hell is other people - (genya)

Wipe your face and give a grand welcome to the day’s first enemy
@genya lantsov

D'un pas lent mais assuré, Ozai se dirigeait vers les bureaux de l'Ordre localisés dans la ville de Cínnerial. Convoqué il y a quelques jours par une lettre bien étrange, Ozai ignorait la raison de cette invitation formelle qui ne réjouissait guère le dogue. Alors que les charges d'Azracca ne cessaient d'augmenter et que les troubles de la ville n'arrêtaient pas de connaître des piques importantes, Ozai se sentait incertain de quitter son poste, et ce même pour trois jours. Le capitaine faisait toutefois grandement confiance à son lieutenant et se convainquait que rien de critique n'allait se passer durant son absence. Les rues de Cínnerial formaient à elles seules un tableau printanier, un semblant d'havre de paix qui arborait une une image contraire à celle d'Azracca. Ville souillée par les flots, décimée par les entrailles des vagues, la cité qui brillait autrefois de gloire et splendeur n'était à présent que l'ombre de ce vestige. Ozai se souvenait de la première fois qu'il avait mis les pieds dans la ville, le dégoût qu'il avait ressenti quand l'odeur pestilentielle qui surplombait Azracca l'avait frappé de plein fouet. Son lieutenant de l'époque lui avait expliqué de son ton désolé que la métropole était une pure tragédie à elle seule et que malheureusement, son dessein était plus qu'incertain. Cependant, jamais Ozai n'avait envié ses confrères d'avoir été mutés à des villes de grandeur et de beauté; au contraire, à la minute même il avait ressenti un attachement étrange à Azracca qu'il n'avait pas quitté depuis.

— Capitaine Toshio mais quelle surprise ! (...) s'exclamait une voix au loin. Le soldat s'arrêta net à l'appel de son nom et aperçut à l'horizon une figure plus que familière qui s'approchait. Ebahi, il salua rapidement son jeune ami qu'il n'avait pas vu depuis qu'il avait été muté à Cínnerial. Moulin à paroles, celui-ci ne tarda pas à s'étaler sur son parcours et les quelques aventures qui avaient animé son ascension au titre de soldat des inspections. Il y a quelques années, celui-ci avait été affecté à Azracca et avait éprouvé bien du mal à s'adapter aux décombres de la ville. La tutelle d'Ozai - lieutenant à l'époque - qui se montrait particulièrement sévère avec les nouvelles recrues n'avait malheureusement que très peu aidé. Cependant, il n'y avait jamais eu d'animosité entre les deux et cela se prouvait par leur interaction d'aujourd'hui.

— Une inspection ? demanda Ozai, sceptique. Le soldat lui expliquait alors qu'il se dirigeait sur le moment même vers un cabinet d'architectes tenu par nuls autres que les Lantsov. Le nom même fit froncer les sourcils d'Ozai qui ne manqua pas d'exprimer son mépris exacerbé. Sans hésiter, le capitaine se proposa alors pour accompagner son ancien second.

* * *

Débarquant sur les lieux sans crier gare, Ozai pouvait observer les visages interloqués du personnel des lieux. Ces traits se transformèrent d'ailleurs rapidement en de lourdes expressions de dédain à la vue des soldats de l'Armée Rouge. Son talisman au cou, le Toshio arborait avec fierté son titre et sa position et n'était nullement intimidé par ces ingrats de fae. Rapidement, lui et son confrère présentèrent l'objet de l'inspection et demandèrent d'un ton sec aux personnes concernées de coopérer sans broncher. La surprise était telle que certains des employés démontraient de signes de panique, une vue qui ne faisait que renforcer le sentiment de supériorité en l'humain qu'était Ozai. Alors que tous s'exécutaient sans opposition, il remarqua qu'une d'entre eux demeurait assise et latente; cela suffisait largement à Ozai pour intervenir.

— Debout. ordonna-t-il d'une voix sèche. Cependant, celle-ci ne s'executant pas, Ozai n'hésita nullement et attrapa le bras de la jeune femme pour la soulever lui-même. — Quand on dit à tout le monde de se lever et de présenter ses papiers, tout le monde se lève et présente ses papiers. C'est compris? cracha-t-il de son venin le plus hardi, le visage stoïque et le corps droit. Si Ozai pouvait se montrer compréhensif avec ses semblables, ce n'était nullement le cas avec les fae ou leurs proches.

