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 INTENTIONS ; bashara.

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Elhara Ravenal

Elhara Ravenal

INTENTIONS ; bashara. 8g8Xw32P_o

Messages : 1219
Date d'inscription : 22/04/2020
pièces d'or : 928
Ombre : bi-rate (nezha).
Peuple : hybride ; le sang abject d'une seconde génération empreinte de printemps, secret ignoré de tous, ignoré d'elle-même.
Soupirs : vingt-six ; l'âme juvénile, trop vieille, déjà, trop effritée des adversités, et l'âme fracassée de tragédie.
Maîtrise : .
[ AIR ] □□□□□ (inactif)
[ NATURE ] □□□□□ (inactif)
[ RUNES ] ■■■■□ (odinsjël)
[ LYRIUM ] □□□□□
[ ARMES BLANCHES ] □□□□□
[ ARMES A FEU ] □□□□□
[ CORPS A CORPS ] ■□□□□
[ DEFENSE ] □□□□□
.
Affect : épouse ; le cœur scellé au seul qui ait jamais fait sens, miraz en évidence, myocarde fracassé de tout ce que l'existence a morcelé.
Métier : médecin ; le cœur voué à l'autre, l'ambition de l'ambition de sauver les vies qui glissent sous ses doigts, incapable de s'offrir telle rédemption.
Faction : neutralité ; un refus des tromperies et des jeux de dupes, indifférence qui se fait seule religion dans le joug du deuil.
Errance : astragan ; capitale de l'empire des siens, industrialisation poison, lente asphyxie grisâtre dans le linceul de son deuil.
Inventaire : (1) stèle.
Crédits : self.

Aventures : .
[ 17.05.1046 ] naissance à valréal, de noah & meilani de villiers.
[ 25.04.1053 ] assassinat de sa mère par son père, attribuée à un cambriolage.
[ 04.09.1064 ] installation à astragan & début des études ; rencontre miraz ravenal en poste (1068).
[ 28.06.1069 ] prise de poste à l'hôpital d'astragan.
[ 06.05.1070 ] épouse miraz.
[ 10.09.1071 ] naissance de elerrina ravenal.
[ 05.01.1072 ] trahison et exil des autres de villiers vers adenor ; premiers symptômes d'elerrina peu après, s'initie aux runes pour tenter de la soigner.
[ 28.07.1072 ] décès d'elerrina des suites de sa maladie ; sombre dans la dépression.
[ 00.04.1073 ] soumet à basil son projet de neutraliser les impacts du lyrium sur l'organisme.

(fr & en) — miraz ; basil ; cosima ; seth.



☽☾ ☽☾ ☽☾ ☽☾ ☽☾
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— someone you loved —

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MessageSujet: INTENTIONS ; bashara.   INTENTIONS ; bashara. EmptyLun 11 Mai - 1:05


intentions
basil & elhara ; win because you don't know how to lose.
Les mains s'enfoncent dans les poches du manteau, le menton, dans la frêle encadrure des épaules ; une anonyme, comme il en était des milliers, errants dans la capitale à l'atmosphère viciée d'industrialisation, un visage flou empreint de l'évident désir de disparaître — s'effacer, simplement, de l'étoffe d'une réalité mortifère, le dos à jamais trop meurtri du poids de cœurs fracassés. Rien de plus qu'une silhouette discrète dans la fumée environnante ; un fantôme, pâle reflet d'avant, égarée comme ils l'étaient tous. Presque une année envolée, depuis qu'avait frappé le deuil ; une révolution de la planète autour de l'étoile qui la tenait captive, un fragment de temps perdu dans l'éternité — et pourtant, une agonie qui ne semblait que trop infinie. Un instant, s'effleure le désir de renoncer ; détourner les pas du sillage où ils l'entraînaient, se réfugier encore un soir dans le silence solitaire d'un foyer déserté de l'époux, s'oublier elle-même dans l'attente d'une fin qui ne venait pas — ne venait jamais ; un dernier écho de morale pour entretenir l'élan, pourtant, un refus catégorique de faillir à l'engagement pris, refus de faillir à celui qui l'attendait non loin. Celui qu'elle était venue quérir. Alors elle avance, dans les rues familières qu'elle ne voit qu'à peine, indifférente à un monde devenu prison ; se perd, un instant, dans les souvenirs d'un temps révolu, Valreal abandonnée pour les promesses de la capitale, premiers moments vivaces d'études abordées avec passion — l'amer rappel de sa flamme perdue, quelques braises d'un engouement persistant dans la poitrine, pourtant. Assez, pour arracher un pas de plus ; assez, pour que ne s'interrompe l'errance. Distraite, aveugle au véhicule à la trajectoire déviée de son avancée, aveugle au monde ; c'est une autre Astragan qui s'invite sur le miroir des souvenirs, écho d'un Basil d'avant arraché aux brumes du temps. Il n'y avait eu la douleur, alors, il n'y avait eu le deuil ; le simple confort des illusions tissées dans une jeunesse dorée, l'aisance du contact à l'autre, lorsqu'elle se revendiquait encore d'intérêt. Peut-être était-ce là la raison pour laquelle elle avait choisi Basil, finalement, au-delà même de la simple confiance et de la mécanique rodée de leur binôme ; s'abriter dans l'écueil réconfortant des souvenirs d'un passé à l'arôme de miel, prétendre que rien n'avait changé — comme si elle n'était pas différente, l'échine fracassée des adversités d'un monde à jamais trop cruel, le cœur en bris de verre sur un sol glacé. Alors elle hésite, brusquement, le pas ralenti sur le bitume, alors que se dessine à l'horizon le café où il l'attend, Basil, bousculée par des passants trop pressés qu'elle ne remarque même pas ; trop peu convaincue, soudain, que tout en vaille seulement la peine. Qu'il serait plus simple de se réfugier dans l'asthénie ouatée de son deuil, accepter la fatalité tragique de l'histoire abjecte qu'un dramaturge avait rédigée de ses larmes. Mais il s'agissait là de Miraz ; et l'époux méritait tous les efforts, le pas douloureux vers une réalité qui impliquait de réapprendre à vivre. L'autre, seul moteur du cœur inlassablement altruiste ; un écho de ce qu'elle avait un jour été, d'un désir ancré de sauver le monde, arracher ceux qui ne pouvaient l'être à un Hadès implacable — quelque chose d'increvable, dans chacun des battements de son cœur mort, désir persistant d'aider. Le sauver lui, parce qu'elle ne savait se sauver elle-même ; aux flots de ses propres démons, elle s'était déjà abandonnée, ne savait tolérer l'idée que les rivières rubis d'un lyrium abhorré, forcé à ses veines par l'uniforme, puisse conquérir l'époux. Peut-être était-ce là simplement le prix à payer de l'hyménée au soldat, inquiétude persistante scellée dans les années et le mépris de l’écœurante substance — mais si c'était là la dernière bataille à signer de ses mains dans un univers qui n'avait plus rien à offrir, si le dernier acte était de le sauver lui, c'était là prix qu'elle acceptait de payer mille fois.
Alors elle avance, l'aveugle à la dérive, fend la foule comme un bateau ivre ; pousse les portes, enfin, laisse ses iris délavés s'ajuster à la pénombre, traque quelques traits familiers dans les visages flous. Un instant, elle s'effraie de ne le reconnaître, Basil, comme si les années avaient pu l'emporter ailleurs ; un instant, elle s'effraie qu'il ne reconnaisse les traits émaciés et les pommettes ombrées de cauchemars — indifférente à l'opinion qu'il pourrait seulement en émettre, terrorisée de ne pas le trouver. L'évidence qu'elle avait besoin de lui ; un savant, pour compléter ce qu'elle ne savait pas — une dyade, pour conquérir les sourdes menaces rubis d'un lyrium venu soumettre de ses sirènes les rangs d'une armée aux galons écarlates. De l’écœurante drogue, il était expert, Basil, là où elle faisait chanter les corps, fleurir la vie ; combinaison forgée d'indubitable, parce qu'il était le seul à seulement pouvoir l'aider dans sa quête désespérée, le seul à seulement pouvoir l'aider à sauver Miraz de ce qui adviendrait inéluctablement. Alors enfin, elle s'arrête sur la ligne d'une mâchoire, l'éclat intelligent d'iris épargnés par les années ; s'offre le luxe d'un dernier instant d'hésitation, avant de redresser ses frêles épaules, d'avancer encore, lorsqu'elle n'avait été que figure d'immobilisme figée dans le temps depuis la tragédie. C'est le bref spectre d'un sourire innaturel qui s'invite sur ses lèvres, alors qu'elle tend une main vers le chimiste attablé. 'Basil. Ça fait si longtemps. J'espère que tu te portes bien.' Une brève étreinte à sa paume, et elle s'assoit face à lui, tente de se donner une contenance, de se prétendre à l'aise ; comme si elle n'avait pas vu s'étirer dix mois dans la pénombre d'une demeure ternie de deuil. 'Merci d'avoir accepté de me rencontrer. Quand j'ai su que tu étais de passage à Astragan -- ' Un simple haussement d'épaules, pour ponctuer l'évidence, évoquer la lettre qu'elle lui avait adressée, dans un élan inconsidéré ; alors elle baisse les yeux, joue distraitement avec l'or de son alliance, trop hésitante quant à la manière d'aborder la requête — relève enfin des iris demandeurs vers le partenaire d'avant. 'J'ai besoin de ton aide. Je voudrais neutraliser l'impact du lyrium sur ceux qui l'utilisent et -- personne ne connaît mieux cette saleté que toi. Personne n'a jamais réussi, avant, mais avec ton aide -- disons que je pense qu'on a nos chances. Je peux payer.'

@basil sutherland ; @made by ice and fire.
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Basil Sutherland

Basil Sutherland

INTENTIONS ; bashara. 91bmOqLi_o

Messages : 275
Date d'inscription : 01/05/2020
pièces d'or : 521
Peuple : to be human.
Soupirs : trente années
Maîtrise : LYRIUM - ◆
A. BLANCHES - ◆
A. FEU - ◆◆
CÀC - ◆◆
DÉFENSE - ◆◆
Affect : Hungry caterpillar à l'amour asphyxiant, qui s'agrippe plus qu'il ne le faut.
Métier : Chimiste aux mains aliénées ; désir de reconnaissance toujours plus grand, plus fort. | Peintre à ses heures, tirant son inspiration de ses angoisses omniprésentes.
Faction : None.
Gang : Main écarlate.
Errance : Cinnerial
Inventaire : pistolet trooper ; balles
Crédits : ava (c) ellaenys. signa (c) ice and fire | lyrics from lovely (Billie Eilish ft. Khalid) poem from mad girl's love song (Sylvia Plath)

Aventures :
Epitaph for Fire and Flower

INTENTIONS ; bashara. B55db279e311a5142daca2c0da76ff74


I shut my eyes and all the world drops dead;
I lift my lids and all is born again.
(I think I made you up inside my head.)

