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 Trials and error (basil)

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Cosima Farnese

Cosima Farnese

Trials and error (basil) UPnzYurC_o

Messages : 123
Date d'inscription : 29/04/2020
pièces d'or : 497
Ombre : namira
Peuple : L’automne qui vient s’écouler comme le feu dans ses veines. L’automne qui fane et qui désole, apportant la Mort dans son sillage comme une offrande empoisonné.
Soupirs : Les traits sont encore doux et tendres, l’impression qu’elle vient de sortir de l’enfance. Et pourtant le temps immuable, ne s’est pas arrêté pour elle. Cosima a atteint son siècle d’existence bien qu’en laissant errer les yeux sur son visage on ne lui en donnerait que vingt-cinq.
Maîtrise : horreur: niveau 3 - feu : niveau 2 - ab : niveau 1 - af : niveau 0 - cac : niveau 0 - def : niveau 1

Affect : Célibataire & bisexuelle. Persuadée que personne ne saurait l’aimer. Lorsque ses yeux observent le miroir, elle ne voit que laideur et difformité. Monstre qui s’épele contre la surface glacée. Elle ne se juge ni digne d’amour ni de tendresse.
Métier : Guérisseuse, fascinée par les remèdes et les herbes. La médecine sous toutes ses formes comme intrigue, personne ne s’en étonne. Elle cherche frénétiquement un remède contre le mal qui l’afflige, le strychnos.
Faction : Fen'haven
Errance : Ashmeria- Lunaris mais elle voyage partout, mue par le besoin de trouver une solution à ses problèmes.
Crédits : nesta la parfaite ♥

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MessageSujet: Trials and error (basil)   Trials and error (basil) EmptyMar 19 Mai - 14:58

Trials and error

“Isn’t it a bit unnerving that doctors call what they do “practice”?”


Elle a les yeux fixés sur la table, Cosima, l’émerveillement dans les prunelles qui la fait soudain paraître plus enfantine, presque gamine. Mais elle a ce sentiment depuis qu’elle a rencontré Basil. De battre, le cœur de ses parents s’arrêteraient s’ils s’avaient que leur fille avait construit une amitié avec ce qu’ils jugent être un inférieur. Mais la blonde se rassure en se rappelant qu’elle n’a été que déception depuis sa naissance. Une de plus, par conséquent, ne devrait pas réellement peser dans leur balance d’insatisfaction. Elle, en revanche, à l’impression de découvrir un monde nouveau. La fae a toujours eu une certaine fascination pour les humains, non pas en tant que peuple –loin s’en faut- mais en tant qu’inventeurs. Et lui est le premier à partager réellement son amour unique de la médecine, de la science. Un amour dangereux, parfois cruel et aux limites morales trop souvent floues. C’est lui aussi qui lui permet de découvrir un nouveau pendant à sa fascination.

Il lui enseigne les techniques humaines et elle les fae, un échange de bons procédés qui ferait lever bien des sourcils mais qui a plus de sens pour elle que toutes les querelles et les secrets. Elle veut avancer, Cosima. A tout prix. Qu’importe le coût. L’obsession est tenace et vient chaque jour murmurer à son oreille les jours passés sans résultats, des heures et des heures d’échecs qui blessent et écorchent son cœur. C’est pour cela qu’elle s’est confiée à Basil. Un nouvel œil, un avis frais pour de nouvelles tentatives. Réussir, si ce n’est à guérir le strychnos, à au moins en atténuer les effets. De quoi réparer la peau, les plaies qui semblent brûlées, les cicatrices qui viennent écorcher les visages et déformer les traits. Elle peut presque les sentir à l’endroit où son oreille aurait dû se trouver.