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Difficultés rencontrées pour sortir de chez elle, de son lit. Le peu d’heures passées entre les draps étant d’un nombre ridicule, tirant ses traits délicats. Insomnie qui ne la quitte plus, amie fidèle dont elle se passerait bien, et qui lui plombe le moral. Ses talons frappent les pavés avec violence alors qu’elle passe les portes du cabinet. Pressée de mettre cette journée déjà bien entamée derrière elle. Travail fait plus par automatisme qu’autre chose ces dernières semaines. Journée qui commence mal, comme si les Aevhen lui envoyait un signe. Elle s’installe à son bureau, les membre plombés par la fatigue. Elle peine à mettre de l’ordre dans ses affaires, ayant à peine le temps de se mettre au travail lorsqu’ils font interruption. Pénétrant en ce lieu comme si ce dernier leur appartenait, persuadés d’être des loups lâchés sur un troupeau inoffensif. Un ordre beuglé, papiers réclamés par ces sous-fifres qui lui soulèvent l’estomac. Et pour la multitude, cela fonctionne assez bien, les doigts tremblent, les souffles se font courts. La peur qui leur vrille leur ventre, la plupart s’exécutent, et elle voudrait être la main rassurante qui empêchent leurs membres de trembler de la sorte, elle voudrait être celle qui les exhorte à ne pas montrer leur peur de manière si évidente. Mais elle est toujours assise, ses papiers si violemment réclamés mis en évidence devant elle, mais elle les regarde, chiens à la gueule écumante n’attendant qu’une excuse pour enfouir leur crocs et déchiqueter. Et peut-être est-ce dû à la fatigue, mais c’est exactement ce qu’elle fait.

Elle tente de garder un visage neutre alors que l’un des deux s’approche, saisissant l’excuse qu’elle vient de lui offrir au vol. Masque si souvent porté en présence de cette vermine. Elle abhorre tout ce qu’il représente, son costume, ce lyrium porté avec fierté, tout cela lui donne la nausée. Et elle ne demanderait pas mieux que d’arracher cet air suffisant de son faciès. “ Debout.” Sa voix lui écorche les oreilles, dure, un chien qui aboie. Et ce n’est pas pour autant qu’elle s’exécute. Ses prunelles sombre reste fixées sur lui alors que les papiers sont à portée de main. Sa poigne qui se saisit de son bras pour la mettre sur ses pieds. Elle lui montrerait bien les dents, mais se contente de les serrer pour garder en elle le fiel qui ne demande qu’à être libéré. Il sert plus qu’il n’est nécessaire et elle n’en est que plus dégoûtée. Contact qui la répugne, proximité qu’elle voudrait détruire. Ses poings se ferment, elle garde un souffle constant, tout pour ne pas lui donner une occasion trop belle, ses ombres ne se montreront pas. “Quand on dit à tout le monde de se lever et de présenter ses papiers, tout le monde se lève et présente ses papiers. C'est compris?” Regard qu’elle ne peut se résoudre à baisser, Voix qu’elle maîtrise juste assez. “Les papiers sont là..” Dit elle en les pointant du doigt. “Inutile de vous montrer si rustre.” Pas question de faire la gentille petite fae qui baisse la tête en acquiesçant au moindre de ses désirs. Pas alors qu’elle était en ce monde bien avant lui et le serait surement bien après qu’il ne pousse son dernier souffle. Un chien, rien de plus, rien de moins. Un animal dont il est inutile d'attendre des bonnes manières.

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Ozai détestait quelconque démonstration d'opposition. La vision du soldat sur les droits des fae était rustique, découlant directement de moeurs agrestes et propres à l'Armée Rouge. Ozai n'avait jamais eu ce luxe de pouvoir voir les fae sous un oeil avenant tant ses expériences avec ceux-ci s'étaient toujours présentées dans la négativité. Si cela relevait du hasard le plus total au début, avec le temps le capitaine avait fini par privilégier l'approche abrupte et brutale à celle où prime un minimum de respect. La liste des fae qui le haïssaient était longue ; remplie par les nom de ses pauvres martyrs. L'idée de savoir que son blase était sujet à des injures et blasphèmes ne l'empêchait aucunement de dormir. Serein avec son parcours, l'idée même que certains de ces souffre-douleurs souhaitaient sa mort n'était pas une crainte pour Ozai. Une présomption qui était son plus grand moteur, sa force la plus hardie mais qui représentait également une témérité parfois maladroite. Patience fragile et dense, le natif d'Oceara avait appris comme ses frères de rues à se faire comprendre à travers les poings, à l'époque leur seul moyen de survie. Véritable bourreau, si Ozai pouvait présenter une façade pondérée et calme, il n'était pas difficile de le voir se transformer en un dogue bestial au souffle d'une provocation. Cerbère qui avait toujours appris qu'aboyer et montrer les crocs étaient des signes de dominance, Ozai jurait par cette coutume qu'il avait fini par adopter durant son enfance trouble. A son arrivée à l'Armée Rouge à l'aube de ses seize ans, Ozai avait dés le premier jour démontré une assiduité d'aplomb et une ténacité exemplaire. Parfait sujet militaire, il ne fut pas difficile pour ses supérieurs de le transformer en tortionnaire aveuglé par des préceptes anti-fae.

