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 BROTHERHOOD

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Eron Solon

Eron Solon

BROTHERHOOD 91bmOqLi_o

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MessageSujet: BROTHERHOOD   BROTHERHOOD EmptyJeu 11 Juin - 21:34

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Eron Solon & @Zuko Attah & @Ozai Toshio

CHAPITRE I - Avilia 1073
Les bêtes frappaient avec fougue le sol poussiéreux qui défilait à toute vitesse sous leurs sabots de fer. Elles galopaient si vite qu’on peinait à distinguer la couleur de leur robe, leurs impressionnantes silhouettes s’effaçant au point de se confondre avec le trait d’un gigantesque carreau d’arbalète. Le nez plongé dans la crinière de leur destrier et le torse collé à leur garrot, les deux cavaliers talonnaient avec frénésie le flanc de leur monture sans jamais cesser de se défier du regard. "Tu vas perdre Küçük !"
Eron ne put s’empêcher de sourire. Les rennes qu’il tenait se mirent alors à onduler entre ses doigts, faisant s’envoler le bruit d’un claquement sec jusqu’au ciel. Comme pour approuver sa décision, la monture émit un hennissement puis accéléra de plus belle. Malgré le port de son chèche, Eron pouvait sentir le sable venir lui fouetter les joues. La peau de ses mains dépourvues de gant semblait écorchée jusqu’au sang, ses yeux embués par les larmes. Pourtant Eron se sentait plus vivant que jamais. Les chevaux continuaient de filer comme si la mort en personne était à leur trousse, leurs museaux se dépassant à tour de rôle dans une valse incessante. Soudain, l’étrier de son rival s’entrechoqua contre le sien. L’écho d’un cri métallique fit bourdonner ses oreilles. D’un geste brusque, Eron ordonna à son destrier de couper la route de l’autre palefroi. Ce dernier, surpris par la manœuvre, eut un léger soubresaut et le Solon en profita pour prendre l’ascendant sur son homologue.
Tandis qu’Oceara commençait lentement à se dessiner au travers des éclats carmins dont se parait l’horizon, Eron se redressa sur sa selle et hurla à pleins poumons : "POUR LES RATS GRIIIIIIIIIIS !!!!!"

Son hongre semblait sur le point de rendre l’âme lorsqu’il posa enfin pied à terre. Eron le gracia d’une puissante claque sur le poitrail en guise de remerciement, puis l’attira jusqu’à un puit situé non loin de là. La route qu’ils avaient empruntée était une ancienne voie marchande datant de l’époque de Mysrathan. Des points d’eau avaient été creusés aux abords de la ville afin d’accueillir les caravanes et les bêtes utilisées pour le transport des denrées. Eron se retourna vers l’autre cavalier qui arrivait au trot : "Pardon pour la monstrueuse branlée que j’viens d’vous faire subir, mon Cap’taine." Ricana-t-il, l’air moqueur.
"Ferme-la. T’as gagné uniquement parc’que j’avais pas envie d’avoir à supporter encore tes pleurnicheries." Les deux cavaliers avançèrent l’un vers l’autre d’un pas ferme, jusqu’à ce que l’épaisseur d’un cheveu ne puisse séparer leur deux trognes. Les commissures de leurs lèvres tressaillirent, avant de se déchirer dans un sourire franc. Le silence fut rompu par l’entrelacement de leurs rires complices tandis que leurs fronts se fracassaient l’un contre l’autre. "Jolie course, Küçük. T'es devenu sacrément bon." Avoua humblement Ozai, tout en conduisant son cheval jusqu’au puit. Ils en profitèrent pour ôter leurs étoffes de coton couleur terre, ainsi que leur chèche, laissant briller à l’éclat du soleil couchant les plaques d’acier venues renforcer leurs armures. Les deux soldats de l’Armée Rouge restèrent un court instant sans rien dire, les yeux rivés sur la ville qui se dressait face à eux. "Ca fait du bien de rev’nir au bercail." Souffla Eron. Ozai opina du chef, puis entreprit de guider son destrier par la bride avant de s’engouffrer dans l’une des sombres venelles du bidonville Nord d’Oceara.