Ses yeux parcourent l’équipement que l’humain à installé sur la table. De son côté elle a rassemblé les ingrédients ainsi que d’obscurs écrits traitant des tentatives qui ont déjà été effectuées. Celles qui ont échouées . « Je pense qu’on a tout. » La concoction est censée passer par différent stades, chacun entrecoupés de test et d’essais. Et Cosima est un cobaye tout choisi. Rien à perdre, tout à gagner. Elle s’assoit sur ses talons, le menton appuyé sur la table, les immenses yeux clairs fixés sur le liquide qui bout dans son réceptacle de verre. C’est presque une prière qu’elle vient prononcer et n’importe qui peut le voir clairement sur ses traits.

Quand elle se relève, ses yeux tombent sur le visage de Basil, un sourire inquiet vient se peindre sur ses lèvres. « C’est stupide d’espérer déjà des résultats concluants alors que c’est seulement un premier essai … mais on ne peut pas s’empêcher de rêver pas vrai ? » Et de ça, elle rêve tellement, Cosima. Elle sait qu’elle ne pourra pas annuler les dégâts dont elle-même souffre, probablement pas. Mais au moins en empêcher d’autre. Si la maladie stagne chez elle depuis de longues années, cela ne veut pas dire qu’elle ne peut pas se réveiller un jour pour mieux continuer à avancer. Elle ramasse les carnets déposés et les glisse vers Basil. « Tiens, les notes que j’ai pu prendre, ce que j’ai pu trouver. Rien de très encourageant malheureusement. » Son poing s’appuie contre son mentons et ses sourcils se froncent un instant. « Dans ce que j’ai pu trouver, tous ont tentés de comprendre l’origine sans succès. Peut-être que pour le moment réussir à contrecarrer certains effets suffirait. » C’est ce qu’ils tentent aujourd’hui. Le premier essai d’une longue série.



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Basil Sutherland

Basil Sutherland

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pièces d'or : 521
Peuple : to be human.
Soupirs : trente années
Maîtrise : LYRIUM - ◆
A. BLANCHES - ◆
A. FEU - ◆◆
CÀC - ◆◆
DÉFENSE - ◆◆
Affect : Hungry caterpillar à l'amour asphyxiant, qui s'agrippe plus qu'il ne le faut.
Métier : Chimiste aux mains aliénées ; désir de reconnaissance toujours plus grand, plus fort. | Peintre à ses heures, tirant son inspiration de ses angoisses omniprésentes.
Faction : None.
Gang : Main écarlate.
Errance : Cinnerial
Inventaire : pistolet trooper ; balles
Crédits : ava (c) ellaenys. signa (c) ice and fire | lyrics from lovely (Billie Eilish ft. Khalid) poem from mad girl's love song (Sylvia Plath)

Aventures :
Epitaph for Fire and Flower

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I shut my eyes and all the world drops dead;
I lift my lids and all is born again.
(I think I made you up inside my head.)

The stars go waltzing out in blue and red,
And arbitrary blackness gallops in:
I shut my eyes and all the world drops dead.

I dreamed that you bewitched me into bed
And sung me moon-struck, kissed me quite insane.
(I think I made you up inside my head.)


LysanderElharaNast'yan Seth Cosima


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MessageSujet: Re: Trials and error (basil)   Trials and error (basil) EmptyDim 24 Mai - 20:15

