— Who are you —

age Apparence trompeuse, tu ressembles à un jeune homme d’à peine vingt-six ans: jeune et inexpérimenté, à peine sortie des erreurs de sa jeunesse. En réalité, ça fait plus de cent quatre ans que tu rôdes sur cette terre, survivant tant bien que mal Date et lieu de naissance Née le dix-neuvième jour du sixième mois neuf cent soixante-neuf, tu es le premier-née d’une paire de jumeau. Le palais de glace de Morhenor était ta demeure, ton chez toi, l’endroit où tu es né et où tu croyais y passer ton existence complète. Peuple Tu viens de la glace et de l’air frigide, d’une cour ou le froid est maître. Cette cour hivernale qui est tienne fera toujours partie de ton être, brûlé dans ton âme telle une marque écarlate. Classe sociale Luxure et prestige, tu as grandi dans un environnement où  tu n’as jamais rien manqué, ou la faim ne t’as jamais atteint. Tu étais un Halström, destiné à un futur éblouissant de possibilités. Maintenant tu n’es plus rien: tu as perdu ce futur qui t’as été volé et fracassé devant tes yeux. Tu es devenu un vagabond, un tueur, un homme rempli de violence, un homme englouti par sa propre haine. Tu es apostat, condamné à être persécuté et chassé pour ce que tu représente, voué à être hanté par ceux qui ne sont plus. Orientation & statut Honte et préjugé, tu te détestes pour ce que tu es au fond toi, pour ce que tu ne peux pas contrôler. Tu ne sais pas comment vivre avec cette chose que tu vois comme un fardeau, cette homosexualité non-désiré. Tu te vois souillé, abomination de ta race. Tu n’as jamais osé partager ta vie avec un autre de peur que ton secret soit dévoilé. Tu as maintenant une peur de l’intimité, une peur de cette vulnérabilité qui pourrait te déchirer en deux.  Métier Éducation miliaire limité par l’assaut des humains sur ta cour, tu n’avais jamais considéré un métier autre que la guerre et le sang: l’armé avait toujours été ta vocation, te le croyais ton destin. La destruction de ton monde t’as propulsé sur un chemin plus ensanglanté que tu n’aurais jamais pu prédire. De militaire à militant, tu as rejoint les rangs de la faction Fen’Haven à la recherche de sang et de brutalité. Avide de sang et de rétribution, tu es maintenant un espion et assassin pour ta faction: tu te déplaces où tu es demandé, ni plus ni moins. Tu ne fais que faire ce que tu connais: tu te bats pour vivre, pour survivre, pour te venger.  Localisation depuis la destruction de ton foyer, tu vagabondais Ozira, pourchassé par l’armée rouge, par ces êtres que tu avais toujours vus comme étant sans importance. Maintenant tu es sur l’offensive, prêt à l’attaque. Tu es où ta faction te demande d’être: tu te fous de ton environnement, tant et aussi longtemps où tu peux continuer ton combat contre les humains. En ce moment tu es à Nythsari, travaillant au service de ta faction. Pour le moment. Faction Après la perte de ton peuple envers les humains, ce nom qui t’apportait autrefois du prestige t’a forcé vers une neutralité envahissante. Tu devais te cacher, rampé dans la boue pour survivre, te cacher dans les crevasses de ce monde. Quand l'occasion de rejoindre Fen’Haven c’est présenté, tu n’as pas pu résister l’appelle de la vengeance. Cette neutralité imposée c’est désintégré, te propulsant vers de nouvelles convictions: la domination fae. Sous un surnom différent, tu es maintenant un agent de Fen’Haven, un espion et un assassin pour la cause. Gang Adepte de Fen’Haven, tu ne te concernes aucunement des gangs qui apparaissent partout à Ozira.  Croyances Tu as grandis en étant adepte d’une seule pensée:  disciple d’aevhen, tu vénères Akmera et Vyrr comme tes ancêtres avant toi. Tu te rattaches à cette idéologie, croyant naïvement que ceci te rapprocheras de ceux que tu as perdu.   Caractère impulsif - orgueilleux - tacticien - analytique - baveux - bagarreur - méfiant - déterminer - fier - astucieux - intuitif - compétitif - audacieux - brave - charismatique - cynique - froid - impatient - loyal - possessif - sarcastique - aimant - sensible - hanter

