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 life is a broken-winged bird - isaru

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Haru Arai

Haru Arai

life is a broken-winged bird - isaru Vcr3bdOa_o

Messages : 71
Date d'inscription : 04/05/2020
pièces d'or : 214
Ombre : reina kozura.
Peuple : fae de l'aube et de l'hiver.
Soupirs : cent seize ans déclinées en à peine la trentaine sous les traits.
Maîtrise : guérison ✭✭✭✰✰
métamorphose ✭✭✰✰✰
armes blanches ✭✰✰✰✰
armes à feu ✰✰✰✰✰
corps à corps ✭✭✰✰✰
défense ✭✭✭✰✰
Affect : célibataire.
Métier : archéologue.
Faction : neutre.
Gang : collectif de minuit.
Inventaire : de la poussière.
Crédits : @self, @iseul.

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10 Noveria 1063
@iseul soo-hyun

C’est que dans le silence qui les entoure, il y a un sentiment d’accalmie, une sécurité singulière qu’il n’a plus éprouvée depuis des années aujourd’hui inhumées. Il y a des sourires qui s’ébauchent sur les visages qui encore il y a peu, étaient découragés, démoralisés, assaillis de maux qu’il s’était juré d’apaiser. Sans prononcer syntagmes ni discours solennels, il a prêté serment, a conclu un pacte avec lui-même sans en demander davantage sur la position des protagonistes tiers : il en a décidé ainsi, et rien ni personne, pas même Yue, ne peuvent le faire revenir sur ses engagements secrets. Dans le calepin qu’il garde presque constamment sur lui, il gribouille. Il tourne les pages, écrase l’embout du crayon sur le papelard vierge, fait des ratures, ne prend pas la peine de les effacer, passe à la suivante. Il a les esquisses de ruines abandonnées, d’objets dont l’utilité lui reste étrangère. Il y a des dessins, il y a des plantes, il y a des animaux, il y a des visages qu’on ne veut pas oublier. Il y a des souvenirs crayonnés, peut-être gravés dans un semblant d’artifices. Il y a les trognes qu’on ne reverra plus, esquissées dans des parages qu’ils n’ont pourtant jamais foulés. Haru, il referme le calepin, le range dans l’un des tiroirs de la table de chevet avant de se lever et se diriger vers la seule fenêtre ornant l’une des façades de sa chambre.

Il a l’impression de bien faire, il a l’impression que c’est judicieux, approprié, surtout que ça ne peut pas faire de mal, que ça ne peut qu’ouvrir les yeux sur une réalité nouvelle que beaucoup ne veulent pas même approcher. Pourtant, Haru ne leur en veut pas. A ceux qui voient dans les humains des atrocités abjectes, des carcasses détestables aux convictions nuisibles et contagieuses. A ceux qui se rappellent des bouleversements qui ont changé leur quotidien, qui ont ébranlé des familles, semant mêlées et discordes sous des râles, implorant les puissants et autres déités de les épargner, ou de leur venir en aide. Pour lui, c’était il y a longtemps. Trop longtemps pour pointer du doigt et accuser l’autre de conséquences mises en œuvre par des aïeux. Mais on lui a répété, à Haru, que c’est une chose qu’il ne peut tant comprendre et assimiler, car l’impact n’a pas été le même de son côté. Car déjà, il n’avait pas tant de proches quand Mysrathan fut soumises aux phalanges humaines. Car ses parents l’avaient abandonné bien avant, qu’ils n’étaient pas morts sous ses abysses d’enfant. Il hausse les épaules, pour lui-même, méprisant des réflexions qu’on préfère refouler et qu’il censure lorsque de l’autre côté déjà, il peut distinguer la tonalité distincte, qu’il reconnaîtrait entre des milliers. Il s’habille, ébouriffe ses cheveux et tapote le haut de son crâne sur lequel il sait qu’il y a un épi buté. En temps normal, Haru, il ne fait pas tant attention à son apparence, pas même jette un œil au miroir qui trône sur l’un des murs. Mais en cette fin de matinée-là, il n’a de cesse de lorgner du coin de l’œil l’image renvoyée. Il fronce les sourcils, pas si satisfait, pas non plus étonné de voir une couleur de cheveux plus claire qu’habituellement. Un pouvoir qu’il n’a jamais appris à maîtriser, la métamorphose qui lui offre des surprises dès le premier œil ouvert. Parfois catastrophique, pas cette fois-ci.