— Les papiers sont là. affirma la fae tandis que son regard de plomb perçait celui d'Ozai, résultant d'un affront tacite entre leurs deux esprits de fer. Elle n'était pas la première fae obstinée à croiser son chemin, au contraire. Les actes de rébellion silencieux comme celle que démontrait la brune étaient bien connus du soldat qui n'était nullement intimidé par ceux-ci. Inutile de vous montrer si rustre. rajouta-t-elle d'une fermeté admirable. La grande prudence d'Ozai pouvait se lire sur ses traits âpres et cruels, le visage clairement marqué par l'austérité. Attrapant les papiers de la jeune femme, il vérifia la légitimité de ceux-ci tandis que la fae continuait de lui adresser des regards meurtriers.

— Lantsov? commenta-t-il sur un ton presque narquois. Si les fae avaient fini par mettre les humains dans le même sac, ceux-ci leur accordèrent le même dessein. Avec ce nom tu ferais mieux de te tenir à carreaux. plaida le capitaine sous l'exhalaison d'une arrogance effrénée. Le blason Lantsov était pleinement associé aux supplices de crimes de guerre contre l'Ordre, un motif assez ancré pour que les jeunes soldats de l'Armée Rouge tel que Ozai n'en connaissent la réputation. Outre leur passif avec sa faction, Ozai avait aussi une rancune personnelle contre ce nom également porté par Vladan Lantsov. Némésis qu'il méprisait, Ozai accordait naturellement une aversion comparable à quiconque partageant le même emblème génétique que ce vaurien. Peut-être aurais-tu un autre commentaire pertinent à faire sur nos méthodes? demanda-t-il ensuite, d'un ton mutin tandis qu'il lui retendait ses pièces d'identité. Ozai n'était pas d'un naturel provocateur; cependant, la présence d'une Lantsov en face de lui n'avait pas manqué de réveiller son goût pour l'impertinence, celui-ci la plupart du temps refoulé.

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La bile qui lui remonte doucement le long de sa gorge. Elle ne peut baisser le regard, pas alors qu’il affiche cet air si suffisant. Il n’y a que lorsqu’elle a l’audace de lui répondre qu’une once de méfiance teinte son regard. Mais ce n’est pas comme si elle pouvait lâcher sur lui la fureur qui l’habite depuis que son engeance à prit les reines d’Ozira. Pas alors qu’il y a un autre soldat, pas alors que des fae apeurés s’affairent à satisfaire cette vermine grouillante. Ses prunelles sombres enregistrent jusqu’au moindre détail du visage du capitaine. Pour être certaine de se souvenir de lui le jour où elle aurait les mains libres. Sa main qui vient lisser distraitement le tissu froissé par la main opportune alors qu’elle le fusille du regard. Ces papiers qu’elle se doit de toujours avoir qu’il prend et décrypte. « Lantsov ? » Elle n’aime pas entendre son patronyme dans sa bouche, le ton qu’il emploie, la façon dont il le prononce. Il pourrait le souiller. Comment ose-t-il prononcer le nom de Lantsov avec cette intonation ? Comment ose-t-il le prononcer tout simplement. Les chiens ne sont pas faits pour parler, encore moins pour souiller le nom de leurs supérieurs. « Avec ce nom tu ferais mieux de te tenir à carreaux. » Sa mâchoire qui se crispe. Tutoiement qu’il s’autorise l’importun. Ça lui soulève encore un peu plus l’estomac, elle voudrait le faire taire, lui écraser son poing sur la figure devant cette menace à peine dissimulée. Elle redresse les épaules. Parce que son nom, elle le porte comme un étendard, et qu’elle ne peut tolérer l’arrogance dont il fait preuve. C’est tellement malvenu venant de quelqu’un portant si fièrement l’insigne d’une armée qui piétine, détruit. « Peut-être aurais-tu un autre commentaire pertinent à faire sur nos méthodes ? » La fae croise les bras sur sa poitrine après avoir récupérer ses papiers, s’appuyant contre son bureau, ne laissant rien transparaitre de la rage tourbillonnante qui l’habite. Nonchalance affichée en réponse à sa provocation. « Qui suis-je vraiment pour me permettre de commenter les méthodes d’un.. » Œillade feinte vers son insigne, comme si son grade lui importait. Différents colliers, même type de bête. « …Capitaine. » Ironie qu’elle voile à peine, un sourire sarcastique venant ourler ses lippes. Son visage se penche vers son épaule, visage songeur qui s’affiche, nouveau masque qu’elle fait défiler sur son visage d’albâtre. « Mais peut-être pourriez-vous être plus civiles en vous éclipsant ? » Qu’elle ajoute l’audacieuse, sa main mimant en un geste le fait de les faire déguerpir. Elle n’attend que cela, que leurs faciès dégénérés disparaissent de sa vue. Une inspection de routine ne prend pas toute une après-midi. N’ont-ils pas d’autres chats à fouetter ? Elle trouve cela déjà assez humiliant de devoir supporter leurs visites impromptues. « Essuyez vos bottes également si par chance, vous deviez nous honorer de votre présence à nouveau. Il y a un paillasson à l’entrée, prévu juste pour cela. » Sa voix est presque douce, pas d’amusement qui transparait, elle pourrait s’adresser à un enfant que cela ne ferait pas grande différence. Mais après tout, c’est ce qu’il est, ce soldat si fier, si jeune qui pourrait tout juste sortir des jupons maternels. « Trois fois rien, vraiment. » Rôle de mondaine qu’elle connait si bien. Seconde peau dans laquelle elle serait presque à l’aise. Main qu’elle lui tend, comme si elle était plongée dans les mondanités d’une soirée plutôt que subissant une inspection. Baise-main attendu qu’elle attend sagement, son regard sombre se teintant de l’amusent que cet instant lui procure, malaise qu’elle veut le voir afficher, ou dédain, elle s’en fiche, pourvu qu’il déguerpisse. Your move Captain.

