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team crépuscule / appart @Arabella Nazarova

Palpitant s’emballe, adrénaline s’empare de l’homme, annihile craintes et angoisses quand la porte s’ouvre en grand, claque contre le mur, fracas qui détruit toute discrétion qu’ils avaient tenté d’instaurer. Mais ils ne sont pas là pour prendre des gants, d’autant plus quand l’appartement supposé vide abrite les deux vermines suspectes. Idée d’une embuscade n’effleure pas l’esprit du commandant, focalisé sur l’instant présent quand chacun luttera bec et ongles pour sortir victorieux de l’altercation. Fusil contre l’épaule fermement maintenu, laisse de l’animal soudainement relâchée et ordre aboyé au molosse quand désordre s’installe, sensation étrange et presque familière de la magie fae qui aurait pu le heurter, lyrium qui évite probablement bien des ennuis. Nazarova observée du coin de l’oeil, aucune inquiétude pour celle qui a déjà fait ses preuves. Cri résonne quand la puissante mâchoire se referme sur le mollet du fae, rugissement de douleur qui arrache un sourire sadique à l’officier, souffrance amplement méritée, absence totale de compassion pour la créature ; inhumanité de l’adversaire comme une barrière à tout sentiment amical. Enfin Kaldwin décide d’agir, grandes enjambées le rapproche de l’ennemi qui s’agite pour se défaire de la bête, l’arme est brandie, crosse dirigée vers le visage hostile, cible mouvante qui se dérobe alors que le coup allait s’abattre. Surprise peu appréciée, élan qui manque de le faire chuter et flanc dévoilé, laissé libre d’accès, point faible accidentellement offert à l’ennemi ; regret d’une trop grande confiance en soi qui ne saurait tarder à douloureusement pointer le bout de son nez.

(c) valruna.

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@Tanjiro Hanae & @Ozai Toshio

probablement que seul un fou se réjouirait de se retrouver dans une telle situation; ou peut-être tajiro, autrefois. Date qu’il se plairait à clamer si lointaine et pourtant : ce n’est que depuis quelques jours qu’il vivait pour la première fois depuis longtemps le mal du pays. Le soudain manque de quelque chose dont il aurait ignoré l’existence, besoin sentimental, dépendance physique de se sentir chez lui, car ailleurs était son ataraxie, là où il pouvait éviter sa belle famille et les siens, là où personne ne pouvait le questionner, lui demander pourquoi alors était-il si peu intéressé. « tu veux dire qu’il a sûrement été terriblement chanceux d’avoir su me charmer. » et naturellement il tombait dans le piège de son affection pour Ozai qui déliait sa langue et ses craintes, qui lui faisait presque croire qu’au final l’attention qu’il portait aux hommes était accepté. Mais il ne savait alors qu’une demi-vérité, ignorant que la pire noirceur de son secret logeait dans ses oreilles déformées et son existence quasi-éternité. « tu dis ça, mais tu m’avais l’air bien occupé ces dernières semaines pour quelqu’un qui n’a pas de rencard. » il contre-attaqua pour rapidement brasser les questions qui pourraient demeurer aux portes de sa curiosité, accompagnant son interrogation d’un regard inquisiteur. Cependant bien que l’ambiance était légère et fertiles à leur bavardage incessant, leurs voix se coupèrent net à l’approche d’une intersection qui nécessairement demandait de faire un choix. « à droite ça me parait plus prudent, à gauche nous serions à découvert et ce serait le chemin parfait pour que des faes se tiennent prête à nous piéger. »

(c) valruna.

