S1E1 Nythsari : Let the game begin

Let the game begin

@Ozai Toshio, @Viljar Kaldwin, @Arabella Nazarova @Tanjiro Hanae @Siora Alanis @Seth Nielsen @Eron Solon @Lazarus Gold @Zuko Attah @Imany Kalu @Raj Kapoor @Vladan Lantsov @Hjørdis Østberg @Matthias Halström @Aurya Ashaar @Hyo Jin Lee

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Après des semaines de lutte acharnée contre les rebelles fae, les rapports envoyés par les soldats de l'Armée Rouge ont porté leur fruit. Grâce aux informations obtenues lors de la mission menée par les troupes du Pacificateur, le Ministère de la Défense, en collaboration avec le Ministère de la Recherche, a pu proposer une solution qui semble se montrer payante.
Tout autour de la zone prise d'assaut par les rebelles, d'immenses grillages en lyrium pur ont été érigés. Le dôme magique protégeant les fae s'est affaibli de jour en jour, et l'Armée Rouge est plus que parée à l'attaque ; il est temps qu'ils mettent un terme à cette mascarade une bonne fois pour toutes.

Coincés entre ces gigantesques barricades, les fae sentent leur magie leur échapper, affaiblie par l'effet du minerai maudit. Pris au piège, ils ne peuvent plus se tamiser en dehors de la zone pour rapporter des vivres, ou des informations sur la situation à l'extérieur. Privés de leurs yeux et de leurs oreilles, les rebelles sont plus démunis que jamais.
Le lyrium crée des failles dans leurs défenses, leurs boucliers magiques, peu importe la forme que leurs différents pouvoirs leur ont donné au fil des semaines, sont en train de s'effriter. Armés de lances en lyrium, les soldats de l'Armée Rouge attendent le signal de leur leader pour démarrer les hostilités. Ils ont tous reçu les mêmes instructions, ils savent tous en quoi consiste la première étape de leur offensive. Face à eux, un bouclier opaque, trahissant les pouvoirs de l'Aube, mais il n'est plus aussi lisse qu'il ne l'était encore il y a quelques jours ; en son sein, des failles sont apparues, des ouvertures. Une opportunité, enfin.

Lorsque la première lance se heurte à leur bouclier, les rebelles retiennent leur souffle, redoublant d'efforts pour faire tenir leurs défenses. Ils savent qu'ils ne pourront pas résister indéfiniment, mais ils savent aussi que certains des leurs ont besoin de plus de temps. Alors, l'idée se fraye un chemin dans les pensées de quelques uns... Et s'ils les appelaient? Les complices n'ont besoin que de s'échanger un regard pour comprendre le désespoir de leur situation, ils pourraient toujours s'expliquer avec leurs anciens comparses plus tard, peut-être les comprendraient-ils. Peut-être les pardonneraient-ils. Alors, en désespoir de cause, l'un des agents invoque le lien si particulier le reliant à sa carranam, qui à son tour prévient d'autres agents, jusqu'à ce que la nouvelle de l'attaque ne parvienne dans les ruelles de Talevir, trouvant enfin la personne à laquelle elle était destinée. Naida Ashaar.

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22/04/1073 - Oceara

Trois jours déjà que tu traînes ta carcasses aux docks d’Oceara. Tête dissimulée sous ton capuchon. Tu t’es faite discrète, aussi invisible que cela t’es possible. L’œil qui cherche des indices quant à la situation des rebelles. Les oreilles qui traînent pour tenter de capter des informations. T’as planqué ton arc et tes flèches dans l’coin. Au cas où. Sans doute que tu devrais porter un peu plus d’attention à la situation des rebelles. Mais, à la vérité, ta présence est motivée par autre chose. Imany. C’est bien à cause d’elle que tu traînes dans l’coin ces derniers jours. A cause d’elle que tu as voulu repérer les lieux et, surtout, ses points de fuites. Tu n’l’empêcheras pas de faire ce qu’elle a à faire, mais tu ne la laisseras pas tomber entre les griffes de l’armée pour autant. Tu t’dis que c’est pour Ayesha. Que c’est par soutient pour une membre de Fen’Haven. Tu te mens et tu le sais. Mais ça t’permet de rester concentrée.

Tu te mélanges aux civils, t’approches du dôme où sont réfugier les rebelles. T’apperçois les grillages en lyrium au loin. Ton cœur se serre pour ceux qui sont coincé derrière. Tes poings aussi se serrent, malgré toi. Et tu forces une de tes main à venir se poser discrètement sur le harnais porté à ta cuisse. Comme pour t’assurer que ta dague est toujours bien là. T’entends le premier coup de lance donné par l’Armée rouge plus que tu ne le vois. Et le temps semble soudain s’étirer. Tu sais que ça finira dans le sang. Tu n’peux qu’espérer qu’il s’agira du sang des chiens de l’ordre. Mais tu n’es pas assez naïve pour croire qu’il n’y aura pas de perte du côté des faes. T’as l’impression d’être suspendue à un fil. Et tu attends. La suite. Craignant le pire. Repassant en revue les points de fuite au préalable repérés.