The stars go waltzing out in blue and red,
And arbitrary blackness gallops in:
I shut my eyes and all the world drops dead.

I dreamed that you bewitched me into bed
And sung me moon-struck, kissed me quite insane.
(I think I made you up inside my head.)


LysanderElharaNast'yan Seth Cosima


https://astrangegame.forumactif.com/t616-what-do-you-believe-when-nobody-is-watching-basil https://astrangegame.forumactif.com/t667-basil-hungry-caterpillar

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MessageSujet: Re: INTENTIONS ; bashara.   INTENTIONS ; bashara. EmptyLun 11 Mai - 19:52

intentions

« I may not have gone where I intended to go, but I think I have ended up where I needed to be. »
La boule blottie au creux de son ventre, masse de pensées intrusives qu’il n’arrive pas à chasser, ne cesse de s’agiter. Il respire lentement, mais profondément, pour ne pas se laisser encore aller à l’angoisse qui n’a pas lieu d’être. Toutes les palpitations agaçantes de son cœur, il les entend bien au fond de son oreille. Si le mur forme une barrière entre le chaos de l’extérieur et le calme relatif du café, ça ne change rien à son état d’esprit. Les voix entrechoquées, les couleurs, le moindre mouvement saisit du coin de l’œil, agressent Basil qui, pourtant, n’a pas l’air si dérangé. De loin, rien de très différent, seulement un jeune homme normal, le nez plongé dans son carnet de notes. Rien pour trahir la moiteur des paumes qui menace d’en faire glisser le crayon, la pulsion grandissante de balayer le contenu de la table du vif geste de bras.  Les lèvres pincées, Basil se demande pourquoi il a accepté l’invitation, pourquoi il s’est risqué à confronter son passé, avec lequel il ne garde que les attaches nécessaires. À fermer les yeux dessus, le regret paradoxal des rêves éclatés commençait à se dissiper, après six années loin du futur qu’il aurait dû suivre. À l’ignorer, la colère restait terrée au fond de sa psyché.  Distraitement, il mordille l’extrémité de son crayon.  Quand il l’avait lue, la lettre d’Elhara, à laquelle il ne s’était pas attendu, a mis un baume sur sa blessure : on ne l’avait pas oublié. Une joie éphémère. Bientôt, l’enthousiasme de retourner à Astragan, berceau de sa jeunesse, pour des affaires d’abord familiales, s’est terni d’une triste appréhension. Comme une vermine, il craint le regard qu’elle posera sur lui. Il n’a pas tellement changé, mais pour le commun des mortels, il n’est qu’un lâche parmi tant d’autres, abandonnant le succès pour se terrer dans son coin, aux crochets de son père. Sous la table, son pied s’agite plus rapidement.

Il abandonne son crayon. Le coude appuyé sur la table et la joue posée contre sa paume, Basil regarde les visages qui l’entourent, s’amuse à en déceler les subtilités. Il est ce garçon étrange qui vous fixe sans que vous ne sachiez pourquoi. Ça détourne ses pensées mitigées entre la crainte que la jeune femme ne se présente pas et le désir ces retrouvailles tombent à l’eau. Mais la curiosité le ronge ; qu’elle se pointe ou non, il attendrait ici. Finirait peut-être par repartir bredouille, déçu, mais avec la certitude de n’être passé à côté d’aucune opportunité. Parfois, l’idée d’être une plante en pot lui paraît plus confortable qu’être un humain dysfonctionnel. Puis, alors qu’il s’enfonçait dans sa tête, il croise furtivement ces traits connus, cette jeunesse encore bien présente. Ça lui arrache un sourire, mais il détourne le regard pour faire mine de se concentrer encore sur son cahier.  Un poids de moins sur les épaules, il se détend.


Puis, elle arrive enfin à ses côtés. Il serre doucement cette main qui se présente à lui, un petit sourire toujours collé à son visage pâle. La tiédeur de la paume a quelque chose de rassurant dont il se sépare à contrecœur. Sur le visage féminin, dans le regard, il cherche les traits du jugement, la possibilité qu’elle se moque de lui, mais il n’en trouve pas. À ce moment, il peut enfin se permettre de se calmer.  Le cahier de notes se referme et il fait signe à la jeune femme de s’asseoir devant lui. Le garçon se contente d’un petit hochement de tête pour lui répondre que, oui, il se porte bien. Ce n’est pas nécessairement vrai, ses épaules sont toujours tendues et ses jambes, agitées. Mais s’il commence, il n’arrêtera pas. « Je n’avais aucune raison de refuser. Elle remonte à trop loin, la dernière fois que nous nous sommes vus. », qu’il laisse tomber, posant son regard sincère dans celui d’Elhara pour ne pas se fixer sur l’alliance d’or qui décore sa main, ombre d’une fatalité angoissante qui l’attend lui aussi, dans un futur plus ou moins proche. Ses mains viennent ceindre la tasse aux parois encore chaudes.  Le respire calmé par les effluves du thé floral, il écoute sa requête. Ses mots font froncer ses sourcils, bien qu’ils le flattent dans le bon sens du poil. L’orgueil en serait tellement nourri, s’il ne comprenait pas la détresse et l’impuissance derrière les mots de la femme.  D’un geste de la main, il repousse l’idée d’un paiement ; certes, il ne fait rarement rien pour rien, mais ils peuvent très bien en parler plus tard. « Le meilleur qui te soit accessible ? » Un petit rire accompagne ses paroles, malgré ses prunelles ambitieuses. Il y croit, à son savoir, mais il doute être aussi performant qu’un de ces scientifiques de l’Ordre.  « Je ne sais plus si mes compétences sont aussi à jour que lorsque j’étais à l’Ordre. Un labo de sous-sol contre leurs installations… Mais j’ose croire qu’en étant moins contrôlés, nous pouvons tenter de pousser plus loin.» Il s’adosse au dossier de la chaise, croise les bras sur sa poitrine. Il revêt ce masque de fausse modestie, celui accordé à ceux qui ne savent pas que ses mains servent désormais un tout autre type de laboratoire. Que derrière les toiles et les pinceaux, il passe des nuits blanches penché sur ses équations, sur ses mixtures parfois douteuses. Cependant, il ose croire que si elle a pris la peine de le contacter, elle doit en avoir sa petite idée. Basil n’aurait jamais totalement abandonné les recherches, ceux qui le connaissaient bien s’en doutaient. Peut-être n’était-ce que le désespoir, aussi. « Je peux te demander pourquoi ? Pourquoi, là, maintenant, tu tiens à manipuler la formule du lyrium ? C’est soudain ? » Les iris curieuses toujours sur son interlocutrice, il attend d’entendre ce qui se cache derrière cette demande. Dans le fond de ses pensées, il pense à Hyacinth, ce grand-frère dénaturalisé par les injections, qui ne deviendra, s’il continue sur cette pente glissante, l’ombre de lui-même. Ses lèvres se pincent à nouveau, son air se fait plus pensif.  Il se rend compte qu’il n’a toujours pas proposé à la jeune femme de lui payer quoi que ce soit.
(c) DΛNDELION
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Elhara Ravenal

Elhara Ravenal

INTENTIONS ; bashara. 8g8Xw32P_o

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Ombre : bi-rate (nezha).
Peuple : hybride ; le sang abject d'une seconde génération empreinte de printemps, secret ignoré de tous, ignoré d'elle-même.
Soupirs : vingt-six ; l'âme juvénile, trop vieille, déjà, trop effritée des adversités, et l'âme fracassée de tragédie.
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[ AIR ] □□□□□ (inactif)
[ NATURE ] □□□□□ (inactif)
[ RUNES ] ■■■■□ (odinsjël)
[ LYRIUM ] □□□□□
[ ARMES BLANCHES ] □□□□□
[ ARMES A FEU ] □□□□□
[ CORPS A CORPS ] ■□□□□
[ DEFENSE ] □□□□□
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Affect : épouse ; le cœur scellé au seul qui ait jamais fait sens, miraz en évidence, myocarde fracassé de tout ce que l'existence a morcelé.
Métier : médecin ; le cœur voué à l'autre, l'ambition de l'ambition de sauver les vies qui glissent sous ses doigts, incapable de s'offrir telle rédemption.
Faction : neutralité ; un refus des tromperies et des jeux de dupes, indifférence qui se fait seule religion dans le joug du deuil.
Errance : astragan ; capitale de l'empire des siens, industrialisation poison, lente asphyxie grisâtre dans le linceul de son deuil.
Inventaire : (1) stèle.
Crédits : self.

Aventures : .
[ 17.05.1046 ] naissance à valréal, de noah & meilani de villiers.
[ 25.04.1053 ] assassinat de sa mère par son père, attribuée à un cambriolage.
[ 04.09.1064 ] installation à astragan & début des études ; rencontre miraz ravenal en poste (1068).
[ 28.06.1069 ] prise de poste à l'hôpital d'astragan.
[ 06.05.1070 ] épouse miraz.
[ 10.09.1071 ] naissance de elerrina ravenal.
[ 05.01.1072 ] trahison et exil des autres de villiers vers adenor ; premiers symptômes d'elerrina peu après, s'initie aux runes pour tenter de la soigner.
[ 28.07.1072 ] décès d'elerrina des suites de sa maladie ; sombre dans la dépression.
[ 00.04.1073 ] soumet à basil son projet de neutraliser les impacts du lyrium sur l'organisme.