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L'intimidation était maître dans la voix d'Ozai; posture droite et imposante, ton sévère et les traits creusés, le capitaine savait que sa prestance inspirait l'angoisse et quelques fois la crainte. Nulle faiblesse ne devait être exposée, toute marque de complaisance était effacée de sa faciès, seule l'animosité persistait comme range d'émotion pour celui qui avait tant de haine en lui. Hostilité nourrie, renforcée au fil des années par une berceuse de propagande, Ozai était le produit type de l'Armée Rouge. Language de poings et brutalité, lyrium dans le sang, la réalité de la justice s'efface pour un contraste d'abus et d'oppression. Asphyxie d'un peuple subissant le joug de ceux qui étaient autrefois à l'exacte même place, les fae se voyaient dépouillés de leur allégresse dés qu'un pion militaire se trouvait dans les parages. Bien que l'engagement était le même, la rudesse de l'humain envers les être de magie pouvait varier; l'essence de l'aversion n'étant pas le même pour tous. Ozai était de ceux qui n'avaient aucune patience ni d'empathie envers ses ennemis. Chaque fois qu'il croisait leurs yeux et qu'il se plongeait dans la profondeur de leur regard, il ne pouvait s'empêcher de revivre la mort de ses parents, eux, victimes de ces êtres éternels.

— Qui suis-je vraiment pour me permettre de commenter les méthodes d’un... capitaine. L'arrogance était clé, la pause marquée pour soulever le dédain que la fae éprouvait envers le bougre. Décelant ce souffle de mépris, Ozai n'était nullement surpris de cette attitude exécrable. Si de par ses expériences passées il savait que les inspections engendrait souvent ce genre d'objection tacite, cette usure routinière ne le rendait pourtant pas plus indulgent. Mais peut-être pourriez-vous être plus civiles en vous éclipsant ? engagea-t-elle de plus belle, osant accompagner ses mots imbibés d'insolence d'un geste qui fit tourner le carmin d'Ozai. La jeune femme n'avait visiblement pas froid aux yeux tandis que le sang du Toshio se perdait dans une effervescence de frustration. Si il y avait bien une chose que le dogue ne supportait pas outre les fae et la magie, c'était bel et bien la provocation. Loin d'avoir terminé sa tirade, Ozai n'eut à peine le temps de répondre que la brune reprit de plus belle sa lancée : Essuyez vos bottes également si par chance, vous deviez nous honorer de votre présence à nouveau. Il y a un paillasson à l’entrée, prévu juste pour cela. Trois fois rien, vraiment. La voix était confiante, édifiée d'un soupçon de malice, la moquerie dissimulant une hardiesse de fer. Cependant, son intonation n'était pas ce qui fit voir rouge le soldat. Non, c'était cette main tendue, ce signe de fausse politesse qu'il savait pertinemment être un traquenard venimeux. Jetant un regard noir à cette poigne qui s'offrait à lui, la sienne demeura toutefois sur son arme tandis que ses lèvres dessinèrent ainsi un rictus qui annonçait d'ores et déjà un tumultueux chaos.