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C'est pas l'homme qui prend la mer, c'est la mer qui prend l'homme ; dans le cas de Raj, celui-ci avait bien failli passer par-dessus bord. C'était avec bonheur qu'il avait retrouvé les terres de Nythsari, le sol chaud et sableux de la contrée d'Oceara après un voyage maritime du sud de Zeherim jusqu'ici. Il entendait encore son patron s'égosiller de rire alors que le fae du jour se tenait à la rambarde, près à dégobiller ses tripes. Alors ; quelques heures après avoir débarqué, il avait réussi à se faufiler jusqu'aux docks pour prendre un peu l'air, bien que la mer continuait à s'écraser sur le sol, face à lui. L'endroit restait étrangement calme pour un port et une tension régnait, il comptait quelques badauds près de lui. À l'inverse, les soldats de l'Armée rouge semblaient un peu trop nombreux sur la place pour seulement organiser une partie de cartes intime. Alors qu'il s'approchait d'un regroupement, curieux, il entendit un bruit sourd et la maigre foule s'exclamer. Dans son ébahissement, il ne vit pas la forme humanoïde près de lui et bouscula la tête capuchonnée, @Hjørdis Østberg. Il s'excusa d'un geste de la main, les mots coincés au fond du gosier. Incommodante agitation, Raj comprit qu'aujourd'hui ; il n'allait pas juste s'aérer l'esprit ; candide kapoor.

Spoiler:

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Enième et dernier briefing qui s’achève sous la tente de commandement, machine parfaitement huilée qui n’a plus qu’à se mettre en marche, destruction du mur comme déclencheur. Tout le monde connaît sa place et son rôle, tout a été répété des dizaines de fois ; ils le savent, il n’y a aucun droit à l’erreur. La vermine fae semble avoir besoin d’un rappel quant à sa place dans ce monde, alors ils l’auront, ce fameux rappel. Répression et absence totale de tolérance garanties à l’issue de l’opération, ordres peut-être même déjà préparés pour la suite et ceux présents sur les docks seront les premiers à payer.

Kaldwin ne s’attarde pas, n’attend pas plus pour se détourner et saisir un écrin qu’il dépose au centre de la table, injections de lyrium soigneusement rangées qu’il offre à l’assemblée. « Servez-vous. » Lui n’attend pas, remontant sa manche, robotique dans sa manière de faire tant il en a l’habitude. Grimace à peine dissimulée quand le liquide rouge se mêle à son sang, seringue reposée et baume rapidement passé pour apaiser les picotements familiers. Regard grave porté sur ses pairs, ce n’est plus le moment de reculer. « Allons les remettre à leur place. » Trop de temps a déjà été perdu alors le commandant ne s’éternise pas, lance anti-apostat récupérée, pistolet à la ceinture et kit médical sanglé contre sa cuisse, il adresse un dernier salut à son homologue et aux deux lieutenants désignés, plus que confiant sur leurs capacités à remplir leur mission. Kaldwin n’attend pas que les autres lui emboite le pas pour sortir, indiquant au soldat transportant la radio de le suivre. Fidèle mabari à ses côtés, il rejoint vite les grilles de lyrium derrière lesquels deux lignes se sont formées, soldats équipés de lances œuvrant pour percer les défenses de l’ennemi, secondés par des fusiliers, prêts à faire feu une fois le signal donné.

Chienne qui aboie, grogne quand lui fait claquer sa lance contre le sol, comme pour rappeler à l’ordre ceux qui auraient pu se perdre dans l’excitation du moment. « Que tout le monde se tienne prêt ! Ils ont voulu nous défier, il est de notre devoir de leur montrer ce qu’il en coûte ! » Tous savent déjà pour quoi ils se battent, tous ont déjà une haine suffisamment cultivée pour le peuple fae, tous ont des frères d’armes à venger ainsi qu’une volonté de faire cesser leur soi-disant rébellion au plus vite. Alors quand enfin, enfin, les barrières s’affaissent, l’ombre d’un sourire vient étirer ses commissures ; quoi qu’il advienne, c’est ici que cette crise s’achève. Très vite, il hurle à nouveau, donnant ses ordres même si tous connaissent déjà le plan. « Lanciers, genou à terre ! Fusiliers, ouvrez le feu ! » Salve meurtrière, c’est une pluie de lyrium qu’il veut offrir aux rebelles, un moyen de couvrir leur action face à ce qui pourrait se trouver derrière les barrière comme une méthode pour toujours plus les affaiblir avant que d’autres ne prennent la relève à coup de lances, de lames et de fouet. Une bien maigre vengeance pour les soldats qui ont péri face au mur au fil des semaines écoulées.

Bruit des combats qui s’élève, Kaldwin sait que ses capitaines sont là pour prendre le commandement des différents groupes et il n’attend pas plus pour décrocher le combiné du poste radio, braillant dans celui-ci pour être sûr être entendu. « Charlie, c’est à vous, terminé ! » Première phase passée, assaut frontal lancé, tout dépendra maintenant de la rapidité d’action du second groupe pour réduire à néant la mauvaise graine.

(c) valruna.

résumé :

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Les derniers jours se sont écoulés loin d'Astragan. Capitale fabuleuse que le Lieutenant représente, celle qu'il fuit depuis quelques jours. Errance à Talevir pour revenir, comme un chien errant à Oceara. Sous la demande du commandant de la Nation. Un ironique retour à la case départ. Ces attaques aux docks qui le rendent parano. À cause de ce qu'il a traversé au Royaume des Déchus. À cause de la mort d'Anor, frère de Miraz. Destin tragique qui lui a valu une montée en grade, celle qu'il a longuement esquivé.