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MessageSujet: Re: INTENTIONS ; bashara.   INTENTIONS ; bashara. EmptyJeu 14 Mai - 0:51


intentions
basil & elhara ; win because you don't know how to lose.
Comme perdue, comme égarée ; une créature sociable, effacée, délavée de son essence même — comme terrifiée de la valse humaine qui l'environne, dans l'espace clos. Trop bruyant, trop vivant ; elle n'est plus que vague spectre, emmurée dans une bulle de silence et de deuil depuis de trop longs mois, morte lorsque l'enfant avait rendu son ultime souffle. Traînarde, dans la course inlassable des vivants ;  demeurée figée dans le temps, à l'instant fatidique, les mains ouvertes sur le sable dissipé d'une existence dérobée à ses doigts. Une sourde angoisse, brusquement ; la simple réalisation brutale, venue dérober l'air glacé sous ses plèvres, de tout ce qu'elle n'était plus — un astre mort, sa lumière éteinte du voile terne du chagrin, le désir jamais plus ardent de solitude. C'était plus simple, d'oublier, loin de la compagnie des insouciants ; un deuil isolé, indépendant de la façade effritée qu'elle n'avait plus la force de présenter au monde. Comme une preuve de plus de combien l'existence l'avait fracassée ; un navire à la dérive en l'attente patiente du moment de sombrer, égarée loin d'elle-même, sans plus ni boussole ni chemin. Une demi-vie, pour celle que l'univers cruel lui avait prise. Un sourire qui n'atteint pas les iris, et elle prétend, pourtant ; l'expression avenante pour dissimuler le vide du cœur, laisser à croire, la parenthèse d'un rendez-vous, qu'elle ne désirait fuir au loin — esquiver les souvenirs d'un avant plus doux, les cendres d'un passé mort, s'abandonner à l'étreinte salvatrice d'un Léthé qui n'apaisait jamais vraiment la peine. Lâche, toujours ; un fantôme condamné d'asthénie, l'âme anthracite, sous un masque de couleurs feintes, délavées de larmes qui n'avaient su couler. L'évidence même qu'elle n'avait jamais cessé de fuir ; les plaies qui défilaient sous ses doigts distraits n'étaient plus rien d'une échappée de l'âme, des heures étirées vers l'infini, comme en l'attente d'un point final qui ne venait pas, simplement trop lasse pour avancer — mais elle avait écrit à un fantôme du passé, la lettre comme une bouée jetée désespérément. Elle était venue. Et il était là, Basil, comme si rien n'avait jamais changé. Juste un instant, elle s'égare à se croire avant ; une réminiscence de temps plus légers, nonchalance estudiantine perdue depuis trop longtemps. Et pourtant, ils subsistent, les quelques fragments de passion — quête de vérité et de connaissance, désir de sauver l'autre ; l'increvable de son essence même, squelette vestige dans les cendres de son être éteint. Quelque chose d'une preuve effrayante qu'elle n'était pas tout à fait morte. Quelque chose d'un vague chemin.
Alors elles viennent s'incurver, les lèvres pâles, dans un sourire frêle de sincérité ; un spectre d'amusement léger, à la vue des notes furieuses déployées en arabesques sombres sur le papier, mots flous dont elle ne cherche à deviner la réflexion — simplement l'évidence qu'elle ne l'avait pas choisi pour rien. L'esprit brillant, l'homme de confiance ; du premier, elle n'aurait souhaité sans le second. C'était quelque chose d'une mécanique rodée, d'un naturel dans lequel retomber presque confortablement ; l'aisance d'une dynamique déjà affûtée par le passé, des réflexes qui revenaient dans le fugace d'une seconde. Un regard affectueux, qu'elle pose sur le compagnon d'autrefois ; et la valse de souvenirs en myriade, écho d'heures studieuses, abandon tout entier à l'enivrement de la connaissance et de la recherche. Les engrammes sont douceur amère ; l'aigre-doux d'un passé auquel nul ne reviendrait jamais, écho éteint dans les limbes, une énième preuve de tout ce que le temps avait dérobé — d'à quel point le temps s'était dérobé. Trop loin. Une plissure douloureuse, qui vient s'imprimer à la commissure de ses lèvres, poids de regrets qui viennent effleurer le cœur mort, juste un instant ; écœurée, brusquement, de l'avoir laisser s'échapper, Basil — perdu de vue, jamais véritablement du cœur, écarté de sa route par le cours capricieux de l'existence. Emporté au loin, comme tant d'autres ; si nombreux, loin de ses yeux, souvenirs flous arrachés au flot paresseux d'une vie qui ne faisait plus sens. Différente, de ce qu'elle était alors ; et différent, probablement l'était-il aussi — alors dans la parenthèse d'une seconde, elle s'égare à chercher dans les traits familiers le témoignage de l'expérience, quelques vestiges de ce que l'ellipse de trop d'années avait pu dissimuler. Mais ils ne révèlent rien, les courbes et les angles ; seule transparaît l'évidence qu'ils n'étaient plus les gamins d'alors, quelque peu effrités par la vie, quelque peu étrangers l'un à l'autre.
Et pourtant, il reste confusément le même, Basil ; et c'est un soupir empreint de soulagement qui vient s'échapper de ses lèvres, lorsqu'apparaît l'assurance que ce n'était pas là refus immédiat. De quoi l'apaiser, juste un instant ; trop consciente d'avoir besoin de lui, de n'être que puzzle incomplet de connaissances sans son assistance. C'est d'un sourire vaguement amusé qu'elle se fend, cependant, l'ironie d'un sourcil arqué dans une expression pince-sans-rire. 'Le meilleur tout court -- ou aurais-je été mal renseignée?' Mais elle se fane, trop vite, sur un sourire fragile ; jamais nulle flamme assez vive pour divertir les brumes d'un chagrin qui avait effacé tout le reste. Alors elle se penche au-dessus de la petite table, comme pour dissimuler la vulnérabilité du masque, tapote affectueusement son poignet en témoignage rassurant, les iris graves et délavés reposés sur les siens. 'J'ai confiance en toi. C'est plus que tout ce que leurs laboratoires peuvent offrir.' La sincérité de ses quelques mots ; parce qu'elle n'aurait pas la force, pour un autre, incapable de fournir plus d'efforts, de sacrifier plus d'une vie qu'elle ne possédait plus. Elle n'était déjà que trop éprouvée, trop érodée ; la foi en l'humanité, effritée d'indifférence et de désillusion. Comme tout le reste. Et la question frappe en plein coeur, brusquement, poignard affûté dans une plaie à jamais béante ; des iris qu'elle détourne des siens, dans une quête prétendue d'un serveur à interpeller, simple dérobade pour s'offrir le luxe d'un peu de temps. La mort de l'enfant avait tout changé ; le monde, écroulé entre ses doigts impuissants, une perte de plus à la liste trop longue de ceux qui s'étaient évanouis de son existence, poids de mille cœurs brisés venus empeser les épaules de celle qui n'avait jamais été Atlas. La mère, fantôme évaporé dans la prime enfance ; le père, inflexible frappé du sceau de la traîtrise ; la fratrie, arrachée au refuge de ses bras et perdus au loin — et Miraz, perdu lorsque l'enfant s'était éteinte, Miraz qu'elle ne pouvait tolérer de voir disparaître aussi. Le lyrium n'était jamais qu'abjecte course contre le temps, irrévocable défaite à laquelle nul ne se substituerait jamais ; victoire du minéral sur l'organisme, nécrose inéluctable signée dans la perversion du produit. I can lose everyone, but I can't lose him. Son dernier acte, s'il devait en être un, son dernier choix ; le sauver lui, parce qu'elle ne savait se sauver elle-même. Un haussement d'épaules, alors, comme pour balayer la gravité de l'instant, alors que c'est un regard latéral qu'elle lui coule sous ses cils, les doigts venus se refermer sur l'anneau d'or à son annulaire, comme par réflexe. 'Épouse de soldat.' Rien d'une vie qu'elle aurait envisagée, rien d'une vie qu'elle aurait rêvée ; il avait été fracas de réalité, Miraz, et ça n'avait jamais été que lui — existence damnée qu'elle avait choisie, contre l'univers et les Parques, que le fatum avait sentenciée dans le trépas de son fruit. 'Il est obligé d'en prendre, évidemment. Miraz est quelqu'un de raisonnable dans ses prises, pragmatique même, mais --' Une hésitation, et elle se mord la lèvre, dans l'angoisse qui ne s'était refoulée depuis les premiers instants ; une terreur soudaine, asphyxiante, dans la réalisation violente que, dans son indifférence, c'était son suivi de l'époux, qu'elle avait interrompu — trop aveugle à l'idée que l'homme rationnel puisse seulement s'abandonner à l'étreinte de ses sirènes carmines. 'Cette saleté l'emporte toujours, pas vrai?' Un poison, qui détruisait tout à petit feu ; une aberration, qu'elle haïssait de tout son être. Alors d'un geste de la main, elle balaie l'interrogation demeurée persistante ; comme une flamme rémanente accrochée dans le cœur, fragile chaleur pour dissiper le froid. 'Je voudrais faire le nécessaire pour lui tant qu'il n'est pas trop tard. Pour les autres, d'ailleurs, aussi -- personne ne devrait avoir à faire ce genre de sacrifice.' Le nez plissé dans un expression écœurée, un filet ténu de passion dans la voix ; d'un regard, elle capte l'attention d'un serveur de passage, désigne la tasse fumante de son compagnon en commande informulée — et les iris déterminés viennent se raccrocher à ceux de Basil, une insistance muette dans leurs profondeurs claires. 'Et ça -- je peux pas le faire seule. Si on réussit -- les lauriers sont pour toi. Tout ce que tu peux vouloir, c'est à toi. Au-delà même du défi.' Alors elle hausse un sourcil, comme une question silencieuse. 'Alors, tenté? En souvenir du bon vieux temps?'

@basil sutherland ; @made by ice and fire.
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Basil Sutherland

Basil Sutherland

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Date d'inscription : 01/05/2020
pièces d'or : 521
Peuple : to be human.
Soupirs : trente années
Maîtrise : LYRIUM - ◆
A. BLANCHES - ◆
A. FEU - ◆◆
CÀC - ◆◆
DÉFENSE - ◆◆
Affect : Hungry caterpillar à l'amour asphyxiant, qui s'agrippe plus qu'il ne le faut.
Métier : Chimiste aux mains aliénées ; désir de reconnaissance toujours plus grand, plus fort. | Peintre à ses heures, tirant son inspiration de ses angoisses omniprésentes.
Faction : None.
Gang : Main écarlate.
Errance : Cinnerial
Inventaire : pistolet trooper ; balles
Crédits : ava (c) ellaenys. signa (c) ice and fire | lyrics from lovely (Billie Eilish ft. Khalid) poem from mad girl's love song (Sylvia Plath)

Aventures :
Epitaph for Fire and Flower

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I shut my eyes and all the world drops dead;
I lift my lids and all is born again.
(I think I made you up inside my head.)

The stars go waltzing out in blue and red,
And arbitrary blackness gallops in:
I shut my eyes and all the world drops dead.

I dreamed that you bewitched me into bed
And sung me moon-struck, kissed me quite insane.
(I think I made you up inside my head.)