Trials and error

«Wisdom comes from experience. Experience is often a result of lack of wisdom.» - T. Pratchett
Basil n’avait pas voulu les confiner dans son sous-sol presque hostile, cette fois. Une expérience qui nécessite autant de créativité que celle-ci méritait une pièce plus invitante. L’atelier artistique avait donc été réaménagé en laboratoire de fortune, où chaos organisé côtoyait désormais la minutie scientifique. La grande fenêtre, rideaux tout ouverts, gorge la pièce d’une lumière dorée qui s’heurte aux visages, au verre du matériel. « On a presque tout. », rectifie-t-il, sans décoller son attention du ballon brûlant. Les sourcils froncés, lèvres pincées, Basil ajoute goutte par goutte le dernier élément nécessaire à cette première étape, celui qui en trop grande quantité gâcherait leurs efforts. Malgré ses lèvres tordues en une grimace concentrée, aucune angoisse ne repose sur ses épaules : il sait ce qu’il fait, c’est la quasi-euphorie du travail qui prend le dessus dans ses prunelles brillantes. Lorsque le liquide réagit comme attendu, un peu avant le dosage déterminé par leurs calculs, il s’arrête, lâche un soupir de satisfaction, avant de rajuster le brûleur. La flamme bleue, presque invisible, crépite lorsqu’elle se remet à danser sous la fiole. Vision qui, couplée à la chaleur du soleil qui lui caresse la nuque et, bientôt, au tintement de la tige en verre contre les parois de la fiole, l’endormirait s’il ne risquait pas de faire brûler sa maison. Ses iris divaguent sur Cosima, qui l’attendrit malgré lui avec son petit visage appuyé sur la table. Ça lui arrache un sourire, à lui qui a du mal à se faire à l’idée qu’elle ait plus de trois fois son âge. Elle a encore presque l’air d’une môme… Secouant légèrement la tête, il essaie de chasser cette soudaine jalousie amère venue se blottir dans sa gorge.

Alors qu’il cesse de mélanger le liquide, son regard croise l’inquiétude dans celui de Cosima. C’est à ce moment qu’il se demande pourquoi elle tient tant à trouver une solution. Malgré la difformité, il la croit jolie ; c’est ce qu’il fait qu’elle est elle, selon lui. Ce serait probablement plus facile de s’aimer telle quelle, plutôt que de courir derrière des chimères… Il pense à travers son chapeau, Basil qui n’a jamais eu à vivre ainsi. C’est si simple, quand on n’est pas celui qui subit. Le chimiste oubliait la possibilité qu’elle puisse agir en pensant à ceux qui vivaient avec le même mal, par altruisme… « Il n’y aurait pas de science sans espoir. On se donnerait pas tout ce mal, sinon. Quoique juste observer les réactions suffit pour divertir, parfois… », qu’il laisse pensivement tomber.  Tout en retirant un gant qu’il enfourne dans la poche de son pantalon, le garçon contourne la table pour rejoindre l’amie. Jetant tout de même de temps en temps un œil à la mixture toujours en train de chauffer, il s’intéresse aux notes qu’elle lui présente, ouvrant le premier cahier sur une page aléatoire, qu’il lit rapidement.  Du bout de l’auriculaire, il replace une de ses mèches sombres, insolentes, qui lui tombe dans l’œil. « C’est étrange que ce mélange n’ait pas fonctionné. », il désigne une recette étiquetée échouée, « on s’attendrait à ce que ses composantes aient un effet notable, sans nécessairement être la solution miracle. Pas assez puissant, probablement…  Si ça peut te rassurer, nous sommes en train d’essayer risque de l’être relativement plus. Dans les limites d’un traitement topique, cependant… ».  La guérison n’est pas sa spécialité, mais il ne perd rien à faire de son mieux. Refermant le cahier, il s’assure que tout va bien du côté du mélange : le mercure du thermomètre indique qu’elle est presque à sa température maximale. Basil y retourne précipitamment, s’empresse de remettre son gant avant d’éteindre le brûleur.  Il aurait suffi de quelques degrés de plus pour tout gâcher.