L'être humain est éteint. Par besoin d'être pleinement Soldat. Vie personnelle est un chaos sans fin. Retour à l'Armée. Reprise de ses fonctions après cette permission trop longue. Un retour à lui-même, à ce qu'il est seulement bon à faire, suivre les ordres.

Sous la tente, @Viljar Kaldwin dirige l'opération. À son habitude, les indications sont très claires. Il saisit rapidement son rôle, part en recul pour s'injecter le lyrium distribué. La seringue traverse la peau. Incision facile de par le baume appliqué. Les brûlures provoqués par la dispersion de la toxine font parties d'un rituel auquel il ne prête plus attention. Ce type de souffrance est supportable.

Tous, soigneusement divisé par équipe, le Soldat se dirige sur le front. Fusil de recrue chargé de lyrium dans le dos. La barrière face à lui. Il est prêt à tout pour gagner ce combat. Il en a besoin. Pour lui, pour eux, pour l'Ordre.

(c) valruna.

inventaire :

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CHAPITRE III - Avilia 1073

NSFW
Il avala à grosses goulées l’alcool frelaté qui coulait depuis la bouteille penchée au-dessus de sa tête. L’immonde breuvage aspergea son visage tout entier et ruissela le long de son torse nu. Eron s’ébroua tel un chien mouillé, avant de lâcher un rire mauvais. La dizaine d’hommes regroupés autour de lui braillait dans un vacarme assourdissant, que le plafond bas de la cave ne faisait qu’accentuer. Une chaleur moite et poisseuse alourdissait l’air vicié de la pièce, éclairée par un unique néon grésillant d’une oppressante lueur jaune pisse. Eron cracha un épais glaviot sans jamais perdre de vue son adversaire. Le fae qui lui faisait face semblait à bout de force. A mieux le regarder, il avait tout du pauvre type, pensa le Solon. Encore un qui avait été ramassé contre son gré par des soudards de l’Armée Rouge en manque de tête à trancher. Peut-être s’était-il interposé lors du viol de sa bonne femme, ou peut-être avait-il eu l’audace de les défier du regard. Innocent et malchanceux, des traits communs à toutes les premières victimes de toutes les guerres. Celui-là ne devait pas être très différent. Mais Eron s’en foutait. Il n’avait jamais eu la prétention d’être un homme bien. Emporté par les aboiements des bêtes assoiffées de sang qui lui servaient de public et bourré à rabord de Lyrium, il avait épuisé son adversaire tout en l’avoinant de coups à rythme régulier afin d’assurer le spectacle.
“Bats-toi !” Il initia une feinte de frappe par la droite, puis par la gauche. “Bats-toi sale fils de chienne !” Eron esquiva sans difficulté l’attaque désespérée que lança son opposant, et le gracia d’un puissant coup de genoux dans les côtes. “Bats-toi ! Ou je te promets qu’on ira s’occuper de ta salope d’épouse et de la vermine qui te sert de descendance juste après t’avoir réglé ton compte !” La menace n’eut pas l’effet escompté, qui vit les yeux du fae se remplir de larmes et se mettre à sangloter. Eron sentit la colère monter d’un cran en son sein. Il se revoyait, enfant, impuissant face à son beau-père Uther, tabassant encore et encore sa pauvre mère. Faible, il avait toujours été trop faible. Il aurait voulu s’arracher tous ces souvenirs de la tête. Il aurait voulu les prendre entre ses mains et les broyer, les écraser. Les massacrer.
Le poing du fae le percuta alors brutalement de plein fouet. Eron accusa le coup et cligna plusieurs fois des yeux, à la recherche de ses esprits. Il passa sa langue le long de sa lèvre inférieure. Le goût métallique du sang empoisonna son palais. La rage accélérait le battement de son coeur, déjà mis-à-mal par toute le Lyrium qu’il s’était injecté. Eron se sentait sur le point d’imploser. Pourquoi était-il toujours en colère ? Par hélion, pourquoi ? Ses yeux s’écarquillèrent et ses lèvres se déchirèrent en un trou béant d’où jaillit un cri déchaîné. Un frisson sembla parcourir l’assemblée, qui redoubla alors d’exaltation. “Finis-le ! Bute ce salopard !” Eron fit une nouvelle fois mine d'amorcer sa frappe d’un côté, pour finalement balancer un crochet de l’autre. Le Fae recula de plusieurs pas sous la violence de l’impact. Ce dernier vacilla un court instant, ses yeux soudainement remplis d’un blanc laiteux, puis se laissa tomber au sol telle une marionnette dont on aurait coupé les fils. Eron leva les bras en signe de triomphe et la foule y répondit en hurlant de plus belle. Les insultes continuèrent de pleuvoir tout autour de lui. “Renvois-le en enfer cet enfoiré !” “Pas de pitié ! PAS DE PITIÉ”
L’oeil hagard et le souffle haché, Eron s’assit à califourchon sur la carcasse inerte du fae et colla son museau contre la gueule tuméfiée de sa victime : “Debout !” Il lui asséna un puissant coup de poing. “Lève-toi sale monstre ! Allez !” Un autre coup suivit. “Je vous tuerai ! Tu m’entends ?! Je vous buterai tous ! Foutue vermine !” Il revoyait Zuko, Ozai, Tomas… Une main se tendit dans sa direction. Puis les flammes, les cris de désespoir. La mort. Aussitôt, Eron sentit une vague de panique le submerger. Ses poings se mirent à redoubler de fureur et de frénésie. “Crevez ! CREVEZ !!”