Porte ouverte, scène quotidienne sous les yeux du Haru qui s’approche finalement. Il y a Sung, et il y a Iseul. Il y a Iseul, et il y a Sung. Il a parfois l'impression que c'est une simple illusion. Qu'on lui joue des tours, qu'en cliquant des yeux, ils disparaîtront. Il ferme alors les paupières, les rouvre. Soulagé. L’appartement n’a jamais été aussi animé que depuis leur arrivée, depuis qu’ils se sont installés à Azracca, sous le même toit. Se faisant, Haru a néanmoins délaissé d’autres habitudes. D’autres personnes. Il n’y pense pas tant, pourtant, au fond, il y a toujours une petite voix qui l’interpelle, qui l’appelle, qui crie son nom. Et c’est que, même parfois, quand les paupières ne sont pas assez lourdes pour se fermer d’elle-même, il y a le visage de Yue qui lui revient en tête. Parce qu’elle n’est plus là, qu’elle est loin, qu’il ne sait pas, où elle est, ni ce qu’elle fait. Comme autrefois, avec Iseul. Ces mêmes interrogations, restées sans réponse durant un temps, trop long. Il arrête un soupir au bord des lèvres, vient poser ses paumes sur les épaules de la femme assise sur l’une des chaises près de la seule table qui remplit la pièce. Se penche, un peu, pas trop, se surprend presque à apprécier les effluves qu’elle dégage, qu’il reconnaîtrait à l’image de sa voix qu’il n’a jamais oubliée. « Je sens que t’en as un peu ras-le-bol de me suivre avec une pelle et des cahiers qui ne veulent rien dire… » C’est que Haru, il les a amené avec lui, dans ses recherches, dans le désert, cachés par des dunes et collines sablonneuses interminables. C’est qu’il les a convaincus, avec moult arguments par forcément des meilleurs, pour qu’ils viennent le plus souvent avec lui. Au fond, sûrement qu’il est effrayé à l’idée de rentrer un soir et de constater qu’ils ne sont plus là, encore. « Et que prendre l’air, ailleurs, te ferait pas de mal. Ou me ferait pas de mal, mais pas tout seul, tu comprends… » Il lâche prise, fait quelques pas pour la toiser tandis que la malice s’inscrit aux lippes, qu'il tend la main en sa direction pour qu'elle la prenne dans la sienne.

Le tamisage, il n’en fait pas tant usage. Bien que pratique, sa situation d’apostat aux yeux du régime actuel l’oblige à faire profil bas. A user de ses petons, à érafler les semelles plutôt que de puiser dans une énergie qui se draine bien rapidement après un seul voyage. Haru, il ne l’a pas amené directement dans le cœur même de la métropole, mais dans une allée qu’il sait peu peuplée et visitée. Pour leur propre sécurité, pour ne pas se faire contrôler en s’étant téléportant de façon inopinée dans des boulevards déjà remplis d’une ville qui ne dort jamais.  Là, parmi les avenues qui ressemblent à toutes les autres, à celles qu’on peut trouver dans des villes différentes de celle-ci, il pourrait presque être difficile de savoir que c’est Hyesu qu’ils foulent. Il a la risette d’enfant, il a le regard qui pétille, on ne sait pas si c’est l’excitation de se trouver dans cette fourmilière à laquelle il voue une certaine admiration, ou si c’est simplement le fait d’être aux côtés d’Iseul qui le rend ainsi, trop heureux. « J’aimerais te montrer quelque chose, si tu veux. Si tu me fais confiance, au moins juste un peu. »
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Iseul Soo-Hyun