Une fois le liquide suffisamment refroidit, le jeune homme décroche le ballon pour en déverser minutieusement la quantité nécessaire dans une nouvelle fiole contenant déjà de la lécithine en poudre. « Pendant que je m’occupe de la finition, peux-tu préparer le site du test ? Il y a un crayon qui ne devrait pas trop t’irriter la peau là-bas. », d’un geste de tête il indique la table sur laquelle traîne ses feuilles de calculs et autres pacotilles du genre, « Trace-toi un carré. Ça va me permettre de mieux considérer l’ampleur de la réaction, si jamais ça fonctionne mal… » Il préfère ne pas trop y penser, ça risquerait de porter malheur comme dirait sa mère. Une fois le liquide pâle transvidé, il ajoute de l’huile. Les deux liquides refusent de se fusionner, se contentent de se côtoyer respectueusement. À l’aide du bâtonnet de verre, Basil mélange vigoureusement le contenu de l’erlenmeyer, jusqu’à ce qu’à avoir une consistance crémeuse, beaucoup plus commode à appliquer. Le seul problème étant l’odeur forte et désagréable, qui ne fait pas bon ménage avec le fait de devoir se l’étendre sur le visage, mais c’est bien le dernier de ses soucis. « Je crois qu’on est prêts pour la première phase ! », qu’il annonce fièrement en levant le contenant à hauteur d’yeux pour bien l’observer.

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Cosima Farnese

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MessageSujet: Re: Trials and error (basil)   Trials and error (basil) EmptyVen 29 Mai - 10:35

Trials and error

“Isn’t it a bit unnerving that doctors call what they do “practice”?”


Il y a une légère brise qui vient rafraichir sa peau surchauffée à force de se coller à l’équipement posé sur la table, une brise que la blonde accueille avec reconnaissance. La chaleur ne la dérange pas, elle est bien trop automne pour cela, en revanche elle apprécie de respirer autre chose qu’un air vicié, parcouru d’éléments chimiques. Ses doigts tapotent nerveusement le bois. Elle pourtant patiente habituellement, Cosima. Difficile de faire autrement quand la vie est longue et les résultats si rares. Ses yeux viennent se poser avec Basil avec une curiosité à peine voilée. Comme c’est étrange de se dire qu’elle a commencé à chercher un remède au strychnos avant même qu’il ne soit né. Et maintenant c’est lui qui partage son savoir. Ceux qui ne verraient pas l’oreille effilée sur son profil gauche, pourraient leur donner un âge quasiment similaire. Elle sait, Cosima, qu’il est pourtant plus avancé dans sa vie, qu’elle ne l’est dans la sienne. Et soudainement elle se demande si ce n’est pas pour cette raison également que les fae ont si longtemps dédaigné les humains.

S’attacher à un être mourant si rapidement serait comme tenter d’apprivoiser un papillon. Présent un jour, à terre le suivant. Mais c’est pour ceux que la mort effraie uniquement. Pour d’autres, comme Cosima, qui ne la considèrent ni à craindre, ni comme inéluctable, c’est peut-être même un intérêt en plus. Parfaitement clinique s’entend bien … une nouvelle source de matériel en quelque sorte. Ses yeux se penchent sur l’humain un peu trop longtemps. Il peut sans doute sentir le poids de son regard. Mais s’il pose une question, elle ne saura pas réellement comment répondre sans le mettre mal à l’aise. Bien que, son esprit étant similaire au sien, il est possible que lui-même se soient déjà intéressé à leurs différences aussi bien qu’à leurs similitudes.

Un sourire léger sur ses lèvres quand il parle. « Tant d’optimisme. Là où tu parles d’espoir je pense qu’on pourrait remplacer profit. L’altruisme n’est pas forcément une qualité présente chez tous nos confrères et consœurs. » Elle les mets dans le même sac, elle et lui. Peut-être y’a-t-il un peu plus d’altruisme chez les guérisseurs que les chimistes, mais elle n’est pas prête à parier dessus. Et le profit, matériel ou statutaire, lui semble souvent être la raison d’une telle carrière. Elle-même ne peut réellement se vanter de son altruisme après tout, si la maladie ne l’avait jamais touché, elle doute qu’elle ce serait lancée dans une voie si compliquée.

