#OC1 — You have our attention

firewall

@Amos von Lohengrim & @Siora Alanis & @Zuko Attah & @Arabella Nazarova & @Miraz Ravenal & @Orion Havilliard & @Tanjiro Hanae & @Ozai Toshio

Ils savent ce qu'ils ont à faire. Ils savent ce qu'ils ont à faire et pourtant comme avant chaque début fatidique de mission il ne peut s'empêcher d'inspirer ce souffle d'appréhension. Il ne le connaît que trop bien ce râle, celui qui a trouvé sa tonalité compressée du jour où il a senti le véritable poids du sens de ces syllabes sur ses épaules. Soldat. Et pourtant il n'est plus, plus vraiment; plus seulement. Mécanique d'un autre genre, de celles qui siègent en bout de table et donnent le rythme à suivre de cette marche au potentiel funèbre. Leader. Les ordres implacables, la mise en danger bien réelle qu'il leur a imposé. Des combattants triés avec soin dans le plus grand secret, les profils choisis pour leur connaissance du terrain, leur expertise ou leur loyauté sans faille. Il espère pouvoir leur faire confiance, mais rien n'est moins sûr en ces terres corrompues, Nythsari où il soupçonne que trop de complots sont déjà à l'œuvre. Il ne leur a pas fait part de ces doutes là lors du briefing bien sûr, s'est contenté d'insister sur le déroulé du plan et les positions qu'il attend de chacun d'eux. Tous des rouages qu'il refuse de considérer comme remplaçables pourtant, même s'il sait que cette faiblesse est une erreur. Il n'a jamais voulu diriger, prendre la charge de ces responsabilités. Et pourtant le voilà aujourd'hui, avec pas d'autre choix que d'en porter l'ostentatoire figure.

Il avance flanqué de ses deux mabaris, l'obéissance canine suivant parfaitement la cadence de ses pas. Le petit groupe de soldats dont il est à la tête se fraie facilement un chemin au travers des docks occupés par l'armée, l'agitation palpable sur les visages sur lesquels il accroche son regard de temps à autre. Il lui faut attirer l'attention d'une pompeuse prestance, un art qu'il exècre au plus haut point mais qui leur sera bien utile ici. Ces rebelles, qui qu'ils soient, ont ainsi choisi d'attirer leur attention en occupant une partie du port. Alors il leur doit une réponse avec au moins autant de panache; sans la nécessité d'un feu artificier, il l'espère. Il n'a donc pas lésiné sur l'offense, s'est paré de son uniforme de pacificateur noir aux détails pourpres, phénix brodé sur le revers de son épaule et boutons incrustés de lyrium. Sa meilleure arme à feu brille bien en vue à sa taille, ainsi que la lame de sa lance anti-apostat au manche raccourci pour l'occasion. Elle n'a jamais jamais servi, dessert au moins la fonction de symbole hostile à cet instant. Guerriers, c'est ainsi qu'ils doivent paraître aux yeux de tous, attiser les curiosités et rancoeurs sur eux pour les forcer à se dévoiler. Après un dernier regard vers les capitaines d'Izeghar, Oceara et Astragan (@Arabella Nazarova, @Orion Havilliard, @Miraz Ravenal) habilement sélectionnés au milieu du reste, le petit groupe se dirige vers le mur de flammes.

Il lui faut déglutir plusieurs fois pour affronter le dégoût que cette manifestation magique provoque en lui, son agacement plus palpable qu'il ne l'aurait voulu lorsqu'il lève la main pour faire aussitôt taire le soldat en charge de l'avant-poste qui accourt vers lui. L'odeur de chair brûlée lui est insoutenable, parfum du souvenir, fournaise qui aggrave la chaleur matinale et fait déjà perler une goutte de sueur contre sa tempe. Et sans pouvoir se retenir plus longtemps, le regard se détournant de la tête brûlée à point, il baisse la main et s'adresse au soldat. « Ramenez le corps de ce soldat à sa famille pour une crémation décente. Je me fiche que vous deviez utiliser des perches métalliques, des flèches et des cordes ou que vous y passiez la journée. Mais sortez-moi ce cadavre de là, nous sommes l'armée rouge, un peu de dignité. » Le ton suffit de son timbre glacial, pas de menace sous-jacente laissant entendre un terrible sinon.

Avec un léger signe de tête entendu il se détache de la soldate @Siora Alanis qu'il a choisie pour l'accompagner, troquant sa paire de gants et ses mabaris au lieutenant @Zuko Attah pour récupérer le mégaphone qu'il l'avait chargé de transporter jusqu'ici. Quelques pas le font s'approcher de la distance de sécurité établie, corps légèrement réticent malgré la volonté de son esprit. Ce n'est pas le moment de laisser ses vieux traumatismes l'arrêter. Il prend une profonde inspiration, levant le porte-voix amplifié au dessus de sa bouche. « Citoyens de Nythsari ! Vous l'avez voulu, alors vous voici maintenant avec les yeux de l'empire braqués sur vous ! » Il s'adresse au mur de flammes, pesant le choix de ses mots avec le plus grand soin. Il abaisse le mégaphone un instant pour reprendre son souffle, avant d'ajouter. « Vous avez notre attention, nous sommes prêts à parler ! » Il détourne le regard, incapable de fixer la danse des flammes plus longtemps. Nouvelle perle de sueur et il pense aux capitaines @Tanjiro Hanae et @Ozai Toshio, quelque part sous eux. Et puisse Hélion tous les protéger.

(c) valruna.