"J’aime pas m’balader au milieu d’ces coupe-gorges avec tout mon barda sur le dos. J’ai l’impression d’avoir une grosse cible de collée au cul." Grommela Eron.
"Personne n’osera s’en prendre à des représentants de l’Armée Rouge. A vouloir s’faire passer pour de pauvres brebis égarées, on aurait sans doute fini par rameuter tous les coupe-jarrets et autres loups du quartier.  "
"Ouais, ouais... Mais j’ai aussi souvenir qu’ça grouille de fae dans l’coin."
"Pas de c’côté-ci de la ville. Plus maintenant… Et puis, ose me dire qu’ça te dérangerait de buter quelques-uns d’ces salopards avant le souper ?"
Eron renifla bruyamment avant de lâcher un énorme mollard en guise de réponse.

Sous les haillons de vêtements étendus entre les meurtrières des maisons faites de bric et de broc, ils avançaient prêts à en découdre, une main sur le pommeau de leur épée ou sur la crosse de leur pétoire. Finalement, la traversée des bas-fonds se fit sans encombre. Un sale mioche tenta bien de leur subtiliser quelques munitions en lyrium, ces dernières se revendant à prix d’or sur tous les marchés noirs. Ozai lui tordit le bras, tandis qu’Eron le gratifia d’un puissant coup de pied dans le derche.

Guidés par les bruits, ils déboulèrent alors sur la grand place du quartier de la Potence. Eron s’arrêta net. L’endroit n'avait plus rien à voir avec les souvenirs qu'il en gardait de son enfance. Des hommes en arme s’affairaient ici et là sous les énormes étendards de l’Armée Rouge. Les étals des commerçants avaient été saccagés et des poteaux avaient été dressés afin d’y pendre les carcasses difformes de faes. Les caisses d’armes et de lyrium s’amoncelaient entre les cages qui dégueulaient de prisonniers. Ces derniers restaient immobiles, leurs membres inertes dépassant d’entre les barreaux, la tête à-même la fange, aussi maigres et tordus que des clous sur lesquels on aurait trop frappés. Ozai était sur le point de reprendre sa marche lorsqu’une voix familière les interpella. "Tsss… Tssss… Tsssss… C’est des sacrés canassons qu’vous trimballez-là." L’inconnu à la peau de suie écarta ses longs bras musculeux, avant d'ajouter dans un sourire qui fit scintiller ses canines. "Vous vous prenez pour des cavaliers de la légion dorée ou quoi ?" Eron et Ozai se fendirent d’un rictus déridé. "Une idée de notre cher cap’tain pour voyager incognito."
“On pouvait pas se permettre d’être aperçu en train d’abandonner nos postes à Azracca.”
"On peut tout s’permettre."
"Toujours à vouloir avoir l’dernier mot, aye Küçük ? Heureusement qu’Ozai est là pour veiller sur ton p’tit cul d’blanc-bec."
"Ta sale gueule m’avait pas manqué, Zuko !"

Le trio se salua, front contre front, savourant l’espace d’un court instant leurs retrouvailles. Ozai jeta un bref coup d’œil circulaire, puis posa la question qu’ils avaient tous sur le bout de la langue. "T’es allé le voir ?" La mine de Zuko s’assombrit subitement. "Non, j’vous attendais. Venez, j’nous ai dégoté un passage tranquille pour y aller sans qu’on s’fasse alpaguer par d’la bleusaille."

Le soleil était en train de tomber dans la mer lorsqu’ils entreprirent l’ascension de la Pointe du Diamant.

Pour comprendre la valeur que cet endroit avait à leurs yeux, il fallait connaître les docks comme sa poche. Qui d’autre que les Rats Gris pouvaient s’en vanter ? Personne ne se souvenait comment ni pourquoi Tomas s’était retrouvé sur ce ponton à contempler l’astre solaire se coucher. Mais c’est alors qu’il le vit, cet immense diamant jaillir hors des eaux. Nulle magie à l’œuvre durant ce spectacle aussi éphémère qu’éblouissant, simplement des minéraux aux caractéristiques atypiques, capables de refléter les rayons du soleil durant sa chute. Suite à cette découverte, qu’ils fussent en train de voler, mendier ou jouer des poings, tous les Rats Gris s’efforçaient d’être revenus à temps afin de pouvoir assister à l’apparition fantastique de l’énorme pierre précieuse. Depuis leur quartier général ils contemplaient religieusement, le cul posé sur un ponton et les jambes nageant dans le vide, ce joyau qui ne brillait que pour eux.  

