— Who are you —

Âge craquelures, témoignage d'humanité qui se flétrit lentement: chaque année avec son pesant de plomb, l'ichor du vivant qui s'esquinte. s'additionnent (( trente-deux ans )) déjà, d'une dévotion souveraine. si longtemps deuxième fils; l'unique survivant, héritier insuffisant-- le myocarde en branle des ravenal, poussières d'une fin annoncée. rares sont les espoirs, ne demeure que le pas assez, poison d'un jadis aboli. Date et lieu de naissance venaisons de mines à la pruine passée sous la peau, les rivières de lyrium qui coulent dans les veines des siens depuis trop longtemps déjà; (( valagar )) est ravin à leurs ambitions, abysses à l'âme glacée. une naissance calfeutrée dans une nuit noire, étoiles pour seuls témoins: l'opalin de la lune a manqué à la voûte céleste d'un (( noveria 1041 )) qui l'a entendu hurler à la vie. Classe sociale famille aux serres profondément ancrées en ozira, des générations égrenées dans la misère substantée par l'orgueil uniquement; leur (( fortune )) est symbole de leurs luttes, les accords scellés par le sang et les serments. Orientation & statut un cœur mort sur les esquisses d'un souvenir d'amour, des vœux qui ont usé les lippes; demeure la mémoire d'un palpitant insufflé de l'énergie d'aimer. l'alliance, signe de son (( mariage )) est devenue masse de chagrins tus. Métier bras armé depuis trop longtemps, airain sur l'épiderme; le (( jeune capitaine à zeherim; astragnan en capitale )), fardeau hérité, hanté encore du nom du frère aîné. des responsabilités en sève dans les veines, la nourriture d'une vie en cause. Localisation des chaînes à (( astragan )), cité brillant de rêves décimés; les effluves d'un passé d'encre dans la mémoire. le familier de rues qu'il fuit autant que le faciès de l'épouse, l'abîme d'un regard puits de reproches qu'elle n'a jamais dits. l'errance est la clé de voute d'une vie en déséquilibre: le devoir pour faire taire l'âme meurtrie. Faction l'ether calqué depuis trop longtemps sur les principes familiaux, un (( ordre des cendres )) sauveur des humains détruits par leurs ennemis. il est main armée de la cause gravée dans sa carne, le nom ravenal synonyme de trop de sacrifices. Gang putréfaction du rigoureux, il flirte avec la main écarlate, leurs babines avides d'un pouvoir dans les veines. il détourne le regard, ignore ici et là ce qui devrait être arrêté. un coupable dépendant de leurs crimes, oaristys au goût de sang, chimère d'une tentation à l'être. Croyances (( athéisme )) brut de béton de l'homme sans foi, espoirs sacrifiés à l'autel de larmes qui ne furent jamais versés. agonisée, quelque croyance sur la tombe de l'enfant. il n'avait pas été à croire en un divin, ignorant les fanatismes d'autres. aujourd'hui, cette simple idée est nœud dans les entrailles, le venin d'une rage pourrissant les chairs. Caractère discipliné - loyal - ambitieux - fier - ingénieux - stratège - endurant - méthodique - autoritaire - persévérant - cynique - peu émotionnel - analyste - ardent - adaptable - ambigu - docile - honnête - intuitif - sanguin - volontaire - solitaire.