Résumé :

Spoiler:

LE DOIGT LE LONG DE LA DETENTE de son fusil à pompe, carcasse épaisse et lourde d'un assemblage de laiton aux striures mordorées formant l’arabesque d’un engrenage complexe, plus malfrat que soldat, un sourire tordu plaqué sur ses lèvres, zuko regarda s’éloigner le pacificateur vers le mur de flammes avec pour seule escorte une femme, une brindille qu’il aurait pu briser entre ses mains tellement elle lui semblait fragile.

-pas de soucis, j’ai l’habitude de garder des chiennes.

Les gants, luxueux tissus d’un blanc immaculé, enfoncés dans la poche de son uniforme brodé et dont il avait retroussé les manches en coton au-dessus de ses coudes pour dévoiler des avant-bras musclés et des traces récentes d’aiguille, le chien de guerre enivré de lyrium fit une prière rapide à hélion pour son frère qui devait ramper en ce moment-même dans les égouts d’oceara- comme ils l’avaient tant de fois fait gamins alors que leur bande sévissait dans la capitale.
Muscles puissants roulant sous leur pelage sombre, bêtes rugissantes aux babines retroussées sur des crocs émoussés, les deux mabaris le flanquèrent, excités par l’odeur des fae qui imbibait les docks de son parfum acerbe, alors que le lieutenant s’avançait- démarche claudicante seulement visible pour les yeux les plus aiguisés- vers un soldat à peine en âge de traîner dans les bordels de nythsari et qui se tenait au plus près de la chorégraphie sensuelle des flammes qui ondulaient, hypnotiques, au rythme des vagues de l’océan d’écume dont le chant grondait jusqu’aux docks en une parfaite harmonie apocalyptique- il connaissait leurs caresses enflammées, un baiser dont il avait autrefois goûté et qui ornait à présent d’une parure hideuse sa jambe droite.

Dévoilant des canines dorées à la jeune recrue, zuko exhiba les gants du pacificateur sous son nez froncé, roulant sur sa langue un accent chantant, dissimulant volontairement la provenance du somptueux apparat.

-tu vois ces gants ? ils seront à toi si tu me dis tout ce que tu sais, ay ?

(lancer de dés ; 2 : vous obtenez des informations utiles, qui peuvent vous servir pour la suite, mais elles ne sont fiables qu’à 50%)

résumé:

YOU HAVE OUR ATTENTION #OC1
@AMOS VON LOHENGRIM & @ZUKO ATTAH & @ARABELLA NAZAROVA & @MIRAZ RAVENAL & @ORION HAVILLIARD & @TANJIRO HANAE & @OZAI TOSHIO

Elle n'avait jamais rencontré Amos Von Lohengrim en personne. Oh, biensûr, elle l'avait déjà rencontré.. Mais il ne s'était jamais adressé à elle en particulier et elle n'avait jamais effectué une mission en sa compagnie. Elle était à la fois impressionnée et fière d'avoir été appelée par le Pacificateur en personne pour réaliser cette mission. Elle savait que la raison de cet appel en renfort était sa connaissance du terrain.. Mais elle ne pouvait s'empêcher d'en ressentir une certaine fierté. Elle savait que cela serait répété à son père et espérait secrètement que ça pourrait amener à une certaine reconnaissance de la part de ce dernier. Ce n'était pas gagné, mais peut-être qu'un jour, elle pourrait prétendre à cette dernière. Peut-être.

Lorsque le Pacificateur se détache du groupe, elle le suit instantanément, ainsi que le lieutenant @Zuko Attah, suivant le plan qui avait été minutieusement préparé. Elle ne connait pas réellement le lieutenant, simplement, elle a comprit quel était son rang durant le briefing. Elle le jauge discrètement tandis que le Pacificateur lui confie ses gants ainsi que ses mabaris. « Pas de soucis, j’ai l’habitude de garder des chiennes. » Elle a l'habitude, malheureusement, de ces répliques misogynes. Sa mâchoire se serre, ses poings en font de même. Elle se retient de justesse de répondre, sachant que quelque soit les mots prononcés, elle sera en tord. C'était ainsi au sein de l'Armée Rouge. Personne ne protestait car tous les dirigeants étaient des hommes. Mais elle ne s'empêcha pas de lui lancer un regard meurtrier. Elle ne dirait rien, pour garder sa place, mais elle lui ferait clairement comprendre qu'elle le méprisait.

Tandis que le lieutenant commençait à interroger des soldats et qu'Amos prend la parole à l'aide d'un mégaphone afin d'attirer l'attention sur eux.. Siora s'approche d'un soldat en poste pour tenter de mieux comprendre la situation. Après tout, l'information était la meilleure arme en pareilles circonstances. « Que se passe-t-il ici ? Vous pouvez me donner de plus amples informations ? Quelque chose qui pourrait nous aider ? » Il lui semblait avoir déjà travaillé en compagnie de ce soldat.. Elle espérait qu'il pourrait lui donner des informations utiles.

résumé:

lancer de dés : 2, vous obtenez des informations utiles, qui peuvent vous servir pour la suite, mais elles ne sont fiables qu’à 50%.

C’est un air vicié à l’haleine fétide du chaos et aux expirations souffreteuses de chairs carbonisée qui dégouline le long de sa trachée. Sous les côtes, les poumons éraflés gonflent. Menacent d’imploser sous les effluves bien trop exquises qui viennent parasiter son discernement déjà bien trop étripé par le vice qui bouillonne dans ses artères. Elle est fiévreuse. Possédée par une euphorie dégueulasse, motivée par la mixtion dangereuse des exsudations de détresse, les hululements criards de lyrium lui congestionnent les veines, et plus que tout l’anticipation du déroulement de la mission. Sa présence en elle-même est teintée d’une ironie criarde, l’équipe formée par Amos supposément idyllique frelatée par la vermine qu’elle est.