Le vent marin s’engouffra dans ses cheveux et Eron sentit son être frissonner à l’écho de tous ces vieux souvenirs. Aucun des trois soldats ne pipait mot, tandis que l’astre luisant continuait d’être englouti par les flots. Eron tourna ses billes azurites sur son pouce marqué d’une balafre blanchie par les âges. Il savait qu'aucun de ses frères ne briserait la glace. Il se savait être le plus fragile et prompt à rompre sous le torrent d'émotions qui l'assaillaient depuis le début de ce voyage dans le temps "Il me manque." Lâcha-t-il simplement.
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Ozai Toshio

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Affect : seul, et cela est mieux ainsi.
Métier : capitaine à l'armée rouge (azracca)
Faction : ordre des cendres, bougre anti-fae, produit type de l'armée rouge.
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MessageSujet: Re: BROTHERHOOD   BROTHERHOOD EmptyJeu 25 Juin - 13:39





Compétitifs, ça les enfants d'Oceara pouvaient l'être. Âmes châtiées  par la violence et la dureté de leur existence, l'innocence perdue trop tôt semblait quelques fois réapparaître dans des moments furtifs comme dans leur inoffensive rivalité. Le désir de se montrer plus rapide, plus rusé, le réflexe naturel de se révéler sous son meilleur jour car les dogues comme Eron et lui avaient appris très jeunes que démontrer quelconque faiblesse revenait à dessiner une cible sur son buste. Il y avait des bonheurs simples comme gagner une course, un moment d'euphorie qui ne tardait jamais très longtemps à rejoindre la réalité dans laquelle les deux soldats étaient des pions du destin. Les sabots s'imprégnant dans le sol de poussière, laissant la trace des deux bêtes galopant sous la tutelle des deux soldats, fougueux et forts, à l'image de leurs cavaliers. — Fais chier ! grommela-t-il entre ses dents lorsqu'il se rendit compte que son ami avait gagné la course, dépassant avec aisance Ozai sous ses présomptueuses taquineries. Le Toshio se souvenait encore quand bien des années plus tôt, il montrait les bases et principes de la rue à Eron, lui qui était devenu frère à part entier des Rats Gris peu après que leurs chemins ne se soient croisés. Le jeune Solon noyé dans l'insouciance et la crainte avait bel et bien disparu depuis longtemps, laissant place à la figure d'un loup coriace, d'un cerbère dont la confiance était forgée dans l'acier. Il y avait toujours une fierté immuable en Ozai lorsqu'il voyait où en était arrivé ses confrères, les voir se battre pour les valeurs qu'ils avaient fondées dans ces petites ruelles lugubres d'Oceara et  être loyaux les uns les autres était une image qui mettait réellement du baume sur son coeur de pierre. Nullement des enfants de choeur, les Rats Gris avaient longtemps écumé les poches des habitants d'Oceara, volé bien des maisons pour survivre dans cette pauvreté meurtrière qui avait tué plus d'un de leurs frères. Les menaces n'étaient jamais loin et vivre cette vie de sous-fifres des rues impliquait de constamment dormir l'oeil ouvert, la main sur sa lame à l'âge de prépubère. Malgré l'âpre souvenir de violence constante qui avait noyé sa jeunesse dans la crainte, il y avait pourtant cette allégresse bien prenante qui submergeait Ozai chaque fois qu'il repensait aux mésaventures des siens. Leurs rires, leur fierté dés qu'un butin était rapporté ou leur solidarité face à une épreuve difficile, ces réminiscences lourdes de sens représentaient pour le capitaine l'un de ses plus grands piliers...