LysanderElharaNast'yan Seth Cosima


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MessageSujet: Re: INTENTIONS ; bashara.   INTENTIONS ; bashara. EmptyDim 17 Mai - 18:56

intentions

« I may not have gone where I intended to go, but I think I have ended up where I needed to be. »
Les mots d’Elhara ravivent la flamme de fierté, celle qui s’essoufflait lentement. Une certitude d’avoir à offrir plus que ce qu’ils croient. Une flamme noircie par cette lâcheté naturelle qu’il s’attribue toujours suivant l’échec. La chimie est l’art de l’incertitude, et ça le ronge.  Le regard du jeune homme, songeant à il ne sait trop quoi, se baisse un instant sur la tasse encore à moitié pleine. Un sourire étire ses traits de cette expression un peu fière, un peu triste, qui lui colle si bien. Finalement, ses iris retrouvent celles de son interlocutrice. Un hochement de tête, presque effacé, mimant toujours cette fausse modestie dont il s’est paré, pour accompagner sa réponse : « Qui t’a renseignée, ça je ne le sais pas, mais on ne peut pas dire qu’il ait tout à fait tort. », qu’il laisse tomber sur fond de rire léger, bon enfant, comme pour compenser la tristesse, la détresse, qu’il perçoit chez elle. Basil n’est pas toujours le plus fort, le plus solide, mais là, ses faiblesses n’ont pas le droit de le faire ployer et ses doutes dévalorisants ne peuvent venir l’étouffer : cette amie, symbole du temps passé en coup de vent, a besoin de lui, de lui et de personne d’autre.  Elle est loin derrière, cette époque où on l’enveloppait d’une couverture dorée, tissée des compliments dont on l’abreuvait sans gêne, aucune. L’orgueil devait s’éloigner de la honte et retourner se blottir dans l’insolence des gens qui se savent doués. Insolence qui n’est jamais vraiment partie, simplement calmée. Sous la table, son pied s’agite toujours, en harmonie avec ses pensées qui s’acharnent à tourner trop vite.

Les probables motivations d’Elhara titillent sa curiosité. Les secondes qui le séparent de la révélation lui paraissent anormalement insoutenables. Il est ce garçon, au cœur toujours juvénile, qui rêve d’aventures, de retournements de situation qui choquent. Une naïveté, il sait, inappropriée. Basil se doute qu’elle ne l’aurait pas sorti de sa tanière, de ce silence radio qu’il préservait depuis des années, que pour des futilités, un déplacé désir de gloire. Lorsque la réponse tombe, ses lèvres se pincent, il ravale sa salive et manque de s’étouffer, bien qu’il parvienne à cacher son trouble derrière une grimace contenue. La justification a l’effet d’une claque, l’emplit d’un regret auquel il était, jusqu’à lors, étranger. L’époux est peut-être client de la Main, ça il n’en a aucune idée, mais la simple probabilité suffit à troubler son regard qui retourne se plonger dans la tasse. Qu’il le veuille ou non, Basil contribue à ces vies détruites, à celles qui sont en voie de l’être. Ses mains en sont sales. Il n’adresse qu’un demi-sourire désolé à la jeune femme. Une moue derrière laquelle se cachent ses méfaits, le secret duquel elle doit rester ignorante. Il comprend mieux, maintenant, cette détresse qui ternit les prunelles d’Elhara. L’abnégation amoureuse, une des plus fortes, quand elle n’est pas néfaste, comme c’est souvent son propre cas. De sa dévotion, il est vaguement jaloux.  Il essaie de se ressaisir en s’enfonçant un peu plus sur sa chaise. Parmi toutes les émotions humaines, le regret est certainement une des plus amères ; il s’en serait bien passé. « Elle l’emporte toujours, oui… Mais seulement parce que nous la laissons gagner. », qu’il laisse tomber mollement en mimant des guillemets lorsqu’il fait la mention du nous. « Nous dans le sens société, je veux dire… L’humain a vu le lyrium comme une force qu’il n’avait pas, une béquille, maintenant il en fait n’importe quoi. Ce qu’on ne ferait pas pour la puissance... » L’air pensif, divaguant sur les gens qui animent le café, il parle bas pour qu’on ne l’entende pas. Dans la barbe qu’il n’a pas, il laisse tomber un commentaire sur l’illusoire intelligence humaine à laquelle il croit pourtant avec une ferveur plus ou moins affirmée. Du bout des ongles, il pianote sur la table. « Je ne suis pas épouse de soldat, tu dois t’en douter, mais plutôt frère de.  Il est pendu à cette merde, Hyacinth. Chaque fois que je reviens à Astragan, j’ai cette crainte intrusive de tomber sur l’ombre d’un monstre, plutôt que sur celle du garçon aux genoux éraflés qui me portait sur ses épaules lorsqu’on était enfants. » D’une main, il masse son front, comme si ce geste suffisait à chasser les idées sombres. La nostalgie au cœur et à la voix, il regrette un passé qu’il ne pourra jamais retrouver. Dégoûté par le paternel qui a poussé chacun de ses enfants dans les coins qu’il jugeait les plus appropriés. Hyacinth n’aurait jamais dû rejoindre l’Armée, mais on ne fait pas toujours ce qu’on veut. Il ferme les yeux, essaie d’oublier toutes ces fois où il s’est servi du frère comme d’un modèle d’observation des effets du lyrium. Il inspire, revient à lui.

« Tu me connais trop bien, tu sais que je ne refuserais jamais un tel défi. Gloire ou non à la clé. » Un brin d’espièglerie dans les prunelles brunes, c’est bien ce qu’il lui manquait. Il était question de gloire, mais il se doutait bien que s’il faisait une découverte non-négligeable, les requins écarlates allaient lui sauter dessus, simple lion de mer.  « À vrai dire, c’était une avenue que j’envisageais avant que tu viennes me le demander. J’ai pu faire quelques observations, mais rien de bien poussé. Parce que je croyais, à tort sûrement, que ce n’était pas ma bataille… »  Mais quelle est ta bataille, Basil ? Qu’il se demande. Il ne peut pas passer le reste de sa vie, trop courte, à trouver confort dans la passivité. Doucement, il prend une gorgée de son thé qui commence à refroidir.
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Elhara Ravenal

Elhara Ravenal

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Ombre : bi-rate (nezha).
Peuple : hybride ; le sang abject d'une seconde génération empreinte de printemps, secret ignoré de tous, ignoré d'elle-même.
Soupirs : vingt-six ; l'âme juvénile, trop vieille, déjà, trop effritée des adversités, et l'âme fracassée de tragédie.
Maîtrise : .
[ AIR ] □□□□□ (inactif)
[ NATURE ] □□□□□ (inactif)
[ RUNES ] ■■■■□ (odinsjël)
[ LYRIUM ] □□□□□
[ ARMES BLANCHES ] □□□□□
[ ARMES A FEU ] □□□□□
[ CORPS A CORPS ] ■□□□□
[ DEFENSE ] □□□□□
.
Affect : épouse ; le cœur scellé au seul qui ait jamais fait sens, miraz en évidence, myocarde fracassé de tout ce que l'existence a morcelé.
Métier : médecin ; le cœur voué à l'autre, l'ambition de l'ambition de sauver les vies qui glissent sous ses doigts, incapable de s'offrir telle rédemption.
Faction : neutralité ; un refus des tromperies et des jeux de dupes, indifférence qui se fait seule religion dans le joug du deuil.
Errance : astragan ; capitale de l'empire des siens, industrialisation poison, lente asphyxie grisâtre dans le linceul de son deuil.
Inventaire : (1) stèle.
Crédits : self.

Aventures : .
[ 17.05.1046 ] naissance à valréal, de noah & meilani de villiers.
[ 25.04.1053 ] assassinat de sa mère par son père, attribuée à un cambriolage.
[ 04.09.1064 ] installation à astragan & début des études ; rencontre miraz ravenal en poste (1068).
[ 28.06.1069 ] prise de poste à l'hôpital d'astragan.
[ 06.05.1070 ] épouse miraz.
[ 10.09.1071 ] naissance de elerrina ravenal.
[ 05.01.1072 ] trahison et exil des autres de villiers vers adenor ; premiers symptômes d'elerrina peu après, s'initie aux runes pour tenter de la soigner.
[ 28.07.1072 ] décès d'elerrina des suites de sa maladie ; sombre dans la dépression.
[ 00.04.1073 ] soumet à basil son projet de neutraliser les impacts du lyrium sur l'organisme.

(fr & en) — miraz ; basil ; cosima ; seth.



☽☾ ☽☾ ☽☾ ☽☾ ☽☾
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— someone you loved —

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MessageSujet: Re: INTENTIONS ; bashara.   INTENTIONS ; bashara. EmptyLun 18 Mai - 23:55


