelque chose ne va pas mais elle esquive d’un sourire radieux toutes les amorces d’inquiétude. Alors il ne sait pas. Quoi faire, quoi dire. Il se contente de garder un oeil sur elle.

Rituel ficelé dans le millimètre militaire, le corps se relève sous la lumière et la douche s’actionne, avant d’enfiler cet uniforme qui le définit. Sans l’Armée, il n’est rien. Il ne sait faire que ça. Il ne sait faire rien d’autre.

Habitant des quartiers qui leurs sont dédiés, chien tenu en laisse et surveillé, il vit à quelques pas de son bureau. L’heure est au planning et à l’organisation des circuits. De la paperasse, probablement, celle qu’il maudit chaque jour. Homme de terrain, il n’est pas fait pour l’administration.

Machinalement, les pas le guident à la localisation bloquée. L’air nonchalant collé sur ses traits. Fausse nonchalance qui le défini. En plus d’être surnommé comme le Lieutenant qui tire la Gueule.

La porte poussée, le paysage se révèle comme un voile enlevé du tableau. Une masse immobile se tient devant lui. Les yeux cernés remuent sous les paupières qui se plissent. Le front se hausse et sa ride du lion se grave dans sa peau. L’instant plane comme un mirage qui se naît. Victime d’hallucinations, il a parfois du mal à dissocier le vrai du faux. Voix grave résonne et l’attire à ce présent. Les traits durcissent un peu plus sous la mélodie du cynisme. Sur cette formule non formulée mais qu’il connaît par coeur, à ne pas poser question.

- Je ne sais pas qui est le plus en retard de nous deux.

L’orgueil prend sa place. Le ton se calque sur le tien. La colère commence à le ronger alors qu’il devrait être heureux de le retrouver.

- T’es passé voir Elhara ?

Première question lâchée. Dans l’observation d’un corps désarticulé, il songe à cette nuit, à priori coulée ici, et non auprès de son foyer. Cette éventualité fait grossir sa rancoeur. il le sent, ces retrouvailles s’annoncent loin des festins de joie et des rires qui claquent. 
code by exordium.


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