Elle hausse une épaule face à son argumentaire. « C’est bien le problème. J’ai l’impression que tant de choses ont déjà été essayées. Mais aucune n’a réussi. » Ses dents viennent mordiller sa lèvre un instant. « Et pourtant je refuse de croire qu’il n’existe aucun remède. » Tout problème à une solution. S’ils ne sont pas capables de la trouver ce n’est pas qu’elle n’existe pas, mais simplement eux qui sont trop limités. Suivant ses instructions, elle se tourne vers la table pour saisir, un crayon. La blonde lève un sourcil, amusé par sa prévoyance. « Je ne pense pas que cette partie de ma peau puisse être irritée. » Cosima trace le carré sur le haut de sa mâchoire, près de l’endroit ou aurait dû se trouver son oreille, là où la peau est noircie et comme brûlée. « C’est bien l’avantage de m’avoir comme test, je doute que cela puisse empirer. » Là où le derme est entièrement dévasté on peut qu’améliorer la situation et non la détériorer.

Les yeux bleus se posent sur la crème terminée. « Il vaut peut-être mieux la laisser poser quelques instants avant de l’appliquer directement. » Si elle traine des pieds, Cosima. C’est parce qu’elle ne veut pas réaliser qu’elle a échoué. L’attente est parfois mieux que la vérité.



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Basil Sutherland

Basil Sutherland

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MessageSujet: Re: Trials and error (basil)   Trials and error (basil) EmptySam 30 Mai - 20:34

Trials and error

«Wisdom comes from experience. Experience is often a result of lack of wisdom.» - T. Pratchett
L’altruisme. Certes. Ce mot lui est resté en tête, drôle d’écho qui lui arrache un vague sourire rien que d’y penser, à défaut de se laisser rire cyniquement. Qu’il s’adonne à ce genre de recherches, qu’il balance son précieux temps avec l’intention ferme et sincère d’améliorer des destinées qui ne le concernent pas, c’est plutôt rare. Il s’attend souvent à recevoir quelque chose en retour ; que ce soit le gain monétaire ou la reconnaissance dont il s’abreuve toujours. Après, si on considère comme altruiste de permettre à des addicts d’avoir accès à leur précieuse dose… Même ce « défi » qu’Elhara lui avait posé le motive surtout parce qu’il le concerne de près. Ceci étant dit, mettre la chimie au service d’une volonté de faire du monde un endroit où il fait mieux vivre n’est pas le plus imposants de ses soucis. « Selon moi, c’est impossible qu’il n’y ait pas de solution, quelle qu’elle soit. Le souci, c’est qu’on ne sait pas tout sur cette « maladie ». Sa source reste un mystère, donc on a pas le choix de faire au mieux de nos connaissances. C’est peut-être aussi efficace que de jeter de l’eau sur un feu d’huile, l’incendie en moins, mais au moins on peut dire qu’on essaie… » Toujours le regard fixé sur l’erlenmeyer, le garçon pousse un grommellement en constatant que la solution commence à prendre une consistance plus cireuse que crémeuse, à la façon d’un savon. Est-ce mauvais signe ? Rien n’est moins sûr. Ils ne le découvriront qu’une fois appliquée sur la peau de la fae. Diluer n’est pas une option, alors il se contente de déposer le contenant, en tirant une moue inquiète qui devient soudainement un peu triste lorsque Cosima affirme qu’elle ne sait pas si cela pourrait empirer, comme si elle avait déjà touché le fond. Elle n’avait peut-être pas tort, mais Basil trouve dommage qu’elle puisse penser ainsi. Il préfère ne rien dire, se contenter de détourner le regard. « On devrait laisser refroidir, oui. » Un point dans la poitrine l’empêche inopinément de bien respirer. C’est l’agitation, la hâte insoutenable de découvrir enfin le résultat, mais aussi cette crainte de se confronter à nouveau à l’échec. Ça arrive souvent, mais le sentiment reste le même : une sorte de frustration salée mélangée à une solide détermination, l’intention ferme de faire mieux à la prochaine tentative. S’éloignant de la table d’expérimentation, il en profite pour aller ouvrir la fenêtre et laisser l’air circuler dans la pièce, désormais emplie d’un parfum floral émanant du jardin.