intentions
basil & elhara ; win because you don't know how to lose.
Les iris pâles, les traits tirés ; une ombre hésitante, dans l'agitation turbulente du monde, de ceux qu'un souffle seul verrait s'effacer de l'étoffe du monde, l'essence délavée de fragilité, ténue dans le faible lien qui la rattachait encore à l'existence — maladroite, dans une vie qui n'était plus réellement la sienne, un pâle reflet d'avant, ainsi qu'elle l'était elle-même. L'envie de fuir, venue s'accrocher à ses pas ; immobile, pourtant, dans l'innocent café qui paraît brusquement prison, son atmosphère vivace quelque peu étouffante aux poumons trop morts. Elle ne se dérobe, ne cède à l'élan ; la facilité de la fuite en avant, cependant, de ces lâchetés auxquelles elle s'était trop abandonnée, depuis la tragédie — fuir la réalité, fuir une souffrance qui n'avait déchiré le voile opaque de son asthénie depuis trop longtemps. Combien de fois s'était-elle seulement échappée, dans son désir violent de se dérober à ses propres pensées, s'extraire du cours tranquille de sa propre vie? Combien de fois n'avait-elle été là, égarée dans la hantise de fantômes accrochés à ses pas — combien de fois avait-elle fui? Alors elle demeure ; les pieds ancrés dans une échappée à laquelle elle n'offre de prise, les veines pulsantes dans un malaise qui ne laisse qu'aspirer à l'étreinte des eaux d'un Léthé qui ne vient jamais l'effleurer de son rivage. Nulle paix, à l'âme damnée ; nul repos, à l'asthénie grisâtre de chaque instant. Et plus de repères, dans les flots paresseux d'un temps qui s'étirait à l'infini — la confusion étourdissante du passé et du présent, de ce qui n'était plus et de ce qui serait peut-être ; l'écho de temps révolus entrelacés à la sécheresse abrutissante du réel. Basil était fantôme et vivant ; le souvenir, superposé à l'homme quelque peu familier, quelque peu étranger qui se tenait face à elle, arraché à un avant mort depuis trop longtemps. L'évidence qu'ils étaient changés ; plus rien des étudiants insouciants dont la quête joyeuse de vérité avait empli les ruelles d'astragan — érodés de tout ce que l'existence avait dérobé, d'une sagesse abjecte acquise dans la douleur ; et elle ne pouvait que s'égarer dans l'interrogation, chercher à déchiffrer les traits et les courbes — ce qu'il était devenu, Basil, ce qu'il avait vécu, ce qu'il avait perdu. Il était là, pourtant, réel — un fantôme tangible dans la valse brumeuse de tous les disparus. L'évidence indéniable que lui était là, lorsque d'autres ne le seraient plus jamais ; et pourtant, pour la parenthèse d'un instant, c'est un brin de paix qui vient couler dans ses veines à l'idée de l'ami retrouvé — un seul, puisqu'Elerrina ne reviendrait pas, enfant cédée à l'étreinte de l'humus. Et le souvenir lui serre la gorge, une étreinte suffocante forgée d'agonie — alors elle se dérobe, les yeux glissants vers l'acajou de la table, en suit les veines distraitement du bout des doigts.
Quelque chose d'une maigre fuite ; pas assez, pour ignorer la ligne désolée des lèvres de Basil, quelque chose d'une compassion douloureuse, en poignard acerbe dans le cœur — une confirmation de l'inévitable, Miraz condamné au poison sinueux d'un lyrium qui finirait par sceller de sa victoire une bataille perdue d'avance. Une fin, signée des premiers instants ; quelque chose d'une tragédie, dans leur existence, cruauté de démiurges qui s'étaient trop joués de mortels aux vies dispensables à merci. Elle avait perdu l'enfant ; refusait seulement d'accepter que le fatum viendrait lui dérober l'aimé. Not if I can't help it. Un souffle de volonté, glissé dans ses veines exsangues — un filin, assez à la garder en vie, assez à maintenir le rythme organique des pulsations dans la poitrine éteinte ; un objectif, venu transcender le réel, venu transcender la tragédie. A peine de quoi maintenir unis les éclats de verre de son cœur fracassé sur le sol ; un rien, une poussière dans le néant — quelque chose, pourtant. La salvation de Miraz, seule rédemption d'une âme fracassée ; trop incapable de sauver l'humanité — désireuse d'en sauver un seul. Alors c'est une moue d'assentiment, qui vient se dessiner sur les lèvres pâles ; la sourde rancœur nichée dans la poitrine, à la face d'un monde qui ne se régissait que d'avidité et de vain pouvoir. Elle n'était que naïve idéaliste révulsée des politiciens qui se jouaient des vies comme de pions sur un échiquier ; de ces puissants, qui se revendiquaient d'une humanité dont ils bafouaient le sens même dans leur quête égoïste d'une souveraineté qui se taillait au prix d'autres. Le lyrium n'était jamais que symptôme ; une gangrène, diffusée dans les veines de ses serviteurs, victimes collatérales sacrifiées sur l'autel d'une puissance dont ils n'effleureraient jamais les fruits. Miraz, un parmi des milliers ; combien s'étaient consumés, avant lui, dévorés par les démons rubis auxquels on les condamnait tous par devoir? Combien de temps, avant qu'il ne rejoigne les rangs indénombrables de ceux qui avaient basculé, vaincus par la guerre qu'ils ne pouvaient emporter. Un anonyme de plus. Un oublié de plus.
La confession est gifle de réalité, pourtant ; des mots venus dérober le souffle à sa poitrine, les yeux relevés brusquement vers les iris sombres de Basil, les traits modelés en une expression compatissante. Un élan, et elle vient poser les doigts sur la paume de l'ami, lui témoigne d'une légère pression ce qu'elle ne parvient à mettre en mots — la communion, dans la perte. Peut-être ne s'agissait-il pas que de gloire, pour Basil non plus ; écorchés, victimes collatérales du poison écarlate — de ceux qui demeuraient condamnés à observer, frappés d'impuissance, laisser les aimés se dérober en sable grenat à leurs doigts figés. Elle feint un sourire, pourtant, en reflet de la façade espiègle affichée sur les traits de l'ami ; un peu de légèreté, trouvée dans sa présence, dans l'écho d'avant. Alors elle porte la tasse à ses lèvres, se fend d'une œillade complice au-dessus de la porcelaine. 'Maintenant, c'est la mienne, de bataille. Et navrée de te l'apprendre, Basil -- ' Un froncement de nez amusé, comme pour dissiper l'étendue de l'entreprise dans laquelle elle s'engageait avec lui. '-- c'est la tienne aussi. Trop tard. Tu as dit oui.' Elle se fend d'un clin d’œil, et l'instant se dissipe ; sérieuse, soudain, les doigts serrés sur la céramique brûlante de sa tasse, pensive. 'Je ne sais pas par où commencer. J'ai déjà répertorié tous les effets connus du lyrium mais -- Je ne sais pas comment appréhender le problème.' La vérité, qu'elle ne s'autorisait à formuler ; la peur, irrationnelle, de s'arracher aux voiles confortables de son asthénie quotidienne, de se forcer à vivre encore. Mais elle n'était seule, puisqu'il était là -- et la quête était nécessaire. Pour Miraz.

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Basil Sutherland

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MessageSujet: Re: INTENTIONS ; bashara.   INTENTIONS ; bashara. EmptyVen 22 Mai - 17:52

intentions

« I may not have gone where I intended to go, but I think I have ended up where I needed to be. »
Il presse doucement les doigts de l’amie, profite quelques secondes de leur tiédeur réconfortante. « Es-tu sûre que j’ai dit oui ? », qu’il marmonne, moqueur, le brun de son regard se noyant dans le sien. Une complicité qui renaît doucement. Sa bataille, désormais. À l’idée, son sourire se tord presque imperceptiblement en une grimace mitigée à la fois par la certitude et le doute.  Les prunelles, toujours fières, divaguent sur les âmes qui emplissent l’endroit, capte amèrement des sourires et des yeux brillants. À vivre dans sa petite bulle, flottant au rythme de ses propres envies, Basil ne s’est jamais vraiment soucié du nous  commun, de son bien-être, s’il ne l’impliquait pas. Un drôle d’égoïsme poussé surtout par ce désir viscéral d’être reconnu, louangé pour ses talents. Il se nourrissait de l’admiration.  Son essence restait la même, que ce soit, anciennement, dans le laboratoire de l’Ordre, à gober les commandes aliénantes, dans celui de la Main, ou dans le sien : tous les moyens étaient bons pour s’afficher. Mordillant sa lèvre inférieure, Basil laisse le silence s’étendre un peu, profitant de la chorale de voix inconnues pour calmer ses réflexions soudainement déchaînées. Qu’est-ce l’éthique ? Bonne question. Jamais il ne s’était inquiété des vies abîmées par les drogues dont il participait à la fabrication. Le choix des autres ne le regardait pas. En acceptant le défi, il acceptait aussi d’œuvrer pour le bien commun, peut-être même de se remettre en question. Les paupières mi-closes, il respire doucement pour calmer l’angoisse insidieuse, celle revenue s’abattre sur sa poitrine. Le bout de son ongle tapote lentement contre la céramique. Geste calmant, mais qui l’agace vite.

Puis, il fend ce silence qu’il a laissé traîner quelques secondes de trop, ne voyant pas la nécessité de répondre si vite : «  C’est normal de ne pas savoir par où saisir le problème ; une liste de symptômes, ce n’est pas suffisant. On doit accumuler plus de détails, qui vont au-delà de ceux-ci, faire des liens. » Un ton tranchant, sûr de lui, qui n’a rien à voir avec l’incertitude et l’anxiété qui pendaient au-dessus de sa tête au tout début de leur entretien. Désormais, une aura plus près de celle que la jeune femme a connue, des années plus tôt. L’insolence des gens qui connaissent, surestiment parfois, leurs capacités. Son regard retourne se plonger dans celui de la jeune femme ; l’idée ne risque pas de l’enchanter, vu les circonstances, mais il espère qu’elle laissera de côté l’épouse, pour laisser place au médecin, celle qui, il l’espère, partage une vision similaire à la sienne. Le garçon se penche un peu au-dessus de la table pour se rapprocher. « Avant de tenter quoi que ce soit, on doit continuer d’observer. Sur les humains, tu t’en doutes. J’ai besoin de plus de données allant de l’impact des caractéristiques physiologiques, voire psychologiques, sur les symptômes à son interaction avec certaines protéines réceptives… pour mieux cibler ce qui fait défaut et faciliter la recherche d’un inhibiteur assez puissant. Ça ne sera pas simple, évidemment… » Pensif, Basil se laisse tomber contre le dossier de la chaise. Un bras croisé sur la poitrine, il mordille le pouce de sa dextre. Des observations, il en a déjà fait, beaucoup, lorsqu’il était à l’Ordre, mais jamais avec les mêmes intentions qu’aujourd’hui. Il avait encore ses notes, quelque part dans le chaos de son laboratoire, mais le chimiste refusait de se laisser aller à la paresse intellectuelle. Tenter d’altérer la composition d’une telle substance comportait des dangers auxquels il fallait éviter de se frotter inconsciemment. « Ce serait trop facile dire que ça ne s’attaque surtout qu’au cerveau, bien que les symptômes laissent voir qu’il en prend un sale coup, le pauvre. » Un léger rire, vaguement inquiet, ponctue ses paroles. Ses sourcils se froncent, il triture la manche de son pull.  Ils se heurteront déjà à une difficulté importante : celle de trouver des « cobayes ». Ceux s’injectant du lyrium se trouvent dans les rangs de l’Armée Rouge et il se doutait bien que l’Ordre ne prendrait pas à la légère l’intervention de deux guignols qui voulaient foutre leur nez dans leur or écarlate. « Qu’est-ce que t’en penses ? », qu’il laisse tomber en poussant sa tasse quasiment vide un peu pour faire place à son cahier. Reprenant son crayon, il met en place une check-list préliminaire pour ne rien oublier de ce qu’il se dit.
(c) DΛNDELION
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Elhara Ravenal

Elhara Ravenal

INTENTIONS ; bashara. 8g8Xw32P_o

Messages : 1219
Date d'inscription : 22/04/2020
pièces d'or : 928
Ombre : bi-rate (nezha).
Peuple : hybride ; le sang abject d'une seconde génération empreinte de printemps, secret ignoré de tous, ignoré d'elle-même.
Soupirs : vingt-six ; l'âme juvénile, trop vieille, déjà, trop effritée des adversités, et l'âme fracassée de tragédie.
Maîtrise : .
[ AIR ] □□□□□ (inactif)
[ NATURE ] □□□□□ (inactif)
[ RUNES ] ■■■■□ (odinsjël)
[ LYRIUM ] □□□□□
[ ARMES BLANCHES ] □□□□□
[ ARMES A FEU ] □□□□□
[ CORPS A CORPS ] ■□□□□
[ DEFENSE ] □□□□□
.
Affect : épouse ; le cœur scellé au seul qui ait jamais fait sens, miraz en évidence, myocarde fracassé de tout ce que l'existence a morcelé.
Métier : médecin ; le cœur voué à l'autre, l'ambition de l'ambition de sauver les vies qui glissent sous ses doigts, incapable de s'offrir telle rédemption.
Faction : neutralité ; un refus des tromperies et des jeux de dupes, indifférence qui se fait seule religion dans le joug du deuil.
Errance : astragan ; capitale de l'empire des siens, industrialisation poison, lente asphyxie grisâtre dans le linceul de son deuil.
Inventaire : (1) stèle.
Crédits : self.