Arrivés sur leur terre natale, une vague de nostalgie frappa Ozai de plein fouet, lui qui évitait de revenir dans le coin en dehors de cette date symbolique. A l'entrée en ville bien des choses semblaient être toujours présentes sur le sol souillé de la cité, les bâtiments n'ayant rien pris d'autre qu'un voile de vieillesse sur leurs murs grisâtres. Bien que le temps s'était longuement écoulé, Ozai retraça avec aisance les différentes ruelles de la ville, les chemins qu'il avait tant l'habitude d'emprunter durant ses années à errer sur ces landes. Si le quartier dans lequel ils s'étaient aventurés semblait transpirer l'hostilité, il n'y avait nulle peur dans les pas assurés des deux soldats, bien trop habitués à ce genre de tableau désastreux. Il n'était pas difficile de repérer les regards voleurs qui se déposaient sur eux dans les recoins de l'allée ou encore de percevoir les souffles des âmes curieuses qui guettaient par leurs fenêtres la venue des deux bourreaux. Sans surprise, un gamin insouciant se crut bien trop malin et tenta de dérober les munitions apparentes sur leurs uniformes, une erreur pour l'enfant qui fut rapidement renvoyé au bercail par le pieds d'Eron. Une scène qu'Ozai trouva alors tragiquement familière, ce môme lui rappelant les rejetons ruinés par le même désespoir qu'étaient les Rats Gris.

Si l'entrée de la ville n'avait eu qu'un léger effet sur le Toshio, le quartier de la Potence meurtrit toutefois son essence, l'endroit maintenant saccagé par les siens, par ses camarades militaires qui avaient décider de marquer l'endroit comme déballage publique de leur force sauvage. Si le coeur du natif se fendait quelque peu à la vision de cette place perdue, il n'exprima toutefois nulle émotion sur son visage fatigué; lui qui savait très bien que ce genre de débâcle était nécessaire pour marquer leur supériorité. Pris dans ses pensées, c'est la voix bien distinctive de Zuko qui le sortit de sa torpeur réflective, la carrure du fauve se dépliant sous leurs yeux. Leurs retrouvailles furent brèves et courtes de paroles si ce n'est les moqueries incessantes de Zuko sur le moyen de déplacement du binôme, une interaction qui pourtant n'en était pas moins lourde de sens puisque cette réunion n'était pas sans but.

Suivant Zuko sur le chemin, ce fut en un clin d'oeil que les trois frères arrivèrent sous la vague de l'océan sur le ponton mythique. L'air iodé d'Oceara les changeait de l'odeur pullulante d'Azracca, ville dont les eaux infectées et viciées avaient étouffé la bon vent marin. Le visage de Tomas se révéla alors soudainement pour les trois étalons, la voix de leur grand frère retentissant entre les vagues de sa patrie.  Le silence semblait s'alourdir  à fur et à mesure que les souvenirs de Tomas se jouaient dans leurs esprits, chacun repensant surement à ce qui avait fait de lui le leader de leur confrérie.

— Il me manque. lâcha soudainement Eron, exprimant alors la pensée qui les tourmentait vraisemblablement tous les trois. Leurs regards s'entremêlèrent alors dans leur deuil encore bien trop présent.
— Moi aussi bordel. murmura Ozai, lui qui n'avouait que très rarement ce genre de malêtre.  On ne peut pas lui faire honneur sans ça évidemment lâcha-t-il tandis qu'il sortir une simple flasque de sa poche, lampe de la douce liqueur qu'il réservait chaque année pour Tomas. Bien évidemment, cela ne manqua pas de faire rire ses frères qui savaient pertinemment que le pauvre bougre n'avait jamais tenu l'alcool. Je vous vois venir, je me passerais de vos réflexions sur ma tolérance 0. râla le malheureux en ouvrant la flache. Buvant alors une gorgée qui lui crispa le visage, il passa ensuite l'aubaine à Eron.