Les mains derrière le dos, il revient à pas lents. L’air perdu dans ses pensées, même s’il ne réfléchit à rien de précis, Basil se tire une chaise, puis se replonge furtivement dans les carnets de notes. Ses iris caressent les pages sans vraiment lire les mots, s’intéressent plutôt aux rares schémas, aux chiffres qui se pointent par-ci et par-là. Il aimerait pouvoir prendre le temps de les retranscrire pour en avoir une copie, mais il doute avoir le temps ; Cosima n’est que de passage, il ne voudrait pas la retenir plus qu’il ne le faudrait. Surtout, il n’a pas nécessairement envie de prendre le risque qu’on lui tombe dessus en compagnie d’une fae. « Je me demande, Cosi, admettons qu’on ne trouve jamais de solution topique ou systémique, est-ce que tu crois qu’il serait possible que des médecins essaient de chercher des solutions plus techniques ? Un peu comme lorsqu’ils utilisent la peau d’une autre partie du corps pour corriger les ravages d’une plaie ouverte. » Basil fronce les sourcils, tourne la page sur laquelle il s’était arrêté. « Je ne sais pas trop comment se porte la médecine du côté des Faes, mais je crois que s’il advenait que la solution nécessite une forme de chirurgie, je pense qu’il faudrait mettre de côté nos différends et travailler main dans la main… », qu’il affirme pensivement, le nez toujours dans le cahier.  On en sait si peu sur cette difformité que rien ne permet de croire qu’elle ne se régénérerait pas, d’une semblable ou pire intensité, après une reconstruction. « Ça ne corrigerait pas l’ouïe ou la vue de ceux chez qui c’est affecté, cependant… » Refermant le carnet, il se retourne vers Cosima qu’il observe silencieusement. Il entrouvre la bouche avec l’intention d’ajouter quelque chose, de faire un commentaire sur l’absurdité des gens qui jugent cette déformation hors du contrôle de ceux qui la portent, mais il se contente d’un soupir presque muet.


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Cosima Farnese

Cosima Farnese

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MessageSujet: Re: Trials and error (basil)   Trials and error (basil) EmptyMer 3 Juin - 14:56

Trials and error

“Isn’t it a bit unnerving that doctors call what they do “practice”?”


Elle a les sourcils froncés, Cosima. La source de la maladie. On lui a présenté une hypothèse, la même de trop nombreuses fois. Aucune réelle preuve avancée cependant, ni pour confirmer, ni pour infirmer la théorie. Mais les fae ont vécus longtemps, et pour certains d’entre eux, la maladie destructrice a une origine bien précise. Les humains parasites, qui auraient apportés la maladie. Evidemment la blonde n’y croit guère, l’esprit bien trop cartésien pour simplement accepter la parole donnée. C’est une femme de preuve, Cosima, de théories soigneusement étayées. Et ici elle ne voit que la croyance, une dans laquelle elle aimerait presque pouvoir se plonger – la haine résoudrait beaucoup de ses problèmes – mais elle ne pense pas y trouver une solution, un remède miracle. Ne pense pas y trouver la recette de la guérison. Et au-delà de tout idéaux c’est bien cela qu’elle recherche. Sinon elle ne serait pas là.