Aventures : .
[ 17.05.1046 ] naissance à valréal, de noah & meilani de villiers.
[ 25.04.1053 ] assassinat de sa mère par son père, attribuée à un cambriolage.
[ 04.09.1064 ] installation à astragan & début des études ; rencontre miraz ravenal en poste (1068).
[ 28.06.1069 ] prise de poste à l'hôpital d'astragan.
[ 06.05.1070 ] épouse miraz.
[ 10.09.1071 ] naissance de elerrina ravenal.
[ 05.01.1072 ] trahison et exil des autres de villiers vers adenor ; premiers symptômes d'elerrina peu après, s'initie aux runes pour tenter de la soigner.
[ 28.07.1072 ] décès d'elerrina des suites de sa maladie ; sombre dans la dépression.
[ 00.04.1073 ] soumet à basil son projet de neutraliser les impacts du lyrium sur l'organisme.

(fr & en) — miraz ; basil ; cosima ; seth.



☽☾ ☽☾ ☽☾ ☽☾ ☽☾
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MessageSujet: Re: INTENTIONS ; bashara.   INTENTIONS ; bashara. EmptyDim 24 Mai - 17:57


intentions
basil & elhara ; win because you don't know how to lose.
Fuyarde, de ceux devenus trop effrayés de la compagnie humaine ; et pourtant, la présence de l'ami a quelque chose de réconfortant, havre paisible pour l'isoler des tumultes d'un monde dont elle ne sait plus se revendiquer. Electron libre, atome égaré ; Basil dessine un champ magnétique où se laisser étreindre, cocon familier où se retrouver, juste un instant. La pression chaleureuse des doigts sur sa paume, la tiédeur diffuse de la porcelaine contre son épiderme ; quelque chose d'un souffle de vie bref pour dissiper le gel insufflé dans ses veines depuis trop de mois. Rien de plus qu'une mort-vivante, à demi éveillée seulement, sous le linceul de son chagrin agonique ; et pourtant, l'espace d'une parenthèse éphémère, lui vient l'illusion aigre-douce qu'il était peut-être un chemin — une ligne de vie, à arpenter de nouveau, perspective terrifiante de ressentir encore. Réapprendre l'existence ; appréhender le cycle d'un Temps devenu condamnation à perpétuité, se forcer à l'action, loin du réconfort d'une attente passive qui s'était étirée paresseusement depuis la tragédie. C'était une hantise sourde qui s'accrochait à ses nerfs, pourtant ; s'être trop battue, lutte désespérée contre un fatum qu'elle n'avait su vaincre, efforts erratiques venus drainer tout de son essence pour se signer du plus cruel des échecs. Une course contre le temps, qui s'était achevée de mort ; le corps glacial du poupon dérobé au monde contre sa peau drainée de vie, figée d'horreur, pétrifiée de déni à la réalité qui avait fracassé sa raison. Elle avait failli une fois ; comment seulement espérer le sauver lui? Quelque chose d'une évidence, pourtant, dans l'étreinte de Basil sur sa paume, dans la chaleur d'un regard arraché au passé ; cette bataille-là ne s'affronterait pas de solitude — et peut-être était-ce là tout ce qu'il fallait. Quelqu'un, sur qui s'appuyer, une force d'humanité pour combler le cratère béant niché dans sa poitrine morte. Alors elle hausse un sourcil vaguement amusé, se fend d'un faible sourire venu ourler les lèvres pâles — une défiance informulée de l'ami, comme si l'idée même qu'il l'abandonne à la quête solitaire ne venait pas étreindre sa gorge d'une sourde panique. Mona Lisa énigmatique pour dissimuler la hantise asphyxiante, elle porte la porcelaine à ses lèvres, le regard empreint d'un éclat amusé. 'Je te connais trop bien.' Et pourtant, ses mots ont quelque chose d'un vague poignard ; l'évidence indéniable que le temps avait passé, qu'elle ne le connaissait plus véritablement, Basil. La vie l'avait entraîné au loin ; façonné d'expériences dont elle n'avait nulle idée, quelque chose d'un étranger aux traits familiers. Ne lui restait qu'à supposer, alors ; envisager les adversités qui avaient pu effriter l'homme, les triomphes venus couronner ses jours, tenter d'appréhender l'autre qui se parait du visage de l'ami. Les pensées de dissimulent, pourtant, sous le masque propre trop souvent venu revêtir les traits tirés ; l'angoisse cachée sous la douce porcelaine, diluée dans les lacs délavés de ses iris. Demeurait simplement l'instinct ; un sentiment accroché dans les tripes, confiance innée qui l'avait entraînée à le contacter lui, une conviction ancrée qu'il était homme bon, un appui sur lequel se reposer pour sauver le monde. Ensemble.
Un hochement de tête, lorsqu'il révèle le scientifique qu'elle était venu quérir ; et ses talons viennent s'abattre nerveusement sur le sol, comme effrayée par l'étendue de la tâche à venir, conquête d'un territoire de connaissance inexploré. Elle se glisse dans le rôle pourtant, se refait médecin, écho d'avant ; les ongles venus cliqueter distraitement sur la porcelaine, alors qu'elle réfléchit, perdue dans le flot expert des mots de Basil, l'esprit érudit de science affûté dans le défi. Elle sait ce qui les attend, pourtant ; ne peut nier l'indéniable, l'entorse inévitable à une morale qui était seule foi à encore lui subsister. Expérimenter ; l’écœurante réalité à laquelle elle ne savait se résoudre, condamner l'autre au lent poison d'un lyrium qui n'épargnait nulle de ses victimes. Le seul point sur lequel elle ne saurait transiger ; si expérimentations il devait y avoir, elle seule serait cobaye, unique Atlas à venir supporter l'immonde fardeau aux reflets carmins. Un bref sourire, pourtant, vient masquer l'implacable conviction, un spectre d'amusement sur les traits doux. 'J'en pense que j'ai bien fait de faire appel à toi.' Une affection sincère, dans les iris teintés de chagrin qu'elle pose sur l'ami ; et elle avance la paume, se saisit du crayon et du cahier captifs de ses doigts à lui, vient tracer de quelques traits experts les squelettes de molécules sur le grain ivoire du papier. 'Je me suis basée sur les symptômes cliniques qui ont déjà pu être observés -- J'ai recoupé les effets avec les voies métaboliques connues pour essayer d'identifier les molécules cibles les plus probables. Celles qui justifieraient l'impact sur différents organes. J'ai essayé de regrouper tout ça en familles mais -- ' D'un geste du poignet souple, elle vient encadrer d'un trait sombre certaines de formules, relève des yeux penauds vers l'ami. 'C'est toi, le chimiste. Ma formation en pharmaco est un peu poussiéreuse.' Une moue piteuse, et elle fait glisser cahier et crayon vers son compagnon, hausse un sourcil interrogateur en l'attente d'une réaction. 'Reste à trouver lesquelles sont affectées par le lyrium. Et à trouver un moyen de neutraliser cette -- ' Un juron, glissé à demi-mots, comme une insulte même à toute son éducation, apogée du mépris inlassablement éprouvé à l'égard de l'infâme substance. Elle hausse simplement les épaules, balaie le bref élan d'agacement. 'Je peux avoir accès facilement à l'ensemble des ressources de l'hôpital. De l'université aussi, probablement. Discrètement.'

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Basil Sutherland

Basil Sutherland

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Peuple : to be human.
Soupirs : trente années
Maîtrise : LYRIUM - ◆
A. BLANCHES - ◆
A. FEU - ◆◆
CÀC - ◆◆
DÉFENSE - ◆◆
Affect : Hungry caterpillar à l'amour asphyxiant, qui s'agrippe plus qu'il ne le faut.
Métier : Chimiste aux mains aliénées ; désir de reconnaissance toujours plus grand, plus fort. | Peintre à ses heures, tirant son inspiration de ses angoisses omniprésentes.
Faction : None.
Gang : Main écarlate.
Errance : Cinnerial
Inventaire : pistolet trooper ; balles
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I shut my eyes and all the world drops dead;
I lift my lids and all is born again.
(I think I made you up inside my head.)

The stars go waltzing out in blue and red,
And arbitrary blackness gallops in:
I shut my eyes and all the world drops dead.

I dreamed that you bewitched me into bed
And sung me moon-struck, kissed me quite insane.
(I think I made you up inside my head.)


LysanderElharaNast'yan Seth Cosima


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MessageSujet: Re: INTENTIONS ; bashara.   INTENTIONS ; bashara. EmptyLun 1 Juin - 22:19

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« I may not have gone where I intended to go, but I think I have ended up where I needed to be. »
Elle me connaît à peine; pensée d’une amertume sévère qui s’impose soudainement, efface brièvement la fierté de ses prunelles. Elle sait le costume : celui du scientifique tranquille, qui n’avait pas su supporter le poids de son propre succès naissant. Peut-être un peu celui qui refusait de se plier aux règles, à la propagande de l’Ordre et qui avait fui la queue entre les jambes, pauvre cabot.  Ce qu’elle ne sait pas, ce sont ces vies viciées par les drogues auxquelles ses mains ont contribué, l’absence de regrets, la satisfaction d’aider à créer des produits de plus en plus efficaces. Cet amour du gain avant celui de l’intégrité. Ce sont toutes ces pensées un peu grises, vautrées au fond de sa psyché, qui l’empêchent de se laisser entièrement aller à la nostalgie, à la naïveté de cette jeunesse qu’il quitte lentement. Il ne peut plus prétendre à l’innocence, à l’insouciance. Il préfère que rien de ça n’arrive aux oreilles de la jeune femme, mais il sait que ce n’est qu’une question de temps. Penser à la suite noue son estomac, agite à nouveau son pied sous la table. Vaguement perdu dans ses idées, se repassant rapidement ce qu’il sait déjà du lyrium, ses doigts s’emparent d’une mèche de ses cheveux rendus un peu trop longs, qu’il triture distraitement. Ses iris suivent le crayon volé qui gratte la feuille du carnet. Heureuse de l’avoir contacté… Ça le rassure une énième fois, le conforte dans l’idée qu’il peut être plus qu’un scientifique de sous-sol, un indépendant qui prend la poussière. Il se redresse, cesse de replier son dos au-dessus de la table. L’avenir qui se trace, un peu plus glorieux que celui qu’il s’imagine depuis quelque mois, l’empli d’une détermination renouvelée, dont les dernières traces remontaient à trop loin pour en avoir le cœur net.

