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 When her petals fall, they hit like bullets ☆ Iseul

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She is a flower, but she isn't soft ; when her petals fall, they hit like bullets@ISEUL SOO-HYUN
Talevir est aussi laide que d’habitude, plus laide encore peut-être alors que les nuages se pressent tout contre le ciel. Les ruelles de Sombrerue n’en sont que plus sombres et moites, Aurya fuyant la chaleur étouffante de l’été qui s’annonce. L’oisillon étouffe dans son palais de crasse et de larmes, regrette chaque été de ne pas pouvoir se planter face à la mer. Juste quelques minutes. La gamine ne demande pas grand chose de plus que quelques minutes face à l’océan, qu’un peu de vent et de sel pour venir calmer toutes les tempêtes. Les ruelles se succèdent les unes après les autres sans qu’elle n’y fasse attention, Sombrerue laissant bientôt place à Talevir et ses éternelles lamentations. Aurya respire déjà un peu mieux ici que dans les sous-terrains où le soleil ne brille jamais, inspire par grandes goulées comme pour calmer son coeur qui bat à tout rompre contre ses os. Elle étouffe, Aurya. Elle s’étouffe de colère et d’espoirs brisés, de tout les rêves qui viennent mourir ici. Talevir n’est qu’un cimetière à ciel ouvert, il n’y a là que des fantômes à moitié mort.

Les minutes passent au fur et à mesure de ses pas et la gamine finit par faire abstraction de l’Enfer tout autour. Une vie imaginaire qu’elle s’est inventée avec les années, escapades irréelles alors qu’elle tisse des mensonges tout autour de son coeur. L’histoire qu’elle se fabrique est un pèle-mêle de tout ce qui lui fait tant de peine: ils vivent encore au Palais des Sables, leur Cour plus prospère que jamais sous le règne expert de son oncle. Sa main dans celle d’Eimar, un bon parti dessiné en futur. Elle ne veut rien d’exceptionnel, Aurya, juste la vie qu’on lui a volée. Juste la vie dont elle se serait contentée si on avait laissé les Aevhens faire leur oeuvre.  

L’oisillon est tiré de ses rêveries par son prénom, le sang qui se glace en même temps que le coeur lorsqu’elle reconnaît la personne qui l’interpelle. Le visage souriant d’Iseul se détache de la crasse de Talevir comme des milliers de souvenirs. Et si Aurya se souvient de tous les moments partagés, un vestige en particulier ressort au dessus de tout les autres: ils t’ont abandonnée, Aurya, sont partis sans jamais dire au revoir. La gamine a grandi sur les routes, ne sait trop bien que les amis de passage ne sont souvent que ça mais le silence a marqué la princesse plus qu’elle ne l’aurait voulu. L’Ashaar se souvient encore avoir fouillé Sombrerue pendant des heures avant d’en arriver à une conclusion glaçante: ils n’étaient plus là. La gamine a tendu l’oreille pendant des mois afin de s’assurer que rien ne leur était arrivé. Le temps avait oeuvré pour la rassurer mais pas pour réparer les blessures. Si ils étaient encore en vie, ne restait qu’une option: la fuite. Iseul s’approche rapidement et Aurya inspire un grand coup, un sourire s’apparentant plus à une grimace timide qu’à de la joie forçant son chemin jusqu’à ses lèvres gercées. Rapidement, Aurya profite des quelques secondes qu’il lui reste pour parcourir son environnement des yeux, cherchant une issue - n’importe laquelle pour échapper à la conversation. Aucun échappatoire en vue lorsqu’Iseul arrive enfin à sa hauteur. Aurya force ses yeux à pétiller d’autre chose que de larmes alors qu’elle hoche légèrement la tête, toute parée d'une froideur à la politesse mesurée qu’elle s'imagine déjà. « Iseul… Quelle surprise de te voir ici. » Qu’elle lui oppose d’un sourcil arqué.  
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Iseul Soo-Hyun

Iseul Soo-Hyun

When her petals fall, they hit like bullets ☆ Iseul Vcr3bdOa_o

Messages : 684
Date d'inscription : 14/04/2020
pièces d'or : 1296
Peuple : fae, fière enfant des lumières de l’aube.
Soupirs : quatre-vingt-seize années qui filent, vingt-quatre comme masque.
Maîtrise :

métamorphose ● ● ● ○ ○
guérison ● ● ○ ○ ○
armes blanches ● ● ○ ○ ○
armes à feu ○ ○ ○ ○ ○
corps à corps ● ● ○ ○ ○
défense ● ● ● ○ ○