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team crépuscule / appart @Arabella Nazarova

Échec cuisant qui se paye par le sang, trop tard pour réagir, trop tard pour éprouver le moindre regret. Lame qui file s'enfoncer dans la chair, ne laisse aucune chance au commandant qui ne la voit pas venir, impossibilité de parer l'invisible. Cri rauque lui échappe, écorche sa gorge. Comme une décharge électrique, douleur traverse son corps, paralyse ses muscles le temps de quelques secondes quand il comprend, titube de côté alors que la lame est retirée et son fusil tombe au sol quand il porte une main sur la blessure, réflexe désespéré, comme si le geste suffirait à empêcher le liquide poisseux de s'écouler. Et probablement que si son esprit était plus clair sur l'instant, l'échec combiné de l'humain et du mabari aurait heurté son ego à un point où la mauvaise foi aurait prit possession de toute sa personne.
Méfiance dans le regard du clébard qui d'ailleurs n'ose plus revenir à l'assaut, poil hérissé, la bête grogne tandis que plus loin, le maître peine à rester debout, cherche à s'éloigner du danger, à retrouver quelque chose pour s'appuyer. Il faut croire qu'on perd vite la main quand on ne va plus tant que ça sur le terrain. Réalité souvent bien trop loin des quelques entraînements encore maintenus. Force est de constater que la racaille fae parvenait toujours à faire rappeler à quel point ceux-ci sont détestables, à quel point il ne s'est jamais trompé sur leur compte. Expression choquée sur le visage, Kaldwin bégaye, cherche à reprendre contenance alors qu'il sent l'hémoglobine se répandre, tâcher son uniforme, calme difficilement conservé quand Nazarova représente l'unique chance de ressortir de l'appartement presque entier. Et son seul réconfort repose à présent sur l'absence de son ingrat de fils qui n'aura au moins pas le luxe de le voir échouer en beauté.

(c) valruna.

firewall

Team été — Diversion@Siora Alanis & @Zuko Attah

Il ne l'a presque vue que trop tard, cette ennemie de toujours dardant sa furie sur lui. Presque trop tard parce qu'à cet instant Nythsari n'est plus, les docks et ses problèmes ont cédé place aux images fantomatiques d'un passé révolu. La chaleur prégnante du soleil est uniquement devenue celle des flammes, les cris et l'agitation se sont fait plus désespérés que la réalité de leur surprise alentour. Il n'y a plus que lui et le mur magique, lui et le traumatisme de ses souvenirs. Lui et les corps calcinés des faes et des soldats tombés pour les protéger. Il peut presque sentir le bois branlant du plancher sous le pas qu'il fait de côté, son corps qui lui paraît tout à coups plus jeune alors que les cicatrices sur son dos réveillent leur douleur au moindre mouvement. L'odeur écoeurante de la chair humaine en fusion lui remonte aux narines, tout son dégoût qui se déverse alors qu'il échappe le mégaphone à terre pour tenter d'esquiver l'attaque. Un réflexe plus qu'autre chose, un instinct qui tient plus de la chance providentielle alors que son esprit perd le sens de l'actuel. Dans sa vision il y a d'autres soldats à ses côtés, il y a les survivants; il y a la mort. Il y a les abominations du cercle d'Adenor, ce que la magie du sang a créé de pire. La magie; ce que les faes sont de pire.

Il se ramasse presque d'un genoux à terre, visage vide de toute réaction malgré les éclats fumants de la chair de sa joue, résidus de ces flammèches venues lécher ses traits. Une légère odeur de roussi, le picotement désagréable de son sourcil gauche qui l'oblige à lever la main vers son visage. Ses doigts tremblent, incontrôlables, peut-être le seul témoignage de son déséquilibre intérieur. Son coeur bats trop vite pourtant, souffle pressé contre ses dents par fierté de ne pas céder à la panique d'un halètement. Rien qu'une petite flammèche. Il passe sa paume contre le côté de son visage, lissant ses cheveux pour éteindre la moindre fibre incandescente. Ses phalanges viennent ensuite chercher à l'intérieur de son veston, détaillant les contours rassurants de la seringue de lyrium avant de l'en extirper. Sans plus de cérémonies et avec la fébrilité propre à l'addiction, le pacificateur ne prend pas le temps de défaire une partie de ses vêtements, glissant habilement l'aiguille vers son endroit habituel, intramusculaire au dessus du coeur. Grimace à l'injection douloureuse, souffrance qui remet pourtant les idées instantanément en place. Dextre se pose sur le mégaphone et Amos se relève, veine de colère pulsant sa fierté blessée contre sa tempe.