— Être civil? Ca tombe plutôt bien, c'est ma spécialité. cracha-t-il sans pour autant lever la voix, démontrant toujours une assurance solide et inébranlable. Il se tourna ensuite vers les soldats qui étaient entrain de terminer d'inspecter les papiers de tout le monde. Ecoutez-moi tous, je veux que cet endroit soit fouillé de fond en comble, que tous les recoins soient inspectés, que toute la paperasse soit épluchée et que personne ne sorte d'ici avant que le contrôle ne soit terminé. commanda Ozai tandis qu'un brouhaha éclata suite à cette proclamation. Sans attendre, les soldats sous sa tutelle s'exécutèrent avec d'autant plus de rusticité que plus tôt, alarmant les employés de l'endroit qui s'écrièrent tous contre cet ordre si injustifié. Si il n'était pas persuadé de trouver quelconque acte de criminalité dans un cabinet d'architectes, le simple fait de brusquer et retourner le bureau allait mettre la couleur sur ses intentions. Faisant voler les affaires dans tous les coins tandis qu'ils fouillaient chaque tiroir et chaque objet personnel, les jeunes recrues ne firent nullement attention à la tenue de l'endroit, sans grande surprise. Terminant son instruction, il reprit ensuite leur conversation là où il l'avait laissée. Quelque chose à signaler avant que mes soldats ne contrôlent ce bureau? demanda-t-il, abrupt, tandis que son regard ce posait sur celui qui se trouvait derrière la jeune femme.

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Elle devrait avoir peur Genya. Si elle n’était pas si obnubilée par sa haine et sa colère, peut-être le serait-elle. Mais elle est fière l’enfant de la Nuit, se drapant dans son orgueil comme si cela pouvait le faire fuir. Cela avait fonctionné un nombre assez suffisant de fois pour qu’elle ne change pas de tactique. Mondaine orgueilleuse qu’elle était aux yeux de la populace de Cinnerial, et c’est ce qu’elle restera. Années de préjugés qui ressortent, reflexe dont elle aurait peut-être dû se passer. Parce qu’il ne bat pas en retraite alors que sa bouche s’empli d’un venin doucereux, qu’il ose même foudroyer de ses prunelles la main qu’elle lui tend. Enfant impertinent qu’il est, à se montrer tout aussi obstiné qu’elle. Mais elle n’aime pas ça, elle n’aime pas la main qu’il laisse reposer sur son arme ou le rictus qui vient déformer ses traits. Sale bête en maque de dressage.

« Être civil? Ca tombe plutôt bien, c'est ma spécialité. » C’est qu’il aboie encore, qu’il pourrait mordre le bougre. Elle doute avoir la même définition du terme, mais elle laisse passer. Ses bras qu’elle recroise, ses ongles s’enfonçant dans sa peau pour éviter de lui arracher cette moue à mains nues. Il lui donnerait presque envie d’un bain de sang cet imbécile. « Ecoutez-moi tous, je veux que cet endroit soit fouillé de fond en comble, que tous les recoins soient inspectés, que toute la paperasse soit épluchée et que personne ne sorte d'ici avant que le contrôle ne soit terminé. » Abus de pouvoir qui lui fait voir rouge. La fae de la Nuit lutte pour ne pas laisser sa furie s’emparer de ses ombres. Elle voudrait l’égorger l’impudent. Comment ose-t-il ?! Sa mâchoire qu’elle crispe pour ne pas rétorquer, pour rester en place et ne pas faire davantage de connerie. Car la tentation est grande en cet instant. Mais une once de remord s’immisce en elle, les autres n’ont pas à payer parce qu’elle ne peut le souffrir plus longtemps. Elle tente de ne pas songer à la peur des autres fae, les exclamations emplies d’effroi. Genya sait qu’ils ne trouveront rien ici, et elle n’espère pas à ce qu’ils comprennent quoi que ce soit aux plans qui sont catalogués dans leurs locaux. Ici tout est inoffensif, contrairement à la fae qui bouillonne de rage, appuyée contre son bureau. Elle le fixe de ses billes sombres, rongeant son frein en pensant déjà aux heures que cela prendrait pour tout ranger. Elle songe à lui rendre une petite visite, plus tard, lorsqu’il serait seul. Car la prochaine fois qu’elle le croisera, seul, elle se promet qu’il n’en sortira pas indemne. Tyran drapé de lyrium qu’il est et qu’elle voudrait voir tomber.

« Quelque chose à signaler avant que mes soldats ne contrôlent ce bureau? » Elle se redresse, envahissant délibérément son espace personnel. Qu’il retourne ses tiroirs, elle s’en moque, elle ne garde rien ici qui puisse avoir une grande valeur, précisément à cause d’eux. Elle désigne son bureau en un geste théâtral. « Rien que des objets intimes… Vous savez, ce genre de choses que vos femmes doivent avoir aussi. » Sa voix est froide, glaciale comme un ciel sans nuage en plein hiver. « Mais je vous en prie, faites comme chez vous. Vous pourriez apprendre une chose ou deux qui pourraient vous servir dans la chambre plus tard. » Et elle s’écarte, voir s’il osera fouiller lui-même ses affaires le rustre, elle va même jusqu’à lui tendre sa pochette personnelle, un sourcil arqué. Elle voudrait avoir ses dagues sur elle pour lui régler son compte, mais elle espère juste que tomber sur ses protections intimes lui remettront les idées en place.