C’est vers Fen’Haven qu’elle est censée se tourner, en eux qu’elle doit verser sa loyauté. Cinq déjà qu’elle tente tant bien que mal d’y montrer sa fidélité. Une façon de suivre l’envie parentale, la foi qu’en elle ils ont déposés. Mais elle sait désormais qu’elle n’est pas faite pour la loyauté et la croyance aveugle. Seulement ce savoir vient un peu trop tard, elle s’est plongée dans cette voie qui ne lui ressemble pas, avec l’espoir fou de se racheter auprès des siens, de devenir un peu plus celle qu’ils espéraient et non pas celle qu’elle est. Dommage cependant car cela ne semble pas marcher. Même dévouée elle ne demeure pas assez et autour de ses poignets elle peut presque sentir des chaînes peser. L’échec est double, et la difficulté d’autant plus grande. Faire semblant n’est pas permis, et des expériences comme aujourd’hui, avec Basil avec Elhara pourraient venir lui coûter très cher.

« Il y a des théories sur lesquelles j’ai eu l’occasion de tomber. Malheureusement aucune d’elle ne sont réellement étayées. » Elle le dit d’un ton aussi délicat que possible, presque comme si de rien n’était. Pas certaine qu’aborder des questions de races soit réellement une bonne idée. La blonde se mord légèrement la lèvre, soupire. « Je suis fatiguée d’essayer. » Elle essaye sans doute depuis avant même qu’il ne soit né et le temps commence à lui peser. Ironique pour une fae censée voir le passage des années comme ralentis. Pour elle ce n’est pas le cas, lancée qu’elle est dans une course contre la montre, luttant pour battre une maladie sur laquelle personne ne semble rien savoir.

Elle hoche la tête d’un air docte, Cosima, face au propos de Basil. « Je crois que cela a déjà été le cas. Certains ont fait appel à des guérisseurs pour tenter de refaire la peau abîmée, d’autres ont essayé de faire des greffes. Les riches bien sûr. Mais rien n’a véritablement marché. Comme si la maladie repoussait toute solution proposée ». On lui a elle-même demandé plusieurs fois si elle pouvait faire quelque chose. Un regard et les cheveux relevés du côté droit suffisent souvent à faire comprendre aux âmes en peine que non, la blonde ne peut rien, sinon elle se serait elle-même soignée. « Je pense que de toute façon c’est la meilleure des solutions. J’ai acheté, ou envoyé chercher tous les ouvrages, humains ou fae que j’ai pu trouver sur le sujet… sans pouvoir jamais lire de résultats concrets. » Un silence. « Par conséquent si chacun de notre côté, nul n’arrive à trouver, je ne vois pas d’autres solutions que de mettre les savoirs en communs. » Ses doigts viennent tapoter contre la table. « Le seul problème est que ceux qui sont d’accord avec cette idée se font bien rares. » Et sans coopération, pas de résultat.

Elle jette un dernier regard vers, Basil, Cosima. Surprends les derniers mots sur ses lèvres. « On ne peut pas tout avoir d’un coup. Je pense que pour beaucoup le côté esthétique de l’affliction est presque plus dur à supporter que les conséquences sur les sens. » Elle-même a appris à accepter sa quasi-surdité. La partie de son crâne abîmée en revanche ressemble à une injure constante lorsqu’elle se regarde dans la glace.



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Basil Sutherland

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I shut my eyes and all the world drops dead;
I lift my lids and all is born again.
(I think I made you up inside my head.)

The stars go waltzing out in blue and red,
And arbitrary blackness gallops in:
I shut my eyes and all the world drops dead.

I dreamed that you bewitched me into bed
And sung me moon-struck, kissed me quite insane.
(I think I made you up inside my head.)


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MessageSujet: Re: Trials and error (basil)   Trials and error (basil) EmptyJeu 11 Juin - 19:07