Un pas puis un autre, position est reprise face au mur de flammes. Et le porte-voix se lève encore une fois, les paroles teintées de l'euphorie du lyrium. « Azeera Kadhir. » Il répète le nom encore une fois, bien conscient que cela constitue le mot clé ayant provoqué la réaction. Son coup de bluff a fonctionné, l'écart des faes n'est pas sans montrer une facette de plus de leur attroupement. Mais pourquoi cet endroit ? Et leur magie, oh il faudrait tellement de potions de mana et de ravitaillement pour tenir un tel siège. « Si vous n'écoutez que les noms alors laissez moi vous en donner d'autres ! » Qu'il verbalise, voix plus agressive que sa diplomatie qui tenait jusqu'ici. « Zarik Asghar ! Caius Havilliard ! » Un certain plaisir à le prononcer malgré sa haine viscérale de son propre empereur. L'heure n'est pas aux opinions personnels lorsqu'il faut faire front pour la race humaine. « Vous croyez qu'il suffit d'un nom ou de deux pour soulever tout un peuple ?! Pour construire une rébellion ?! Vous croyez qu'il suffit d'un jour une victoire, d'un cul-de-sac dans lequel crever ensemble, d'un acte de défiance pour triompher de l'oppression ?! » Qu'il aboie sans plus aucune retenue, la violence impériale et sifflante au travers du mégaphone. Bras libre qui se lève, gesticule les paroles de propagande à l'attention de tous, faes derrière le mur comme la foule de soldats et de badauds. « Je pourrais vous dire que c'est notre Droit d'Ingérence bafoué, que c'est l'article sixième et premier des Accords que vous trainez dans la poussière de la sorte, mais je n'ai que faire des affronts légaux ! C'est l'humanité toute entière que vous insultez en vous tenant ici à vous croire digne d'une voix que vous n'avez pas méritée ! Vous ne voulez pas parler, vous refuser la méthode pacifiste ?! Alors le temps de la paix est révolu ! Un autre temps vient; le nôtre ! Vous voulez nous égaler ?! Nous renverser ?! Alors préparez-vous à d'autres noms à pleurer ! » Et sur ces dernières mises en garde il lance le mégaphone au milieu des flammes. Puisqu'ainsi, le temps inévitable du conflit s'annonce; puisqu'ainsi tout part en fumée.

(c) valruna.

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@Tanjiro Hanae & @Ozai Toshio

« il…. n’est pas d’ici. » et il aurait eu envie de rajouter un peu d’éclat entre les mots et les syllabes, de la joie, du bonheur d’être heureux (et amoureux) mais rien ne se transcrivait à cet instant précis, seul un sourire mélancolique et un émoi; culpabilité qui se noircissait comme de l’encre sur la feuille vierge d’un cahier. « oh, monsieur aurait donc décider de communiquer avec des faes ? » prononçait-il avec un air moqueur parce qu’il savait à quel point il pouvait être ferme sur son opinion et son mépris pour eux et ainsi par logique pour lui s’il venait à apprendre la vérité. Aurait-il alors honte de son ami pour avoir choisir d’écouter son coeur plutôt que la voix de son peuple ? (car il pensait avoir le coeur assez grand pour être fou de lui et protéger corps et âme sa patrie)