Affect : célibataire, le cœur sauvage qui n’a pas appris à aimer.
Métier : artiste, s'improvise inventrice, voguant au gré d'une inspiration crépitante et d'idées avortées.
Faction : fen’haven, pour qu’à nouveau ils puissent briller.
Errance : cínnerial mensongère, ville-maison autant que ville-prison.
Crédits : gāshina + valruna. + self + peace (bloodshake).

Aventures :
✩ ☾ ✩

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disponibilité
pas libre ■■■■■■xx [ ehrys + hyo jin + hyeri + fh1 + thrystan + sung + aurya + haru ]

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https://astrangegame.forumactif.com/t286-little-hearts-begin-to-hurt-is https://astrangegame.forumactif.com/t703-a-cruel-angel-s-thesis-is

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Les mains enfoncées dans les poches, Iseul traîne ses semelles usées dans les ruelles de Cínnerial. Elle marche le nez levé vers la cime des arbres, s’attarde parfois sur les façades que leurs feuilles caressent. Elle a les idées qui se font et se défont, les pensées qui sautent d’un toit à l’autre sans s’attarder, et elle se laisse emporter sans trop savoir où ça la mènera.
Elle aime bien Cínnerial, et en même temps elle ne l’aime pas.
Elle l’aime bien pour l’entrelacement de la nature et des maisons, pour les danseuses et danseurs qu’on regarde sortir du Palais de Arts le soir, pour l’art en général, pour le calme, parfois, pour l’effervescence, d’autres. Elle l’aime bien pour ce qu’elle a de refuge. Et puis elle ne l’aime pas parce qu’elle sait que sous l’écorce des arbres comme dans les sourires des gens il n’y a que des mensonges, parce qu’elle est trop propre, trop lisse, comme eux, ceux qui l’habitent, comme elle, la fausse elle, l’autre elle, Mirae qui ne doit pas faire de vagues, Mirae qui doit baisser les yeux et sourire à des gens qui ne l’intéressent pas, parce qu’ils lui ont dit, eux, les Lantsov, ils lui ont dit qu’il fallait sourire même si on ne le pense pas, il lui ont dit de bien se tenir, de faire attention. Elle sait qu’il faut faire attention, tout le temps, qu’elle ne doit pas trop détonner, qu’elle ne doit pas se faire remarquer. Que si elle doit faire des vagues il faut que ça reste dans la matérialisation d’une inspiration crépitante, qu’elle a le droit. Mais jamais trop, juste ce qu’il faut pour qu’on dise d’elle qu’elle est une artiste un peu excentrique. Et très vite, Cínnerial-refuge s’est mué en prison.
Mais elle y reste parce qu’elle n’a nulle part d’autre où aller, elle y reste parce qu’elle leur permet de toucher du bout des doigts la liberté, de reprendre leur souffle dans une course qui n’a que trop duré. Il y a presque dix ans maintenant qu’ils ont arrêté de courir, dix ans que le poids sur leurs épaules s’est un peu allégé, soulevé par les Lantsov. Mais ils savent que tout pourrait lâcher, n’importe quand, malgré la méfiance constante, malgré les masques qu’on porte et les sourires faux, ils savent qu’un jour il faudra repartir et ils ont la mémoire d’une urgence qui entretient la peur dans leurs cœurs, qui à chaque instant leur rappelle combien elle est illusoire, leur liberté. C’est comme une accalmie, en attendant la prochaine tempête.