Sa langue claque bruyamment contre son palet, alors qu’elle envoie valser un caillou du bout de sa botte. C’est un mécontentement profond qui lui inonde la bouche, alors que ses pupilles glissent de @Miraz Ravenal à @Orion Havilliard, en tête de file. Nommé capitaine de leur trio, avec légitimation, pourtant ce sont les réminiscences de cette concurrence infantile qui lui grignotent les boyaux. Ça, et le fait qu’ils soient tous trois confinés dans une veinule d’Oceara avec vue sur les docks, trop éloignés de là où les flammes crépitent délicieusement au centre sa vision. Soyez discrets, observez. La malédiction psalmodiée par le pacificateur résonne entre les parois de son crâne comme une valse térébrante. Son regard est figé sur les trois silhouettes de l’équipe Été qui se détachent de la foule, et un rire franc lui déchire les lèvres lorsqu’elle aperçoit Amos confier ses chiens à @Zuko Attah. « Quel ennui. C’est injuste que les autres aient le droit de s’amuser pendant qu’on tient les murs. » L’affirmation est teintée d’une mauvaise foi épaisse, bien consciente d’avoir simplement des responsabilités autres. Finalement, le champ de vision est dévié vers la foule, comme indiqué initialement, et bute contre un homme légèrement en retrait, aux oeillades suspectes. Suspectes selon le jugement faussé d’Arabella en mal d’action, qui immédiatement réduit les distances pour parvenir à son niveau sans intimer à ses compagnons de lui emboîter le pas. Ne s’embarrassant pas de courtoisies futiles, c’est la lame de sa dague qui vient discrètement embrasser la jugulaire de l’homme alors qu’elle se glisse dans son dos pour venir lui susurrer à l’oreille. « Le spectacle est agréable? Sois-gentil, dis-moi tout ce que tes jolis yeux ont remarqué mon coeur. »

résumé:

(lancer de dés 5 ; vous recevez des informations banales sur la situation sur place.)

you have our attention

@Amos von Lohengrim & @Siora Alanis & @Zuko Attah & @Arabella Nazarova & @Miraz Ravenal & @Orion Havilliard & @Tanjiro Hanae & @Ozai Toshio & @Viljar Kaldwin & @Sargas Kaldwin

Commandant ferme le cortège, fin de file à l’oeil alerte, port altier et démarche assurée, à la hauteur de son grade, vieux fusil en guise d’équipement, comme un compagnon de route qu’on ne saurait délaisser malgré sa très nette obsolescence. Injection de lyrium presque obligatoire tandis que le risque de tomber en manque pèse ses épaules, ce n’est pas le moment de faillir. Mabari fidèle à ses côtés rassure, il ne semble rien vouloir craindre, visage fermé qui aurait presque pu paraître serein. Il a prévenu son fils ; ne pas se faire remarquer, surtout pas maintenant. Ou du moins, pas de la manière dont il sait si bien faire. L’avoir à proximité aurait été un soulagement si celui-ci n’était pas tant imprévisible. L’heure n’est cependant pas aux soucis familiaux, paroles du Pacificateur sont écoutées d’une oreille presque distraite, Kaldwin se contente d’observer ; d’abord ce mur de feu tant problématique, puis les soldats présents, il les détaille, ne perd pas non plus de temps à chercher celui qui l’intéresse quand signe est adressé au premier qui croise son regard ; un de ces soldats qui doit à peine avoir l’âge de son aîné, à la mine perdue, probablement à deux doigts de piquer du nez avant l’arrivée de tout ce beau monde.

« Va me chercher ton chef de poste. » Probablement pas une valeur sûre, mais lui devrait être plus à même que les autres de posséder les réponses à ses interrogations. L’azur suit le plus jeune qui file au pas de course, au moins a-t-il eu l’intelligence de comprendre l’urgence de la situation. Attente ne dure pas et lui n’attend pas qu’il ait fini d’approcher pour lancer sa requête.

« Compte rendu. » Ce n’est pas une question, juste un ordre qui claque. « Tout ce que tu as pu voir ou entendre, des personnes suspectes qui tournaient un peu trop ? Des éléments sur le mur ? » L’officier marque une pause, le voit hésiter avant de simplement ajouter, l’air de rien. « Tu pourrais être récompensé si tu apportais de quoi mettre fin à cette crise, tu sais. » Mouvement du chef indique la direction du Pacificateur, un air entendu collé sur la face, comme pour souligner l’importance desdites récompenses.

Coopération du soldat aurait presque arraché un sourire satisfait au commandant qui se contente d’un simple hochement de tête. Pas de remerciements, il ne saurait s’en encombrer tandis qu’il le congédie d’un geste de la main, mots sont griffonnés à la va-vite sur une page d’un petit carnet quand il se détourne pour s’approcher du Pacificateur. Information est murmurée, à l’abri des oreilles qui sauraient se montrer indiscrètes et oeil inquiet ne semble pas vouloir quitter le mur de flammes.

« Ils auraient repéré deux faes suspects qui logeraient un plus loin, je récupère un élément de l’autre équipe pour aller vérifier les lieux. » Page arrachée avec l’adresse indiquée, poliment tendue à son supérieur. « En cas de besoin. On reviendra au plus vite si la situation l’exige. » Respectueusement, Kaldwin incline le chef, s’éloignant à nouveau. Initiative est prise et il préfère ne pas perdre la moindre minute. « Radio ! » Il siffle, pressé. Combiné bien vite saisit aussitôt l’appareil à portée, idée bien précise en tête sur l’ordre à transmettre, Nazarova comme future binôme. « Juzhra ici Dekkvar, rejoins l’équipe été au plus vite, terminé. » Aucune autre information transmise à la radio, briefing sera effectué sur le court chemin qui les sépare de leur destination.