Trials and error

«Wisdom comes from experience. Experience is often a result of lack of wisdom.» - T. Pratchett
Des théories, qu’il répète après elle, d’un mouvement de lèvres inaudible, les yeux plissés sous l’interrogation. Basil ne s’est que très rarement penché sur cette maladie, ces origines, les mythes qui l’entouraient. Par manque d’intérêt, de temps… Il entend le changement d’inflexion, la douceur d’une voix qui se refuse à la révélation. Le garçon n’insiste pas, sait très bien qu’il vaut mieux, parfois, rester ignorant. Lui aussi, est accablé de fatigue, mais certainement pas pour les mêmes raisons. Fatigué de courir derrière les réponses. Fatigué des tensions qui caractérisent leur existence même. La fatigue, avec le temps, est devenue une part même de sa personnalité à laquelle il s’était suffisamment habitué pour ne pas trop la laisser empiéter sur sa vie. Mimétisme inconscient, il soupire à son tour, soudainement obnubilé par la couverture d’un des cahiers qu’il triture, pliant et dépliant un coin. Il lève vers Cosima un regard blasé, agacé d’entendre que la solution la plus « simple » et efficace semblait elle aussi avoir mené à un échec. « À peine étonnant, sauf peut-être pour  la régénération. C’est assez particulier et je doute que nos capacités, et les vôtres, aient actuellement les ressources nécessaires pour comprendre l’enjeu. » Il passe une main sur sa nuque, glissant inconsciemment sur son oreille qu’il sent picoter sous une drôle d’empathie. Soudainement, il se demande ce que ça fait d’être privé de la moitié de son ouïe, mais il garde son questionnement pour lui, se retenant de dépasser des limites qu’il a parfois l’impression de ne pas saisir. « Tu me feras signe, quand les ouvrages te parviendront. Ça m’intéresse. », qu’il laisse tomber pensivement. C’est un savoir qu’il ne peut laisser s’échapper. Ces bouquins renferment certainement des pistes potentielles qu’on avait abandonnées, faute de connaissances appropriées.


« Ils ne sont pas si rares, je crois. Silencieux, surtout. »
Il rit, un peu jaune, un peu amusé, alors qu’il se lève pour retourner se pencher au-dessus de la mixture. Silencieux. Beaucoup trop à être, comme lui, écrasés par l’étau d’une pression sociale qui s’infiltre, s’accroche, difficile à déloger. Se soumettre pour plaire aux yeux d’un père sévère, ne pas s’inscrire à l’écart d’une famille qui compte plus que tout, malgré son souffle toxique. Loin des yeux, il fait bien ce qu’il veut, Basil, mais le préconçu voulant que tout fini par se savoir est plus efficace que n’importe quelle chaîne à la cheville. Basil n’a pas grand-chose contre ces non-humains, beaucoup d’entre eux n’étant, comme lui, que victimes de leur milieu, des dictats écrasants. Diviser pour mieux régner, supposément. « Il faudrait, pour les sortir de leur torpeur, une raison valable de sacrifier la sécurité, le bien-être, pour œuvrer pour le bien commun. Raison qui devrait arriver en même temps que des tentatives prometteuses. » Bien commun. Deux mots qui sonnaient peu naturels sortant de sa bouche, lui qui est surtout porté par un individualisme nuisible. Reprenant l’erlenmeyer entre ses doigts minutieux, il soupire. Parler de chandelle, vu la solution qui, en refroidissant de plus en plus, confirme sa texture cireuse, le laisse amèrement perplexe. Une grimace peu rassurante déchire ses traits. Sans l’avoir testé, il ne peut dire s’il s’agit d’une erreur de dosage ou, simplement, d’une erreur de jugement concernant le résultat final. « Voir au-delà de l’apparence demande à ce qu’on utilise notre cerveau, et il paraît qu’on déteste ça. » ; il roule des yeux, se rend compte qu’il pourrait appliquer ce même principe à l’expérience avant de se dégoûter en la considérant ratée d’office.  À l’aide d’une petite spatule, il gratte un fragment du produit jaunâtre qu’il coince entre ses doigts gantés. La frottant entre son index et son pouce, il constate qu’elle s’étend plutôt bien malgré tout. « Dis-moi quand tu es prête à faire le grand saut. » Distraitement, il retranscrit l’observation, bien que relativement banale, dans son carnet de notes.

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