Lorsqu’il reprit finalement ses esprits, plus aucun bruit ne se faisait entendre autour de lui. Eron baissa les yeux et se rendit compte qu’une bouillie visqueuse avait remplacé la tête du fae gisant entre ses cuisses. La main tremblotante et les jointures salement écorchées, il essuya son front plein de sueur puis tenta de retrouver un semblant de sang-froid. “Les gars, je crois que celui-là avouera rien.” Des ricanement commencèrent à émerger timidement de l’assemblée, pour terminer dans une hilarité malsaine et partagée par tous les soldats. Une voix familière s’éleva alors. “Allez mes gaillards ! C’est l’heure de passer à la caisse ! Qui avait parié sur un combat de moins de cinq minutes ? Qui sur une défiguration ?” L’homme portait l’uniforme de l’Armée Rouge et pas un poil sur le caillou. Ses petits yeux plissés brillaient d’une lueur sournoise, l’émeraude de ses pupilles accentuée par l’encre noir des symboles qu’arboraient ses paupières inférieures et supérieures.
“ Irving, Amos.” Deux soldats se rapprochèrent d’Eron, qui tentait tant bien que mal de renfiler sa chemise sans la saloper avec son propre sang.
“Je compte sur vous pour faire disparaître le cadavre.”
“ Pas d’problème Lieut’nant.”
“ Et Cyric !” Le preneur des paris, noyé sous les bras tendus des soldats qui l’entouraient pour donner ou récupérer leurs gains, tenta de se tourner vers son supérieur. “Oui Lieut’nant ?”
“ Tu n’oublieras pas de me refiler ma part cette fois !”
“ Vous faites pas ça pour l’amour du combat ?”
“ C’était pas un combat, mais une mise à mort.” Marmonna-t-il, l’air soudainement grave.
La porte de la cave s’ouvrit alors avec fracas. “L’heure de l’assaut a été donnée ! Les commandants réclament tout l’monde à son poste !” Le nouvel arrivant jeta un coup d’oeil en direction du fae mort, puis sur Eron. “Dépêchez-vous de nettoyer votre merdier avant que les pointures s’en rendent compte !” Puis il disparut comme il était venu.

Au dehors, tous les hommes et femmes en livraison de l’Armée Rouge s’activaient. Une tension palpable électrisait l’atmosphère. Eron déambula un certain temps, le cerveau encore en ébullition sous l’effet de la drogue et de l’adrénaline du combat qu’il venait de livrer. Il avait délibérément déserté son poste et désobéi aux ordres de son supérieur, Ozai, pour le suivre jusqu’ici, à Oceara. L’idée de savoir sa ville une fois de plus en proie à des actes de rebellion fae lui était insupportable. Mais maintenant qu’il se trouvait en plein coeur des festivités, Eron ne savait pas vraiment comment se rendre utile. Il se mit à la recherche d’un quelconque soutien. Soudain, son regard accrocha le dos de Zuko. “Oh ! Zuko ! Attends-moi !”
Il rattrapa le colosse à la peau sombre et lui sauta sur le râble. “ Alors ça y'est ?! On va enfin pouvoir aller se les farcir, ces maudits rebelles ? “ Eron semblait incapable de tenir en place. Il gesticulait dans tous les sens et déblatérait un flot de parole à un rythme effréné. “Je veux en être Zuko. Je t’en supplie ! Laisse-moi venir avec toi. Tu sais ce que cet endroit représente pour moi. Pour nous.” Il planta son regard fou dans celui de son frère et ami. “Je ne les laisserai pas faire du mal à ceux que j’aime une seconde fois. Jamais Zuko. Tu m’entends ? Jamais !”

Résumé:

(c) DΛNDELION

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Ce sont des relents de bile acide qui lui humidifient les lèvres. Des fragments d’acrimonie superbes qui longent les pourtours de l’estomac et viennent infuser la salive, noyer le cerveau des stigmates carminés de l’humiliation. Sur l’épiderme, ce sont les cicatrices. Au creux de la cage thoracique et entre deux valves sanguinolentes, l’amertume qui est ponctionnée à chaque trémolo du myocarde. La furie est stridente, lui fait enfler dans les veinules un bouillon bien plus épais que le camaïeu érubescent de la dose de lyrium fraîchement injectée. La gueule est fardée d’une ligne droite, cousue par un mutisme bien trop rare lorsqu’elle est concernée. Elle le maquille par une fausse méditation, une supposée appréhension rattachée aux affrontements à venir qui pourtant n’existe pas le moins du monde. L’oeil longe les carcasses, foutrement vide, à mesure que les soldats se dispersent à la suite des ordres vomis par le Commandant, certains rejoignant leur position au front tandis que d’autres se glissent précautionneusement à travers la trappe devenue synonyme de leur supposée victoire. Un boyau de canalisation crayonné sur un bout de papier, c’était là tout le trésor de leur précédente mission qui s’apprêtait à être raflé par les renforts de Zeherim domptés par la botte du Commandant Gold. Alors elle était restée en retrait, observant les pillards disparaître derrière l’ouverture de la trape, les opalines obscurcies derrière leur voile de courroux puérile. Puis elle avait fermé l'issue pour en obstruer l’ouverture depuis l’intérieur, tissant là la première dorure de leur tombeau. Une fois qu’elle a rejoint sa position, la bouche est infusée d’un soupçon d’allégresse alors qu’elle distingue l’épaisseur de la barrière érigée par les rebelles se fendre pour finalement ne plus être qu’un bourdonnement irritant au creux de l’oreille. Mais au lieu de s’enfoncer immédiatement à l’épicentre de l’apocalypse, c’est vers @Viljar Kaldwin qu’elle se dirige avant de lui arracher brutalement la radio des mains. « On passe déjà pour des foutus incapables après la dernière mission, et toi tu fais appel à Gold et ses connards de Zeherim? Qu’est-ce que les gens vont dire de nous si on est même pas foutus de gérer Nythsari sans se mettre à genoux pour demander des renforts ailleurs à ton avis? » La langue est vénéneuse, les mots ne cherchent pas même à se dorer de la moindre forme de politesse à l’égard de son supérieur. À l’inverse, c’est la distance entre leur carcasse qu’elle grappille, vient lui insuffler sa litanie comme un murmure incendiaire contre la bouche. « Tu commences à te faire vieux Viljar, il est peut-être temps que tu prennes ta retraite finalement. » Sans plus de cérémonie elle s’écarte abruptement et vient enclencher le combiné. « Charlie, ici le Capitaine Nazarova. Embrassez le lieutenant Attah de ma part. Oh et, amusez-vous bien dans les souterrains. Terminé. » Et sans s’étrangler à la moindre attente, elle lâche la radio et vient la pulvériser d’un coup véhément de botte, coupant ainsi toute communication entre eux. Au creux des entrailles, c’est les prémices de l’ignominie suprême qu’elle vient de commettre qui lui étire les lippes en un simulacre de sourire dévoilant en dessous les canines luisantes alors qu’elle progresse en direction des affrontements, sans pour autant accorder la moindre attention aux fae ennemis. Son objectif n’a pas la couleur de leurs tripes humidifiant le pavé. Il se trouve un peu plus un retrait, jouxtant la bordure du quais. La deuxième trappe de sortie par laquelle les soldats en contrebas devraient sortir à tout moment pour prendre à revers les fae ennemis. Devraient. Et sur un léger sifflotement enjoué qui perce sa bouche, elle vient refermer la bouche d’égout, les enfermant à l’intérieur avant de se retourner en direction de la masse de corps s'écharpants. Fae, soldats, elle dégoupille l'une de ses grenades pour la balancer en plein milieu de l'amas.

Spoiler:

Oceara.

Cela faisait quelques jours que je donnais des représentations sur cette partie du monde que je n’affectionnais pas particulièrement. La politique étant réellement à vomir, je m’étais contentée de profiter du cadre qu’offrait la plage, pensant à la suite, à Hyesu, pour une mise au point qui s’imposait depuis des années. Mais voilà, mon voyage en anciennes terres de l’été s’était vu bouleversé par des nouvelles venant de ma faction. Très mauvaises. Bien trop pour être mises de côté.

“Merde fait chier ! “

Cela craignait pour notre peuple, pour les nôtres, là bas, sur les Docks, à cause de ses enfoirés de l’Armée qui avaient décidé de passer à l’action. Ni une ni deux, en alliant des gestes simples mais rapides, je passai une tenue des plus banales, ajustai un simple foulard à la mode sur ma tête pour camoufler mes oreilles, puis attrapai mon éventrail pour le glisser dans mon dos.

“Hé Fierce ! J’vais chercher un truc à manger et me balader !”

Faisant toujours preuve de politesse avec les artistes rencontrés sur le tas, j’avais crié quelques mots pour mon acolyte du moment, puis m’étais éclipsée telle une voleuse butin en main.

Et... Il ne me fallut pas si longtemps pour atteindre ma destination…

L’horreur à l’état pur, l’Armée Rouge au paroxysme de sa bêtise, le Lyrium dans tout sa splendeur… La rage, la colère, la haine… Je me mis à inspirer, puis expirer lentement, consciente que je ne devais pas faire n’importe quoi, même si l’envie de me ruer sur ces imbéciles ne manquait pas. Jetant alors un oeil aux alentours, comme pour essayer de reconnaître certains visages, je fus attirée par une simple bousculade entre un jeune homme et une personne qui, si je me référais à sa tenue, ne souhaitait pas vraiment être repérée. Ne prenant pas le temps de réfléchir, je fis quelques pas vers le duo, puis osai une petite phrase sincère.

“Ow, attention à vous, il ne serait pas bon de tomber. “

Mon regard croisa alors celui de l’homme qui venait de s’excuser, et mon sourire poli s’évanouit à la vue d’un teint qui ne respirait pas la santé.