Parfois Iseul pense à ailleurs, pense aux grands espaces où elle a grandi sous l’œil uniquement des paysages qui changent, elle pense à l’air plus frais loin des villes, elle pense aux cailloux dans les chaussures et aux arbres où on peut grimper, aux rivières où on peut se baigner sans personne pour nous voir. Et puis, d’autres fois, elle pense aux ruelles sales et à la crasse entre les pavés où l’on doit ramasser de quoi manger, elle pense aux visages émaciés, aux ongles noirs et aux habits déchirés. Elle pense à l’agitation des villes-monstres, à la fumée noire qui avale toute la lumière du soleil, elle pense aux poings levés pour défendre les autres ou pour se défendre soit, aux coudes serrée, aux rires et aux sourires cassés quand dans la misère on parvient encore à trouver du bonheur. Et dans ces moment-là elle se sent brusquement mal à l’aise entre les maisons trop propres, dans ces ruelles où seules les feuilles mortes viennent s’échouer sur le pavé. Il y a des choses qui lui manquent, des gens aussi, et elle étouffe de tout ce silence. Iseul a besoin de l’effervescence, et finalement, peut-être que c’est dans le chaos qu’elle se sent le mieux.
Et lentement elle rattrape le cours de ses pensées, égarées vers ces ailleurs et ces autres visages, quand en elle nait l’envie d’y retourner, pour quelques heures seulement, comme si rien n’avait changé, parce qu’au fond pour elle, ou plutôt au fond d’elle, rien ne change jamais vraiment. Le temps a trop peu d’emprise sur son attachement.
Elle sourit pour elle-même alors qu’elle sait soudain où aller, pourquoi, pour qui, elle ne sait pas trop, mais elle s’empresse et disparaît dans une ruelle plus étroite que les autres, une ruelle où il n’y a personne et aucun œil pour la voir. Elle ferme les yeux, le cœur battant un peu plus vite à l’idée de retrouver les amitiés tissées, battant aussi de l’interdit et du danger parce qu’à Telavir qu’elle matérialise dans son esprit les bons souvenirs se cachent dans les mauvais.
Dans une ruelle en particulier se terre l’un des pires, l’un de ceux qui suffit à faire vibrer l’horreur au fond de son cœur, du jour où elle a failli le perdre lui.

Quand elle ouvre les yeux à nouveau c’est une autre ruelle qu’elle a devant les yeux, c’est d’autres odeurs qui l’assaillent, c’est la chaleur moite et poisseuse de Telavir qui l’enveloppe. Elle tourne la tête, à droite, à gauche, cherche à deviner où elle est exactement, hausse les épaules en se disant qu’elle trouvera bien, qu’elle a le temps maintenant qu’elle est là. Elle ne revient pas souvent, en vérité. De temps en temps pour visiter des amis laissés en arrière sans penser au temps qui passe. Iseul, elle n’a pas vraiment conscience que les années usent les liens tissés. Elle a l’attachement volatile, mais pas moins sincère, elle a les amours qui s’effilent sans jamais se défaire, et un jour ou un an, ça ne change pas grand-chose pour elle.
Elle va jusqu’au bout de la ruelle, glisse une tête dans la rue perpendiculaire.
C’est là qu’elle là voit, Aurya.
— Aurya !
Elle appelle sans réfléchir tandis que ses jambes la précipitent vers elle.
Elle l’aime beaucoup, Aurya. Aujourd’hui comme il y a dix ans. Elle l’aime comme on aime un bourgeon pas encore tout à fait fleur, un bourgeon qu’il faut protéger pour qu’il puisse un jour éclore et offrir au monde ses couleurs.
Elle l’aime beaucoup même si elle n’y pense pas tout le temps.
Elle l’aime beaucoup même si depuis quelques temps, ce n’est plus vraiment comme avant. Qu’Aurya semble lui échapper, sans qu’elle sache trop pourquoi.
— Iseul… Quelle surprise de te voir ici.
Elle fronce les sourcils devant celui qu’Aurya a d’arqué. Il y a plus de froid dans sa voix, quelque chose de changé, quelque chose qu’elle ne comprend pas. Elle se dit que peut-être, peut-être qu’elle a eu une mauvaise journée, peut-être qu’on l’a embêtée, peut-être qu’elle se cache de quelqu’un et que c’est pour ça qu’elle semblait chercher une issue, n’importe laquelle, quelques secondes plus tôt.
Iseul, elle fait comme si de rien n'était, pourtant, pose les deux mains sur ses épaules frêles et lui sourit de toutes ses dents, les yeux pétillants.
— Je sais, je sais ! Je ne peux pas vraiment venir souvent, mais aujourd’hui je m’ennuyais, là-bas, alors j’ai eu envie de passer voir comment tout le monde allait.
Elle lui sourit encore plus grand, regarde par-dessus son épaule en se souvenant de l’instant précédent où Aurya semblait fuir, fronce les sourcils à nouveau.
— Tu cherches à échapper à quelqu’un ?
Elle hausse les sourcils, relâche les épaules de son amie et penche la tête sur le côté dans l’attente d’une réponse, un soupçon d'inquiétude dans les traits, les poings déjà prêts à se dresser en rempart à quiconque lui voudrait du mal, sans même penser qu'il n'y a qu'elle ici qu'on veut fuir, qu'elle ici qui lui fasse du mal.
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She is a flower, but she isn't soft ; when her petals fall, they hit like bullets@ISEUL SOO-HYUN
Elle voudrait avoir le courage de lui dire, Aurya. Il y a peut-être encore moyen de crever l’abcès et de retrouver l’Iseul qu’elle aime tant, Iseul qui n’a pas changé en dix ans mais dont l’abandon continue de piquer. Aurya donnerait beaucoup pour remonter le temps et être là, au bon moment, pour qu’Iseul ne lui dise au revoir. Peut-être alors son coeur serait-il un peu moins lourd lorsque leurs chemins se croisent. Elle a l’habitude des amitiés que le temps efface un peu, Aurya, même si son coeur n’oublie jamais vraiment. Mais il y a toujours un au-revoir murmuré au petit matin, juste avant de reprendre la route ou bien des adieux criés à la lune. Jamais le silence. C’est ça qui s’est enroulé autour de son coeur, ça qui a aigri le contour de leurs beaux souvenirs. Et elle voudrait s’en débarrasser, Aurya, de cette rancoeur qui s’est accumulée entre le passé et maintenant.