(c) valruna.

résumé :

Spoiler:

lancer de dés : — 4 ; vous obtenez des informations utiles, qui peuvent vous servir pour la suite, assez bien fiables.

YOU HAVE OUR ATTENTION

les rebondissements musique de film d'action

Face à l'insistance du Commandant, le soldat coopère. Il informe son supérieur qu'il a effectivement remarqué quelques individus suspects, sur lesquels leurs équipes se sont renseignées. D'après les quelques informations récoltées, les deux suspects auraient réussi à louer une chambre incognito dans une ruelle perpendiculaire aux docks, un peu plus loin. Il leur communique l'adresse exacte, bien que l'endroit était désert lorsque l'Armée a fouillé les lieux il y a quelques jours.
Quand ils ont interrogé le propriétaire et lui ont demandé s'il savait à qui il avait loué le local, celui-ci a prétexté que les temps étaient durs à Nythsari et qu'on l'avait trop grassement payé pour qu'il s'encombre des détails.

Tout ce que le soldat peut communiquer à Viljar concernant ces deux individus, c'est qu'ils ont été aperçus plusieurs fois dans les parages alors qu'ils ne semblent pas être connus des soldats en poste à Oceara ; ils ne sont pas renseignés dans leurs dossiers. Ils ont pu dresser une vague description des deux fae : l'un est un mâle adulte d'une quarantaine d'années, qui semblerait appartenir à la Cour de l'Été, l'autre est une fae assez jeune, au peuple non identifié.

Le soldat affirme que les deux collègues qui se sont chargés de la fouille sont réglos, mais peut-être vaudrait-il mieux envoyer quelques uns de vos agents revérifier l'appartement.

you have our attention

@Tanjiro Hanae & @Ozai Toshio

L’hiver se déposant sur ses lèvres jointes en une moue légèrement agacée, Tanjiro expia un râle bruyant désormais que l’odeur des lieux commençait à presque lui en fait piquer les lieux. « Ok monsieur-je-sais-tout, c’était certainement pas la meilleure entrée à choisir mais au moins, on a pas de détour à faire en prenant celle-ci. » @Ozai Toshio faute de réponse, il stoppe son pas pour se tourner brutalement et confronte d’un regard inquisiteur son frère d’arme plongé dans un silence pesant depuis leur arrivée sur les lieux. « et certes, entre choisir d’être présentable pour son rencard ce soir et s’économiser le souffle et l’énergie dans cette mission, mon choix est vite fait. » ses yeux s’attardent sur une bouche d’égout qu’il observe légèrement, reconnaissant une potentielle voie d’accès qu’il s’empresse d’étudier tout en continuant sa discussions insensée qui ne semblait pas être écoutée « et puis c’est pas comme si on en avait un. » il avait le coeur qui s'agitait face au semi-mensonge qu’il racontait, à en devenir presque niais sans même le réaliser, à voir ses traits se détendre sous la douce pensée que peut-être, demain ou après demain quelqu’un l'attendait chez lui. « mh, il me semble que si on continue par ce côté on arrivera à se rapprocher d’eux. » Disait-on que la joie ne lui seyait pas et pourtant, il en avait le sourire presque écœurant si on lui montrait son reflet, la moue rêveuse et les yeux pleins d’étoiles qui brillaient.

(c) valruna.

résumé :
- Tanjiro et Ozai n'étaient pas d'accord sur le chemin à emprunter, ils finissent par s'accorder ~~de force~~ sur le choix de Tan.
- It's time to bitch talk parce qu'ils sont tout les deux seuls et ils en ont marre de patauger dans les égouts
- après avoir examiné une bouche d'égout de sortie, ils continuent de marcher et font face à une intersection, Tan propose un chemin.

inventaire : Totem d'immunité x1, 1 seringue de lyrium sur lui

lancer de dés : — 6 ; vous obtenez des informations utiles, qui peuvent vous servir pour la suite, mais elles ne sont fiables qu'à 50%

TEAM CRÉPUSCULE @Viljar Kaldwin

La réponse est gerbée par la bouche étirée du soldat. Enflure couronnée d’un sourire, et l’offense ultime qui se distille sous la langue vipérine d’Arabella. Les effluves d’un courroux atrabilaire lui remontent le long de la trachée, pourtant elle ravale aussi vite les prémices d’une colère suprême pour s’agripper à cette euphorie dégueulasse qui lui embrasse l’échine. Sa main dissous l’étreinte de la dague contre la jugulaire auxiliaire alors que c’est un froissement de rire qui lui longe les pulpeuses, s’échoue contre la nuque de l’homme scintillant toujours d’une suffisance fétide. Pourtant elle n’oscille pas encore, fait plutôt divaguer son oeil sur les alentours, étudie l’horizon avec cette même oriflamme mauvaise qui crépite dans le regard. Le sourire s’étire, devient rictus monstrueux dévoilant la rangée liliale de canines. Ils sont loin, léchés par une semi pénombre offerte par le bâtiment les jouxtant. « Mauvaise réponse, mon coeur. » La ponctuation de sa phrase est incarnée par ses mains qui viennent encercler le visage du condamné, et puis le craquement sinistre d’une nuque qui se disloque. Il devient alors poupée de chiffon difforme, le crâne manque de venir s’éclater contre le pavé rugueux mais sa main se loge contre la nuque pour éviter l’implosion. Brusquement, l’observation fascinée de la dépouille est entrecoupée par le grésillement de sa radio et l’ordre est reçu comme psalmodié de la bouche d’un oracle. Finalement un peu d’excitation qui lui longe les veinules alors qu’elle crache une rapide réponse pour accuser la réception du message. Avant de le rejoindre, elle s’agenouille et glisse une caresse presque tendre contre le visage de plus en plus tiède. « Qui est le vrai soldat maintenant, connard? » élégamment accompagné d’un crachat qui s’échoue contre sa joue. Puis, elle tourne finalement les talons pour aller rejoindre l’équipe Été campée à l’épicentre du cataclysme paralysant les docks, se faufilant au milieu de la foule d’une démarche féline. Disjointe du marasme humain, elle glisse finalement la lame de sa dague et s’avance en direction de @Viljar Kaldwin avec une gueule somptueuse d’innocence hérétique. « Que désire le boss? Un petit massage? » La joute est ponctuée d’une moquerie sous-jacente, qui tranche bien trop avec la confusion qui les immole.