Iseul Soo-Hyun

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Messages : 684
Date d'inscription : 14/04/2020
pièces d'or : 1296
Peuple : fae, fière enfant des lumières de l’aube.
Soupirs : quatre-vingt-seize années qui filent, vingt-quatre comme masque.
Maîtrise :

métamorphose ● ● ● ○ ○
guérison ● ● ○ ○ ○
armes blanches ● ● ○ ○ ○
armes à feu ○ ○ ○ ○ ○
corps à corps ● ● ○ ○ ○
défense ● ● ● ○ ○

Affect : célibataire, le cœur sauvage qui n’a pas appris à aimer.
Métier : artiste, s'improvise inventrice, voguant au gré d'une inspiration crépitante et d'idées avortées.
Faction : fen’haven, pour qu’à nouveau ils puissent briller.
Errance : cínnerial mensongère, ville-maison autant que ville-prison.
Crédits : gāshina + valruna. + self + peace (bloodshake).

Aventures :
✩ ☾ ✩

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disponibilité
pas libre ■■■■■■xx [ ehrys + hyo jin + hyeri + fh1 + thrystan + sung + aurya + haru ]

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https://astrangegame.forumactif.com/t286-little-hearts-begin-to-hurt-is https://astrangegame.forumactif.com/t703-a-cruel-angel-s-thesis-is

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Elle a cessé de compter les jours.
Elle a compté, au début, parce qu’elle ne peut pas s’en empêcher. Elle a compté sur ses doigts avec la nuit seulement pour la voir, elle compté un, puis, deux, puis trois, puis dix, puis deux semaines, puis trois mois. Et puis, lentement, elle a arrêté de regarder par-dessus son épaule, elle a cessé de guetter les ombres dans toutes les ruelles. Elle a appris à refaire confiance, lentement, parce qu’il y avait sa main dans la sienne pour lui montrer. Et puis, tout aussi lentement, les jours ont réappris à passer à leur rythme, eux-aussi. Sans qu’on ait besoin de les compter ou d’appréhender, sans qu’on ait à penser à où on sera demain parce qu’il n’y nul par ailleurs où elle pourrait être maintenant qu’ici, dans ce salon, dans cet appartement, dans son appartement.
Il a fallu apprendre une nouvelle identité, grâce à lui, apprendre de nouveaux noms qui ne sont pas les leurs sans que ça compte vraiment puisque lui les connaissait, puisque lui savait les dire comme nul autre et qu’il connait leurs secrets sans qu’ils n’aient eu besoin de lui dire. Il a connu ces secrets avant même qu’ils n’en deviennent. Il a fallu se glisser dans ce nouveau nom cependant, pour mieux réapprendre la lumière du soleil, pour pouvoir marcher ailleurs qu’à l’ombre des façades couvertes de crasse. Il a fallu apprendre le calme, parce qu’ils n’y avaient jamais vraiment goûté, apprendre à laisser ses angoisses à la porte et à ne plus penser à l’après.
Il les a récupérés à même le pavé, Haru.
Et dans les nuits sans sommeil elle se souvient encore du sang de Sung sur ses mains, elle sent encore son âme qui s’arrache à la sienne sans qu’elle ne puisse rien faire pour la retenir. Elle se souvient des heures passées à attendre qu’il se réveille, les doigts serrés autour des siens, trop maigres. Elle a laissé voir à Haru ce qu’elle ne montre à personne parce que lui, le frère, n’était pas là pour les apaiser. Elle l’a laissé entrevoir les failles qui lézardent son cœur, pas toutes, mais plus qu’aux autres. Aux autres elle ne montre rien, n’offre que les sourires et les éclats de rire ; à lui elle a accepté de montrer l’envers du décors, juste un peu, trop fatiguée peut-être d’avoir à porter toute seule le poids de toutes ces années d’urgence. Entre ses bras comme un refuge, elle a pleuré toutes les larmes ravalées en se jurant que ça serait la dernière fois. Puis Sung s’est réveillé, et l’horreur s’est effacée un peu pour ne revenir qu’une fois la nuit tombée. Il ne le sait pas, Haru, mais c’est lui qui chaque fois continue de chasser les idées noires quand elles s’installent. Parce qu’à chaque fois il apparaît comme il l’a fait cette nuit-là, et la lumière fatiguée qui n’appartient qu’à lui suffit à les effacer.