« C’est déjà mieux que rien. », qu’il marmonne, se sentant drôlement coupable d’avoir supposé que l’observation n’eût pas frôlé l’esprit de la médecin. Il a presque l’impression d’entendre, en ce moment même, la voix de son père, fantôme menaçant, lui rappeler que son arrogance – naturelle, dont il n’avait pas toujours conscience – lui vaudrait des claques, de quelqu’un d’autre si ce n’était pas de lui. Une sorte de tristesse ternit son minois. « On va la dépoussiérer ensemble, ta formation. Rien n’est perdu. » Il rit doucement, mais sincèrement ; ça l’aide à éloigner la culpabilité passagère. En vérité, Basil sait qu’il pourra apprendre d’elle, qu’il ne détient pas la clé du savoir. Si ça se trouve, c’est peut-être Elhara qui dénouera le nœud du problème. Il n’en sait rien et il n’en saura pas plus s’il se noie trop vite dans l’insolence. Le doigt abandonne les cheveux, vient triturer le coin de la page sur laquelle la jeune femme gratte le stylo.  « On va pouvoir se concentrer sur celles-là, que ce soit lors des observations préalables ou des expérimentations. À vrai dire, ça m’embête un peu d’avoir du mal à mettre le doigt sur ce qui cloche… S’il n’y avait pas de gisements, je serais presque tenté de croire qu’il s’agit d’une substance synthétique. À ma connaissance, il n’existe rien, ou presque, qui pourrait être digne de comparaison. » Pensif, il observe les équations qu’elle entoure, curieux de voir ce qui attrape son œil plus qu’autre chose. Le garçon en vient à penser que ce ne sont pas tant les effets du lyrium qui le dégoûtent, mais cette impossibilité à le maîtriser, à le contrôler aussi bien que d’autres substances. C’est la frustration de l’incompréhension, celle qui fâche et détruit les espoirs. Certes, il refuse d’abandonner si tôt, mais l’impatience pulse déjà contre ses veines. Un froncement de sourcils imperceptible, inquiet, lorsqu’elle parle des ressources. Il déglutit. « Côté matériel, l’hôpital et l’université me semblent être des valeurs sûres, même si je crois, sans vouloir sembler rabat-joie, qu’il y a de fortes chances que ça attire l’attention des mauvaises personnes. », qu’il remet en cause, en venant, du bout de l’ongle, gratter sa lèvre inférieure. Son attention se promène sur les gens du café, s’intéresse aux gens qui passent trop près d’eux, comme s’il craignait de reconnaître quelqu’un. Alors qu’il passe près d’eux, Basil arrête le serveur pour lui demander de l’eau. Lorsque celui-ci acquiesce, puis s’éloigne, le chimiste retourne à Elhara. « Tu dois être certaine d’avoir des gens de confiance au sein de l’hôpital et de l’université pour te couvrir s’il advenait qu’on doute de toi. Enfin, je dis ça, mais je ne sais pas exactement comment ça se passe là-bas. Dans le pire des cas, j’ai accès à du matériel – le mien, surtout – pour commencer. » Puis, vient le fameux problème du lyrium, auquel l’accès était plus que limité. Il avait toujours l’option de voler les doses d’Hyacinth ou, peut-être ou peut-être pas, il n’en a aucune idée, d’en racheter à la Main, s’il voulait tenir ses soucis personnels loin de l’expérience. L’air soudainement à mi-chemin entre celui d’un garçon déchiré par un dilemme et celui d’un angoissé chronique, il se surprend à se demander s’il ne devrait pas en parler à la Main, voir s’il peut y trouver un quelconque soutient. Il en doute, mais voilà. « Mais, honnêtement, l’accès à l’équipement est le plus minime de nos soucis. Mettre la main sur une quantité suffisante de lyrium en est un plus imposant, si tu veux mon avis. » Pourtant, ils avaient à disposition deux outils non-négligeables : l’époux et le frère. Deux aliénés qui pourraient être poussés vers le trafic, s’ils ne l’étaient pas déjà. Mais c’est une idée qu’il préfère taire, vu l’affect de la jeune femme qu’il ne veut pas laisser filer si rapidement. « Je vais voir ce que je peux faire. »
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Dernière édition par Basil Sutherland le Mar 9 Juin - 2:06, édité 1 fois
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Elhara Ravenal

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[ CORPS A CORPS ] ■□□□□
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Affect : épouse ; le cœur scellé au seul qui ait jamais fait sens, miraz en évidence, myocarde fracassé de tout ce que l'existence a morcelé.
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Faction : neutralité ; un refus des tromperies et des jeux de dupes, indifférence qui se fait seule religion dans le joug du deuil.
Errance : astragan ; capitale de l'empire des siens, industrialisation poison, lente asphyxie grisâtre dans le linceul de son deuil.
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Aventures : .
[ 17.05.1046 ] naissance à valréal, de noah & meilani de villiers.
[ 25.04.1053 ] assassinat de sa mère par son père, attribuée à un cambriolage.
[ 04.09.1064 ] installation à astragan & début des études ; rencontre miraz ravenal en poste (1068).
[ 28.06.1069 ] prise de poste à l'hôpital d'astragan.
[ 06.05.1070 ] épouse miraz.
[ 10.09.1071 ] naissance de elerrina ravenal.
[ 05.01.1072 ] trahison et exil des autres de villiers vers adenor ; premiers symptômes d'elerrina peu après, s'initie aux runes pour tenter de la soigner.
[ 28.07.1072 ] décès d'elerrina des suites de sa maladie ; sombre dans la dépression.
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MessageSujet: Re: INTENTIONS ; bashara.   INTENTIONS ; bashara. EmptyMar 9 Juin - 0:42


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basil & elhara ; win because you don't know how to lose.
Un cratère, dans la poitrine, là où tant d'eux s'étaient tenus ; des souvenirs, des fantômes, des échos qui ne reflétaient jamais plus que le vide. Elle n'était plus que somme de rien, néants combinés dans le triomphe d'un chagrin abyssal qui avait tout emporté ; subsistante, pourtant, une balafre de plus à cumuler à toutes celles qui lacéraient encore le dos de leurs lignes ivoire. Une rescapée, qui ne savait rien, si ce n'était survivre ; la douleur, compagne familière depuis les jours les plus tendres, expiation de crimes qui n'étaient qu'illusion — et elle s'était faite implacable bourreau, l'agonie, lorsque la faute s'était fait réelle, mère impie incapable de préserver l'enfant. Lorsqu'elle l'avait failli elle, lorsqu'elle l'avait failli lui — Miraz, à qui elle avait tout pris, à qui elle ne se lassait de prendre toujours plus. Un perversion de sentiments, que de le condamner à sa présence, que de le condamner à sa vue ; la seule rédemption qu'elle trouverait encore serait dans l'agonie de vivre — accepter d'éprouver de nouveau, le chagrin en feu infernal dans la chair, sentence de ses crimes, pourvu que lui vive. Rompre les chaînes carmines qui emprisonnaient ses veines, poison lent qui le dévorerait forcément — un héritage à offrir au monde, comme dernier vestige des rêves naïfs d'égalité de la gosse idéaliste qu'elle avait un jour été. Tout ce qui restait seulement d'un avant mort depuis trop longtemps ; l'insouciance d'une gamine que Basil avait connue, alors, des mirages plein les iris, l'enthousiasme du monde en valse joyeuse dans les iris, dans le désir ardent d'aider l'autre. Et peut-être était-ce tout ce qui avait survécu, peut-être était-ce là toute son essence même ; et peut-être était-ce pour ça, qu'il avait accepté de venir, Basil. Il ne connaissait rien, de l'être qui s'était invité à sa table ; rien de plus qu'un étrangère aux traits familiers, comme il lui était inconnu, la confiance revendiquée, pourtant, en mémoire d'avant, parce que c'était Basil, parce que c'était lui. Il était somme d'expériences dont elle ignorait tout, une ellipse dans l'histoire commune, de ces années couvertes d'un voile dont elle ne saurait jamais rien — de ces questions qu'elle ne poserait pas, de ces interrogations qui ne comptaient pas, ne comptaient plus. Comment condamner, lorsqu'elle était immonde trompeuse, renégate à ses propres valeurs? Des vœux maritaux, trahis de secrets en s'abandonnant à l'art occulte, de ces runes qui blâmaient jusqu'au nom qu'il lui avait offert, qu'il ne pouvait qu'honnir, l'époux. La déchéance, dissimulée pour le préserver ; une entorse à l'union, pourtant, immonde sacrilège qui la rongeait de culpabilité, crime auquel elle s'imaginait encore céder, pour lui, alchimie de science et de magie pour défaire un lyrium auquel elle ne n'octroierait l'aimé — alors qu'importe, qu'elle aille se perdre encore sur les chemins de sa décadence. Il y avait si longtemps qu'elle était condamnée, déjà.
Alors elle relève les yeux vers le seul allié, vers le seul qui pourrait confusément comprendre ; une petite moue piteuse venue ourler les lèvres à l'écho de sa plaisanterie, sa paume venue doucement tapoter son poignet à lui comme pour implorer un pardon muet. 'Tu sais bien que j'ai toujours préféré le vivant aux -- aux molécules.' Le mot, presque craché dans une mine théâtralement horrifiée ; comme si, l'espace d'un instant, elle cédait à l'attrait d'un bref oubli, d'une brève paix — d'un bref écho d'avant. 'Je n'irai pas loin sans toi.' L'évidence, assénée dans une moue boudeuse ; et pourtant, dans une sourde vérité, elle se réjouit de n'être seule, dans la quête désespérée. Se réjouit qu'il soit là. La brillance de son esprit, pour venir affûter le sien ; et elle se perd, dans ses réflexions, un hochement de tête en assentiment à chacun de ses mots, plus convaincue à chaque syllabe de la justesse de son choix. Et pourtant, elle se trouble, lorsque résonne l'avertissement. Des mauvaises personnes. C'est un regard interrogateur qu'elle vient poser sur l'ami, incapable de seulement appréhender l'idée que quiconque puisse se complaire dans la perversion du lyrium, une gangrène des mécaniques martiales qui rongeait les organismes sacrifiés à la nation. How could anyone want that? How could anyone wish for that? Idéaliste, toujours ; et jamais en mesure de seulement réaliser les bassesses des hommes, perdition d'une humanité en laquelle elle s'obstinait trop à avoir foi. What do you fear, Basil? Les questions se taisent, pourtant ; inscrites uniquement à l'encre de ses yeux, muettes sur les lippes sèches — pas vraiment désireuse de savoir, finalement. Alors elle hoche simplement la tête, silencieuse ; un kaléidoscope de visages sur l'écran vierge de sa psyché, noms de collègues en qui croire, à qui dissimuler plus encore. 'Commençons peut-être par ce que tu as à disposition. Lorsqu'il faudra passer à plus grande échelle -- je ferais jouer quelques faveurs.' Un regard d'airain, brusquement, posé sur les traits de l'ami ; un témoignage de détermination implacable dans l'acier de ses yeux, assurance muette qu'il ne serait rien pour seulement la freiner dans la tâche. Il n'était pas une entorse à la raison à laquelle elle s'était refusée lorsqu'il s'était agi de sauver l'enfant ; il n'en serait pas une pour l'empêcher de sauver l'époux. Elle s'adoucit, pourtant, lorsque c'est une brusque angoisse qui se dépeint sur les traits du Sutherland ; vient empreindre son poignet d'une douce pression, contact réconfortant offert à l'ami, alors même que c'est un regard forgé de sollicitude tendre dont elle l'étreint, brusquement coupable de la tâche dont elle venait le charger sans vergogne. 'On trouvera un moyen, Basil. Les hôpitaux militaires doivent avoir du stock aussi. On se débrouillera. Toi et moi ensemble -- on a jamais échoué, tu te souviens?' Et brusquement, alors qu'elle le contemple, ce n'est plus Miraz seul qui est moteur ; c'est eux tous, qui guident la tâche, c'est pour Basil, aussi, qu'elle agit, pour un frère condamné à la même sentence irrémédiable que celle qui pesait en épée de Damoclès au-dessus de l'époux. Pour eux tous — parce qu'il n'était pas un seul à mériter le sacrifice de sa raison pour la nation égoïste. Parce qu'elle en avait trop faillis, déjà, qu'elle n'en abandonnerait plus un seul — n'abandonnerait plus l'époux. N'abandonnerait pas Basil.