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@genya lantsov

Brouhaha incessant dans le fond de la pièce, les voix se voulaient à présent offensives face à la frénésie causée par les soldats de l'Armée Rouge. Chaos calculé procura une légère satisfaction au bougre qui avait causé ce chahut par preuve de dominance. Si le soldat savait démontrer une retenue d'or, il lui arrivait également bien des fois de céder aux caprices de l'étroitesse d'esprit. Enfant des rues, martyr des maux et l'instabilité, Ozai n'avait nullement était forgé dans la patience ni l'indulgence, lui dont la sympathie avait fini par se dissiper pour laisser place à une hostilité incessante. Sujet aux malices humaines, Ozai s'est vu nourrir son sentiment de supériorité et de prédominance sociale avec l'usure du temps, lui ayant toujours été propice aux félicités d'une gloire qu'on lui accordait chaque fois qu'il remettait un fae à sa juste place. Tel un clebs auquel on inculque une discipline abrupte, marqué sur la peau à l'encre de l'intolérance, l'innocence s'est perdue dans un amas de véhémence et la docilité du dogue n'était plus.

— Rien que des objets intimes… Vous savez, ce genre de choses que vos femmes doivent avoir aussi. le ton est narquois, la fibre avenante manquant à la corde vocale, Ozai décèle facilement la moquerie sous les propos de la fae; une pique qui ne manquera pas de le faire froncer des sourcils. Le sang à cran, son carmin tournoyait dans ses veines sous l'envie d'effacer ce air hautain qu'arborait la brune, elle qui ne se privait pas de jouer avec les nerfs du capitaine. Mais je vous en prie, faites comme chez vous. Vous pourriez apprendre une chose ou deux qui pourraient vous servir dans la chambre plus tard. Le tortionnaire grogne tandis que la jeune femme s'attaquait personnellement à lui dans l'aisance la plus totale. Le remarque ne devrait pourtant ni le toucher ni l'influencer et pourtant, être des tripes, esprit irritable, Ozai se laissa tomber dans un néant bourrasque. Tandis que la fae s'était reculée pour marquer sa provocation, Ozai s'avança avec assurance tout en gardant la posture droite d'un soldat bien formé. De sa force brute et dans la rudesse la plus totale, le Toshio arracha le premier tiroir, se préoccupant que très peu de l'état dans lequel il allait laisser le vieux bureau. Le visage de la jeune femme se crispe et le bougre ne peut s'empêcher de remarquer son poing serré sous une force bien contrôlée. Procédant à l'inspection, chaque objet personnel ou non que le capitaine touchait finissait jeté à terre ou balancé sans soin ni courtoisie; le tout avec les traits les plus stoïques, tableau d'une sévérité démesurée.

— Effectivement, que des choses futiles. cracha-t-il en mentionnant l'apanage intime de la brune qu'il avait manipulé dans la froideur la plus totale. Ne s'arrêtant nullement là, Ozai continua à décortiquer dans une violence injustifiée le reste du bureau, laissant celui-ci dans un état des plus déplorables. Apprendre des fae? Ne me fais pas rire. dit-il tandis que chaque chose qui tombait entre ses mains finissait brisée ou piétinée. Sa voix se creuse dans une scène d'aversion, un rictus de mépris s'échappant soudainement de ses entrailles. Au yeux du Toshio, les humains, les siens, ses semblables de sang et de vie n'étaient pas des êtres ayant besoin de quelconques lignes de conduite érigées par des fae. Viles usurpateurs et langues de poison, tout ce qui venait des disciples de la magie était un cadeau empoisonné, un fardeau qui n'apportait que la mort dans la fatalité la plus totale. Alors l'idée même de suivre le conseil d'un de ces individus pesa sur l'âme torturée d'Ozai, l'empêchant de s'ouvrir à un monde de paix et de tolérance. Réagissant au quart de tour, Ozai nourrissait de lui-même l'image de bourreau que l'on attribuait à tant de membres de l'Armée Rouge. Archétype de l'inconscience collective de l'Ordre, le molosse n'avait nullement échappé au moule dans lequel les pions du mouvement étaient usuellement forgés. Par contre... commença-t-il en s'approchant de la Lantsov ... s'il y a bien une chose que tu devrais apprendre, son souffle est contrôlé, son air est grave; façonné dans l'animosité la plus absolue ... c'est que tu ferais mieux de rester hors de mon chemin. dit-il simplement avant de pousser sans retenue la jeune femme qui vacilla sur le côté. Reprenant son inspection, il examina ensuite l'arrière du meuble.