résumé:

team nuit / égouts
@tanjiro hanae

Les yeux creusés, les traits droits mais sévères, Ozai broncha en silence quand le choix de la bouche d'égout s'arrêta sur celle qu'il souhaitait à tout prix éviter. Cependant, son confrère le connaissait bien et savait que tant bien même ses sourcils se fronçaient en signe d'opposition, son mutisme traduisait l'approbation tacite de cette décision finale. Les bottes plongées dans les infâmes eaux souillées d'Oceara, leurs pairs faisaient face à l'issu d'en haut pendant que le binôme d'Ozai et Tanjiro s'engouffrait dans les égouts pour ne finir que ne faire plus qu'un avec l'odeur pestilentielle des lieux. Un effluve qui se révélait être une vraie épreuve pour le capitaine de Talévir tandis que les sens d'Ozai réagissaient à peine à la puanteur, lui, déjà bien habitué à celle d'Azracca. La main collée à sa lampe torche, l'esprit du dogue était profondément plongé dans ses pensées lorsqu'une réflexion marmonnée par Tanjiro le sortit alors soudainement de ses songes. Il est clair que je n'ai pas de rencard ce soir. répondit-il platement, délogeant une mise en phase exacerbée alors qu'il s'avançait à même hauteur. Son camarade démontrant une claire envie d'étouffer le sujet, Ozai ne put toutefois s'empêcher de rattraper la perche dissimulée. Je me demande bien qui a pu avoir le malheur de tomber sur ton chemin? demanda-t-il, espiègle, alors que les rats se faisaient un plaisir de les poursuivre le long des parois. Si les mots étaient caustiques, le fond était bien évidemment de toute sympathie, marque distinctive de leur amitié de longue date. Tandis que la conversion effaçait presque la raison de leur présence en ce lieu de luxe et de grâce, Tanjiro fit remarquer qu'ils n'étaient pas bien loin de la zone à repérer, une vérité que Ozai se vit confirmer lorsqu'il parcourut rapidement les marquages sur les murets, des termes de construction qui indiquaient les positions souterraines. Avec un peu chance, on tombera sur autre chose que des rats... se plaignit Ozai tandis qu'il s'avançait vers la direction indiquée. Si le capitaine ne se dérobait jamais face à ses responsabilités de soldat, il arrivait toutefois qu'il les remplisse avec un entrain avoisinant le néant.

Résumé
- Ozai râle.
- Ozai s'intéresse à la vie sentimentale de Tan.
- Les deux capitaines se dirigent vers une direction qu'ils jugent être la meilleure pour les mener à la zone à balayer.

inventaire:

you have our attention

team crépuscule / appart @Arabella Nazarova

Volonté de résoudre la situation fait naître impatience, yeux prédateurs guettent la foule, cherchent démarche familière qui serait synonyme de l’ouverture de la chasse. Gibier fae n’attendra pas et mabari s’agite comme conscient du somptueux festin qui l’attendait si chance venait à être de leur côté. Silhouette insolente ne tarde pas, efficacité dans l’exécution qui ne sera pourtant pas directement reconnue au risque de trop flatter les egos. Soupir échappé, sourire en coin contenu transformé en une mimique qui à toute personne extérieure aurait parue pleine d’agacement. « Un peu de sérieux suffira pour l’instant. » Signe de tête adressé suffit pour lui intimer de suivre. « Puis avec un peu de chance, tu pourras te défouler un peu. » Ignorance du quota journalier déjà atteint, bienveillance étrange dans l’immorale offrande, espoir de croiser les deux vermines nourrit face à la probabilité grandissante d’un interrogatoire en présence de l’impitoyable virago, comme un divertissement de qualité supérieure. « On a un appartement à fouiller, deux raclures suspectes donc un qui serait de l’été. Quant à l’autre… on a pas plus d’informations. » D’un pas tranquille, précipitation non dévoilée, l’officier guide, cherche le lieu d’intérêt. C’est presque soudain quand il s’arrête, sans vraiment prévenir son binôme. « Appartement numéro cinq, premier étage, si les soldats d’Oceara sont encore compétents. » Information transmise à la volée, sans trop y mettre de forme, confiance en sa subordonnée facilite le travail. Entrée se fait dans un silence relatif, porte qui claque, bruits de pas, rien qui ne saurait pourtant détonner de l’usuel. Chiens de guerre à ses côtés, bête et humaine, commandant ne semble rien craindre. Fusil est épaulé, chargement de l’arme vérifié une ultime fois quand enfin l’azur se pose sur sa compère ; lui est prêt. Décompte se fait dans un murmure à peine audible, effet de surprise un minimum désiré, précaution qu’il souhaite garder malgré la faible probabilité de trouver les deux faes assis à boire un café et parler complot. Et aussitôt le fameux chiffre trois atteint, poignée est actionnée, porte enfoncée, index caressant la détente et canon de l’arme qui vient scanner la pièce.