“Heu… Vous n’avez pas l’air bien vous savez… Vous devriez vraiment vous asseoir. ”

Je m’inquiétais, étrangement, bien sûr, mais je n’avais pas pu retenir ma langue face à l’inconnu. Pourtant, le but de la manoeuvre avait été de me rapprocher de la silhouette qui me paraissait familière... mais tout s’était bousculé dans ma petite tête en quelques secondes. L'empathie, le hasard, le destin, bref, un truc comme ça sans doute.

Hésitant à me tourner vers la personne bousculée de peur de trouver un autre faciès verdâtre ou avec des morceaux en moins, je risquai finalement un simple coup d’oeil, loin d’être discret, priant pour discerner des traits familiers et non étrangers.

Tout risquait de partir en bain de sang d'une minute à l'autre, je devais trouver des alliés, et vite.

Spoiler:

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Le Jour J est arrivé. Débarqué depuis trois jours à Oceara avec mes troupes, j’ai eu le temps de voir avec Viljar le plan qu’il avait en tête. Je suis là en renfort, je ne compte pas lui voler la vedette sur ce coup-là. Dans la tente de Commandement, il irradie d’autorité de toute façon. Il n’a besoin de personne pour le seconder, le charisme et son expérience parlent pour lui. Près de lui, je suis silencieux, je l’écoute les bras croisés, hoche la tête par moment. Et puis, il balance les seringues de lyrium. Je tressaille et hésite. Ma dernière dose remonte à trois jours, mais c’est un cas de force majeure alors je me l’enfile, grisé par la sensation de picotement qui afflue à l’injection. Je me fais violence et me force à détester ce sentiment.

Les idées plus claires que jamais avec la drogue, je rassemble le petit groupe que je supervise. La plupart sont mes hommes, malgré leurs caractères, ils me respectent et me suivent. Je ne suis pas certain que ce soit le cas pour les autres. Tant pis. Ils devront bien s’y faire. Et si ce n’est pas le cas, je me chargerai de les rappeler à l’ordre personnellement. L’Armée Rouge ne peut être efficace que si elle est bien coordonnée, c’est le devoir de chaque soldat que d’écouter un supérieur hiérarchique.

Les hommes se répartissent selon leur ordre de mission. J’attends que la mienne soit au complet et nous nous dirigeons vers la trappe du hangar. D’après le briefing de Viljar, ce tunnel souterrain mène en plein cœur du QG des faes rebelles. Son plan est de les prendre en étau sur un deuxième front. Malin.

Je descends en premier, il fait particulièrement sombre, c’est pourquoi chacun d’entre nous est pourvu d’une frontale que nous allumons.

— Ne lambinez pas à l’arrière ! Vos collègues sont probablement déjà en train de cuire le cul de ces rebelles et on a tous envie d'y prendre part !

La radio grésille à mon épaule.

— Alpha, ici Charlie, je vous reçois cinq sur cinq, terminé.

Quelques longues secondes passent. C’est une voix de femme qui répond. Le Capitaine Nazarova. Je me tourne vers Attah quand elle prononce son nom, perplexe par cette réponse. Comment Viljar a-t-il pu l’autoriser à répondre à sa place ?

— Alpha, pas d’embrassades durant une mission, Capitaine, passez moi le Commandant, terminé.

Grésillement.

— Alpha, répondez, terminé.

Et merde. Je crois que c’est raté pour suivre les ordres du Grand Leader de la mission.

Spoiler:

@ozai toshio @viljar kaldwin @arabella nazarova @tanjiro hanae @siora alanis @seth nielsen @eron solon @lazarus gold @imany kalu @raj kapoor @vladan lantsov @hjørdis østberg @matthias halström @aurya ashaar @hyo jin lee @haewon ji

LA CAPSULE S'ECRASA ENTRE SES CANINES dorées, libérant son contenu qui explosa sur sa langue en une symphonie amère, barbouillant ses crocs cramoisis, déformant sa gueule déjà ravagée d'un rictus mauvais alors qu'il dépassait une fois de plus les doses recommandées d'une grimace goguenarde à s'en fissurer la mâchoire après s'être lui-même poignardé une première injection préméditée- le lyrium le poussant bien au-delà de ses propres capacités, ses sens décuplés par la came qui pulsait furieusement dans ses veines salopées par les surdoses infligées d'un sourire suicidaire, raccourcissant inexorablement sa durée de vie, lui arrachant avec une férocité cruelle le peu d'années qu'il lui restait encore avant l'issue fatale de l'engrenage qui se déroulait petit à petit pour le flinguer.