— all your secrets —

ISTJ-A | true neutral | the warrior
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⊹ fraternitati fieri, l'ichor fut sève fertile, le terreau à l'avenir profondément ancré: à ozira, ravenal synonyme d'une fière ancienneté. les humains qui se sont hissés dans la violence d'insurrections dévastatrices. étaient nés deux frères-- lui, le cadet dans les bottes de son aîné, l'ombre suivant une prestance de magnifique. le prince couronné des leurs, et le second toujours derrière. arnor mort sans descendance, l'erreur cruciale du frère de sang et d'armes; une âme qui a failli et plongé dans les abysses un patronyme qui agonise. on le juge âprement aujourd'hui, frère fidèle qui a manqué à ses devoirs, l'enclume de sa seule culpabilité, loin d'être la seule croix qu'il a à porter. ⊹ dilectione, songes amoureux nés dans le berceau d'une jeunesse idéaliste; elhara, la voix qui s'est greffée à son essence. l'évidence de soubresauts du cœur, l'implacable illogique de la mélopée d'amour. en l'affection patiente tissée sur les conversations, il avait cru trouver son éternel: symphonie d'astres en collision dans un univers où ils auraient pu ne jamais rien savoir de l'autre. le mariage aux alliances d'or, en proie à quelques jugements empoisonnés: l'épouse, vilipendée pour n'être pas assez. à raison, peut-être: une meurtrissure coupable à la dévotion qu'il lui avait jurée, miraz dévot de ses vœux à elle, coupable du crime d'un palpitant flétris. ⊹ paternitatem, père il a été, une bénédiction qui a lavé son âme. elerrina, astre solaire qui a fracturé la voûte céleste d'un monde hanté de ténèbres; une ombre pernicieuse qui l'a dévorée. le mal qui les a tous laissés impuissants: un recueil de derniers souffles d'un bébé tout juste entre ses bras, la prison d'un silence sourd et fatidique tombé trop tôt. et si vite, le souvenir de la présence d'elerrina qui s'est évaporé-- ne reste rien, pour remplacer le vide. vestiges d'un temps heureux, restent une couverture dans laquelle elle avait été emmitouflée, le berceau froid. eux deux, elhara et lui, myocardes hantés par le deuil. ⊹ libidine, chairs, réconfort de courte durée: fuite en avant d'évidences douloureuses. un palpitant meurtris qui se crève dans une indolence froide-- d'éphémères conquêtes baignées d'une indifférence d'acier. un cœur en abysses réservé à des fantômes d'un bonheur aisé. elhara aujourd'hui, réminiscences douloureuses de ce qui a été perdu, chaque contact avec la peau de satin comme des griffures invisibles. le léché du désarroi et de l'impuissance qui les a lavés. elle le hait sans doute autant qu'il se hait lui; autant qu'il la hait, elle, parfois, en sursauts d'attaques imbibées d'un deuil strychnine. un nom à la bordure des lippes usées, l'absence flottant dans un air mort- trop souvent c'en est trop. dans c'mariage, il aurait aimé que l'indifférence gagne, grignote les miettes d'affection d'autrefois; il en est tout autre, l'infini d'une torture impérissable. ⊹ bellator, soldat né de générations d'armée; un bourdonnement guerrier lové en son sein depuis toujours déjà. on dit la hargne de l'orgueil humain, noyé dans les veines des ravenal, de père en fils, de mère en fille. un cycle de survivance à l'arôme de poudre et au baiser des lames: corps et êtres sculptés pour les combats, une cause humaine qui est leur gloire et leur damnation à la fois. de ces litres de sang déversés sur des terres conquises, la sculpture de cicatrices sur le marbre de la peau. chaque alliance, faite pour renforcer le patronyme ancien et fier; chaque progéniture à la destinée toute écrite. ⊹ accipiter, hawk's eye, l'appellation des frères d'armes, affublée dès son plus jeune âge: pupilles à la précision décisive, il est l'ennemi mortel retranché dans la sécurité de l'invisible. le sniper, sécurité insaisissable sous les ténèbres, meurtrier précis qui a maintes fois mémorisé les faciès de ses victimes avant que son projectile ne fende l'air. l'empire humain jusque sous ses doigts; l'affection prononcée pour l'odeur d'une poudre claquant dans l'air: il dirait volontiers que c'n'est que question de stratégie. que d'aucun d'eux ne pourrait prétendre pouvoir lutter contre les expertises centenaires de leurs ennemis aux lames affutées. poudre, détonations et feu, là la puissance des humains, cette richesse propre à eux, l'identité propre de laquelle il se targue sans vergogne. ⊹ impia, arrogance humaine à la gueule des dieux, les ravenal chargés d'une silencieuse raillerie pour ceux qui jureraient leur foi à autre chose que ce qui grouille sur terre: des principes fondamentaux d'une survie à la gorge des autres-- l'instinct d'une vie courte et dangereuse en prime abord. ils sont symboles de la grandiloquence de l'empire qui s'est construit sur les cendres d'un temps bon à oublier. rois et reines d'un monde à eux, érigé par eux plus que par quelque gloire céleste écrite par un ciel indifférent. ⊹ nobilitatis, soldat qui exècre l'art sanglant de la torture; l'acte déjà commis baignant les mains de souvenirs invisibles de rivières pourpres. il est l'adversaire des mots, manipulateur d'une langue empoisonnée avec l'ennemi: presque l'apparence du good cop pour masquer les desseins d'une trahison sans regret. dualité de deux mondes qui n'se rencontreront jamais: là est le gouvernail de ses volontés froides. et irrémédiablement, la responsabilité qui prend le pas, l'acte commis pour le bien commun: squelette famélique d'une conscience usée. leurs ennemis eux aussi, sont des meurtriers. ⊹ cognitionis, amour d'une culture d'un monde vaste; miraz est talentueux lettré, patient lecteur, l'observateur coi et mélancolique d'une société à laquelle il voue toute l'affection de sa dévotion. arnor était l'impatient, impétueux soldat affamé de conflits; en arrière, le cadet fut longtemps assoiffé de connaissances: sciences et mathématiques se liant à l'admiration de musiques vibrant sur les atomes d'un air clair. et les seuls savoirs qu'il a des faes sont ceux-ci: froides observations d'humains en guerre contre eux; leurs cadavres devenus pièces de laboratoire à disséquer. des savoirs transformés en armes entre leurs mains, il n's'encombre guère de compassion ni d'affection pour ces créatures, leur soi-disant héritage en ozira, les flammes rougeoyantes de leur propre arrogance. +++ cavalier de talent de par la formation militaire, la rigueur de l'éducation familiale. exècre l'inconfort des automobiles sur le pavé des routes. / les abysses d'alcools brouillant l'esprit, seconde drogue favorite, avec le lyrium. /  / la médecine humaine sera toujours préférée à quelque forme de magie. / la voix d'ozira accompagne tous ses matins: un œil critique sur les lignes d'encre noire; des informations qu'il sait si souvent biaisées. / les mondanités des sphères riches le laissent profondément indifférent, voire inconfortable; une loyauté glanée sur les horizons de guerres affamées, il voit plus de valeur dans ses frères d'armes que dans les noms grandiloquents. / le mabari choisi était presque rejeton de la meute; moins massif que d'autres, la discrétion d'un instinct de survie qui ne hurlait pas la gueule ouverte. il est bête légère sur ses pattes, agile créature habituée à se lover dans la même subtilité calculée de l'humain qu'il suit. l'animal au flair inflexible, allié de toute bataille.