— all your secrets —

chronologie

19/06/969 La journée où tu pousses ton premier gémissement: tu es maintenant de ce monde, innocent et fragile. Tu beugles, comme aucun enfant avant toi, déjà désireux d’être vu, d’être reconnu par les tiens. Quelques moments plus tard, ta soeur jumelle prends finalement son premier souffle: le bambin que tu étais cesse soudainement de hurler et le calme règne à nouveau. Leur destin n’aurait pas pu être plus claire: ils étaient une paire, un duo, un canalisant l’autre. 01/11/998 tu es au courant des événements qui déroulent autour de toi: tu n’es âgé que de vingt-neuf ans, haut comme trois pommes, mais tu le sais que quelque chose ne va pas bien. Tu le ressens au plus profond de ton petit être. Tu n’as jamais vu ta famille aussi rigide, aussi anxieux. Tu espionnes tes parents, aucune subtilité, tu apprends que vous étiez sous attaque, que votre territoire était pris d’assaut par des hommes. Tu n’oses pas posé de questions: tu ne crois pas qu’ils seront capables de te toucher, ici avec les faes que tu idolâtres. Naïf petite fae que tu étais.  12/12/998 Cet événement que tu croyais impossible sonna à ta porte d’enfant à coup de canon. Ta mémoire d’enfant ne sera jamais capable d’éliminer cette image, ce portrait terrifiant et sanglant: tu te rappelles d’énorme trou se former dans les murs du palais, des corps qui volaient sous l’impact, le sang se faire absorber par la glace et la neige. La bande sonore de cet événement est celle de tes cauchemars, les cris de douleur et de panique te réveillas pendant des années à venir. Tu te souviens à peine des derniers moments de ta famille et encore moins de comment tu as évadé ce sort: tu te souviens d’un regard de ta mère, des mots qui ne t’étaient pas dirigés et puis les bras d’Oscar, te tirant toi et ta soeur au loin. 12/1005 Cela faisait plus de sept ans que tu rodes avec le reste de ta famille au travers d’Ozira. Sept années à te cacher et à mourir de faim. Cette journée aurait dû être la même que les autres, une partie de cache cache entre ta famille et les humains. Tu croyais qu’il n’y avait plus aucune raison de vous pourchasser: que pouvaient-ils faire contre eux? C’est d’entre le feuillage et les arbres qu’une embuscade t’attendait toi et ta famille, prêt à tout faire pour t’éradiquer. Ton impulsivité prend ton cerveau d'assaut et tu ne fais que réagir: tu ne t’arrêtes pas pour demander leur opinion et tu sautes. Tu distrais ces quelques hommes de l’armée rouge en ta direction: tu n’avais pas pu aider le reste de ta famille pendant que Morhenor s’écroulait, mais tu pouvais protéger ta soeur, ta moitié, coûte que coûte. Cette journée-là, courant dans les bois pour sauver cette vie que tu avais mise toi-même en danger, tu eus le plaisir de ta première expérience à la main du lyrium. Une balle te transperça l’épaule gauche pendant ta fuite, laissant pour toujours une cicatrise  des plus affreuses et cette sensation de vide, comme si elle t’avait arraché une partie de ton être, de ta magie. Cette douleur t’abasourdit, te prenant complètement par surprise. Tu perds le contrôle complet de ton être, incapable de maitriser ce corps qui était tien. Tu n’avais jamais éprouvé ce genre de douleur auparavant, n’avais jamais senti ton corps te lâcher, t'abandonner. Tu te rappelles que de quelques fragments de ce qui se produit ensuite: tu te souviens d’avoir frappé le sol entre les arbres, de rouler sur cette terre dépourvue de neige, de tomber dans un fossé et puis une ombre au-dessus toi. Et puis plus rien, le noir complet: tu croyais que c’était la fin, que tu n’allais plus jamais te relever, que tu allais mourir loin de tous ceux que tu aimais. C’était d’autant plus surprenant quand tu ouvras les yeux dans une caverne, un bandage sur ton épaule et un maudit mal de crâne. Tu ne sais pas qui aurait pu t’aider, qui aurait pris la peine de se mettre en danger pour sauver ta vie, mais tu sais que c’est la seule raison que tu as survécu 17/09/1023 Tu cherchais la bagarre: c’était la seule raison que tu étais sorti de ton trou ce soir-là. Tu étais crevé de ramper dans la boue, de voler et de te faire tabasser par ces cons d’humains. Tu n’étais plus un gosse: tu voulais leur montrer qu’ils ne pouvaient plus te casser la gueule et ne pas recevoir quelques poings. C’était la première fois que tu te sentais assoiffé de sang et de confrontation: tu voulais frapper quelqu’un, peut importe qui. Cette mentalité te propulsa vers un chemin que tu n’as jamais pu rectifier: cette addiction à la violence, à cette sensation de tes poings rentrant en contact avec la chair d’un autre. Cette nuit-là tu tuais ton premier homme, un adolescent qui n’avait aucune raison de mourir. Tu ne savais pas qu’il serait le premier de plusieurs, mort à cause-toi, intentionnellement ou non. 03/07/1055 Tu vivais maintenant dans les rues d’Adenor, digérant mal l’homme que tu étais devenu aux travers des années. Voleur, tueur, bagarreur, alcoolique, vermine de la société humaine. Tu étais devenu que l’ombre de la personne que tu étais, de l’homme que tu aurais dû être. Tu as passé les dernières à rôder, à te bagarrer pour le plaisir de ressentir quelque chose, pour passer le temps, pour vivre, pour démontrer que tu n’allais jamais arrêter de te lever contre l’oppression humaine. Tu étais persuadé que ceci était maintenant ta vie, Apostat pour toujours, forcé dans une vie de douleur et de vide, les jointures ensanglantées. La dernière chose que tu avais anticipé était ton kidnapping et se réveille brutal dans un environnement que tu ne connaissais pas, la révélation d’une faction qui comme toi, se battait pour le droit de ton peuple. Cette journée-là, tu n’étais plus qu’Apostat: tu étais maintenant Fen’Haven. 1065 Tu as passé les dernières années à activement évité ta soeur jumelle, ton carranam. Imagine ta surprise quand, pendant une mission simple, tu la ressens, sa présence faible mais distincte, cette vieille sensation que tu avais oublié durant les cinquante dernières années. Ton instinct était de tout abandonner, de lâcher prise et de suivre ce fils te connectant à ta frangine. Elsa. Mais tu en étais incapable: tu n’étais plus le gamin qu’elle se rappelait. Tu n’avais aucun droit d’être son autre moitié: tu le savais et tu étais convaincu qu’elle aussi le savait. Tu ne voulais pas qu’elle te regarde avec ce regard déçu, ce regard de pitié que tu étais certain qu’elle allait te lancer. Tu oublies, tu laisses aller et tu termines ton travail à Adenor avant de te barrer au plus vite, essayant tant bien que mal de ne pas regarder en arrière. 20/02/1073 Tu remets enfin les pieds à Nyrhsari, endroit que tu considères maintenant comme ton chez-toi. À la demande de la faction, tu retournes au QG, jusqu’à nouvel ordre. Tu attends impatiemment les prochains déroulements: tu n’as jamais été connu pour être très patient...