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Zuko Attah

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Gang : les rats gris, ancien gang du quartier des docks
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Inventaire : fusil blaster, fusil de recrue (+ cartouches illimitées)- shivs- kit d'injection (6), kit médical (2)
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zukai, kimi / octogone des sentiments
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MessageSujet: Re: BROTHERHOOD   BROTHERHOOD EmptyMer 8 Juil - 13:08

L'ECLAIRAGE DEGUEULASSE DES NEONS BALAFRAIT de sa lumière jaune pisse le stand de nourriture ambulant coincé entre deux ruelles sombres du bidonville d'oceara situé dans les quartiers nords de la capitale et que le soleil ne parvenait à caresser de ses rayons piégés entre les tours grisâtres et les volutes de fumée épaisse de pollution- à califourchon sur un tabouret en bois, les manches de sa chemise en coton relevées au-dessus de ses coudes étalés à même la surface incrustée de crasse de l'échoppe, zuko tenait entre ses doigts tatoués des baguettes en bois qui piquèrent dans les gyozas fumants avant de les engouffrer entre ses canines dorées, le doux ronronemment des ventilateurs aux quelques pâles manquantes qui tournaient lentement, incrustés dans les murs placardés d'affiches sales et barbouillées de tags en un paisible vombrissement qui accompagnait le brouhaha des rues adjacentes et les différents dialectes des quartiers de la ville qui conversaient autour de lui entre des éclats de rire.
De lourds fils éléctriques pendaient au-dessus de sa tête, entre les immeubles délabrés à la peinture écaillée et les balcons croulants- le lieutenant d'izeghar discutant tranquillement avec marco qui s'affairait autour de ses quelques clients, ancienne tête de gang de la zone ouest reconvertie en simple patron de stand, ravi de retrouver zuko qu'il connaissait depuis qu'il était en âge de se foutre dans les emmerdes- suspendues aux lambris de bois décrépits, des bandes aux couleurs ternies estampillées de symboles oziran que gamin il ne pouvait déchiffrer, encadraient l'échoppe, lui effleurant le sommet du crâne qu'enfant il n'atteignait qu'en tendant ses poings écorchés- un des nombreux repères des rats gris qui sévissaient alors dans le quartier des docks où les réputations se faisaient et se défaisaient à coups de shivs, et ce bien avant l'arrivée des nouvelles bandes de gamins mauvais qui les avaient remplacés après leur engagement dans l'armée rouge et leur promesse de vengeance pour l'humanité scellée dans la souffrance et les mollards crachés aux creux de leurs paumes crasseuses- ozai, eron et tomas, avachis comme des rois vauriens à ses côtés, se chamaillant comme les sales gosses qu'ils étaient en piquant dans leurs assiettes respectives sous les injures crues et les rires purs qui retentissaient sous l'oeil amusé du patron, sans se doûter une seule seconde du destin tragique qui les attendait, tellement certains de leur propre immortalité avant qu'ils ne subissent la perte de l'un des leurs- ne quittant dès lors jamais vraiment oceara et ses quartiers malfamés où ils s'étaient sentis enfin comme chez eux, gamins égarés dans des souvenirs éternels.
Furtive, une petite main l'arracha à ses pensées tandis que son poing se refermait aussitôt sur le col crasseux de la sale mioche qui avait tenté de dérober quelques ozilles dans les poches de sa veste négligement posée sur le comptoir- la soulevant du sol d'une main, la gamine qui ne pesait vraiment rien crachant comme un chat sauvage en se débattant sous les soupirs excédés du lieutenant- avant de se lever pour l'asseoir à la place qu'il occupait auparavant- la petite s'arrêtant aussitôt de gigoter, ses grands yeux bleus écarquillés sur zuko qui ouvrit doucement ses doigts pour y déposer les baguettes presque trop grandes pour ses petites mains crasseuses.

-mange.

Grognements rauques peu convaincants sous le clin d'oeil railleur de marco qui resservait déjà la gamine- un dernier hôchement de tête respectueux entre les deux anciens requins d'oceara avant d'emprunter ses entrailles putrides jusqu'à l'abattoir délabré à ciel ouvert situé à l'entrée nord de la cité, les canines dorées de zuko qui brillèrent sous une grimace goguenarde à la vue de ses frères d'armes, ricanements moqueurs qui disparurent aussitôt alors que les fronts des chiens de guerre s'entrechoquaient de leurs rires semblables à des aboiements furieux éclatant de lumière.