La gueule embrumée par la dope- zuko passa ses doigts rugueux sur ses paupières lourdes comme pour en effacer les traits abîmés, sa veste pourpre habituelle négligemment remplacée par un haut noir qui épousait la musculature de son torse imprégné de crasse et de sueur, dévoilant l'ivoire de cicatrices striées tranchant sur sa peau d'ébène- le lieutenant s'avançant de sa démarche claudicante dans les entrailles des souterrains tapis sous le ventre fumant d'oceara qui ronronnait d'anticipation du massacre à venir, la bête engloutissant les chiens de guerre que composaient leur discret commando dans sa gueule ouverte et la puanteur de ses viscères en un dernier soupir avide vers la mort qu'elle convoitait d'un râle brûlant.
Le métal froid du blaster cliquetant contre les cercles de fer qui enserraient ses avant-bras musclés, ses poings ornés des astres solaires enroulés autour de l'arme et qui s'écraseraient bientôt en une ultime prière à hélion sur des visages immondes pour lesquels il dégueulerait sa haine- zuko dessina de sa main libre les arabesques précises tant répétées pour bahia, la carcasse immense de son mabari à hauteur de sa ceinture, la bête dévoilant des crocs acérés sur ses babines écumantes sous les ordres muets de zuko qui lui intima de rester près de lui, avant de gratter gentiment son crâne entre ses deux oreilles dressées, les doigts tatoués enfoncés dans le pelage mordoré sous lequel les vibrations sourdes et grondantes de ses muscles résonnaient en un chant rassurant- eron à ses côtés- rire franc qui avait éclaté comme un aboiement sauvage devant ses gesticulations effrénées alors qu'il le suppliait de l'accompagner durant la mission, zuko lui désignant son oreille abîmée, palliant à la défiance de son tympan gauche en lisant avec soin sur les lèvres de son frère les syllabes qu'il éructait avant de grimacer un sourire tordu sur les sonorités brutalement déformées qu'il articula lentement, soucieux sous le masque de ses railleries acerbes.

-te perds pas, ay ? j'pourrais pas t'entendre si tu cries comme une fillette.

Gold, le poing enroulé autour de la radio qui crachotait le timbre suave de sa putain vipérine, se tourna vers zuko- son front se plissant avec irritation devant la grimace goguenarde du lieutenant d'izeghar qui négligea d'un haussement d'épaule ses interrogations avant de se diriger vers les soldats de zeherim auxquels il cracha en grognant péniblement l'ordre de soulever la trappe restée scellée quelques instants sous leurs essoufflements sifflants- ouverture béante sur des odeurs de charnier iodé, un sourire fou étira lentement ses crocs alors que zuko agrippait le premier barreau de l'échelle métallique, ses tripes avides de malmener sa chienne de capitaine avant de jaillir sa carcasse sous la déflagration qui gicla une traînée de sang sur son visage sombre couronné de canines brillantes.

résumé:

Let the game begin
saison 01, épisode 01

Elle était déjà de retour à Oceara. Ville qui avait été autrefois son foyer, sa mainson, elle était maintenant une ville parmi tant d'autres. Certes, elle la connaissait encore par coeur, mais désormais, Valréal avait prit sa place. Elle se sentait bien dans la citée fleurie, apaisante. Au contraire de la mission qui l'attendait aujourd'hui. Elle serait tout sauf apaisante, ça c'est certain. Elle serait tendue, les combats feraient rage, ce n'était pas possible autrement. L'Armée Rouge était là pour déloger les fae rebelles, pour les faire sortir de leur trou, ce cocon qu'ils s'étaient fabriqué et dans lequel ils se sentaient en sécurité.

A l'heure actuelle, ce n'est plus le cas. Leur défenses flanchent. Les barrières en lyrium ne sont pas étrangères à ce phénomène et Siora sait qu'ils sont désormais prit au piège dans une prison qu'il s'étaient créé eux-mêmes. L'ironie de la situation était flagrante, mais ne devait pas ravir les concernés. Cela donne cependant un avantage aux rouges. Ils ont élaboré un plan bien défini, chacun avait son poste, son rôle. Siora, elle, garde son regard braqué sur la foule en face d'elle. Elle scrute chaque visage pour tenter de déceler la moindre étincelle de haine, de rage, de rébellion. N'importe quoi qui pourrait amener à une certaine agitation. Les badauds ne doivent pas s'en mêler et la soldate est là pour y veiller.

Faisant partie de l'équipe bravo, et se sentant forte du poison rouge qu'elle s'était injecté dans les veines avant la mission, elle est droite, le regard dur. Elle n'est, certes, pas au coeur de l'action, mais elle sait très bien que les choses peuvent changer du tout au tout en très peu de temps. Et, au fond d'elle, elle l'espère presque. Lors de la dernière mission, elle n'avait pu défendre ses frères d'armes, devant évacuer certains humains pour les protéger, eux. Cette fois, ce ne serait pas la même.

résumé:

Let the game begin

@Ozai Toshio @Viljar Kaldwin @Arabella Nazarova @Tanjiro Hanae @Siora Alanis @Seth Nielsen @Eron Solon @Lazarus Gold @Zuko Attah @Imany Kalu @Raj Kapoor @Vladan Lantsov @Hjørdis Østberg @Matthias Halström @Hyo Jin Lee @Haewon Ji

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Les rumeurs de la bataille résonnent sur le port de la capitale du sud. Leur bouclier est finalement tombé, laissant les quelques rebelles ayant pris possession des lieux à la merci de ces Hommes qu'ils méprisent tant. Au fond des docks, Ragnar pestifère : les minutes s'écoulent rapidement et le temps commence à leur manquer. Ils y sont presque, pourtant. « Ne vous arrêtez pas, qu'il ordonne à ses troupes. Concentrez-vous et continuez d'appeler nos chers amis. » Il le sait, que les fae commencent à se rassembler pour se soulever. Il a été membre de Fen'Haven un certain temps, Ragnar. Avant de leur claquer la porte au nez pour venir se terrer sur les docks. Peut-être Naida daignera-t-elle enfin sortir de son trou pour passer aux choses sérieuses.