(c) valruna.

résumé :

Spoiler:

team jour / repérage
@orion havilliard / @sargas kaldwin

Rivières pourpres pulsant bruyamment dans le crâne, les sens en alerte, prêts à se débattre dans le brouillard bourdonnant qui lui voile l'esprit. Le poison s'y est fait maître ; une mesure de précaution distillée dans les veines avec la froideur d'un geste mécanique. L'acte paraissait normal dans les rangs – l'habitude de défenses orgueilleuses contre un Goliath impétueux. Et à l'âme, lyrium était douce asthénie, de quoi calmer les pulsations impérieuses d'un cœur déchiré : d'une hargne croissant avec chaque pas qui l'avait rapproché des docks, d'une colère sourde grignotant les chairs. Ici-bas, Arnor avait trouvé la mort ; une œillade avait fusé en direction de l'Havilliard qui avait vu sa ville tomber dans le chaos (@Orion Havilliard), une autre vers le Commandant qui avait donné les premiers ordres, fut un temps (@Viljar Kaldwin). Reproches voilés dans le mutisme glacé dans lequel il s'était plongé : l'ultime préparation avant la mission fatidique. Et l'étreinte de desseins ennemis se refermant sur eux – dans la tête, des murmures insidieux. A l'animosité. A la seconde où tout basculerait dans un chaos destructeur. Les ordres avaient été précis, la langue d'airain du Pacificateur affinant les dernières minutes.
Certains s'approchèrent, apparition presque Messianique d'un Amos impérieux : et déjà au loin, sa voix résonnait en direction d'un vide nimbé de flammes. Sans doute ne les entendraient-ils pas. Adversaires sur un tableau d'échiquier soigneusement organisé ; et ici et là, eux, quasi-invisibles, si volontiers ignorés. Dans la masse qui s'affairait ici-là, soldats usés à des jours passés ici, sous le vent chargé de sel, à battre du vent. Ici-bas, les instants s'envolent et trente choses arrivent à la fois : la pensée réflexe guidant ses regards, l'observation patiente d'une foule qui se mouvait. Des vagues d'agacement ici et là, une rigueur forcée sur les échines à la simple présence du grand manitou. Dans la mêlée, la tornade blonde d'@Arabella Nazarova disparut ; un sifflement tendu vibrant sur l'air entre les lippes du Capitaine : un électron libre perdu dans les rues, et déjà, Miraz se retrouva à faire un signe à son partenaire (@Sargas Kaldwin) pour l'enjoindre à lui emboîter le pas. Les iris tombèrent sur un groupe isolé ; trois soldats adossés contre un mur, indifférents presque, à partager un paquet de clopes. Des visages manifestement blasés par la répétition de jours sans action qui se ressemblaient. Les présentations se firent sans rondes-jambes, apparats d'un grade abandonnés en ces lieux-ci : ils étaient tous dans la même merde. L'énième cigarette passa jusqu'à lui, presque un signe fraternel, l'offre étendue jusqu'au lieutenant à ses côtés. Les banalités ne durèrent pas longtemps, l'attention toujours ramenée vers l'instant présent : la gravité d'une situation qui les clouait sur place. « Entre nous, ça fait combien de temps que la situation dure, hm ? » une rhétorique ; la malice d'une pique lancée à des supérieurs absents : Nythsari était un nid à vipères ennemies. Trop de faes, trop de dissidence. « Il doit bien y avoir quelque-chose pour justifier qu'ça dure depuis aussi longtemps, non ? » rien d'autre qu'un soupçon de critique sur les prunelles, une rixe balancée sans animosité. Y'avait quelque-chose à déterrer et déraciner ici, et s'il avait si volontiers suivi, Miraz, c'était pour bien faire son travail.

Spoiler:

MISSION OC1

team égouts
@Tanjiro Hanae @Ozai Toshio

Après de longues minutes à parcourir les égouts, votre petit duo arrive à un croisement. Sur leur gauche, le chemin semble se poursuivre en ligne droite sur plusieurs mètres, mais ils ne peuvent discerner ce qui se trouve au bout, l'obscurité les empêchant de distinguer le reste du parcours. Sur leur droite, le parcours semble ressembler davantage à un labyrinthe, l'allée principale se divisant en plusieurs couloirs ; ils risqueraient de se perdre.

Quel sera le côté qu'ils choisiront d'emprunter?

team appart
@Arabella Nazarova @Viljar Kaldwin

La porte s'ouvre sur l'appartement suspect, mais il est loin d'être aussi désert que ne l'a prétendu le soldat interrogé. A l'intérieur, parés à l'attaque, les deux fae décrits par le soldat, comme s'ils attendaient leur venue. Sans leur laisser le temps de comprendre ce qui est en train de se passer, ils attaquent.

Lancer de dés.

Le fae de l'été se concentre sur Viljar, mais sa magie lui échappe ; ne parvenant pas à contrôler ses pouvoirs, il ne réussit pas à toucher Viljar.

La fae non identifiée s'élance sur Arabella, mais ne parvient pas à la prendre par surprise. La dague manque de lui glisser entre les doigts, bien qu'elle la rattrape de justesse ; elle n'a pas réussi à s'en prendre à l'humaine.

team été
@Amos von Lohengrim @Zuko Attah @Siora Alanis

Sachant pertinemment que la situation est sur le point de dégénérer, le soldat interrogé par Kaldwin ne cesse de jeter des coups d'oeil angoissés en direction du Pacificateur et de son équipe. Attendant le bon moment pour s'échapper, il patiente jusqu'à ce que Viljar et Arabella aient bifurqué dans la ruelle avant de discrètement s'éclipser.

L'un de vous aura-t-il remarqué son comportement suspect?
Et surtout, parviendrez-vous à le rattraper?