Ses doigts tatoués enroulés autour d'une clope qu'il ne fumerait pas, paupières lourdes sous lequelles son regard sombre plongeait dans les eaux fièvreuses de la pointe du diamant, mutisme prudent quand il ne pouvait s'exprimer avec ses poings et ses flingues, les lèvres de zuko se tordirent en un demi-sourire devant ozai qui grimaçait sous la chaleur de l'alcool qui lui dégueulassait la gorge de ses volutes endiablées avant de passer la flasque en métal à eron- ses frères- qu'il aimait plus que sa propre vie.
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Eron Solon

Eron Solon

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MessageSujet: Re: BROTHERHOOD   BROTHERHOOD EmptyJeu 9 Juil - 18:18

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CHAPITRE I - Avilia 1073
Eron s’empara avec mollesse de la flasque qu’Ozai lui tendait, un léger sourire en guise de réponse à sa veine tentative pour alléger l’ambiance. La colère sourde qu’il ressentait habituellement gronder dans les tréfonds de son cœur, semblait s’être soudainement tue afin de pouvoir admirer les derniers rayons du soleil plongeant sous le vaste océan. Entouré de ses frères, leur esprit tourné comme le sien vers celui qui manquait à l’appel, Eron se sentait à la fois triste et apaisé. Les souvenirs qui jalonnaient son enfance en compagnie des autres Rats Gris défilaient sous son regard embué par la mélancolie.
Il but une lampée de l’alcool que contenait la flasque, puis la balança sans ménagement vers Zuko. Ce dernier l’attrapa au vol avec adresse, le regard toujours planté sur l’horizon. Ils restèrent ainsi quelques temps, le silence pour seul témoin de la douleur qu’ils partageaient tous les trois. Lorsque finalement plus aucune lueur de l’astre solaire ne vint réchauffer le ciel désormais drapé de sa plus sombre robe, Eron se retourna vers ses comparses.
« Le luisant s’est couché. » Les prières muettes à l’attention de Tomas avaient été psalmodiées et les larmes invisibles avaient fini de couler. « Vous savez ce que ça signifie… » Les trois enfants meurtris par les affres d’une guerre qui les dépassait complètement, avaient de nouveau disparu. Ne restaient plus que des bêtes dépourvues d’état d’âme et de conscience, des armes destructrices tout juste bonnes à répandre le désespoir et à faire couler le sang. Voilà ce qu’ils étaient devenus. Pour libérer l’humanité du joug de l’envahisseur, qu’ils disaient. « C’est l’heure d’aller rappeler à cette bonne vieille Oceara que les patrons sont rentrés. » Finit par lâcher Eron dans un sourire carnassier.
« Une idée en tête, Küçük ? »
Zuko s’alluma une clope, puis tendit le paquet en direction de ses comparses. Eron l’imita avant de reprendre son récit. « Il y a de ça deux ou trois mois, lorsque je suis rentré voir la mère, j’ai entendu dire que Keenan s’était mis aux courses de lévriers. »
« Keenan… Notre Keenan ? »
« Ouais, à priori son affaire tourne bien, même très bien. »
Grogna Zuko.
« Mais cet idiot aurait pas été foutu de trouver sa bite pour pisser ! » S’indigna Ozai.
« C’est ce qui m’a surpris, moi aussi. J’ai fait quelques petites recherches et il semblerait que cette enflure s'est associée à un Fae. »
« La putain de ses morts ! »
« C’est ce Fae qui doit vraisemblablement tirer les ficelles depuis l’arrière-boutique. »
« Avec la récente prise des docks par ces salopards, il doit sans doute se faire tout petit. Ca serait un miracle qu’on parvienne à mettre la main dessus. »
Réfléchit Ozai à voix haute.
« Je suis sûr qu’on aura l’occasion de se farcir de longues oreilles avant la prochaine pleine lune. Par contre, je sais pas vous, mais moi de savoir qu’un putain de traitre continue de s’en mettre plein les fouilles en toute impunité, ça me coupe l’appétit. »
Les trois loups se dévisagèrent sans un mot, des airs mauvais se peignant lentement dans le moindre de leurs traits.
« Alors, partants pour aller se taper quelques paris ? »
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