D'un simple regard, l'hivernal intime à trois de ses comparses de se rendre au front pour leur faire gagner autant de temps que nécessaire. Sourire carnassier qui se dessine sur les lèvres de l'un d'entre eux — l'heure de la seconde manche a sonné. Le trio s'éloigne de Ragnar et de leurs alliés, guidés par les échos des combats qui ont débuté. En route, le fae de l'été tente de puiser dans ses réserves de mana pour offrir un accueil digne de ce nom à leurs invités mais sans succès — sentiment d'adrénaline au creux des veines qui l'empêche de se concentrer.

Enfin, il arrive à la hauteur des soldats. « Comme on se retrouve. » La pique lancée à l'encontre du commandant @Viljar Kaldwin et du capitaine @Arabella Nazarova. Retrouvailles inopinées alors que leurs routes se sont déjà croisées quelques semaines plus tôt. Du coin de l’œil, l'estival aperçoit l'équipe Charlie s'extirper des décombres sous lesquels ils semblaient avoir été ensevelli, laissant un certain nombre de cadavres dans leur dos. « Ir aelyr Fen'Haven. » Provocation à peine voilée prononcée dans la langue des Anciens. Le vague espoir que certains des agents de Fen'Haven ne se dissimulent dans la foule et ne viennent leur prêter main forte. Tic tac, tic tac, l'horloge tourne.

(lancé de dé)

@Ozai Toshio, @Viljar Kaldwin, @Arabella Nazarova @Tanjiro Hanae @Siora Alanis @Seth Nielsen @Eron Solon @Lazarus Gold @Zuko Attah @Imany Kalu @Raj Kapoor @Vladan Lantsov @Hjørdis Østberg @Matthias Halström @Haewon Ji @Hyo Jin Lee
22/04/1073 - Oceara

Tu sers les dents, Hjørdis. Tu retiens une injure alors qu’on te bouscule. Ton regard se perd quelques instants sur @Raj Kapoor. Si tu vois bien que le pauvre homme semble en mauvais état, tu ne t’en préoccupes que peu. Par chance, vous êtes rapidement rejoint par une troisième personne. « Tu peux t’occuper de lui? ». Ton regard posé sur @Haewon Ji ta question n’en est pas vraiment une.

Rapidement, tu scrutes de nouveau la foule. Pas de signe de Naida. Tu n’hésites pourtant pas bien longtemps, Hjørdis. Tu t’écartes un peu de la foule, récupères ton arc et tes flèches, avant de te faufiler de nouveau dans la foule des badauds curieux. Naida ne semble toujours pas là. Mais tu ne peux pas rester les bras croisé, Hjørdis. Tu croises le regard de quelques membres de Fen’Haven que tu connais. Et dans tous, tu lis cette même envie d’en découdre. De ne pas laisser les rebelles livrés à eux même. Et à tous ceux que tu croises, tu glisses un mot dans l’oreille. Préparez-vous à attaquer. Et tant pis si votre cheffe ne partage pas ton avis.

Tu te hisses sur une caisse, aidée par un membre de Fen’Haven, histoire de prendre un peu de hauteur. Et tu ne perds pas une seconde, Hjørdis. Flèche encochée, arc bandé. « Ir aelyr Fen'Haven! ». Que tu hurles en écho au rebelle qui s’est exprimé juste avant toi. Tu lâches la corde de ton arc et la flèche file droit vers sa cible. Venant se planter droit dans la gueule du mabari qui a eu le malheur d’être dans ton champ de vision. Un de moins. Et d’un signe de tête, tu fais signes à tes camarades que le moment est venu.

Spoiler:

let the game begin

@Ozai Toshio @Arabella Nazarova @Tanjiro Hanae @Siora Alanis @Viljar Kaldwin @Eron Solon @Lazarus Gold @Zuko Attah @Imany Kalu @Raj Kapoor @Vladan Lantsov @Hjørdis Østberg @Matthias Halström @Hyo Jin Lee

Conflit engagé. À peine les ordres reçus que tout tourne beaucoup trop vite. L'action, la vraie. Celle du terrain, celle qui remue les tripes. Le train-train d'Astragan lui a presque fait oublier l'intensité de la guerre.

La grenade retentit. Bruit assourdissant et la terre qui se fend. Son esprit se porte à ses frères d'armes, ceux du tunnel, coincés sous les décombres. Il ne peut pas bouger, il ne peut pas les aider. Le front s'anime, se grouille et fourmille. Assigné dans l'équipe Alpha avec @Arabella Nazarova et @Viljar Kaldwin, un homme s'élève en leadeur. Les rancoeurs sonnent. Son dégoût se meut à l'entente de la langue damnée. Dans l'écho de la scène, une flèche vient à eux. Mabari touché, fracassé au sol.

Danger imminent, il le sent en virulence. Pour protéger ses supérieurs, pour avorter un coup adverse, Seth vise dans la jambe du Fae provocant, arme chargée en balles de lyrium. Tir réussi. Il recule d'un pas. L'oeil toujours dans le viseur. Prêt à reprendre là où l'ordre sonne.

(c) valruna.

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