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@Ozai Toshio & @Genya Lantsov

Il abime, il détruit, bulldozer lâché sur ce monde qui est le sien. Cela ne l’étonne pas Genya, elle s’y attendait, ce n’est pas comme si l’humanité était douée pour autre chose de toute manière. Ils écrasent, souillent, n’attendant aucunes représailles. Ils bousculent, malmènent, créant un chaos qu’ils savent qu’ils n’auront pas à fixer. Enfants terribles qu’ils sont, gonflés de leur propre importance. Ça arrache, ça balance leurs affaires. Ils détruisent des semaines de travail sans s’en soucier. Parce qu’il en a donné l’ordre. Ils se lâchent, ça les amuse, c’est gratuit, c’est cruel. Alors elle riposte avec la seule arme dont elle dispose, langue acérée, sarcasmes et répartie. Ce qu’elle a apprit à perfectionner au fil de ces années passée à la Cour des Masques. Elle se fait provocante alors qu’elle devrait être une petite fae bien sage, parce qu’elle ne tolère pas leur présence ici, certainement pas avec cette suffisance qu’ils affichent, alors que ses collègues ne sont que peur fébrile et regard baissé. Ça la répugne, elle voudrait hurler, frapper. Mais elle connait les conséquences qu’une telle explosion de rage aurait. Et c’est sans doute ce qu’il y a de pire, cette laisse invisible qui la fait demeurer sur place, un sourire placardé sur ses lippes. Tolérance qu’on la force à avaler lorsqu’elle rêverait de montrer les crocs à son tour.

« Effectivement, que des choses futiles. » Qu’il lui crache au visage, détaillant ses affaires personnelles sans aucune délicatesse, les exposant au grand jour comme si elle devait en ressentir de la honte. Elle a dépassé cela depuis longtemps la brune. Elle sert les poings alors qu’il continue sa fouille, c’est inutile, injustifié, et elle ne le sait que trop bien. Pure malice qu’il s’autorise en détruisant ses affaires. Comme si cela lui donnait du pouvoir sur elle. Elle serait curieuse de pouvoir fouiller ses rêves, ses cauchemars, de découvrir ce qui le ferait frémir lui. Ces choses qu’elle pourrait faire qui le ferait trembler à son tour, qui le terroriserait tout aussi surement que ce qu’il fait avec les fae présents aujourd’hui. Monnaie de sa pièce qu’elle ne serait que trop encline à lui retourner. « Apprendre des fae? Ne me fais pas rire. » Et pourtant il n’est qu’un enfant, une petite chose fragile qu’elle pourrait écraser si facilement s’il n’y avait ce satané lyrium. Paraderait-il de la sorte sans ces cristaux ? Serait-il si fier ? Elle en doute fortement. Elle avait déjà connu la perte amère liée à la guerre, vécut parmi ces ancêtres alors qu’il sortait à peine de la matrice maternelle. Imbécile. Il serait incapable d’admettre que tout ne se limite pas à sa simple petite existence éphémère, même lorsque cela lui explose en plein visage. Arrogance qui sera sa perte, même s’il est trop borné pour s’en rendre compte. Non, il préfère afficher se rictus méprisant alors qu’il détruit ses affaires personnelles, et elle reste là, coite, muscles tendus alors qu’elle se maîtrise avec difficulté. « Par contre... » Elle se crispe alors qu’il se rapproche. « ... s'il y a bien une chose que tu devrais apprendre » Mâchoire crispée à s’en casser les os. L’impertinent. Comme si elle avait quoi que ce soit à apprendre de ce chiot. « ... c'est que tu ferais mieux de rester hors de mon chemin. » Il la bouscule pour faire le tour du bureau. Comme si cela ne suffisait pas. Il la touche encore. Elle voudrait gronder, effacer cette chaleur résiduelle résultant de ce contact bref qu’elle ne désirait pas. « Je ne demande pas mieux Capitaine… » qu’elle crache, hargneuse. Qu’il fouille dans ses affaires, les brise est une chose, mais elle ne saurait tolérer qu’il la touche encore une fois. « Mais gardez vos sales pattes pour vous si cela n’est pas trop vous demander… » Ses ongles qui s’enfoncent dans la chaire tendre de ses mains pour éviter de se ficher dans son visage, le désire de le défigurer se faisant plus prégnant. « ...Et je serais plus qu’enchantée de ne plus avoir à poser les yeux sur vous, soyez en assuré. » Parce que si elle le croisait, seul, elle ne sait pas ce dont elle serait capable, pas alors qu’une telle fureur l’habite, pas alors qu’elle serait protégée par le couvert des ombres. Oui, il vaudrait peut-être mieux que leur chemin ne se recroise pas.

(c) valruna.