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Basil Sutherland

Basil Sutherland

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Messages : 275
Date d'inscription : 01/05/2020
pièces d'or : 521
Peuple : to be human.
Soupirs : trente années
Maîtrise : LYRIUM - ◆
A. BLANCHES - ◆
A. FEU - ◆◆
CÀC - ◆◆
DÉFENSE - ◆◆
Affect : Hungry caterpillar à l'amour asphyxiant, qui s'agrippe plus qu'il ne le faut.
Métier : Chimiste aux mains aliénées ; désir de reconnaissance toujours plus grand, plus fort. | Peintre à ses heures, tirant son inspiration de ses angoisses omniprésentes.
Faction : None.
Gang : Main écarlate.
Errance : Cinnerial
Inventaire : pistolet trooper ; balles
Crédits : ava (c) ellaenys. signa (c) ice and fire | lyrics from lovely (Billie Eilish ft. Khalid) poem from mad girl's love song (Sylvia Plath)

Aventures :
Epitaph for Fire and Flower

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I shut my eyes and all the world drops dead;
I lift my lids and all is born again.
(I think I made you up inside my head.)

The stars go waltzing out in blue and red,
And arbitrary blackness gallops in:
I shut my eyes and all the world drops dead.

I dreamed that you bewitched me into bed
And sung me moon-struck, kissed me quite insane.
(I think I made you up inside my head.)


LysanderElharaNast'yan Seth Cosima


https://astrangegame.forumactif.com/t616-what-do-you-believe-when-nobody-is-watching-basil https://astrangegame.forumactif.com/t667-basil-hungry-caterpillar

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MessageSujet: Re: INTENTIONS ; bashara.   INTENTIONS ; bashara. EmptyMar 23 Juin - 0:53

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« I may not have gone where I intended to go, but I think I have ended up where I needed to be. »
Elle a ce toucher, Elhara, qui réconforte, le rassure dans ses convictions parfois vacillantes. Une tiédeur qui le ramène aux ambitions utopiques de son adolescence, celles qu’il caressait quand il croyait encore que la vie n’était qu’une ligne droite, qu’elle ne lui sèmerait pas autant d’embûches. Elle manquait parfois à Basil, cette naïveté juvénile, cet aveuglement involontaire devant l’aridité de la réalité. Il ne se souvenait plus de quand il s’était vraiment heurté au mur pour la première fois, mais ça avait été suffisant pour lui ouvrir les yeux. S’il a, pour certains collègues, cette réputation d’homme aux inatteignables idées de grandeur, victime de sa jeunesse, il n’en reste pas moins plutôt lucide. S’il aimerait voler, ses pieds, même dans les instants de grande angoisse, s’agglutinent obstinément au sol. Ses dents coincent sa lèvre inférieure, lui conférant un air un peu boudeur avec lequel son regard enthousiasme n’est pas en harmonie. Quand la main de la jeune femme se dégage, la sienne retourne ceindre la tasse, blottissant son majeur dans la poignée de celle-ci. « Je ne veux pas briser tes illusions, Elhara, mais les vivants sont des molécules. » Basil feint un air sérieux qu’il ne parvient pas à soutenir, se brisant presqu’aussi tôt en un rire léger, sincère. Elle lui parait lointaine, la dernière fois où il avait pu se sentir autant lui-même. Même la visite impromptue de Lysander n’avait pas eu le même effet libérateur. Peut-être parce qu’elle n’était pas allée pigée au fond de ses passions, des souvenirs doux qui restaient chaudement enveloppés au creux de son cœur. « Mais je vois ce que tu veux dire. Pour moi, les molécules sont parfois plus simples à comprendre que les vivants. » Qu’il aime malgré tout, qu’il trouve terriblement fascinants. Basil, malgré ses périodes isolées, ne se passerait pas de leur présence, de ce qui fait de chacun d’eux un être unique. Si bien que la complexité du lyrium, lorsqu’elle serait enfin percée, n’arriverait à la cheville de la leur.

Elle n’arriverait à rien sans lui.
Le sourire fier n’est rien face à la confiance qui se manifeste dans son regard, la main qui vient à son tour presser la sienne. Son orgueil est flatté, mais pour une rare fois, il choisit de le mettre de côté. Elhara n’est pas une scientifique rivale, elle est la complice, celle à qui il doit confier son savoir, sur qui il devra s’appuyer quand les nœuds deviendront plus puissants que la motivation. Il ne dit rien, mais il sait qu’elle pourrait le faire sans lui, qu’elle aurait eu les capacités de trouver les béquilles nécessaires, le soutien pour mener à bout ses ambitions. C’était son idée à elle. Il n’est qu’un maillon. La fierté dans son regard n’est plus seulement à sens unique, elle est chaleureuse, presqu’affectueuse. C’est qu’il sent peut-être un peu ce trouble qui se trace dans celui de l’ami, cette impression d’être visuellement interrogé, qui le dérange un peu. Peut-être que son visage à lui en a trop dit, l’a trahi comme il le fait si souvent. Peut-être que ses mots se sont emmêlés sans qu’il ne s’en soit rendu compte. Peut-être, seulement, qu’il se fait des idées. Mais il craint qu’elle lui demande. D’expliquer pourquoi il est parti, pourquoi il se terre dans ce mutisme étrange. Pourquoi son sourire se ternit d’inquiétude quand il s’enfonce trop longtemps dans ses pensées. Basil ne veut pas avoir à s’expliquer, à justifier son appartenance. Surtout, il ne veut pas la faire fuir avec cette nouvelle image qu’elle pourrait se faire de lui. Y penser l’attriste plus qu’il ne l’aurait cru. Aussitôt retrouvée, il ne peut se permettre de perdre à nouveau l’amie. Le garçon récupère doucement son crayon, commence à inscrire sur le papier taché une liste de détails qui lui passent par la tête. Rien de bien sérieux, que des pensées éparses, plus ou moins liées au lyrium, qu’il ne veut pas oublier. Des questions qu’il veut développer, mener à leur plein potentiel. Il pense à quelqu’un, vite fait, trace le S qui débute le prénom, l’encercle maladroitement pour ne pas l’oublier. « Il y a quelques personnes que je peux rejoindre, d’une manière ou d’une autre, et qui pourraient nous assister. Je n’ai pas à leur dire de quoi il s’agit, ce n’est pas comme si je n’avais pas l’habitude de travailler sur mes propres expériences… », qu’il révèle pensivement. « Je m’occuperai de ça en rentrant à Cinnerial et je t’en donnerai des nouvelles. Tu as un téléphone ? », qu’il demande en lui redonnant le crayon. Il aimait bien les lettres, devoir analyser l’écriture de ses interlocuteurs, déterminer où ils avaient cessé d’écrire, pris une pause, avant de recommencer. Un amour tout particulier des détails qui trouvait satisfaction dans autres choses que les expériences scientifiques. Mais le téléphone avait l’avantage d’être plus rapide et efficace qu’un échange écrit. S’il y avait des gens qui zieutaient les communications, ils le feraient, peu importe le type d’échange, mais la lettre, une fois interceptée, ne se rendrait probablement jamais à destination. Le garçon secoue imperceptiblement la tête, troublée par une telle et soudaine paranoïa.


« Je me souviens. »
La nostalgie dans la voix, remplaçant toute inquiétude qui aurait pu s’y loger. « Ça me paraît si loin, parfois, l’insouciance qu’on avait. La liberté, je ne l’ai jamais plus ressentie comme c’était le cas lorsque nous étions plus jeunes. Ma vie n’a pas été particulièrement chamboulée, j’ai choisi le chemin qui me convenait le mieux, en déplaise à certains. L’Ordre ne m’a pas apporté ce que je cherchais. Je n’ai pas aimé le temps, aussi bref soit-il, que j’y ai passé. On s’y sent observés, contrôlés. Ce qu’on pense ne nous appartient plus. On ne leur injecte pas de lyrium, aux employés, mais on s’assure que la propagande soit bien digérée. » Un sourire amer, il sent sur sa langue le sel du mépris. Si Hyacinth occupait ses pensées depuis le début, Amaryllis vient lentement y faire sa place, elle et la propagande pour laquelle elle œuvre. Parfois, Basil se demande si elle y croit vraiment, à ces mots tranchants, parfois plus violents que les gestes. Ou si, comme lui, elle ne faisait que ce qu’elle avait à faire pour survivre sur ce grand échiquier. Par-dessus son épaule, un regard un peu inquiet, comme s’il craint qu’ils puissent être écoutés. Un fin sourire sur les lèvres, l’air calme malgré tout, il retourne son attention sur Elhara. « J’ai toujours voulu marcher dans les pas de mon arrière-grand-père, bien que nos objectifs ne soient certainement pas les mêmes. Ils n’en parlaient pas beaucoup à la maison, mais il était des premiers à étudier le lyrium, quand l’Ordre n’était pas encore l’Ordre d'aujourd'hui. Il a fait ça une partie de sa vie, sans jamais trouver ce qu’il cherchait. » L’air pensif, il se demande si Oscar a conservé des documents, carnets, appartenant à son père, s’il valait la peine qu’il se faufile dans ses pièces cachées des voyeurs, dans l’espoir de trouver son Graal. « Mais c’est ardu, seul. Ce que tu viens de me proposer, aujourd’hui, c’est un cadeau. Une possibilité que je n’aurais jamais pu saisir moi-même si tu n’étais pas venue. » Parce que malgré toute la confiance qu’il avait en ses capacités, en son ambition, il avait parfois besoin de ce coup de pied, cette confirmation qu’il n’était pas seule avec ses idées hyperactives, parfois terrifiantes. À défaut de retrouver l’insolente naïveté de leur jeunesse, un nouveau chemin commun se dessine devant eux.
(c) DΛNDELION
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