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18.11.1041 naissance; valagar en berceau, siège d'une énième génération de ravenal. l'alliance puissante entre l'armée rouge et l'empire du lyrium. deuxième fils, héritier du nom de malvegil ravenal, prestigieux commandant à la main de fer. iduna, l'épouse, est reine couronnée d'une fortune grandiloquente, ozilles baignées de rivières d'un sang avalé par les terres de zeherim. il nait second fils; arnor, le nom du frère aîné qui sait se faire voir. trois sœurs pour la prospérité, simples bourgeons de fleurs sur les branchages du noble arbre généalogique. ravenal, survivance d'une loyauté sans faille pour la cause humaine depuis son incéption; des histoires poussiéreuses d'une haine viscérale pour leurs bourreaux d'antan.
1057 militia; abandon de la patiente découverte d'ozira par la bouche d'un tuteur prestigieux-- enfin, les enseignements du pater qui portent leurs fruits. sous les pupilles attentives de ses formateurs, il se révèle soldat précis et infaillible. l'héritier du fardeau d'un nom où s'enchaînent les attentes: il est bon, aussi bon que son frère diraient certains. moins remarquable, plus calculateur. l'airain d'un corps et d'un esprit façonnés pour la guerre.
1068 elhara; âme salvatrice alors qu'il dansait avec les ténèbres de doutes pernicieux. les mains douces qui ont pansé ses plaies, joyaux de prunelles où il a décroché les étoiles. un sens unique et évident dans une existence écrite par le sang et pour le devoir. elle est devenue caprice du cœur; amour, sentiment fou décrié. l'impudence du fils qui s'y est accroché. l'unique-- salut à une vie qui aurait pu sombrer. (mariage 6 mezie 1070)
10.09.1071 crowned with stars; la paternité pour redéfinir le monde entier. présent d'un destin hasardeux, un minuscule bébé lové dans ses bras et les craquelures d'un être qui lui était déjà totalement dévoué. naissance d'une fille, l'indifférence du patriarche de la famille mais pour une fois, il s'en foutait de n'pas être à la hauteur, miraz. une ozira toute entière effacée sous l'étreinte des doigts minuscules de sa fille; chaque bouffée d'air avec un tout autre goût, de quoi chasser les démons d'une existence trop vécue.
28.07.1072 la stèle; la gravure inscrite sur ses paupières; un soleil débonnaire haut dans le ciel alors que leurs espoirs ont crevé dans le silence d'un souffle manqué. distance froide d'une haine à l'autre, d'une haine au monde: dans les prunelles délavées de l'épouse, il lit la désolation de sa propre âme. il abandonne tout ce qui avait été au pied de la tombe de sa fille, un palpitant empoisonné par le chagrin à l'état pur. des lamentations en silence de mots qu'ils ne se diront jamais. peut-être qu'elhara est morte ce jour-là aussi.  
1072 - ONGOING addiction; lyrium en secours liquide. chaque injection une agonie lente dans les veines-- une part de lui qui connaît l'assassin du poison, l'indifférence qui le fait accepter. la fuite est sporadique d'abord, des excès qu'il justifie en boucle avec sa conscience. une guerre que la raison perd bien assez vite: le grondement sourd dans ses veines, dans son crâne- la douleur des muscles ankylosés, tant de punitions au fait d'être encore vivant.
12.12.1072 semper fi; le capitaine est emmené, arnor envoyé en renfort sur les terres inconnues d'oceara. le lieutenant laissé derrière: choix du frère aîné bienveillant qui n'a que trop été témoin inquiet du deuil qui a décimé son cadet. se murmure la promesse de se revoir, d'arranger les choses; qu'ils s'en sortiraient tous. ne demeure que le souvenir d'un ultime regard, le grade maudit auquel il accède sur la tombe de son frère aîné. rien n's'est arrangé finalement, la gueule de l'abysse n's'est faite que plus large encore.  

present time décadence; porteur d'une jeune gloire héritée de la mort de son frère; père sans enfant, mari sans femme; cœur, organe semi-mort, porteur du poison d'une asthénie libératrice. une revanche engrainée dans le crâne, la poursuite d'un spectre assassin.