Haru, il a redessiné des sourires sur leurs carcasses décharnées, il leur a donné la sécurité qu’ils n’avaient jamais osé espérer. Il leur a donné un foyer, un repas sur la table tous les jours, mais surtout la promesse d’un futur auquel on ne pense même pas vraiment. D’un futur évident parce qu’il n’y a nulle part où l’on puisse être si ce n’est pas ici, avec lui. Iseul a réappris Haru en réapprenant le reste, sans le faire en vérité parce qu’elle ne l’a jamais oublié. Elle s’était fait la remarque, la dernière fois. Chaque fois qu’elle le quitte, c’est comme si rien n’avait changé, et sa main retrouve le chemin de la sienne comme si elle ne l’avait jamais lâchée.
Elle a cessé de compter les jours ou de penser à l’après parce qu’elle s’est habituée, parce que l’après c’est devenu se réveiller, là, dans ce salon qu’on a appris par cœur, tous les matins encore et encore. Tous les matins du reste de sa vie, ça ne la dérangerait pas, parce que c’est devenu si évident qu’on n’a plus à y penser, qu’on a juste à ouvrir les doigts pour y laisser filer le temps sans chercher à le retenir. Parce qu’elle est heureuse, ici, presque plus qu’elle ne l’a jamais été, presque autant qu’avant les grands déchirements.

Ce matin aussi, comme tous les autres, elle s’est réveillée près de Sung dans la chaleur moite d’Azracca, a regardé le soleil par la fenêtre en attendant qu’il ouvre les yeux, encore bercée par les rêves qui ont fini par remplacer les cauchemars. Elle a glissé un sourire entre deux battements de cils quand il a posé sur elle ses iris sombres. Ils sont restés un moment allongés, elle a entrepris de lui raconter les aventures qui viennent peupler ses nuits, a continué à le faire quand ils se sont levés, quand ils se sont assis à table. Elle parle beaucoup, Iseul, elle parle sans s’arrêter mais c’est qu’elle a dans la tête des milliers de couleurs et d’histoires qui débordent. Ce matin encore elle en a éclaboussé les murs de l’appartement. Et c’est ce qu’elle fait encore, en faisant des grands gestes au-dessus d’un verre qu’on en oublie de boire.
— Et puis là, à force de creuser on trouvait une trappe très lourde, c’est Haru qui l’ouvrait et derrière il y avait un tunnel énorme, et puis plein de peintures sur les murs, des peintures qui montraient plein de choses, et plus loin un escalier qui descendait si bas qu’on ne voyait pas le fond, tu te rends compte ? elle raconte très vite, le corps renversé contre le dossier de la chaise, mimant avec les mains la taille de choses immesurables. Alors on est entrés dans le tunnel et là des torches se sont allumées partout, et le soleil m’a réveillée avant qu’on ne puisse descendre mais tu imagines ? Tu penses que ça existe ?
Elle attrape un quartier de fruit, l’avale machinalement en hochant la tête, replie les jambes sous elle et croise les bras sur sa poitrine.
— Il faudra demander à Haru, je suis sûre qu’il sait.
Elle dit ça d’un air entendu, hoche encore une fois la tête pour elle-même, termine d’avaler les morceaux de fruit dans l’assiette. Les mains qui se posent sur ses épaules lui arrachent presque un sursaut, parce qu’elle n’a pas fait attention, parce qu’elle ne fait jamais attention et qu’il restait encore un peu trop de son rêve dans sa tête. La voix d’Haru près de son oreille dessine un sourire immense sur ses lèvres alors qu’elle tourne tout de suite la tête pour attraper son regard, dans un tourbillon de cheveux noirs.
— Tu ne crois pas si bien dire, j’en ai même rêvé cette nuit. Elle répond tout de suite, la voix trop enjouée pour laisser croire à des reproches qui n’en sont même pas. Regarde mes mains, elles sont toutes abîmées à force de creuser !
Elle tend ses paumes ouvertes sous ses yeux sans cesser de sourire, fait à peine l’effort de glisser des accents de plainte entre ses mots. Parce qu’elle ce n’est pas vrai, parce que ça ne la dérange pas de l’accompagner tous les jours à la recherche de trésors qu’elle ne connait pas, parce que voir son visage s’animer quand il lui raconte des histoires qu’elle ne connait pas ça lui suffit. Parce qu’elle a soif d’aventures et de découvertes, parce que si c’est ses mots qui expliquent ils ne l’ennuient pas et qu’il n’y a nul autre endroit où elle voudrait être que les pieds enfoncés dans les dunes de sable brûlant, une main dans celle de Sung et l’autre dans celle de Haru pendant qu’il les entraînent sur des sentiers invisibles que lui seul connait. Nul autre endroit où elle voudrait être seulement parce qu’ils sont là, et elle n’a besoin que de ça.
Alors, avant de disparaître, elle se penche par-dessus la table, ébouriffe les cheveux de son frère d’une main en lui disant à ce soir. Elle n’aime pas trop laisser Sung, sait cependant qu’il est bien ici, mais les yeux brillants de découvrir les promesses encore secrètes cachées dans les mots de Haru elle se retourne très vite, se lève pour prendre sa main dans la sienne.