@genya lantsov

Ozai savait. Il savait que si elle le pouvait, la Lantsov lui arracherait les yeux sans grande hésitation, un désir qui se lisait amplement dans le regard animé de la jeune femme. Cependant, l'oppression des humains envers les siens était telle que le moindre faux pas mettrait en péril son existence et celle de ses proches. De plus, les fae les plus réfléchis savaient que tout soldat de l'Armée Rouge ayant accédé au titre de capitaine n'y était pas passé sans devoir faire ses preuves. Être à l'agilité travaillée, habilités au combat sévèrement poussées mais surtout détenteur de cette effrayante capacité à utiliser le lyrium sans retenue. Doses constamment présentes sur eux, les fidèles militaires de l'Ordre disposaient de cet opium pour leur protection personnelle mais pas seulement. Si il était bien connu que les soldats rouges étaient tristement exposés face à la dangereuse dépendance au lyrium dés la fin de leur formation, cela demeurait un sujet tabou et secret pour Ozai qui ne supportait pas être soumis au joug de cette drogue. Il savait toutefois que si Genya avait une connaissance avancée de ses pouvoirs, Ozai ne pourrait pas venir à bout d'elle malgré sa force physique et ses connaissances des armes. De son expérience personnelle, le capitaine savait que les fae de la cour de la nuit maîtrisaient pour certains les illusions et les ténèbres avec dextérité, des pouvoirs qu'il avait pu voir à l'oeuvre par le passé et qu'il ne fallait nullement sous-estimer. Si Ozai n'hésitait pas à provoquer la jeune femme, une infime partie de lui savait aussi qu'il se devait de demeurer sur ses gardes, les fae tout comme les hommes disposant d'une patience limitée...

— Je ne demande pas mieux Capitaine… ses propos ne dissimulent même plus la haine qui la ronge, une claire opposition qui se prononce dans sa manière d'appeler Ozai. Petit à petit, il entendait d'une oreille trainante ses soldats qui terminaient leur fouille et qui avaient, tout comme lui, causé désordre monstre dans le seul but d'en causer un. Mais gardez vos sales pattes pour vous si cela n’est pas trop vous demander… bousculée par ses actions, Genya montrait à présent ses crocs quand bien même ses poings se retenaient de s'élancer; un contrôle de soi quasi maître que Ozai avait au moins le mériter de relever. Bien que le Toshio avait croisé et irrité bien des fae durant cette dernière décennie, seuls quelques uns avaient retenu son attention. Au fil des années et à force d'observation, le capitaine avait fini par comprendre que la subtilité se révélait ainsi : ceux qu'il fallait le plus souvent surveiller étaient les opprimés qui n'exprimaient nulle réponse de violence face à la tyrannie directe... Et je serais plus qu’enchantée de ne plus avoir à poser les yeux sur vous, soyez en assuré. Ozai ne put s'empêcher de laisser échapper un rictus bien âpre. Maintenant qu'elle était entrée dans ligne de mire, cela serait de se fourvoyer d'espérer ne jamais recroiser le chemin du bougre.

— Capitaine, nous avons terminé d'inspecter les lieux. lança un des soldats pour signaler que chaque bureau avait été contrôlé. Farouche, loyal et encore aux airs juvéniles, le bleu lui rappelait la jeune recrue qu'il était presque quinze ans plus tôt. Encore peu marqué par les supplices du lyrium ou de la vie frénétique que mène tout gradé, il pouvait clairement voir que le gamin ignorait pleinement ce qui lui attendait. — Très bien, alors je pense que nous avons terminé notre travail ici. déclara Ozai avant de faire un bref signe à celui-ci. Aussi rapidement, le jeune pion s'en alla réunir les autres soldats tandis que le personnel des lieux rassemblait dans l'affliction et la nonchalance leurs effectifs dispersés - parfois même jetés - par les membres de l'Armée Rouge. Sans attendre, il se permit alors d'adresser quelques dernières paroles à la brune. Tu m'en vois désolé, cette rencontre était pourtant un réel plaisir. lâcha-t-il dans la malice la plus exécrable. Lui pourtant si peu dans la fourberie usuellement, il y avait quelque chose en la jeune femme qui causait à Ozai l'envie folle de la faire sortir de ses gonds, de voir de quoi elle était capable. Cependant, en vue de la situation, il savait bien que cette altercation allait devoir être reportée à plus tard. Par ailleurs, la prochaine fois qu'on se croisera, car il y en aura très certainement une; tu pourras t'adresser à moi en m'appelant capitaine Toshio. déclara-t-il finalement de son ton le plus grave. Un dernier échange de regard électrique prit lieu puis le dogue tourna finalement ses talons, quittant les lieux laissés dans un chahut désolant, le tout sans même saluer les occupants du cabinet.

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