Utilisation du dé de hasard obligatoire pour déterminer l'issue de cette action. Une (seule) des six propositions devra être que le soldat n'a pas attiré votre attention, et qu'il est trop tard si/quand vous serez informés de sa trahison.

team jour
@Miraz Ravenal @Orion Havilliard @Sargas Kaldwin

L'un des soldats répond à Miraz de façon assez vague que ça dure depuis des semaines, ayant un geste de la main trahissant le peu d'intérêt qu'il porte à toute cette affaire.

Mais alors que vous discutez, un autre membre de l'Armée se joint à vous. Il semble très calé sur la région, étant né à Oceara et fils de marchand ; il fréquentait régulièrement les docks étant enfant, et il était chargé de patrouiller dans les parages assez souvent, avant que la situation ne s'envenime. Il semble vouloir faire bonne impression auprès de son Commandant et du Pacificateur, ayant remarqué leur présence. Peut-être sera-t-il capable de vous fournir de plus amples informations, si vous lui posez les bonnes questions.

firewall

Team été — Diversion@Siora Alanis & @Zuko Attah

Les flammes ont toujours la même couleur après toutes ces années, l'éternel chaos en attente d'ouvrir sa gueule béante pour tout engloutir. Le souffle du dragon, cette chaleur presque réconfortante dans sa constante promesse du pire à venir. Rien qu'un instant suffirait, rien qu'un instant pour que l'équilibre ne bascule. Les guerres, les guerres d'aujourd'hui prennent trop de temps et d'énergie. Le protocole et les levées, les escadrons et les fusils à entretenir. Une armée pour soutenir un empire; une armée incapable de déloger quelques faes d'un cul-de-sac là où au commencement elle assiégeait des palais. On oublierait presque qu'elle portait un autre nom avant d'en gagner le statut officiel. Juste un humble foutoir; pourtant de ceux qui renversent des empires. Alors il sait craindre le pacificateur, même la plus infime étincelle qui met le feu aux poudres. Le feu, toujours lui et sa traînée des cendres de la révolte. Une histoire qui veut se répéter, alors qu'il en connaît déjà l'épilogue. Mais l'humanité n'est pas fae, l'humanité ne se rassure pas d'écouter les contes de bonnes femmes pour mieux s'endormir le soir. Elle n'oublie pas des dessous de lits; les monstres tapis.

Haut-parleur toujours en main, il a plaidé l'attention d'une réponse qui ne vient pas, laissant ses soldats vaquer à leurs ordres. Ordres qui n'ont pas tous été respectés à en juger par le corps calciné encore présent à quelques mètres de lui. Qu'attendez-ils pour obéir ? Avaient-ils peur de gêner les échanges un peu de dignité les imbéciles ? Détachant ses yeux du mur de flammes, il s'apprête à jeter un regard au chef de poste qu'il avait interpellé un peu plus tôt à ce sujet. Remarquant alors qu'il n'était pas à son poste justement. Était-il parti chercher de quoi enfin faire son travail ? Non, apparemment pas puisqu'il est maintenant en train d'échanger avec son commandant local @Viljar Kaldwin. Et Amos aurait détourné son attention de la situation si le gradé en question ne se dirigeait pas justement vers lui, l'air assuré. « Au rapport. » Dit-il simplement, le ton froid dans la fournaise ambiante. Il écoute avec attention, le regard fixé sur le soldat que Kaldwin a interrogé. « Bien. Prenez-la radio et gardez le contact. » Répond-t-il, pleine confiance accordée à la décision de son commandant. Ils allaient avoir besoin de la moindre piste, et après tout si cela venait des dires mêmes d'un de leurs soldats cela valait la peine de vérifier. Le commandant s'éxécute rapidement, emportant dans son sillage la capitaine d'Izeghar. Amos les observe quelques secondes s'éloigner avant de s'accorder un court souffle, reportant un instant son attention vers le mur de flammes. Quelque chose le contrarie. Il repense à sa visite à Alta Mar avec son garde du corps, ces derniers mois concentré sur la situation de Nythsari et le compte morbide des corps qui n'a cessé de croître. Tous ces soldats assassinés jusqu'au point culminant; le meurtre de cette fae de l'été dans sa cellule. Meurtre, impossible de le nier. Impossible de nier aussi la puanteur de la corruption qui règne dans tout le pays. Le pacificateur aimerait en douter encore, mais quelque chose en lui attise la croyance de vers en leurs rangs. Ils auraient repéré deux faes suspects qui logeraient un plus loin. Pourquoi n'en avaient-ils pas été informés plus tôt ? Cela fait maintenant plusieurs semaines qu'il a fait en sorte que sa venue en Nythsari soit publique, immanquable. Et les loyaux soldats ne se manifestent que maintenant pour tenter de résoudre une situation qui dure déjà depuis trop longtemps ? Qui a coûté la vie à trop des leurs ?

Non.

« Zuko ! Siora ! Arrêtez-le ! »

L'ordre est hurlé aussitôt son regard accrochant à nouveau la silhouette du chef de poste qui tente de s'éclipser. S'échapper, clairement. Il ne dégaine pas son arme malgré l'envie, relevant son mégaphone pour hurler et détourner l'attention de ses mots. Couvrir les actes de ses soldats à tout prix, continuer la mission. « Nous avons dit être prêts à parler, alors qu'attendez-vous ?! » Qu'il demande plus fort, phalanges fermement serrées sur la poignée de l'appareil. « Si c'est la justice pour Azeera Kadhir que vous voulez, alors laissez-moi vous la donner ! » Il reprend son souffle, terminant. « Nous avons arrêté son meurtrier ! » Coup de bluff, coup de poker qui pourrait coûter cher.

(c) valruna.