C’est un autre décor qui les entoure quand ils réapparaissent, des odeurs différentes, vaguement familières peut-être, une brise plus douce qui souffle sur sa peau. Elle tourne la tête à la recherche de repères, d’indices, sans même vraiment espérer en trouver, écoute Haru d’une oreille en cherchant de l’autre la clameur du monde qui vibre dans d’autres ruelles qu’on ne voit pas encore.
— J’aimerais te montrer quelque chose, si tu veux. Si tu me fais confiance, au moins juste un peu.
Elle interrompt les mouvements de sa tête pour la tourner vers lui immédiatement, attrape son visage entre ses mains, le rapproche un peu du sien pour le forcer à la regarder dans les yeux.
— Bien sûr que oui.
Elle répond presque trop sérieusement, relâche l’emprise sur ses pommettes, laisse traîner une main jusqu’à ses cheveux, s’attarde sur une mèche plus rebelle que les autres. Elle a confiance en lui sûrement plus qu’en quiconque, en dehors de Sung, sans même devoir se poser la question. Elle a confiance en lui quand elle est incapable de la donner aux autres, elle a confiance en lui sûrement plus qu’en elle, elle a confiance en lui sans avoir à y penser, comme pour le reste, parce que beaucoup des choses qui entourent Haru se parent souvent d’évidence.
— Mais juste un peu. Qu’elle ajoute, en lissant machinalement les cheveux bruns du bout de ses doigts fins avant de laisser retomber ses bras le long de son corps. Comme ça.
Elle mime un petit espace entre le pouce et l’index pour illustrer ses mots, des notes de malice sur le bout de la langue et au coin des yeux alors qu’elle lui offre un autre sourire. Puis, elle glisse à nouveau sa main dans la sienne, regarde encore autour d’elle avant de retrouver son regard à lui, les sourcils levés et la tête penchée de côté, quelque chose d'une impatience joyeuse qui fait battre le coeur.
— Alors, qu’est-ce que tu veux me montrer ?
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