Plan rapidement organisé, Ozai arriva sans trop de difficulté à maîtriser le premier fae. Une fois celui-ci parfaitement sous contrôle tanjiro se rapprocha à nouveau de la bouche pour tendre un nouveau piège : rapidement il entendit et pas, et aussitôt qu’il vit l’ombre de ses jambes ce fût comme un éclair insidieux qui se nouait au fond de ses entrailles, l’adrénaline aliénant ses veines déjà gorgées de lyrium, il attrapa d’un coup sec le second fae qui s’était jeté dans les griffes de son futur tortionnaire, le jetant dos contre le fond des égouts avant de maîtriser. enfonçant sa tête dans le sol poisseux il l'immobilise par le propre poids de son corps avant de lentement enfoncer son crâne dans la masse nauséabonde. « t’as intérêt à répondre plus vite que ton ami je manque cruellement de patience. » et il ne plaisante guère, l’agrippant par ses cheveux crasseux pour lui donner une chance de reprendre son souffle. « donne la localisation des ravitaillements et par où vous vous les procurez. »

(c) valruna.

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team crépuscule / appart @Arabella Nazarova

Espoirs s'envolent en même temps que la capitaine, commandant impuissant face à la scène qui se déroule sous ses yeux. « Nazarova ! » Cri qui vient du cœur, vite suivit par un râle douloureux, défaite cuisante qui entache l'ego et Viljar n'a ni le temps ni la vivacité nécessaire pour se ruer à la fenêtre alors que le fae se retourne vers lui ; posture défensive maladroitement adoptée, second coup de couteau qu'on souhaiterait éviter. Menaces font ressortir l'amertume, goût salé se mélange à celui métallique du sang. Il aurait souhaité lui cracher toute sa haine à la gueule, lui rappeler quelle était sa place et le voir ramper pour espérer une quelconque once de pitié qui ne viendrait jamais. Au lieu de ça il demeure là à sa merci, sans pouvoir réagir quand le coup vient, souffle coupé, regard hagard, genou qui ploie, homme vacille et peine à conserver dignité quand il redresse la tête, la mâchoire contractée, mépris concentré dans ses prunelles. L'officier bascule, vient chercher appui sur le mur et il lutte pour ne pas perdre connaissance sous le coup de la douleur. Pression sur la plaie, incapable d'empêcher la fuite des parjures, grimace rageuse qui tord ses traits. Il reste là, secondes s'étirent, paraissent minutes avant qu'il ne cherche à s'aider du mur pour se relever. Tout est lent, trop lent quand il se traîne jusqu'à la fenêtre, juron lui échappe quand à lui se dévoile la silhouette amorphe et anormalement tordue de la capitaine. Il aurait dû savoir que les femmes étaient trop fragiles pour ce genre d'opérations, que malgré toute la confiance qu'il voulait bien lui accorder, un homme a ses côtés sûrement évité l'échec.

Lentement il se laisse glisser le long du mur, grogne et saisit l'encombrant appareil qui sert de radio, l'objet paraît si lourd, plus lourd qu'à la normale et à présent, il espère seulement que le message passera, qu'ils comprendront au moins l'urgence de la situation ; interférences au rendez-vous face à la distance -courte mais déjà trop étirée pour le poste- qui les sépare des autres groupes. Main tremblante quand il appuie sur le bouton pour parler, c'est seulement à ce moment là qu'il se rend compte de la difficulté de l'action. Rapport de situation qui promet d'avance d'être foireux.

« Ici Dekkvar… on a.. un homme à terre… » Il s'interrompt, retirant sa main toute de sang tâchée, pour observer les dégâts, réalisant que, peut-être, l'affaire serait plus sérieuse que prévu. « Deux. Deux hommes à terre. Besoin de soins.. au plus vite... Terminé.. » Voix qui faiblit sur les derniers mots, il laisse le poste tomber au sol sans faire le moindre effort pour le poser correctement. Lui ne prendra plus la peine de répondre, quand une nouvelle fois il entreprend de se relever, décidé à partir fouiller la pièce en attendant les autres, comme s'il allait parvenir à rester debout jusque là quand il ne tient déjà plus sans l'aide d'un mur, la main plaquée contre la blessure.

(c) valruna.