Résumé :

Spoiler:

TEAM CRÉPUSCULE / APPART
@Viljar Kaldwin

Au fur et à mesure que les informations dégoulinent des lippes écornées du Commandant, c’est un suppôt de sourire qui vient lui couler contre la bouche pour dévoiler les canines liliales qui semblent bien trop immaculées sous l’haleine du soleil d’Oceara. L’ennui précédant est vite carbonisé par les nouveaux relents d’excitation qui viennent bouillonner dans les veinules, et c’est le hululement fétide la chienne carnassière qui retourne les boyaux et semble résonner dans la ruelle adjacente au cataclysme. Viljar imprime le pavé de l’écho impérial de ses bottes, le Commandant insuffle une cadence déjà délicieuse à la future incartade qu’elle vibre de sentir lui glisser le long de la trachée. « J’espère bien que tu me laisseras me défouler, j'ose espérer que si tu souhaitais faire une visite de courtoisie ton choix se serait pas porté sur moi. » Haussement d’épaule qui tranche trop avec la sériosité de la situation, Arabella frétille d’une doucereuse exaltation alors qu’ils perforent les boyaux du bâtiment presqu’auguste. Lorsque c’est la porte qui se tatoue en dernière écaille avant de pouvoir effleurer le coeur, le souffle devient murmure presque asthmatique. Mélange d’appréhension camée, et de ce désir de faire les choses bien qui lui picote la pulpe des doigts. Le décompte semble filandreux à l’excès, le spleen lui décalque presque un soupir mais dès qu’il s’essouffle et que la porte en enfoncée, ce sont les écumes atrabilaires de l’adrénaline qui lui font gonfler la cage thoracique furieusement. Prête à éclater, alors que l’oeil s’échoue instantanément sur les deux silhouettes déjà préparées qui immédiatement se dissolvent pour les acculer. La pupille est vive, forgée par des années de confrontations, et le scintillement coruscant de la lame lui éventre la cornée rapidement, mettant l’ensemble de ses sens en alerte. Cependant, avant qu’elle n’ait le temps de tenter de dévier la trajectoire du couperet, la jeune femme est châtiée par un hoquet d’inadvertance et manque de lâcher l’arme. Profitant de l’ouverture, Arabella agrippe le poignet meurtrier avec un étau féroce et utilise sa prise pour tirer brutalement vers elle la Fae désarçonnée. Les distances entre leurs deux carcasses sont pulvérisées, et Nazarova utilise la semi-étreinte pour venir frapper du tranchant de sa main libre le cervelet de l’opposante. Point vital niché juste au dessus de la nuque, c’est l’immobilisation nerveuse qu’elle cherche à obtenir, malgré les chuintements de passions sanglantes qui lui vrillent les tympans.

Lancer de dé : compétence corps à corps ; réussite

résumé:

team été

NSFW

@amos von lohengrim @siora alanis

CHIENS DE GUERRE IVRES de batailles s'engouffrant dans la gueule béante des hangars désertés des quartiers des docks- les mabaris s’élancèrent d'un bond puissant sur les traces du traître, lâchés d'un ordre aboyé par les canines hargneuses du lieutenant d'izeghar- obéi par ce lien si particulier qu'il avait toujours entretenu avec les molosses de l'armée rouge depuis ses années passées sur les terres de djerhölm.

Les doigts enfoncés dans les pelages carmins ruisselants de sang, zuko dégagea les crocs des bêtes plantés dans les chairs du traître, les os broyés qui dépassaient de sa jambe se mêlant à la bave des chiens qui dégoulinait de leurs babines rugissantes- alors que le soldat lâchait son arme sous la douleur, zuko envoya valser le fusil au fond de l’entrepôt d'un coup de pied.
Les gants enfoncés dans la bouche du soldat pour faire taire ses hurlements, zuko l'empoigna par son uniforme pour le traîner hors des regards- personne ne devait savoir que la trahison venait d'un des leurs, un humain qui avait préféré la cause de salopes de fae plutôt que celle de ses frères d'armes.
Retirant les gants dégueulassés de la bouche de sa proie, zuko enfonça la gueule du canon du blaster à la place, défonçant quelques dents au passage que le soldat recracha en gémissant dans un mélange de salive et de sang, une flaque de pisse se formant au niveau de son entrejambe.

-j'vais t'faire couiner comme une truie et ensuite tu me diras tout si tu veux pouvoir encore garder quelques morceaux, ay ?

Les yeux du soldat roulèrent dans leurs orbites- galvanisé par la peur et la haine, d'un mouvement brusque du coude, il dévia le canon qui déversa une rafale sur le bitume, se répercutant en une violente avalanche métallique de sons contre les parois du hangar. Le traître sorti l'horlov qu'il avait planqué sur lui pour tirer, alors que les deux hommes tentaient de prendre le dessus l'un sur l'autre au sol, arrachant l'oreille de zuko d'un coup de pistolet mal ajusté- bourdonnements furieux qui lui vrillèrent les tympans alors qu'un liquide épais et chaud s'écoulait sur son visage pour noyer le haut de son uniforme sous une puanteur de cuivre et de fer. Tandis que les mabaris impuissants tournaient autour d'eux en jappant, zuko fracassa ses poings sur la gueule ensanglantée du soldat pour lui faire lâcher prise sur l'arme, luttant contre la douleur tout en sachant qu'il avait impérieusement besoin de lui vivant et de ce que contenait son crâne- avant de le lui faire exploser dans un feu d'artifice de sang, de cervelle et d'autres fluides visqueux qu'il savourerait dans une dernière morsure avide.

(lancer de dés ; 4 : le soldat jaloux de sa beauté tente de tuer zuko)

résumé:

#OC1 — You have our attention

YOU HAVE OUR ATTENTION

les rebondissements *musique de film d'action*

MISSION OC1

les rebondissements musique de film d'action