Aurya baisse les yeux devant le mélange de tristesse et de jalousie qui la frappe d’un coup: ça lui a plutôt bien réussi à Iseul, de l’abandonner. Elle s’en veut presqu’aussitôt d’avoir ce genre de pensées alors elle préfère serrer les lèvres et attendre que ça passe. Il n’y a pas grand chose à faire d’autre, de toute façon, parce qu’Aurya n’avouera jamais que la vie qu’elle a, dans les ruelles, a atteint les limites de ce qu’elle a à  lui offrir. Elle ne s’autorise pas vraiment à rêver de plus ou d’ailleurs, Aurya. Non seulement ça ne mène à rien mais, en plus, la cadette ne peut s’empêcher de penser que c’est presque une trahison. A t’elle seulement encore le droit de vouloir partir, maintenant qu’ils ont tant perdu? L’oisillon se contente d’enfoncer les mains toujours plus loin dans les poches de sa tunique, minuscule soudain sous le soleil de Talevir. Elle a honte, Aurya, même si elle sait qu’Iseul ne s’arrête ni à la crasse de ses genoux ni à ses cheveux emmêlés. Ce n’est que quand Iseul plante ses doigts sur ses épaules qu’Aurya semble revenir à la réalité. Elle se souvient de son sourire comme si c’était hier, pétillant et à fendre le monde. Et plus que jamais, Aurya voudrait revenir au temps où ça suffisait pour la faire sourire aussi. Tout était si facile.

« Non… »
Qu’elle murmure tout en continuant malgré tout à chercher un échappatoire des yeux. Les larmes montent, montent jusqu’à noyer son coeur. Et si rien ne coule sur ses joues, Aurya à l’estomac au creux des talons. Ça ne peut plus durer. « — Vous êtes partis sans me dire au revoir, Sung et toi. » Et les mots finissent par se frayer un chemin parmi tous les barrages qu’elle essaie d’y opposer. Le murmure est doux bien que la blessure soit encore visible entre eux. Elle est en colère, Aurya. Mais surtout, elle a peur que le sourire d’Iseul ne s’efface. « Je vous ai cherchés pendant des mois tu sais — » Et elle ne peut empêcher  une larme, une seule, de venir cascader jusqu’à ses lèvres gercées par le soleil, se coupant net pour l’essuyer. Aurya n’a pas besoin de continuer pour qu’Iseul ne comprenne: je pensais que vous étiez morts.  Parce que c’est ce qui arrive aux gens du coin quand ils cessent de donner des nouvelles du jour au lendemain.
 
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