lightning round: because more is better

one Quand tu étais encore qu’un adolescent, tu étais âgé que de soixante-dix ans, tu as décidé de t’en prendre à un ado plus baraqué que toi, t’encourageant en te répétant qu’il n’était qu’un simple humain et toi une fae. Résultat loin d’être surprenant, tu t’es pris plusieurs poings dans la gueule avant de te retrouver dans la boue avec un soulier en moins. N’ayant absolument rien accomplis par ce geste complètement con, tu portes toujours une marque de cette “bagarre”, qui n'en était franchement pas une, à ce jour: un nez légèrement croche. two Tu n'arrêteras à rien pour défendre l'honneur de ta soeur, peu importe ce que tu dois accomplir, peu importe qui tu dois éliminer. Elle est le ying à ton yang, le beurre à ta toast, elle a toujours été capable de t’encrer dans la réalité, dans la logique et le raisonnement. Et tu as besoin d’elle, plus qu’elle n’aura jamais besoin de toi.  three Tu portes trois cicatrises courtoisie d’armes au lyrium: une entrée de balle dans l’épaule gauche, une marque sur sa côte gauche où une balle t’a éraflé la peau et une coupure sur sa cuisse droite. La dernière aurait pu être évité, mais tu étais trop bourré et con pour te retenir de lancer de baliverne. four Pendant tes années en tant que rôdeur, tu as tenté ta main en tant que pirate. C’est là que tu as découvert que tu souffrais du mal de mer. Maintenant tu es incapable de rester sur un bateau plus que quelques minutes avant de gerber partout. Après, personne ne t’invite... five  Grâce à ton implication dans la faction de Fen’Haven, tu as eu l’honneur de te faire poser les Vallaslins. En tant qu’adepte d’Aevhen, tu voulais maintenir les anciennes traditions de ton peuple. Tu possèdes les Vallaslins sur l'entièreté de ta cuisse gauche, remontant jusqu'à ta hanche. Elles sont de couleur naturelle et tu es extrêmement fière de les porter. Éventuellement, tu aimerais en avoir sur le torse, mais tu n’as pas encore les couilles de revivre l’expérience de sitôt. six Tu ne comprends pas l'obsession des gens avec les températures chaudes. Et tu t’en plains. Constamment. seven Depuis l’incident de 1062, tu n’as plus le droit de t’approcher de la cuisine, peux importe le point de chute de ta faction. Tu ne te trouves pas si terrible que cela en cuisine, mais l'empoisonnement alimentaire de la moitié de tes collèges à forcer la faction à te bannir de toucher à quoi que ce soit qui ressemble à de la nourriture. À titre définitif. eight Tu caches en tout temps dans ta botte droite une dague: elle et la dernière chose que tu possèdes de ton ancienne vie, qui te connecte avec ta famille et tes ancêtres. Tu gardes cette relique près de toi: elle te rappelle la raison pourquoi tu te bats pour Fen’Haven. nine Tu es mauvais perdant aux dés et quand tu perds, ce n’est jamais de ta faute. Bande de tricheurs. ten Tu as des cauchemars fréquents: il est rare que tu passes une nuit complète sans rêver de l’assaut sur Morhenor, de la balle que tu t’es prise dans l’épaule ou de la première vie que tu as pris. Ceux qui ne sont plus te hante et tu es incapable de t’en départir, cette sensation que tu aurais dû faire plus pour honorer ta famille, que même maintenant tu n’es pas assez. Tu sais que tu ne pourras jamais leur prouver que tu es méritant du nom Halström, mais tu ne peux pas t’empêcher de penser que tu dois te prouver.